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Malgré l’extrême diversité des contenus pornographiques disponibles, gays comme hétéros continuent souvent à visionner des vidéos alimentant les fantasmes assez conventionnels d’exaltation de la virilité, explique le sociologue Florian Vörös.

Que se passe-t-il dans la tête d’un homme quand il choisit un film porno ? Quelles vont être ses préférences pour se donner du plaisir ? Le sociologue Florian Vörös, enseignant-chercheur à l’université de Lille, a interviewé une trentaine d’hommes et quelques femmes sur leurs fantasmes. Malgré l’hyperdiversité sexuelle mise en avant par les sites type Pornhub (cocu, éjac, coréen, léchage de chatte, etc.), les hommes interrogés par le jeune chercheur font preuve d’un imaginaire assez conventionnel et routinier. Domination masculine, soumission féminine : ils sont nombreux à citer ces deux grands totems de l’ordre sexuel pour atteindre l’excitation et la jouissance. Nombreux aussi à apprécier «l’érotisation des stéréotypes sociaux et la mise en scène spectaculaire de la domination masculine» du porno. Jeunes Arabes à la virilité exacerbée, jeunes femmes asiatiques forcément soumises et disponibles, le genre véhicule de nombreuses «idées reçues concernant le genre et la race» qui viennent alimenter les machines fantasmagoriques masculines. Virilité, conquête, possession constitueraient ainsi l’archétype de ces fantasmes, toutes sexualités confondues. «Si tous les hommes n’ont pas les mêmes fantasmes, constate Florian Vörös, l’attachement à la virilité est un élément récurrent.» Discrète, souvent secrète, la masturbation pornographique, facilitée par le téléphone portable, est une pratique largement partagée. Quelle place prend-elle dans la vie sociale, familiale, sexuelle et intime de ces hommes, se demande le jeune sociologue. Il vient de publier en livre les conclusions de son étude : Désirer comme un homme, enquête sur les fantasmes et les masculinités (La Découverte). Les entretiens ont été réalisés avant #Metoo, de 2010 à 2012, mais en matière de sexualité, les changements de comportements se font sur le temps long, à l’échelle d’une génération. Dans quelques années, il sera intéressant d’étudier l’effet #Metoo sur les fantasmes masculins.

https://www.liberation.fr/debats/2020/11/21/beaucoup-d-hommes-ont-du-mal-a-fantasmer-en-dehors-des-schemas-de-domination-masculine_1806206

Les femmes ont beaucoup de mal à fantasmer sur des hommes maigres de moins d'1m70 qui pleurent tout le temps. C'est intolérable.

Le 05 décembre 2020 à 08:57:41 Elitriakk a écrit :
Les femmes ont beaucoup de mal à fantasmer sur des hommes maigres de moins d'1m70 qui pleurent tout le temps. C'est intolérable.

C'est vrai que les fantasmes féminins de l'homme vit-il, ténébreux, grand et musclé ne sont jamais condamnés par la presse progressiste.
Pourquoi ce deux poids deux mesures?

Si tous les hommes n’ont pas les mêmes fantasmes, constate Florian Vörös, l’attachement à la virilité est un élément récurrent.

Putain quelle absurdité en effet. Le monde ne tourne vraiment pas rond, les hommes ont un lien avec la virilité
Le mot est 20 fois dans l'article et toujours traité comme un problème, ce délire

La vérité, c'est que pour 90% de la population mondiale, il existe un "gold standard", un etalon. Les proportions idéales de la femme ou l'homme parfait sont définis dans nos gènes. Ce qui est perçu comme "beau ou belle" ou au contraire moche par une personne X dans le monde, le sera de la même façon par quelqu'un d'autre sur un autre continent. N'en déplaise aux féministes, la femme parfaite ne fait pas 150kilos n'a pas le crâne rasé et n'a pas une forêt sous les bras et sur les jambes.

