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Général Jeux Vidéo

Sujet : Le bla-bla des passionné·e·s
Games_Wanderer
Niveau 31
31 mai 2018 à 18:11:30

Bonjour à tous !

J'avais envie de partager ma petite critique perso sur le jeu vidéo Persona 5 (Playstation 4) en espérant que ce soit le bon topic pour ça.

N'hésitez pas à commenter. Je serais ravi d'échanger sur nos impressions. :-)))

Partie 1

Persona 5 – Critique

Connaissez-vous les voleurs fantômes des cœurs ? Arborant fièrement leurs masques, ces justiciers des temps modernes surgissent de l’ombre pour réparer les injustices et soumettre leur jugement aux criminels passant entre les mailles du système. Si vous recevez leur carte, prenez garde car ils viendront dérober votre cœur.

Après huit longues années d’attente depuis la sortie de Persona 4 sur Playstation 2, Persona 5 débarque enfin sur nos consoles. Huit années qui ont vu la popularité de la franchise grandir à coup de spin-off et d’adaptations animées tandis que les fans guettaient du coin de l’œil la moindre info annonçant l’arrivée du nouvel opus numéroté de la saga. L’attente est finie, Persona 5 est là pour une expérience vidéoludique qui s’annonce riche en surprises.

Un nouveau départ

On démarre ainsi notre nouvelle vie virtuelle avec l’arrivée de notre avatar dans la ville de Tokyo, le terrain de jeu de ce cinquième opus. Fidèle à l’esprit de la série, Persona 5 nous propose de vivre le quotidien d’un étudiant japonais sur l’équivalent d’une année scolaire durant laquelle les activités ne manquent pas. Le planning s’annonce chargé et le jeu est tellement riche en contenu qu’il est bien peu probable que cette petite année scolaire suffise à tout explorer.

Sitôt arrivé dans notre nouvelle demeure, on apprend que la vie de notre protagoniste n’a pas toujours été rose et c’est avec un casier judiciaire qu’il débarque à la capitale où il doit passer sa période de probation. Une expérience un peu différente de celle des jeux précédents car, au lieu d’incarner un étudiant populaire et sans histoire, on nous fait vivre l’existence d’un paria à qui les professeurs comme les élèves ont décidé de rendre la vie impossible dans sa nouvelle école. Il suffit de déambuler dans les couloirs pour entendre les autres élèves parler dans notre dos, ne manquant pas une occasion de colporter toutes sortes de rumeurs sordides sur notre malheureux héros. Une des nombreuses idées qui viennent renforcer notre immersion dans la vie de ce personnage et dans l’intrigue : si personne ne veut de moi ici, où est ma place ?

Par la magie du scénario, notre héros rencontre vite d’autres élèves tout aussi ostracisés que lui pour différentes raisons. Ensemble, notre bande de parias finit par prendre les choses en main et décide de lutter ensemble pour réformer cette société où les faibles sont exploités par les forts en toute impunité et où le système échoue à protéger ses citoyens. Endossant le masque de leur rébellion intérieure, « Persona », ils deviennent les voleurs fantômes des cœurs qui prendront la défense des laissés pour compte et qui rendront leur jugement envers ceux que la société protège.

Vis ma vie de lycéen japonais

Fidèle à l’esprit des héros de la littérature romantique dont il s’inspire, Persona 5 travaille le concept de la double vie. Notre héros a ainsi deux visages, celui d’un lycéen louche et celui de l’âme rebelle qu’il est vraiment au fond de lui, ce qui est l’occasion d’introduire deux gameplays différents mais complémentaires à l’expérience du jeu.

