Bon,je vais squatter le forum avec kelkes pics de sur cette fic.Si ca dérange kelkun j´irais ailleurs mais bon...comme on vient poster ici simplement pour justifier la nullité du jeu
Dans un passé qui nous est lointain, il fut un Age dominé par les ténèbres; un Age sordide, dans lequel nos rêves étaient les seuls moments où l´on riait, respirait librement et pensait paisiblement. Un Age qui dura tout le long du règne d´une reine à la fois cruelle et malfaisante. Les relations et les liens qu´elle tissait avec les forces obscures la dotaient d´un pouvoir sans égal; à tel point que son règne sur Balcan, qui est terre de tout les peuples vivants en ce monde, devint le fruit du chaos et de l´emprise des ténèbres qui s´abattait sur le monde.
Transformant ainsi nourriture en poison, eau en vapeurs pestilentielles, rivières et lacs en marécages, végétation en cendres, et ciel en nuages noirs et arrogants.
Son ascension était inévitable aux yeux de tous. Au fur et à mesure qu´elle se rapprochait du pouvoir suprême, l´espoir faiblissait dans le coeur des hommes; et même s´ils continuaient à se battre avec plus de courage et d´acharnement que jamais, ils luttaient dans une guerre perdue d´avance; et s´ils s´avisaient de vaincre les puissantes armées de la reine, ils restaient impuissants face aux pouvoirs démentiels de celle ci.
Mais alors que tout semblait perdue, et que l´existence du monde paisible touchait à sa fin; l´espoir ressurgit des entrailles de la terre aprés trois milles ans de repos. Sept magiciens, les plus puissants qu´il soit, firent leur apparition et se rangèrent du coté des hommes. Ces derniers, considérant cela comme une aide de l´esprit de Balcan, respirèrent une bouffée d´espoir; ils se remirent à espérer un monde meilleur. C´est alors que s´engagea une guerre qui provoqua de nombreux combats sanglants ainsi que d´innombrables pertes, dont on compta parmie eux six des magiciens envoyés par l´esprit de Balcan. Le pouvoir de la reine fut réduit à néant et, bien que son corps fut nullement retrouvé, cela n´empêcha pas les hommes d´organiser des festivités pour honorer leur triomphe.
La nourriture redevint saine, l´eau buvable s´écoulait de nouveau normalement dans les rivières, la végétation repoussait et les nuages s´estompaient avant de disparaitre pour laisser place à un ciel d´un bleue éclatant; bref... la vie reprenait son cours normal.
Oublié par les hommes et attristé par la perte des ses congénères, le dernier des magiciens de sa race s´en alla naviguer en Mer du Nord, que l´on dit aux eaux agitées et habitées par Lothon, dieu des tempêtes. Se coupant ainsi des terres de Balcan pour oublier les souffrances et les blessures que ce monde lui avait infligé.
Et c´est ainsi que nacquit l´Age d´Or, où l´ère des Grands Rois comme certains l´appelaient. On le nomma ainsi car lorsque le nouvel Age fut proclamé, un soleil levant s´était mit à briller dans toute sa splendeur. Ceux qui interprétaient les signes annoncaient cela comme le début d´un Age paisible, rayonnant et prometteur. A présent, tout le monde pensait que le danger était définitivement écarté, que plus rien ne pouvait les atteindre, que Balcan leur avait laissé de beaux jours devant eux... mais cela n´empêchait pas les hommes de redouter son retour. Ils savaient que cela anéantirait scrupuleusement la félicité qu´ils avaient apporté lors de leur victoire sur la reine maléfique, qu´il transformerait tout ce qui est bon en ce monde en partisan des ténèbres; un retour à...
L´A.G.E O.B.S.C.U.R
Tome 1: A l´origine.
