qui a fini tout le jeu ?
nobody ! !!!!!!!!!!!
un jeu aussi merdique ? ??????
Le monde perdu. Ce microcosme, vierge de toute influence de notre société, paradis perdu où nos valeurs sont inconnues. Nombre de chercheurs et de philosophes rêvent de découvrir un tel havre d´étude. Mais cette utopie espérée est en passe de devenir réalité. En effet, loin, dans les brumes du temps, existe une communauté appelée Davilex. Régnant sur un univers propre, que personne ne comprend et où les modes d´expressions sont radicalement opposés aux nôtres. En bons anthropologues que nous sommes, nous allons pénétrer dans les tréfonds de cette société.
Playstation 2
Editeur:
Davilex
Développeur :
Davilex
Type :
Course
Support : DVD
Multijoueurs : 2 joueurs
Sortie : 02 Octobre 2003
Version : français
Classification :
Pour tous publics
Similaire à : Burnout 2 , Need For Speed Underground
Nos valeureux explorateurs, peu avares de risques pris et de situations périlleuses, agrémentées de cascades diverses et variées, sont parvenus à ramener des bandes vidéos mettant en scène les coutumes surprenantes ayant trait à la circulation des véhicules et à la mise en place des règles sociales et fondamentales. Tout d´abord, il est à noter que les habitants de ce petit monde disposent d´une géographie assez semblable à la nôtre. Paris, Washington, Berlin, leurs villes principales se trouvent affublées du même patronyme que sur notre territoire. Se déplaçant sans cesse afin d´exécuter on ne sait quelle tâche, nos amis ingénus voyagent de territoires en territoires, au sein d´un réseau comprenant 16 destinations principales, par le biais de 76 routes ( qu´ils nomment courses). Curieusement, leurs environnements, qu´ils soient urbains ou naturels semblent vides et peu développés, comme si une guerre nucléaire s´était déclarée il y a peu. Le mystère reste entier, car ces autochtones semblent pour le moins pacifiques.
Les rues paraissent pavées d´une substance étrange, aux couleurs ternes, sorte d´imitation pâle et lacunaire du macadam présent dans nos cités. D´après nos sources, ces personnes nomment cette chose " texture". Ils nous ont assuré en placer sur toutes structures, qu´elle soit humaine ou non. Et il est vrai, vous pouvez le remarquer, que ces " textures", imitant de manière risible les éléments que nous connaissons ( herbe, feuille, béton,...) sont d´une qualité plus que médiocre. D´autre part, en s´approchant plus près des véhicules empruntés par la population locale, ressemblant à s´y méprendre à ceux appartenant à des marques réputées dans notre doux pays, on s´aperçoit aisément, et personne ne me contredira dans cette assemblée, que ceux-ci sont construits d´une façon détestable et peu sérieuse. Entre les arrêtes saillantes des " polygones" ( terme désignant les composants métalliques), et leur " modélisation" ( mise en forme)digne du travail d´un bûcheron maladroit, ces pauvres automobiles ressemblent à celles présentes dans les titres PSone datant de 1997 de certains de mes confrères.
Après l´essai d´une de ces machines, il m´est venu à l´esprit le fait que malgré leur comportement routier vif mais très stable, permettant les plus folles prises de risques, grâce à une prise en main intuitive et immédiate, ces dernières ne font preuve d´aucune originalité et que d´autre part, le changement de modèle n´apporte aucune amélioration. Tous ces bolides se ressemblent, possédant une physique identique et fantaisiste. Si vous espérez varier de style de conduite par ce stratagème, laissez moi vous dire que vous faites fausse route. Jamais l´ennui n´est arrivé si rapidement au volant. Les kilomètres défilent dans une monotonie navrante, due à l´absence notable d´un intérêt flagrant dans le pilotage et d´une impression de vitesse quasi nulle. Un de mes amis fut également victime d´un accident à teneur surnaturelle. Il roulait paisiblement lorsque soudain une de ses roues s´enfonça dans la route pourtant composée de bitume. Un phénomène intéressant que les indigènes nomment " bug". Sûrement une référence à une divinité farceuse. Dans les heures suivantes, ces " bugs" se multiplièrent, rendant tout déplacement risqué. Nous ne savons aucunement qui a bâtit ce monde, mais ce qui est certain, c´est qu´il ne s´est pas soucié de donner envie aux étrangers de le découvrir, ni d´ailleurs de l´aimer et de souhaiter s´y rendre souvent. Un territoire ( aussi appelé jeu, ou soft dans ces lieux) aussi incohérent n´attire pas les visiteurs, bien au contraire, et termine ses jours esseulé et déprimé dans un tiroir poussiéreux de vos souvenirs. Mais le plus inquiétant demeure le prospectus distribué à l´entrée de cet univers, diffusant de mensongères promesses.
D´après celui-ci, il vous est possible de défier les forces de l´ordre dans de folles courses poursuites. N´ayant vu que quelques voitures de police regroupées toujours de la même manière en un seul barrage par ville, qui n´a d´ailleurs pas de légitimité, je ne comprends pas cette annonce. D´autant que celles-ci ne vous prennent jamais en chasse, restant sagement à attendre un nouveau passage de votre part. Incompréhensible. D´un point de vue analogue, il est curieux de constater que les gardiens de la paix " tentent" de vous arrêter, alors que dans chaque localité est présent une grille de départ, signifiant qu´un duel de vitesse entre plusieurs concurrents va avoir lieu, visiblement organisé. Un problème d´entente entre les pouvoirs publics, où une réelle idiotie des concepteurs du titre ( le monde dans le dialecte local).