Au quotidien, le protagoniste est censé se tenir à l’écart des ennuis et mener une vie d’étudiant studieux. Passer le plus clair de son temps sur les bancs de l’école est donc un impératif que le jeu nous impose, nous faisant assister aux cours des professeurs tout en devant répondre à des quizz de temps à autres. Et mieux vaut être attentif car ce qu’on apprend en classe pourrait se retrouver plus tard dans nos examens de fin de trimestre. Une représentation réussie d’un quotidien de lycéen qui est malheureusement entachée par moments de questions vraiment peu accessibles aux joueurs non férus de culture japonaise ou de certaines spécificités de langue. La faute à une mauvaise localisation qui n’a pas su nous proposer des quizz alternatifs plus accessibles au public occidental.

La journée terminée (ainsi que les week-ends, vacances et jours fériés), le jeu nous laisse libre de notre planning. On nous propose un éventail impressionnant d’activités diverses, des simples passe-temps aux petits boulots, qui ont toutes pour point commun de booster nos différentes statistiques sociales, les niveaux desquelles ont leur incidence sur des activités spécifiques ou lors de certains événements. Etudier est ainsi primordial pour obtenir de meilleures notes aux examens tandis que faire des travaux manuels permet de réparer des objets ou d’en fabriquer en plus grande quantité (très utile avant d’explorer un donjon) et de nombreuses autres activités permettent de faire grimper des statistiques utiles pour débloquer des événements liés à certains personnages. Ces activités incluent aussi des mini-jeux aux intérêts très variables et dont la réussite permet un gain de points de statistiques plus important ou d’autres récompenses intéressantes.

Mais le cœur de ces périodes extrascolaires, c’est évidemment de rencontrer de nouvelles personnes et d’entretenir ces liens sur l’ensemble de l’année scolaire. Rebaptisées « Confidents », ces relations sociales améliorées introduisent des personnages qui, comme notre protagoniste, ont de graves problèmes qu’il va devoir les aider à résoudre en passant du temps avec eux et qui lui octroient en retour de nouvelles capacités et d’autres avantages utiles pour son autre vie qui s’améliorent en fonction du niveau de leur relation. Il est donc primordial de consacrer la plus grande partie de son temps à développer ces liens pour renforcer notre personnage et enrichir nos possibilités de gameplay dans la partie JRPG du jeu.

Ces phases de Confidents se déroulent à la manière d’un dating sim où des questions nous sont posées régulièrement et c’est au joueur de trouver la réponse qui rencontrera la plus grande approbation chez son interlocuteur. Faire preuve d’écoute envers les personnages afin de comprendre leur façon de penser est la clé et une information donnée à un certain moment peut avoir son importance par la suite lors de questions pièges, de même que certaines mentalités sont délibérément déroutantes à saisir. Il est toutefois regrettable que toutes ces petites histoires, évoluant indépendamment de la progression de l’intrigue principale au rythme choisi par le joueur, ne soient pas d’un intérêt égal.

Pour augmenter efficacement le niveau de sa relation avec son Confident, il est primordial de trouver les bonnes réponses à lui donner, mais aussi de l’inviter régulièrement à visiter un lieu ou à partager une activité. Atlus a fait un effort pour proposer des petites scénettes sympathiques illustrant ces moments d’échange, ne laissant aucun temps mort au niveau de l’immersion pour renforcer notre illusion de vie virtuelle alternative.

Plus-value de la série d’Atlus par rapport à la concurrence, la simulation de vie sociale propose un contenu colossal qui vient s’ajouter à une narration déjà riche de plusieurs dizaines d’heures à elle seule. Ne se contentant pas de nous raconter la vie quotidienne d’un lycéen en guise de fil narratif ou de décor à l’intrigue du jeu, le jeu nous propose de la vivre en terme d’expérience de gameplay et cette reproduction impressionnante avec un soin du détail qui force le respect contribue énormément à notre immersion dans l’intrigue et à notre identification au personnage, ce qui contribue aussi à faire fonctionner les enjeux dramatiques de l’autre partie du jeu. On se perd volontiers pendant des heures à incarner ce lycéen, à explorer des quartiers riches en activités et en boutiques et à fréquenter des personnages aux personnalités travaillés et aux histoires soignées auxquels on s’attache bien vite. Certaines de leurs histoires sont presque aussi intéressantes que l’intrigue principale du jeu et permet de porter un regard plus terre à terre sur une aventure extraordinaire et qui serait autrement un peu trop déconnectée de la réalité.