chapitre 1: Un monde paisible
Nous sommes en 1447 aprés l´avènement de l´Age d´Or. Balcan se divise en trois royaumes; dont le plus important d´entre eux est sans nul doute celui gouverné par Glorion, le Falimar. Ce dernier occupait plus de la moitié des terres de Balcan et s´étendait sur toute la partie nord. Pourtant, il n´était, il y a quelques siècles de cela, que le plus pauvre et le plus infime des nombreux royaumes existant sur Balcan. Ses armées étaient faibles et ses habitants criaient famine. Jusqu´au jour où, aprés la mort du Roi Ondoher, Ellias fut désigné comme le nouveau dirigeant du royaume; il offrit ainsi une lignée de Roi des plus dignes et des plus braves de gouverner un Royaume. Et c´est ainsi que Falimar connut son ascension, autant pour ses richesses que pour l´extension de son territoire; alors que d´autres s´effondraient ou se ralliaient à des plus puissants lors des affrontements entre les différents royaumes.Ces guerres cessèrent lorsqu´il ne resta plus que trois d´entre eux. C´est alors que cette époque marquée de guerres et de conflits s´acheva, sous une rivière de sang et de lamentations. Bien que certaines tensions apparrurent entre les trois royaumes restant, cela n´eut jamais aucune répercution sur le partage des terres de Balcan.
Le deuxième royaume était dirigé par Durïn, celui du Lebennin. Ses frontières se dessinaient en bordure de la forêt de Celimbrien pour le nord-est, jusqu´à la rivère du Girgeon au Sud; l´ouest se jettait directement à la Mer. Il avait survécue aux conflits grâce à la forêt que nul chevalier aussi vaillant qu´il soit n´eut jamais osé s´y aventurer (on la disait hantée par une reine qui avait vécue sur Balcan dans des temps plus anciens) ainsi que le fleuve qui constituait lui aussi une eppreuve redoutable pour les chevaliers de l´autre rive, car ses courrants étaient quasi-infranchissable et regorgeaient de monstres maritimes les plus dangeureux qu´il soit.
Le dernier et le plus petit de ces trois royaumes était celui de Perlargir, gouverné par Eldar. Malgrés l´étendue peu importante de son territoire, il détenait une armée si puissante que même les chevaliers en surnombre de Falimar tremblaient devant leurs épées d´acier et leurs boucliers de fer.
Notre histoire commence dans un village dans une des régions les plus éloignées et les plus reculées du Lebennin. A Oradruin s´exercait une grande activitée de jardinage en cette période de l´année. En effet, le printemps était enfin là; où seul les bruits des enfants criants et riants dans les prairies vastes et fleuries ainsi que le chant des oiseaux portés par un vent doux et frais depuis le grand arbre du village se propageaient dans le paisible village. Tout le monde se réjouissait de cette période de l´année.
-Vous allez décamper sales petits garnements!
Le père Buvont faisait exeption. Il interprétait le printemps comme le début d´une guerre acharnée et impitoyable contre les enfants qui venaient s´amuser dans son jardin (dont ils avaient d´ailleur attribué le titre du meilleur jardin pour leurs parties de cahce-cache du fait qu´ils soit riche en hautes herbes et possède des citrouilles de tailles autant imposantes que satisfaisantes). Même les voisins en riaient presque autant que les enfants lorsque ceux ci courraient en reculant tout en criant au père Buvont qui les poursuivait, fourche à la main et jambe gauche boiteuse :
-Allons, Monsieur Buvont un verre!
Ils se régalaient à prononcer cette phrase qui avait le don de mettre le vieux en colère presque autant que si quelqu´un s´avisait de ceuillir un seul fruit de son prescieux pommier. Melgart regardait la scène d´un oeil brillant : il se souvenait lui aussi des durs moments qu´il avait fait passer à ce pauvre père Buvont. Le jeune homme aux yeux verts étincellants et à la cheveulure chatain coupée court était de grande taille. Il était plutôt maigre mais détenait en lui une vivacité peu commune chez les personnes de son âge. Il sourriait sans cesse et son allure faisait tomber toutes les filles qui croisaient son regard charmeur. Bien qu´il n´ait pas encore atteint l´âge adulte, il devait travailler avec acharnement pour se préparer à entrer dans le "monde des grands"; interprété comme l´âge de "l´on-fait-c´qu´on-veut" pour les plus jeune, des "ennuies qui commencent" pour les parents et des "folies de jeunesse" pour les plus vieux. Melgart faisait encore partie des plus jeunes; il était persuadé que son avenir lui laisserait de beaux jours devant lui, et qu´il vivrait "heureux pour toujours"... mais il avait tort et, aussi étrange que cela puisse paraître, il en prit conscience lorsqu´il vit un cavalier dévaler à toute vitesse le flanc gouche de la colline qui se tenait devant le village.
