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Le Conseil national du numérique a analysé la future loi sur la cyberhaine. L'instance consultative relève de nombreuses insuffisances qui pourraient conduire à des dérives sur la liberté d'expression.

Promise depuis des mois par le gouvernement, la proposition de loi visant à lutter contre la haine sur Internet vient donc d’atterrir le 20 mars à l’Assemblée nationale. Mais alors que son parcours législatif commence à peine, avec un examen par les parlementaires prévu en mai, le Conseil national du numérique a d’ores et déjà réagi, en publiant dès le lendemain un communiqué très réservé.

L’instance consultative chargée d’éclairer « de manière indépendante » l’exécutif sur tout sujet relatif au numérique ayant un impact sur la société et l’économie liste ainsi dix points que les pouvoirs publics « devraient prendre en compte » pour améliorer la rédaction du texte. Car si l’organisme ne le dit jamais clairement, on devine en creux que le texte de loi a des insuffisances et comporte des risques de dérives.

https://www.numerama.com/politique/474958-le-doute-beneficierait-a-la-censure-la-loi-sur-la-cyberhaine-se-fait-recadrer-par-le-cnnum.html

C'est assez évident que si une loi "anti-haine" devait être mise en place sur le Ternet, la définition faite de la haine serait TRES large et permettrait énormément d'abus sous prétexte d'une bienveillance envers les minorités
Oui parce qu'avant de vouloir créer une loi anti-haine, que le racisme anti-blanc soit reconnu avec tout le poids qu'il a de nos jours par le gouvernement

Le 26 mars 2019 à 09:31:27 YiskahAbellanea a écrit :
C'est assez évident que si une loi "anti-haine" devait être mise en place sur le Ternet, la définition faite de la haine serait TRES large et permettrait énormément d'abus sous prétexte d'une bienveillance envers les minorités

Un bon exemple serait le cas récent de la brittanique poursuivie pour avoir "mé-genrer" quelqu'un sur twitter (tombant sous le coup de la loi des "crimes de haine" au GB)

Le 26 mars 2019 à 09:33:32 kali_yuga_redux a écrit :
Un bon exemple serait le cas récent de la brittanique poursuivie pour avoir "mé-genrer" quelqu'un sur twitter (tombant sous le coup de la loi des "crimes de haine" au GB)

J'étais surpris qu'on en soit déjà là mais après j'ai relu ton post et j'ai compris que ça se passait en Grande-Bretagne et non en fait rien de surprenant