Games_Wanderer
Niveau 31
31 mai 2018 à 18:13:51

Partie 2

Des voleurs fantômes dans les palais de nos cœurs

Si notre protagoniste s’efforce à mener une vie sociale si active, c’est pour mieux dissimuler son être véritable : celui d’une âme rebelle qui ne reculera devant rien pour réparer les torts et réclamer justice. Lorsque les masques tombent, notre lycéen studieux et ses camarades se transforment en un groupe de voleurs fantômes intrépides qui partent ensemble dans le monde cognitif à l’assaut des Palais, donjons illustrant les désirs déviants d’une personne, afin de dérober les trésors de leurs cibles.

Cette seconde partie du jeu, orientée JRPG, est directement liée cette fois à l’intrigue principale, s’inspirant fortement du schéma narratif des séries animées japonaises. Notre aventure se répartit sur plusieurs arcs narratifs introduisant des antagonistes bien différents, lesquels ont tous à proximité une victime à qui nos voleurs fantômes vont porter secours, posant fermement des enjeux dramatiques personnels afin de justifier les efforts du joueur à lutter contre tel ou tel adversaire. Cette écriture soignée a une importance directe en terme de gameplay car l’apparence prise par chaque Palais reflète les désirs profonds de leur maître, donnant lieu à des spectacles visuels assez sordides et répugnants, tandis que nos adversaires sont si détestables que la montée en intensité épique qui précède chaque confrontation avec le boss d’un Palais a quelque chose de jouissif.

Contrairement à Persona 4, chaque Palais possède un level-design défini à l’avance qui ne varie pas d’une visite à l’autre et on progresse donc à travers un cheminement très linéaire, ce qui permet de proposer une expérience visuelle cohérente et ordonnée. On démarre ainsi l’infiltration d’un palais dans les bas-fonds des cachots pour la finir au sommet de la tour principale ou, de manière plus profonde, on peut aussi démarrer une visite dans un lieu relativement réaliste pour progresser ensuite dans des environnements de plus en plus surréalistes et métaphysiques soumis à des règles de logique complètement différentes du monde réel.

Tout au long de nos visites des Palais, nous croisons des Ombres, les ennemis communs du jeu, qui viennent nous barrer la route et que nous devons régulièrement affronter dans des combats au tour par tour. C’est là qu’entrent en jeu les « Persona », ces entités surnaturelles qui confèrent à nos voleurs fantômes des pouvoirs leur permettant de combattre efficacement les Ombres là où la force de leurs armes serait insuffisante. Chaque Persona possède ses forces et ses faiblesses mais surtout un éventail de compétences très variées dont le joueur doit apprendre à maîtriser l’utilité et à utiliser intelligemment en fonction des situations dans des affrontements qui font la part belle à la dimension tactique. Cerise sur le gâteau, nos héros peuvent démarrer les affrontements avec un avantage s’ils parviennent à surprendre l’ennemi, mais l’inverse est aussi vrai. Se faire surprendre a par ailleurs l’effet indésirable de remplir une jauge d’alarme qui se vide en fonction de nos réussites et il est dans notre intérêt d’éviter que les ennemis soient trop alertés par notre présence, devenant plus agressifs et vigilants, surtout qu’une jauge remplie marque aussi la fin de notre périple pour la journée. Une infiltration réussie est une infiltration où le voleur fantôme parvient à dérober le trésor sans se faire remarquer.