Il portait une cape ainsi qu´un capuchon d´une couleur grise rayée au blanc et chevauchait un cheval blanc qui avançait à une vitesse vertigineuse. La monture, sans avoir reçue aucuns signes ni d´ordres de la part de son chevaucheur mit un terme à sa course folle lorsqu´il arriva devant l´entrée du village. L´homme au capuchon descendit de son cheval aprés lui avoir murmuré quelques paroles inaudibles, puis se tourna vers les villageois qui s´étaient regroupés autour de l´étranger en lui jettant un regard méfiant et inquisiteur. Melgart remarqua à quel point il était grand.
-Je suis venue en apportant avec moi une mise en garde qui vous est destinée! dit celui-ci en les regardants d´un air grave.
chapitre 2 : Une descision importante
Sa voix grave et légèrement chevrotante laissait deviner qu´il se cachait sous le capuchon une personne agée, mais qui regorgeait d´une vitalité peu commune pour une personne de cet âge là. En effet, il retira son capuchon, libérant des cheveux gris et long. Des rides arpentaient son visage, mais des rides symbolisant la sagesse et un pouvoir qui dépasse l´homme moyen. Ses yeux lançaient des éclairs et ses lèvres retroussées interprétaient sa méfiance inébranlable et éternelle.
-Les Nùménoriens ont refait surface, poursuivit le vieillard aprés avoir laissé pendant quelques instants un silence de stuppeur s´installer parmi les villageois. A l´heure où je vous parle ils se dirigent vers ce village. C´est pour cela que le seigneur Noldor vous invite à rejoindre sa ville fortifiée, Valinor le temps que notre Roi mette hors d´état de nuire ces rebelles du Sud. Je ne peux que vous insciter vivement à accepter cette offre car les Nùménoriens ont déjà incendié plusieurs villages.
Ceci dit, il tourna les dos aux habitants qiu s´échangeaient des regards où se lisait la panique et l´inquiétude. Il détela ses affaires de son canasson et dit d´une voix qui ne manquait pas d´assurance:
-J´ai pour mission de vous conduire davant les portes de Valinor. Nous partirons demain aux premières lueurs du jour...mieux vaut ne pas s´attarder dans cet endroit déjà condamner à mourir dans une rivière de sang et dans les flammes flamboyantes que portes les Nùménoriens en eux,ajouta-t-il d´un dans une murmure sourde que Melgart fut l´un des seuls à entendre.
Pensant que le vieillard avait finit, tout le monde se mit à parler en même temps.
-Moi je reste! qu´ils y viennent ces bandes de voyous, qu´on leur donne une bonne correction! dit un vieillard qui ne pouvait tenir debout sans l´aide prescieuse de sa canne.
-Allons George...ca vaut mieux pour nous que nous partions, dit un autre déjà plus raisonnablement. Ils ont déjà rav...
Melgart en avait assé entendue. Il estima qu´il était l´heure de rentrer. Son Oncle se faisait toujours un sang d´encre lorsqu´il ne revenait pas avant l´heure convenue, et aussi le garçon était pressé de le prévenir du danger qu´ils courraient en restant ici.
-Ah! te voila enfin! s´exlama Estelle, la femme de son Oncle Everard. Cette dernière portait des cheveux longs et bruns, son teint plutôt mat et ses yeux noirs la rendaient un peu effrayante, sauf quant elle étirait ses lèvres pour faire apparaitre son sourire morose et jovial, ce qui dévoilait en elle un charme rare et prenant. Dépèche toi si tu veux manger avant que ca ne refroidisse... plus que ce ne l´est déjà, ajouta-t-elle en marmonnant.
A peine Melgart se fut il assi que son Oncle surgit dans la pièce, avec son habituelle bonne humeur qui avait l´étrange pouvoir de toucher et d´animer tout ce qui l´entourait. Il était grand et soupple. Un sourire sans fin animait son visage pâle. Son front était plissé sous ses cheveux blonds et ses yeux verts, comme ceux de Melgart étincellaient sous le feu des projecteurs.
-Ah! voilà mon neveu préféré! s´exlama-t-il d´un ton joyeux.
"normal je suis le seul neveu que t´es" ironisa Melgart dans un coin de sa tête, mais garda un visage impassible.
-Alors comment s´est passée ta journée? demanda Everard en s´asseyant à son tour en se servant une cuisse de volaille.