Faut quand même être sacrément atteint pour vouloir carrément contrôler ce sur quoi le sexe opposé se branle.

PS : Bravo aux 33% qui sont prêts à se branler sur une femme aux cheveux violets avec des touffes sous les aisselles qui fouette un homme blanc tout en se faisant prendre par une femme noire obèse avec un gode-ceinture pendant que l'homme blanc crie pardon pour l'esclavagisme.

Terrible, les hommes veulent être des hommes.

Le 05 décembre 2020 à 09:34:58 YiskahAbellanea a écrit :
Faut quand même être sacrément atteint pour vouloir carrément contrôler ce sur quoi le sexe opposé se branle.

PS : Bravo aux 33% qui sont prêts à se branler sur une femme aux cheveux violets avec des touffes sous les aisselles qui fouette un homme blanc tout en se faisant prendre par une femme noire obèse avec un gode-ceinture pendant que l'homme blanc crie pardon pour l'esclavagisme.

On tient un bon scénario de film là

Le 05 décembre 2020 à 09:00:31 Brisette44 a écrit :

Si tous les hommes n’ont pas les mêmes fantasmes, constate Florian Vörös, l’attachement à la virilité est un élément récurrent.

Putain quelle absurdité en effet. Le monde ne tourne vraiment pas rond, les hommes ont un lien avec la virilité
Le mot est 20 fois dans l'article et toujours traité comme un problème, ce délire

18 mentions du terme virilité, et 13 de dérivés de domination
La virilité de l'Homme Blanc occidental semble déranger libération. La question est : "Pourquoi s'y attaquer ?"

La sexualité et les fantasmes, c'est le royaume des stéréotypes. Penser qu'on peut imposer une dimension égalitaire sur des représentations qui relèvent de l'inconscient est tout simplement une idiotie.

Le 05 décembre 2020 à 09:46:02 Sanetochip a écrit :

Le 05 décembre 2020 à 09:34:58 YiskahAbellanea a écrit :
Faut quand même être sacrément atteint pour vouloir carrément contrôler ce sur quoi le sexe opposé se branle.

PS : Bravo aux 33% qui sont prêts à se branler sur une femme aux cheveux violets avec des touffes sous les aisselles qui fouette un homme blanc tout en se faisant prendre par une femme noire obèse avec un gode-ceinture pendant que l'homme blanc crie pardon pour l'esclavagisme.

On tient un bon scénario de film là

Au rythme où ça va on peut même espérer un César en cadrant habillement

Je ne sais pas ce que je trouve le plus ridicule, qu'on en vienne à faire un article là dessus, ou ceux qui se sentent attaqués par un simple constat, aussi inutile soit-il.

La ou il est plus intéressant de parler, c'est sur l'évolution des standards du fantasme du corps, masculin ou féminin. Car quand on voit toutes ces poupées à 50% de plastique qu'on te présente comme la perfection et ce par quoi tu passes presque tout le temps dans le monde des projecteurs, je me demande si ça n'a pas modifié ces "standards".
Car bon... Les lolos surdimensionnés et la bouée météo qui sert de derrière, moi c'est pas mon truc et pourtant... C'est plutôt commun dans le monde du fantasme
Et ne parlons pas de la saucisse de morteau gonflée aux hormones chez les hommes dont pas grand monde ne voudrait en réalité.
Les fantasmes nous appartiennent, notre esprit est bien le seul capable de nous attirer vers des choses qui n'existent pas ou sont inaccessibles... Ou presque.

Y a quelques années je ne croyais pas aux délires de complots contre les blancs etc.
Mais le monde médiatique occidental est si obsédé à combattre spécifiquement la virilité des blancs que je me pose des questions. Y a clairement un agenda politique derrière.

Le 05 décembre 2020 à 11:34:21 Grayhena a écrit :
Je ne sais pas ce que je trouve le plus ridicule, qu'on en vienne à faire un article là dessus, ou ceux qui se sentent attaqués par un simple constat, aussi inutile soit-il.