Clé de voûte du gameplay, les Persona s’obtiennent par deux biais. Le joueur peut forcer les circonstances d’un combat à amener une Ombre à plaider pour sa vie. Ces phases de négociations, relativement difficiles à obtenir, demandent une vraie connaissance tactique du jeu mais elles en valent la chandelle car, en fonction de nos réponses, l’Ombre peut alors rejoindre notre éventail de Persona. Malheureusement, seul notre protagoniste peut en porter plusieurs avec lui, les autres voleurs fantômes étant limités à leur Persona unique. On peut aussi les obtenir par le biais de fusions qui exigent de sacrifier certains de nos monstres afin d’en créer un autre plus puissant. L’avantage de cette méthode est qu’elle permet à la nouvelle créature d’hériter de certaines compétences des monstres sacrifiés. Tous les Persona obtenus sont enregistrés dans une encyclopédie régulièrement tenue à jour et qui nous permet de récupérer facilement des monstres obtenus précédemment, pour peu qu’on s’acquitte des prix prohibitifs. La fusion n’est pas à négliger toutefois car elle reste le moyen le plus efficace d’acquérir de nouveaux Persona, dont certains ne peuvent être obtenus que par ce biais, et surtout de pouvoir leur attribuer des compétences qu’ils n’apprendraient pas autrement. Dans un JRPG où les combats sont très tactiques, il est primordial de se tenir à niveau avec une équipe de Persona toujours plus puissants avec un arsenal de compétences variées pour s’adapter à toutes les situations et cela exige parfois de commettre des sacrifices.

De temps à autres, la progression dans un Palais passe aussi par la résolution d’énigmes se présentant parfois sous la forme de minijeux. Rarement difficiles, elles permettent surtout de varier les plaisirs et elles demandent tout de même un peu d’attention. Leur mérite est surtout d’arriver à coller parfaitement avec la mentalité de l’antagoniste en titre. Chaque énigme proposée a du sens par rapport à l’intrigue et elle contribue à enrichir la narration. Occasionnellement, elles permettent même d’anticiper certains rebondissements du scénario en dévoilant des parties inconscientes de la psychée de la cible et la vraie cause refoulée de leurs désirs déviants.

Si l’infiltration d’un Palais venait à devenir trop difficile, on est libre de l’interrompre à tout moment en retournant dans le monde réel pour la journée et de la reprendre plus tard à partir d’une des salles checkpoints en étant mieux préparé. Cela permet notamment de refaire son stock d’items ou d’obtenir de meilleures armes en revendant les matériaux obtenus au cours de notre visite. Le seul impératif est d’avoir complété le Palais et vaincu son boss avant une date limite à l’issue de laquelle le jeu progresse vers l’arc narratif suivant mais autrement le joueur est libre d’organiser son temps comme il le souhaite sur cette durée. Mieux vaut d’ailleurs ne pas trop précipiter les choses car une fois le boss d’un Palais vaincu, celui-ci devient inaccessible donc il est vivement conseillé de prendre son temps d’en tirer tous les bénéfices possibles avant de démarrer l’affrontement final.

Et si d’aventure, on regrettait d’avoir terminé un Palais un peu trop rapidement, le jeu nous propose une solution alternative, Mementos, un donjon présent durant la totalité du jeu qui nous permet de retrouver l’ensemble des Ombres et des items rencontrés dans les Palais précédents. Mementos est cependant l’antithèse des Palais : un donjon désordonné dont les level-designs des étages sont déterminés aléatoirement à chaque visite et dont les environnements se ressemblent tous, plus proche de l’expérience proposée par les précédents jeux Persona. La seule limite est que sa progression est limitée en partie par l’évolution de l’intrigue principale, le chemin vers de nouveaux étages ne s’ouvrant qu’à mesure qu’on conclut les arcs narratifs du jeu, nous enfonçant de plus toujours profondément dans le donjon. Qu’est-ce qui se trouve tout au fond ? Il faudra y parvenir pour le découvrir.