Melgart avait totalement oublié le message important qu´il avait à leur donnait ; car, aussi étrange que cela puisse paraître, cette maison ainsi que ceux qui l´occupaient avaient un don pour lui faire oublier tous les soucies qu´il avait acquieré durant ses journées passées en ville. Et donc, il s´empressa de cité ce que le magicien avait raconté aux villageois, ainsi que les conseils qu´il leur avait donné. Quant il eut finit, son Oncle réfléchissait et Estelle vixait son assiète d´un regard vide.
-Et d´où il nous vient le vieux? demanda l´Oncle, méfiant.
-Everard! s´exlama sa femme d´un ton de repproche.
-Ben quoi? grommela-t-il d´un ton bourrue. On est jamais trop prudent.
-La question qu´il faut se poser serait pluôt qu´allons nous faire non? demanda un Melgart bien décidé de s´imposer dans cette discussion.
Estelle reporta son attention sur son assiète aprés avoir interpellée son mari, et ce dernier, géné et tendu, dit en prenant bien soin de ne pas regarder son neveu :
-Etelle et moi avons déjà eu des discussions sur ce qui se passerait dans des situations comme celle là et... on ne peut pas se permettre d´abandonner le village.
-Donc on reste, en conclut Melgart.
Everard poussa un profond soupir puis leva les yeux vers son neveu, qui remarqua une étoile brillait en leur fond, et dit d´un air navré :
-Vous irez vous réfugier à Valinor, toi et Estelle. Mon cousin Silmarïen y vit. Il vous ébergera sans problème lorsqu´il saura qui vous êtes.
-Mais...
-Melgart, implora Everard. Il est crucial que tu comprennes mon choix. Je ne pourrai mourrir conscience tranquille si une personne qui me tient le plus à coeur souffre de cette mort.
-Tu n´es pas obligé de te battre, répliqua Melgart avec force. Et puis les armes seraient inutiles face aux Nùménoriens.
-Ce n´est pas avec les armes que je me battrais, Oh Melgart Eriador. Mais avec la force que je porte en mon coeur. Car il est rattaché au village par un lien bien plus puissant et bien plus solide que celui qui relie la mort et la vie, que l´homme à la terre, que les animaux aux humains, que les Nùménoriens à la guerre... Briser ce lien en l´abandonnant me serait insuportable, comme si on m´arrachait une partie de mon âme.
Melgart se tourna alors vers Estelle, cherchant un appuie pour persuader Everard de ne pas rester, de lui dire que c´était trop dangereux... mais elle gardait obstinément les yeux sur son assiète et semblait imperturbable. Il se tourna alors à nouveau vers son Oncle, respira un bon coup puis dit dans une attitude de défit :
-Dans ce cas... moi aussi je reste.
-Non Melgart! c´est important pour moi, pas pour toi. Tu auras toi aussi, un jour prochain, une descision importante à prendre dans ta vie. Pour l´instant, tu ne peux que suivre le chemin qui te conduira jusqu´à elle. Je préfère mourrir le coeur soulagé de voir que mes proches acceptent ma descision, que de vivre dans le regret et le coeur brûlé par les flammes qui auront incendié le village.
Melgart ne voyait à présent plus aucune issue. Un mur s´était dressé entre lui et son Oncle. Il chercha pendant quelques instants une brèche pour pouvoir rejoindre Everard mais, voyant que ce n´était pas le cas, il admit à regret :
-Trés bien... le choix t´appartient et je le respecterai.
Puis il afficha un sourire pour paraître plus convaincant devant son Oncle. Ce dernier, aprés avoir dévisagé son neveu un long moment, dit dans un profond soupir :
-D´accord... bon, allons dormir car il se fait tard et une longue marche vous attend demain.