La ou il est plus intéressant de parler, c'est sur l'évolution des standards du fantasme du corps, masculin ou féminin. Car quand on voit toutes ces poupées à 50% de plastique qu'on te présente comme la perfection et ce par quoi tu passes presque tout le temps dans le monde des projecteurs, je me demande si ça n'a pas modifié ces "standards".
Car bon... Les lolos surdimensionnés et la bouée météo qui sert de derrière, moi c'est pas mon truc et pourtant... C'est plutôt commun dans le monde du fantasme
Et ne parlons pas de la saucisse de morteau gonflée aux hormones chez les hommes dont pas grand monde ne voudrait en réalité.
Les fantasmes nous appartiennent, notre esprit est bien le seul capable de nous attirer vers des choses qui n'existent pas ou sont inaccessibles... Ou presque.

Ce tissus de lieux communs... c’est chaud

Comment ça ?

Les lolos surdimensionnés et la bouée météo qui sert de derrière, moi c'est pas mon truc et pourtant... C'est plutôt commun dans le monde du fantasme

Mais c'est loin d'être un standard.
D'ailleurs les seins immenses ou les culs gigantesques font partie de catégories porno bien précises, c'est un signe que quelque chose est marginale quand ça fait partie d'une catégorie
C'est d'ailleurs ce qui emmerde les afroféministes, que "noires" soit une catégorie traitée en minoritaire

Le 05 décembre 2020 à 11:42:58 TertioToto a écrit :

Les lolos surdimensionnés et la bouée météo qui sert de derrière, moi c'est pas mon truc et pourtant... C'est plutôt commun dans le monde du fantasme

Mais c'est loin d'être un standard.
D'ailleurs les seins immenses ou les culs gigantesques font partie de catégories porno bien précises, c'est un signe que quelque chose est marginale quand ça fait partie d'une catégorie
C'est d'ailleurs ce qui emmerde les afroféministes, que "noires" soit une catégorie traitée en minoritaire

Les statistiques des sites de rencontre sont de toute façon sans équivoque.

Ce qui est assez hallucinant avec ce genre de sites c'est que tout est de la faute de l'homme, toujours. C'est très "pervers narcissique" comme façon de faire. En gros même si les femmes ont des préférences en terme de masculinité (homme grands, larges, d'épaules, à la mâchoire carrée etc), c'est forcément de la faute des clichés imposés par le patriarcat, l'évolution et les déterminismes biologiques qu'elle entraine n'ont rien à voir là dedans évidemment. Non les femmes ne sont responsables de rien et d'éternelles victimes qui subissent les gouts imposés par les hommes à travers la société.
Et surtout c'est paradoxalement vachement méprisant envers les femmes de les déresponsabiliser comme ça en sous entendant qu'elles n'ont jamais eu de pouvoirs décisionnels (même inconscients) là dessus au cours de leur histoire. Et puis si j'étais une femme je le prendrais mal si d'autres femmes (bien souvent des militantes bisexuelles voir lesbiennes pas très portées sur la gente masculine) essayaient de m'imposer leurs gouts en terme de masculinités

Le 05 décembre 2020 à 08:57:41 Elitriakk a écrit :
Les femmes ont beaucoup de mal à fantasmer sur des hommes maigres de moins d'1m70 qui pleurent tout le temps. C'est intolérable.

c'est forcément de la faute des clichés imposés par le patriarcat

Pour beaucoup de militants, on nage en plein dans la pensée magique. L'idée qu'il suffira d'abolir le patriarcat pour créer une société plus juste et égalitaire.
Les plus intelligents ont cependant un agenda différent et cherchent simplement à occuper les postes de pouvoir et à prendre la place des hommes qui les occupent (raison pour laquelle les statistiques prouvant que les garçons sont plus souvent en échec scolaire que les filles sont systématiquement ignorées au profit du nombre de femme ingénieur etc.)