La révolution joyeuse
Les interdits trichent pour sauver de l'argent
La réalité fait des efforts s'accusant
Et les richesses disent à la bonté d'ange
Un bonheur en déclin ; la logique change!
Bouhoum -me-! C'est un cri sans des paix infâmes!
La vraie épopée dans la plainte d'un blâme!
La lâcheté pure qui va jusqu'au levé...
Baisant tous les mots dures et la douceur blasée...
Grandes lignes trouvées, l'ajustement passe
La folie magique va tomber, l'impasse
Nous devons tous choisir la suite et notre épée
Cruelle nature aux besoins de vérités...
La face limitée de notre désunion...
Et notre ignorance de toujours fait le lion
Grognant stupidement à l'apocalypse!
Tous ces partisans de la peur qui éclipse
L'épreuve sera vraie, peu importe la chair...
Les décisions lieront l'humain et l'univers
Un amour sans pardon pour les fausses prisons!
Sans leurs définitions, les meilleurs gagneront
La colère du juste
Quelle perte de temps quand nous voulons finir...
Pour endormir le vrai dans la haine, mourir!
Placer des lois fortes qui ne savent cadrer!
Des lâchetés à la virilité prouvée!
Quelle perte de temps quand les dieux sont mis...
Et lorsque nous voulons exiler nos folies!
Ne pas être guidés par notre bonne foi!
Et que nous nous laissons détruire toutes joies!
Nous perdons notre temps à obéir aux pleurs!
À vouloir bâtir la maîtrise des douleurs!
Rendre esclave les morts par peur des vrais bons jours!
Empêcher l'autre de parcourir tout l'amour!
Mais sagement, le temps est moins despotique...
Il s'arme et attaque d'un amour logique...
Les fortes volontés se soumettent aux grands jours!
Moins de fous, moins de folles et sagement, l'amour!
Ne perdons plus de temps à chasser le mourant...
Et pour notre plaisir, vivons honnêtement!
Excluons les faux rois et leurs minables chants!
La mort va arriver ; libérons nos enfants!
La crise de l'antériorité
Nous mélangeons l'attente
En niant l'espoir qu'il vente
Et pour tout ce que l'on avait
Sombrerons-nous dans notre laid ?
Et la réponse est un cri : vis!
Cri de folie ; l'amour survit
C'est notre énergie parfaite
Jeu frivole, sans défaite
Nous délaissons nos gros malheurs
La plupart font sales tricheurs
Après tout, s'il faut « tolérer »
Autant vivre pour soi... armé!
L'excuse : la platitude
La volonté : l'habitude
Nos forces désenchantées ?
Notre si belle envie d'aimer!
La lâcheté de notre corps
Tristesse sans aucun rapport
Désespoir d'être toujours seul
Pour tomber au temps des aïeuls...
Les menteurs solidaires
Quelle réponse à la peur de ne pas être aimé ?
Cultivée par des sottes accablées, travaillées
C'est une défense ; construction d'avenir
Arrêtée par des sots qui veulent tout finir
Volonté de vivre, chez l'autre est à naître
Nous l'attaquons pour la capacité d'être
Clameur organisée et combat tour par tour
Prouve bien toute la pauvreté de l'amour
Jusqu'où l'inconscience fera notre seul lit ?
Pour maintenir ce beau continent des folies
Des guerres pour passé sont des parents portés
C'est la soumission à des volontés armées
N'êtes-vous pas lassés, n'êtes-vous pas à l'eau ?
Lorsque vous pratiquez des combats sans cerveau ?
Le monde est calculé, mais c'est pour les tueurs
Voulez-vous survivre ? Soyons libres des peurs!
Nous descendons autrui, nous voudrions PESTE!
Et CAUCHEMARS! Toujours, c'est notre seul geste!
L'autre répond : « la vie ! » et nous crions « pas frais! »
Par solidarité, nous méprisons le vrai!