Et tous se retirèrent. Melgart passa une nuit dans des rêves sanglants, animés par des hordes de guerriers, le sang à la bouche et le regard hargneux ; et lorsqu´il se réveilla le lendemain matin, ses pensées étaient aussi confuses qu´elles l´avaient été la veille, faisant barrière à tout raisonnement logique et non contradictoire sur la situation dans laquelle il se trouvait. Il fut incapable de manger quoi que ce soit, malgrés les protestations de son estomac qui criait famine ; et une heure plus tard ("déjà" pensa Melgart, bouleversé par le peu de temps avec lequel il avait pu passer ses derniers instants en compagnie de son Oncle) se trouva à l´entrée du village, comme la quasi-totalité des villageois. Seul sept étaient restés, y comprit le père Buvont. Melgart se mit même à regretter les durs moments qu´il lui avait fait passé. C´est avec un pincement au coeur qu´il répondit à son Oncle, qui regardait, la main levée, les caravanes où se trouvaient sa femme et son neveu s´éloigner du village. Melgart versa des dernières larmes de chagrins sur Oradruin, puis tourna le dos au village lorsque celui-ci fut hors de vue et se réfugia dans ses pensées.
-Je croyais qu´ils devaient attaquer le village ! cria le garçon.
Le magicien ne répondit pas, mais Melgart interprétait trés bien ce silence. Les Nùménoriens avaient déjà attaqué le village, et probablement tué les villageois qui s´y trouvaient. Il sentit alors un creux se former au niveau de son estomac et eut l´impression qu´il allait en vomir, mais restait accroché à la seule pensée réconfortante qui trottait dans son esprit : " si les Nùménoriens me cherche, cela veut peut être dire qu´ils ne se sont pas occupés d´Everard et des autres, tout comme ils ont épargnés les villageois ".
Voilà plus d´une demi-heure qu´ils cavalaient. Melgart ne cessait de jetter des regards furtifs en arrière pour voir s´ils étaient suivies, mais aucuns Nùménoriens ne semblaient les poursuivre. Il ignorait l´endroit où Dinen avait l´intention de se rendre, mais sa confiance lui était entièrement dévouée en cet instant critique. Cependant, elle fut mise à rude éppreuve lorsqu´ils arrivèrent au bord d´une falaise, où la seule issue possible était de rebrousser le chemin en espérant éviter à temps les Nùménoriens.
-Faites demi-tour ! supplia Melgart alors que Dinen dirigeait son cheval vers le précipice.
Mais il était trop tard pour envisager cette option. Les Nùménoriens les avaient rattrapés et à présent les encerclés, tout en prenant soin de garder leur distance avec leurs captifs. C´est alors que jaillit de l´obscurité le plus grand des guerriers qui se tenaient devant eux. Son regard seul suffisait à tuer un homme ayant un degrés d´émotion trop élevé. Des cicatrices hornaient son visage qui était d´une pâleur à faire blanchir un mort. Ses yeux noirs enfoncés étaient emprunts à la sauvagerie et à la démence. Une barbe brouissailleuse occupait une grande partie de son bas-visage, mais n´était pas suffisante pour couvrir des lèvres enflées et retournées. Ses cheveux d´un noir de jais étaient sales, rattachés au niveau du cou et descendants jusqu´aux épaules. Il était si grand et si large que son ombre seule couvrait une dizaine de Nùménoriens. Il tenait à la main une épée dont il devait être seul capable de la manier sans difficultée. Melgart le jugea comme l´incarnation du vil et de la violence.
Dinen fit descendre le garçon du cheval puis l´entraina avec lui au bord de la falaise... avant de se tourner vers le nouveau venue et laisser apparaître dans ses yeux une lueur d´appréhension.
-Cette fois ci tu ne m´échapperas pas magicien ! dit le grand Nùménoriens d´une voix rauque de forte tonalité. Donnes moi le garçon et t´as vie sera épargnée... pour l´instant, ajouta-t-il avec un sourire entendue.
Dinen regarda son interlocuteur droit dans les yeux, puis avertit sur un ton menaçant :
-Votre empire s´effondrera Nùménor ! Il n´en tient qu´à vous de choisir le chemin qui conduira à votre perte ! Anûn Etva nestal.
-ATTRAPEZ LES !
Mais c´était trop tard. Dinen avait plongé dans le précipice qui se présentait devant eux, entraînant dans sa chute le garçon qui réfléchissait vite : au moins, ils ne souffrirait pas d´une mort lente et douloureuse.
chapitre 4 : discussion en plein air
La peur envahit Melgart lorsqu´ils tombèrent de la falaise, à tel point que le temps se mit soudainement et cruellement à ralentir, laissant ainsi l´enfant méditer sur ses erreurs commises, le laissant ainsi à regret. Sa seule consolation; sa seule pensée qui lui permettait de ne pas sombrer dans la folie était les traits du visage qui se dessinaient dans sa tête " je viens te rejoindre mon Oncle " ; en cet instant, il se mit à croire plus fort que jamais en cette vie aprés la mort dont son Oncle lui avait si souvent parlé.