Bien entendu, le joueur peut aussi décider de laisser complètement Mementos de côté mais, outre l’intérêt de pouvoir s’y entraîner et d’y retrouver des Ombres rencontrés lors des précédents Palais, c’est aussi le lieu où se déroule une série de quêtes annexes demandant à nos voleurs fantômes de trouver et d’éliminer une cible à un certain étage afin de réformer un criminel. L’intérêt serait toutefois limité si ces quêtes ne nous demandaient pas aussi parfois d’accomplir certaines conditions dans le monde réel avant de pouvoir trouver la cible, et la qualité des récompenses obtenues justifient souvent les efforts fournis et les allers-retours incessants dans Mementos.

Persona 5 nous propose ainsi deux types de donjons aux directions très différentes mais qui proposent ensemble une expérience très complète. Les mécaniques de gameplay restent classiques mais elles n’en demeurent pas moins efficaces, surtout pour ceux qui recherchent ce genre d’expérience traditionnelle et relativement exigeante, et cette partie JRPG est aussi riche en terme de contenu que la simulation de vie sociale vue précédemment. En associant les deux, on se retrouve ainsi avec une expérience incroyable au contenu exponentiel qui nous tiendra en haleine devant notre écran durant de longues heures de jeu.

Des voleurs qui s’imposent avec style

Mais là où Persona 5 parvient vraiment à impressionner, c’est par la force avec laquelle il impose son style propre et sa personnalité. Dès les premières heures, le jeu assume pleinement ses inspirations et donne au joueur l’illusion de jouer à l’équivalent d’une série animée japonaise. Si la structure de l’intrigue principale sur base d’arcs narratifs ne suffisait pas, il y a aussi toute une multitude de choix visuels et auditifs qui contribuent à créer une esthétique marquée conférant au jeu une identité unique.

Les deux parties qui composent le jeu ne sont pas seulement différentes, elles contrastent aussi artistiquement entre elles sur bien des aspects. Si le monde réel a une atmosphère terre à terre et tranquille, parfois un peu monotone, accompagnée de musiques calmes et mélancoliques, les Palais imposent eux d’entrée de jeu la personnalité plus grande que nature des antagonistes avec leurs décors extravagants au goût douteux et leurs musiques grandiloquentes et redondantes qui viennent presque agresser nos oreilles comme de vieux disques rayés. Et à leurs musiques s’opposent aussi celles de voleurs fantômes, entraînantes et jazzy, qui viennent accompagner leurs exploits dans les combats, imposant leur propre style sur celui des criminels. Des choix esthétiques réfléchis qui contribuent pour beaucoup à l’immersion du joueur dans l’univers et dans ces phases de gameplay.

Et si le jeu ne s’impose pas comme une claque graphique à l’heure où beaucoup ne jurent que par ça, il impose en revanche une vraie révolution esthétique. Pratiquement tous les aspects du jeu, que ce soit en terme visuel avec les characters designs et les menus ou dans l’esprit avec les caractères des personnages collant à des stéréotypes employés dans des œuvres mangas ou animés et avec un humour typiquement nippon, évoquent des inspirations pop-culture très marquées, de même que les chansons très présentes tout le long de l’aventure avec une forte dominance du jazz et des paroles en anglais.

On joue à Persona 5 comme on suivrait une série animée japonaise. Le jeu est écrit et souvent mis en scène à la manière d’un animé japonais. Cela passe par l’omniprésence de la narration, avec une intrigue et des personnages développés comme rarement dans un jeu vidéo, qui impose un volume de dialogues quasiment jamais atteint. Si la durée moyenne d’un JRPG tourne souvent aux alentours de 60 heures, ici on a facilement le double avec une durée de vie dépassant allègrement la centaine d’heures de jeu et qui alterne sans cesse entre la simulation de vie sociale, l’exploration des donjons et les phases de dialogues qui occupent à elles seules plusieurs dizaines d’heures, donnant parfois un peu l’impression de lire un visual-novel. Ne pas être allergique cette forte présence des dialogues et rester attentif tout du long de la lecture constitue donc une part non négligeable de l’expérience, heureusement fortement aidée par la qualité des doublages (les voix japonaises étant offertes en DLC) et par l’intérêt d’un scénario prenant et riche qui multiplie les personnages intéressants et les rebondissements. Seul petit hic : les textes sont en anglais, ce qui restreint malheureusement aux seuls bilingues un jeu qui aurait gagné à être accessible au plus grand nombre, d’autant qu’on parle là d’un des incontournables de la Playstation 4.

