Dans un message adressé à une partie de ses adhérents, l’Union Populaire Républicaine demande de supprimer tous les contenus « complotistes » des réseaux sociaux et qualifie l’antisionisme de « polémique inutile ». L’occasion de revenir en détail sur l’UPR, son évolution, la période charnière que le parti traverse actuellement, et les choix stratégiques nouveaux qu’il opère.
On peut reconnaître à l’Union Populaire Républicaine, parti politique fondé par François Asselineau il y a maintenant plus de huit ans, d’avoir su faire son trou sur la toile en diffusant ses analyses sur l’Union Européenne et la souveraineté de la France. L’UPR est aujourd’hui sur le point de présenter des listes aux élections régionales de décembre 2015 dans toutes les régions de France métropolitaine et à la Réunion. Quand on pense au nombre de candidats et de candidates qu’il faut présenter pour y arriver, que plusieurs partis très renommés (EELV, UDI, etc) n’y parviendront peut-être pas et que l’UPR se trouvera en conséquence la seule à se présenter aux côtés des grandes écuries partout en métropole, on peut parler objectivement de belle réussite et de « changement de dimension » de l’UPR.
L’UPR change de dimension
L’UPR revendique 8661 adhérents à ce jour, chiffre en croissance depuis la création du parti et correspondant aux adhérents à jour de cotisation, c’est-à-dire ayant adhéré ou renouvelé leur adhésion au cours des trois dernières années. Grâce à sa présence aux élections régionales de décembre 2015, l’existence de l’UPR sera révélée à un grand nombre de Français, grâce à la profession de foi de l’UPR qu’ils auront reçue ou au bulletin de vote qu’ils découvriront devant l’urne. Par ailleurs, et c’est un véritable coup de maître, l’UPR se fera connaître de tous les maires de France, qui à n’en point douter surveillent de près les listes en présence sur leurs communes, ainsi que les suffrages qu’elles recueillent. À moins de deux ans des élections présidentielles, objectif ultime de François Asselineau, l’UPR prépare donc à merveille la phase de collecte des 500 signatures, véritable chemin de croix de ceux qui souhaitent accéder au « grand jeu » sans la complaisance du pouvoir.
http://www.agenceinfolibre.fr/l-upr-chasse-les-complotistes/
L"UPR, un parti du Système ?
Ils le veulent, leur 1% de vote
Assélineau se chasse lui meme
C'est quand même impressionnant qu'ils arrivent à créer des listes dans toutes les régions malgré leur faible notoriété, on peut au moins leur accorder ça.
Même si il y a beaucoup de critiques à faire sur ce parti, notamment le complotisme et son sectarisme...
Complotisme traduction: qui cherche la vérité.
Enfin c est pas la définition mais tous les chasseurs de vérités sont traités de complotiste a mes yeux, surement defaillant, ou pas... heuuuu, pardon JE SUIS CHARLIE
Il avait mis dehors plusieurs personnes qui avaient eu le malheur de mettre un ananas sur leur bureau à l'époque.
Le 22 septembre 2015 à 22:43:00 Divers-Gens a écrit :
Assélineau se chasse lui meme
Le 23 septembre 2015 à 00:09:31 superpoulet007 a écrit :
Il avait mis dehors plusieurs personnes qui avaient eu le malheur de mettre un ananas sur leur bureau à l'époque.
C'est du bon sens.
Encore un pour qui ne pas voter. C'est bien, le tri avance.
Merci à l'AIL pour cet article à la fois complet, critique et objectif (comme à leur habitude).
Néanmoins, l'AIL semble complètement zapper le fait que l'UPR est un parti qui a été créé pour sortir de l'UE, de l'euro et de l'OTAN, et ... rien d'autre. C'est un parti provisoire (on l'oublie trop souvent), et de ce fait, il n'y a pas lieu de créer des débats de long terme sur le sionisme, l'immigration ou autre. L'AIL semble oublier que cet état de fait existe depuis la création même de l'UPR, et qu'il n'y a rien de nouveau dans l'abstraction des sujets clivants dans le cadre du parti (mais rien ne nous empêche néanmoins d'en discuter dans le cadre privé !).
Comme le précise l'article lui-même, tous les adhérents de l'UPR ne sont pas de fervents anti-sionistes, et à ce titre, il me parait normal de ne pas créer de division inutile entre les adhérents : l'UPR a été créée pour sortir de l'UE, de l'euro et de l'OTAN, alors on reste droit dans nos bottes et on se focalise sur la sortie de l'UE, de l'euro et de l'OTAN.
Je n'ai pas reçu le fameux message dont parle l'article, comme quoi il faudrait supprimer les contenus "complotistes" y compris dans sa page FB personnelle (j'admets que ce terme m'irrite aussi, mais je suppose qu'il faut bien réussir à donner un nom à ce dont on parle ... C'est en outre un abus de langage qu'on peut se permettre d'employer en interne). Je suppose que ce message ne s'adresse qu'aux adhérents les plus hauts-placés (têtes de listes aux élections, membres du Bureau National, etc) ; il ne me parait pas si aberrant que les plus hauts cadres aient un devoir de réserve, du moment qu'on ne vire pas dans la Gestapo.
Bref, pour le moment, je persiste à croire que l'UPR réalise un sans-faute, hormis les querelles internes. Mais encore une fois, les querelles internes ne concernent que les adhérents (c'est-à-dire moins de 10 000 personnes), et ne devraient pas avoir d'influence auprès des électeurs. En un mot, le linge sale se lave en famille.