Lorsque soudain, il sentit un choc au niveau de son estomac qui lui coupa la respiration. La chose sur laquelle il avait attéri était dure comme la pierre, mais suffisament moelleuse en son fond pour amortir sa chute sans qu´il ne se brise les os. Le jeune homme entendit cette même chose émettre un grognement avant qu´il ne sombre dans les ténèbres qui se propageaient dans son corps, lui faisant perdre ainsi le contrôle de ses membres et apaisant son esprit.
Il sentait à présent ses cheveux vagabonder derrière sa nuque. Un air froid fouettait son visage et il sentit ses yeux humides le brûler, mais n´eut un haut-le-corps que lorsqu´il sentit ses jambes pendre dans le vide. Ce sursaut faillit le faire tomber mais deux mains heureuses le maintenirent au niveau des ses hanches, lui permettant ainsi de garder l´équilibre. Il ouvrit alors les yeux avec une telle stuppeur qu´il faillit tomber derechef. Sous ses yeux ébahies défilait un paysage essentiellement constitué d´arbres, de rivières où encore de montagne ; ils filaient à une allure qu´il jugea incomparable avec les animaux les plus rapides qu´il connaisse. Mais ce sur quoi il chevauchait le faisait douter si tout cela n´était que rêve ou réalité, tout semblait se confondre car, aussi surprenant que cela puisse paraître, ce qu´il chevauchait en cet instant indescie n´était rien d´autre qu´...
-Un dragon ! s´exlama une voix derrière son dos qui semblait lire dans ses pensées.
chapitre 4 : discussion en plein air
La peur envahit Melgart lorsqu´ils tombèrent de la falaise, à tel point que le temps se mit soudainement et cruellement à ralentir, laissant ainsi l´enfant méditer sur ses erreurs commises, le laissant ainsi à regret. Sa seule consolation; sa seule pensée qui lui permettait de ne pas sombrer dans la folie était les traits du visage d´Everard qui se dessinaient dans sa tête " je viens te rejoindre mon Oncle " ; en cet instant, il se mit à croire plus fort que jamais en cette vie aprés la mort dont son Oncle lui avait si souvent parlé.
Lorsque soudain, il sentit un choc au niveau de son estomac qui lui coupa la respiration. La chose sur laquelle il avait attéri était dure comme la pierre, mais suffisament moelleuse en son fond pour amortir sa chute sans qu´il ne se brise les os. Le jeune homme entendit cette même chose émettre un grognement avant qu´il ne sombre dans les ténèbres qui se propageaient dans son corps, lui faisant perdre ainsi le contrôle de ses membres et apaisant son esprit.
Il sentait à présent ses cheveux vagabonder derrière sa nuque. Un air froid fouettait son visage et il sentit ses yeux humides le brûler, mais n´eut un haut-le-corps que lorsqu´il sentit ses jambes pendre dans le vide. Ce sursaut faillit le faire tomber mais deux mains heureuses le maintenirent au niveau des ses hanches, lui permettant ainsi de garder l´équilibre. Il ouvrit alors les yeux avec une telle stuppeur qu´il faillit tomber derechef. Sous ses yeux ébahies défilait un paysage essentiellement constitué d´arbres, de rivières où encore de montagne ; ils filaient à une allure qu´il jugea incomparable avec les animaux les plus rapides qu´il connaisse. Mais ce sur quoi il chevauchait le faisait douter si tout cela n´était que rêve ou réalité, tout semblait se confondre car, aussi surprenant que cela puisse paraître, ce qu´il chevauchait en cet instant indescie n´était rien d´autre qu´...
-Un dragon ! s´exlama une voix derrière son dos qui semblait lire dans ses pensées
Le garçon se retourna et vit avec un soulagement mêlé d´incrédulité Dinen, qui lui sourriait.
-Alors, quel effet cela vous fait il de chevaucher un dragon à une hauteur convenable du sol ? demanda celui-ci d´un ton joyeux.
Melgart ne sut quoi répondre. Il avait l´impression que sa tête allait explosée sous la pression des questions qui lui torturaient l´esprit.