Persona 5 est donc un jeu qui se destine en premier lieu à un certain public, amateur de culture japonaise et de JRPG, féru de mangas et de japanimation et qui rêve peut-être d’une autre vie alternative dans ce pays à vivre l’existence d’un lycéen dans un univers tout droit tiré d’une de ces séries. Cette condition remplie, le jeu propose certainement l’une des expériences les plus riches et les plus complètes qu’on ait pu voir dans le genre avec deux phases de gameplay complètement différentes et malgré tout complémentaires, l’une laissant libre cours à nos fantasmes nostalgiques de vie rêvée de lycéen à sortir avec ses amis, à enchaîner les petits boulots et à draguer les jolies filles tout aussi mignonnes et attachantes les unes que les autres (il y en a pour tous les goûts), et l’autre où on se transforme en super-héros incroyable et fervent défenseur des opprimés face à une société qui a cessé de protéger ceux dont elle a la responsabilité. Une expérience artistiquement très aboutie et faisant la part belle à l’immersion qui répond au fantasme fou de nombreux joueurs qui rêvaient du jeu animé ultime, celui qui nous donnerait pleinement la sensation d’être le héros d’une de ces histoire. Et pour ces joueurs, ce qu’Atlus vient d’accomplir avec Persona 5 relève ni plus ni moins d’un miracle, une expérience de jeu vidéo mémorable et un JRPG de très grande qualité qui a des chances de marquer durablement le genre en poussant son concept fondamental d’immersion dans l’univers et dans l’intrigue à un niveau encore jamais atteint.

Pseudo supprimé
Niveau 10
31 mai 2018 à 18:20:15

je suis d'accord avec littéralement rien là dedans.

Kriegor
Niveau 11
31 mai 2018 à 18:32:44

Les vrais jouent à Xenoblade Chronicles 2.

e n’ai jamais autant stressé pour un oral. Alors que mon parcours universitaire touche à sa fin, les profs ici semblent plus sévères. Au fond de moi (grand stressé quand il s’agit d’examens) j’ai vraiment peur de louper mon année. Ça a toujours été comme ça même si cette année c’est un peu plus justifié parce que, hormis pour les révisions, j’ai beaucoup moins bossé parce que ambiance promo, moins d’heures de cours et Paris. Pas de deuxième session (même si je ne suis pas encore passé par là et que je n’ai pas l’intention d’en faire spécialement). Un seul coup. Je ne vais pas me réjouir trop vite avant d’avoir les résultats. Plus que deux oraux.

Un bon gros cours. L’impression de ne plus rien savoir en rentrant dans la salle. « Balek (comme disent les plus jeunes) je vais devenir joueur pro Overwatch ». Levé à 4h pour tenter de revoir le pavé indigeste une dernière fois. Tout ça pour même pas 10 min de questions, certains simples, d’autres plus pointilleuses.
Fin juin je fête ça (j’espère).

C'est trop long, j'ai pas lu.

Games_Wanderer
Niveau 31
31 mai 2018 à 18:33:58

SMTIII_NOCTURNE

je suis d'accord avec littéralement rien là dedans.

Vu ton pseudo, je crois deviner pourquoi. :rire:

Pas de mal, j'aime la série principale aussi. :-)))

C'est trop long, j'ai pas lu.

