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Stupeur ce vendredi à Perpignan pour les 25 salariés de B2S, sous-traitant d'Amazon spécialisé dans la livraison de colis. Alors qu'ils s'étaient mis en grève la veille contre les cadences de travail qu'ils jugent "infernales", ils ont découvert que leur entreprise avait disparu pendant la nuit.

Comme chaque matin, les salariés de l’entreprise B2S se sont présentés ce vendredi matin à 9 heures pour prendre leur service sur la zone d’activité de Torremilia, près de l’aéroport de Perpignan. Mais à leur grande surprise, ils ont découvert que leur outil de travail, "une trentaine de camions de livraison de colis", avait disparu pendant la nuit, et que l’accès au site leur était interdit. L’entreprise est spécialisée dans la distribution de colis pour le compte d’Amazon.

Pour les salariés, cela ne fait aucun doute : "c’est une punition" pour avoir fait grève la veille contre les cadences de travail qu’ils jugent "infernales". "Vers midi, nous avons pu échanger avec le patron par téléphone. Il a proféré des menaces contre nous : ‘si vous ne reprenez pas le travail, ce n’est pas la peine de revenir demain’. Nous n’avons pas voulu céder. Et ce matin, nous découvrons que notre entreprise a déménagé dans la nuit", explique un salarié qui souhaite rester anonyme. "Seul notre responsable d’équipe a reçu un message hier soir par texto : ‘tu pourras aller pointer au chômage demain’ ".

https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/a-perpignan-un-sous-traitant-d-amazon-demenage-en-pleine-nuit-sans-prevenir-ses-salaries-1578658138

Joint par téléphone, le gérant de l’entreprise B2S – qui souhaite lui-aussi rester anonyme – affirme que le site ne rouvrira pas. « J’ai perdu toute autorité sur les salariés. Une véritable mafia s’est montée dans l’entreprise et j’ai été pris en otage. Le plus triste dans l’histoire, c’est pour moi : eux ont juste perdu un travail, mais moi j’ai perdu 25 tournées ». Concernant le sort des salariés encore sous contrat, le gérant indique ne pas avoir encore réfléchi « à des solutions ».

Sauf que c'est débile, s'il n'a pas déclaré la fermeture de la société bah il doit les payer. Seule une faillite pourrait l'en empêcher, les employés peuvent donc saisir immédiatement la justice.

Encore un patron voyou...

Encouragé par le président voyou et son gouvernement de voyou.

C'est légal de virer des employés grévistes?

Je ne crois pas non.

Cela n'aurait pas été possible si les grévistes avaient dormi dans leur camion plutôt que de faire gréve à la maison dans leur lit...

Le patron est dans l'illégalité totale, il s'est cru où ?

Wait je croyais que le privé ne faisait jamais greve

La justice ne pourra pas l'obliger à reintegrer ces gens à des postes qui n'existent plus dans une entreprise qui n'existe plus !

Il en a dans doute marre et va peut être rouvrir son entreprise avec ses 30 camions à coté en espagne, sous le code de travail espagnol...

Du balais le patron voyou

S'ils voulaient un meilleur travail il fallait faire de meilleures études, tant pis, bien fait pour eux

WTF ce patron

Le 11 janvier 2020 à 19:22:24 Trokoa36 a écrit :
S'ils voulaient un meilleur travail il fallait faire de meilleures études, tant pis, bien fait pour eux

J'aime ces paroles qui fleurent bon l'humanisme