-Je ne croyais ces créatures que légende et créativité des conteurs ! dit un Melgart confu.
-Celui-ci se nomme Anûn. Les dragons sont les plus anciennes créatures qui habitent Balcan. Mais le temps à voulue que cette noble race s´éteigne et laisse place aux elfes et aux hommes ainsi qu´à tous les être vivant qui couvent ce monde depuis bon nombre de décennies. Le peu qu´il reste de leur espèce se cachent dans des endroits sombres à forte température.
-Les volcans ? demanda le garçon.
Le magicien approuva d´un signe de tête.
-Vous aviez tout prévue, accusa le jeune homme en changeant de conversation. Et je suppose donc que cela donne un sens aux paroles que vous aviez prononcé avant de sauter du haut de la falaise.
Le magicien approuva derechef. Melgart sentait qu´il se répugnait à prendre la parole, ce dont il lui était reconnaissant vue les nombreuses questions qui tourmentaient son esprit.
-Est il vraie que vous êtes au service du roi ?
-Je ne suis pas plus son serviteur que vous, répondit Dinen. Glorion n´a aucune autorité sur moi, mais souvent fait appel à mes prescieux conseils et services que je lui apporte avec honnêteté, seulement si cela n´est en aucun cas rattaché à sa personne, mais au bienfait du peuple.
-On dit que c´est un homme cruel et abject.
Le magicien éclata de rire avant de répondre d´un ton enjoué.
-Il n´est de cela que lorsqu´il est sur un champs de bataille, son épée à fait connaître des misères à ses ennemies. Mais hors de cela, c´est une personne honorable, juste, qui ne pense qu´au bien être des son peuple et dirige son royaume avec son coeur. Beaucoup profiteraient de sa position et de son pouvoir pour dominer, maltraiter ou encore profiter. Il est à l´écoute de tout et fait de son meiux pour améliorer ce qui doit l´être en ce bas monde... c´est un bon roi, conclut il.
-A vous écouter, on pourrai le croire parfait, taquina Melgart.
-Ciel, oh que non ! s´exlma Dinen avec le plus grand sérieux. Il possède un énorme défaut, bien qu´il puisse se révèler être une qualité dans certaines circonstances... un exés de confiance en soit.
Voyant que le magicien ne poursuivait pas ses idées, Melgart décida d´aborder un autre sujet.
-Qui était l´homme que nous avons vue tout à l´heure ?
-Nùménor, répondit sombrement Dinen. Chef des Nùménoriens... mais il n´a pas droit au privilège d´être considérer comme un homme : les horreurs qu´il a commi durant toute sa misérable existence font de lui quelque chose de beaucoup plus cruel qu´un simple humain.
-Pourquoi était il à notre recherche ?
-Je ne vais pas répondre directement à ta question, Eriador. Tout ce qui m´est permi de te dire, pour l´instant en tout cas et même si cela n´est encore rien d´autre qu´une hypotèse, c´est qu´il n´est pas la personne qui recquiert notre présence.
-Que voulez vous dire ?
-Q´une puissance bien plus maléfique et malveillante que Nùménor a convaincu les Nùménoriens de nous capturer. J´ignore quels ont été les enjeux du marché entre cette puissance et Nùménor, mais ce dont je suis sûr, c´est que Nùménor n´a pu avoir connaissance de tes capacités sans une aide hors des Nùménoriens... il est même possible qu´il ignore ce dont tu es capable.
-Pourquoi devrais je compatir alors que moi même je l´ignore, dit Melgart d´un ton amer.
-En tout cas, fit remarquer Dinen, visiblement amusé. La patiente n´a pas l´air de faire partie des capacités que vous détenez au plus haut point.
Le garçon resta silencieux un moment, un silence que Dinen respecta, puis demanda d´une voix neutre :
-Où allons nous ?
-La patiente vient une nouvelle fois de vous jouer un tour, jeune maître Eriador. Nous allons là où tes questions auront réponses.
Melgart ne posa plus une seule question durant tout le reste du trajet, de peur que le magicien lui face une nouvelle remarque désobligeante sur son comportement.