Ouais, je suis d'accord. Ce n'est pas une franche réussite de ce point de vue. :-(

Kriegor
Niveau 11
31 mai 2018 à 18:42:50

C'est trop long, j'ai pas lu.

Ouais, je suis d'accord. Ce n'est pas une franche réussite de ce point de vue. :-(

Apparemment, toi non plus. ^^

Games_Wanderer
Niveau 31
31 mai 2018 à 18:50:09

Le 31 mai 2018 à 18:42:50 Kriegor a écrit :

C'est trop long, j'ai pas lu.

Ouais, je suis d'accord. Ce n'est pas une franche réussite de ce point de vue. :-(

Apparemment, toi non plus. ^^

Je parlais de mon pavé (oui, pas une réussite, je n'ai pas réussi à synthétiser autant que je l'aurais voulu). :pf:

Désolé si j'avais mal compris. J'avoue que je suis vanné après avoir rédigé tout ça.

Mais hâte de lire ta chronique de Xenoblade Chronicles 2 si tu t'en trouves le courage. :rire2:

Pseudo supprimé
Niveau 10
31 mai 2018 à 18:54:05

C'est trop long, j'ai pas lu.

TLDR Il croit qu'il peut devenir joueur pro d'overwatch :rire:

Kriegor
Niveau 11
31 mai 2018 à 19:27:06

http://a142.idata.over-blog.com/4/22/23/93/mort-de-rire/52qpxx35.gif
https://78.media.tumblr.com/754cc256f06c4bf519ffe6f028280626/tumblr_inline_niy98feHUs1s9x8us.gif
https://www.zupimages.net/up/14/46/keim.gif

Belhifet
Niveau 22
31 mai 2018 à 20:07:39

Vous êtes doués pour accueillir les gens, incroyable. :peur:

.

.

GAMES_WANDERER

on nous fait vivre l’existence d’un paria à qui les professeurs comme les élèves ont décidé de rendre la vie impossible dans sa nouvelle école. Il suffit de déambuler dans les couloirs pour entendre les autres élèves parler dans notre dos, ne manquant pas une occasion de colporter toutes sortes de rumeurs sordides sur notre malheureux héros.

Peut-on les éliminer ? Peut-on leur faire désirer la mort, puis les exaucer ?

si personne ne veut de moi ici, où est ma place ?

P*tain si c'est pour retrouver la même chose dans un jeu vidéo qu'en vrai, nan merci.

GG pour avoir placé "ostracisés". Eh mais en fait le jeu c'est l'histoire des Passionnés d'ici.

Passer le plus clair de son temps sur les bancs de l’école est donc un impératif que le jeu nous impose, nous faisant assister aux cours des professeurs tout en devant répondre à des quizz de temps à autres. Et mieux vaut être attentif car ce qu’on apprend en classe pourrait se retrouver plus tard dans nos examens de fin de trimestre.

Ca a l'air trop fun.

Faire preuve d’écoute envers les personnages afin de comprendre leur façon de penser est la clé et une information donnée à un certain moment peut avoir son importance par la suite lors de questions pièges, de même que certaines mentalités sont délibérément déroutantes à saisir.

P*tain mais vraiment trop réaliste, le truc. :mort:

Palais, donjons illustrant les désirs déviants d’une personne,

Cool, j'aimerais bien voir les Palais des membres de ce topic. :content: Enfin peut-être pas les voir de trop près.

Palais reflète les désirs profonds de leur maître, donnant lieu à des spectacles visuels assez sordides et répugnants

Des exemples ?

Persona 5 est donc un jeu qui se destine en premier lieu à un certain public, amateur de culture japonaise et de JRPG, féru de mangas et de japanimation et qui rêve peut-être d’une autre vie alternative dans ce pays à vivre l’existence d’un lycéen dans un univers tout droit tiré d’une de ces séries.

Mmmh. :hap: Je vois.