Melgart avait encore beaucoup de questions à poser sur la vie des elfes mais le ton sur lequel le magicien lui avait répondu le portait à croire que Dinen ne souhaitait pas s´étendre sur le sujet, et l´enfant choisie de respecter son silence. Ils marchèrent ainsi parmis les arbres et les buissons et les feuillages morts pendant quelques lieux. La forêt ronronnait sous le bruissement des feuilles, fouéttées par un vent silencieux et couvertes par le crépitement de quelques ruisselets se trouvant à proximité. Le jour avait fini par laisser place à une nuit dépourvue de lune, obligeant ainsi Melgart à avancer à l´aveuglette. Aprés quelques instants péniblement passés à poursuivre leur voyage ainsi, une voix s´éleva prés de l´endroit où le garçon se tenait, et s´éguoisa :
-Narnia valand geban ?
-Dinen, répondit le magicien.
C´est avec une agilité hors du commun qu´une créature surgit d´un arbre se trouvant à proximité. Melgart avait déjà eu vent par l´intermédiaire de conteurs de la beauté physique émanant des elfes, mais ce l´être se tenant devant lui dépassait tout ce qu´il avait jusqu´alors imaginé. Son visage était clair et lisse, ses yeux bleues foncés luisaient sous des cils retournés, ses joues étaient creuses et son front dégarnit. Ses cheveux longs, blonds et soyeux étaient comme une lumière flottante dans l´obscurité qui les entouraient. Il était grand et ses épaules larges lui donnaient les airs d´u,n farrouche guerrier. Melgart en resta bouche bée lorsqu´il vit l´être splendide s´avancer vers Dinen avec toute la dignité qui lui était donnée. Ils échangèrent alors quelques mots en langage des Anciens sous le regard interrogateur du jeune homme, puis l´elfe s´inclina tout en leur faisant signe d´entrer.
-Qu´y a-t-il ? demanda le garçon aprés que l´elfe soit retourné se percher sur arbre proche.
-Eh bien, répondit Dinen d´une voix dépourvue d´enthousiasme, il a simplemnt dit que le Rohenda réclame notre présence... mais à présent faisons silence et laisons nos yeux se bercer devant la cité des merveilles.
Melgart avait encore beaucoup de questions à poser sur la vie des elfes mais le ton sur lequel le magicien lui avait répondu le portait à croire que Dinen ne souhaitait pas s´étendre sur le sujet, et l´enfant choisie de respecter son silence. Ils marchèrent ainsi parmis les arbres et les buissons et les feuillages morts pendant quelques lieux. La forêt ronronnait sous le bruissement des feuilles, fouéttées par un vent silencieux et couvertes par le crépitement de quelques ruisselets se trouvant à proximité. Le jour avait fini par laisser place à une nuit dépourvue de lune, obligeant ainsi Melgart à avancer à l´aveuglette. Aprés quelques instants péniblement passés à poursuivre leur voyage ainsi, une voix s´éleva prés de l´endroit où le garçon se tenait, et s´éguoisa :
-Narnia valand geban ?
-Dinen, répondit le magicien.
C´est avec une agilité hors du commun qu´une créature surgit d´un arbre se trouvant à proximité. Melgart avait déjà eu vent par l´intermédiaire de conteurs de la beauté physique émanant des elfes, mais l´être se tenant devant lui dépassait tout ce qu´il avait jusqu´alors imaginé. Son visage était clair et lisse, ses yeux bleues luisaient sous des cils retournés, ses joues étaient creuses et son front dégarnit. Ses cheveux longs, blonds et soyeux étaient comme une lumière flottante dans l´obscurité qui les entouraient. Il était grand et ses épaules larges lui donnaient les airs d´un farrouche guerrier. Melgart en resta bouche bée lorsqu´il vit l´être splendide s´avancer vers Dinen avec toute la dignité qui lui était donnée. Ils échangèrent alors quelques mots en langage des Anciens sous le regard interrogateur du jeune homme, puis l´elfe s´inclina tout en leur faisant signe d´entrer.
-Qu´y a-t-il ? demanda le garçon aprés que l´elfe soit retourné se percher sur arbre proche.
-Eh bien, répondit Dinen d´une voix dépourvue d´enthousiasme, il a simplement dit que le Rohenda réclame notre présence... mais à présent faisons silence et laissons nos yeux se bercer devant la merveille qui s´offre à nous.
Trop court.
c'est déjà fini
Oups désolé je fais des test pour un topic et fat que j'arrive à tomber sur pile
Encore une fois
Encore