Games_Wanderer
Niveau 31
31 mai 2018 à 20:15:22

Peut-on les éliminer ? Peut-on leur faire désirer la mort, puis les exaucer ?

Je ne tiens pas non plus à voir tes désirs déviants. :rire2:

Gyaran
Niveau 11
31 mai 2018 à 20:22:35

Arrêtez de troller ce pauvre Acelord :oui: Courage poto, je crois en toi <3

Belhifet
Niveau 22
31 mai 2018 à 20:24:34

Ca va pas le rassurer, toi tu crois en TOUT, Gyaran, je te rappelle. :oui:

GAMES_WANDERER

Y'a que les mauvais côtés d'une personne dans le Palais ? Dommage.

Kriegor
Niveau 11
31 mai 2018 à 20:29:32

Vous êtes doués pour accueillir les gens, incroyable. :peur:

En même temps, un gars qui balance sec son test comme ça, c'est juste quelqu'un qui fait la promotion de son travail et/ou a besoin de le partager et rien d'autres. Quand j'écris mon avis sur un jeu ici, je vais pas le poster à droite à gauche sur des topics où je connais personne.

Games_Wanderer
Niveau 31
31 mai 2018 à 20:37:43

En même temps, un gars qui balance sec son test comme ça, c'est juste quelqu'un qui fait la promotion de son travail et/ou a besoin de le partager et rien d'autres. Quand j'écris mon avis sur un jeu ici, je vais pas le poster à droite à gauche sur des topics où je connais personne.

Ah, ça, je reconnais que je m'y suis mal pris. J'avais demandé sur un autre forum s'il y avait sur jeuxvideo.com un topic où on pouvait poster ses avis sur des jeux afin de les partager et on m'a dirigé vers ce forum. Et j'ai rédigé ça aussi dans le cadre d'une discussion avec un autre internaute du site mais le topic n'était pas approprié.

Oui, une volonté de partager mon avis sur le jeu, mais aussi d'échanger dessus, voire d'en débattre.

Perso, je ne vois pas l'intérêt de poster une simple critique sur une fiche de jeu (je ne l'ai pas fait d'ailleurs). Je préfère la partager au sein d'une discussion et idéalement pouvoir discuter avec des personnes qui ont des impressions différentes. C'est ça qui m'intéresse.

Games_Wanderer
Niveau 31
31 mai 2018 à 20:43:39

Y'a que les mauvais côtés d'une personne dans le Palais ? Dommage.

As-tu foi en l'humanité ? :rire2:

Acelord
Niveau 18
31 mai 2018 à 20:48:21

Je n’ai pas bien suivi si c’était mon post ou celui de Games_Wandered qui était trollé.

Après venant de Kriegor ça ne m’affecte pas. C’est devenu une habitude. Et Nocturne, ça fait partie du personnage.

Belhifet :d) je n’ai pas eu le temps de chercher pour ta réplique (même si la première c’est Gollum mais ça c’est trop facile).

Garyanne :d) merci et désolé pour le spoil

Games_Wanderer
Niveau 31
31 mai 2018 à 20:51:52

Je n’ai pas bien suivi si c’était mon post ou celui de Games_Wandered qui était trollé.

Les deux, je crois. :rire2:

T'en fais pas, je ne suis pas du genre à troller (sauf pour chambrer gentiment et de manière inoffensive). :-)))

Games_Wanderer
Niveau 31
31 mai 2018 à 20:57:30

Je n’ai pas bien suivi si c’était mon post ou celui de Games_Wandered qui était trollé.

Games... Wandered ? :ouch:

Non mais attends, je me sens insulté là ! Ca va pas ! :banzai:

:rire: :p)

Gyaran
Niveau 11
31 mai 2018 à 20:58:29

merci et désolé pour le spoil

C'était un faux spoil, hein ? (hein?) (HEIN?)

Sujet : Le bla-bla des passionné·e·s
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