Revenons à ce dépliant que j´ai conservé amoureusement. Selon ce dernier, une nouvelle fonction inhérente aux automobiles se trouve installée. Nommée Super Nitro Boost, elle permet de simuler une accélération subite, grâce à un espèce d´effet de " blur" à l´écran. Une tentative louable, mais qui bien que joliment réalisée, ne provoque pas l´émotion escomptée. Dans le même ordre d´idée, il est inscrit noir sur blanc que l´intelligence " artificielle" des habitants s´avère poussée et revue à la hausse. Alors de deux chose l´une, soit la notion d´intelligence est radicalement dissemblable entre nos deux cultures, soit ceux-ci sont victimes d´une cruelle maladie les empêchant de retrouver leur chemin et d´adopter un tracé cohérent. Percutant de plein fouet votre moyen de transport, et cherchant à tout prix le contact frontal avec un mur en béton armé, les conducteurs endémiques restent un mystère.
Néanmoins, le plus surprenant demeure la gestion des collisions. Après avoir vu de mes propres yeux, et à de nombreuses reprises, de frêles voitures renverser de lourds autobus dans une magnifique envolée digne des plus talentueux danseurs de ballet, je peux faire état d´un désordre psychologique majeur, résultant de cette expérience. Les plaques minéralogiques affichant fièrement le terme " fun"il n´est pas compliqué de deviner quelle force dirige ce monde. Pourtant, n´ayant expérimenté aucune sorte d´amusement spécifique, mes collègues et moi-même, décidions de quitter cette terre de désolation. Il est certes de bon ton d´axer un soft ( territoire, souvenez-vous), sur une base arcade, laissant une liberté immense au joueur ( habitant), mêlée d´émotions fortes immédiates et d´un non respect évident de l´austérité des simulations de pilotage, mais il ne faut en aucun cas laisser de côté l´intérêt, qui retient l´attention.
Répétitif et seulement axé sur un championnat où il est possible de remporter de nouveaux véhicules inintéressants au possible, l´univers de Paris-Marseille Racing se retrouve vidé de toute substance vitale, au profit d´un vacuité certaine. Amusant les premières minutes, il aurait pu connaître un sort plus enviable dans la diversité, et surtout dans le domaine graphique. Nous n´établirons pas de colonie ici. Nous préférons également taire la localisation de ces contrées inhospitalières. Personne ne doit avoir souvenance de ces documents. Il nous faut donc brûler la bande, et se contenter de rêver à un Davilex prospère et à l´écoute d´inspirations plus posées. Je citerais pour finir un estimé collègue, pour qui ces mots furent emplis d´une vérité universelle : " Ah ben, c´est du joli ! ".
Killy
En bref...
Graphismes
Bien que le défilement soit on ne peut plus fluide et que les décors bénéficient d´un lissage de bon acabit, les textures apparaissent de bien mauvaise qualité, tout comme la modélisation des voitures, qui ne fait pas honneur aux capacités de la PS2, qui bien qu´âgée, permet tout de même des prouesses ( Final Fantasy 10 par exemple). On note également un effet de brouillard assez mal venu lors de l´affichage de décors lointains. Les effets " spéciaux" sont quant à eux suffisamment impressionnants et bien rendus. 8/20
Jouabilité
La prise en main est immédiate, et qui plus est intuitive, mais ( car il y a un mais) les sensations demeurent complètement absentes et le pilotage aussi intéressant que la lecture des petites annonces dans un quotidien. Rien ne rehausse l´intérêt, rien ne vient surprendre, chambouler les acquis. Sur la forme acceptable, mais dans le fond sans consistance et n´immergeant en aucune façon le joueur. 7/20
Durée de vie
Vous aurez à votre disposition six championnats, composés chacun de quatre ligues, composées elles-mêmes d´une ou plusieurs courses. D´une difficulté progressive, ce mode est le seul qui pourra vous tenir un tant soit peu en haleine, de par la possibilité de débloquer de nouveaux bolides. Mais encore faut-il que vous supportiez tout le reste. A côté de cela, vous avez également la possibilité de faire vos armes dans un mode deux joueurs plat et morne. 9/20
Bande son
Merci beaucoup à Davilex pour la possibilité " obligatoire" d´écouter les sempiternelles radios FM d´une médiocre qualité, passant toujours les mêmes titres insipides et fleurant bon le synthétiseur déniché dans un grenier, animées par des présentateurs dont la motivation s´est envolée lestement vers des cieux plus cléments. " Encore un tube sur la radio des hits ! ". 5/20
Scénario
Même Philip K. Dick ne pourrait rien faire. -/20
Note générale
Dans la même veine que les productions précédentes, Paris-Marseille Racing : Edition Tour Du Monde, ne semble pas avoir remédié aux lourds défauts qui faisaient la renommée de ses prédécesseurs. Répétitif, vide et inintéressant, seul son aspect arcade pourra intéresser quelques courageux aventuriers. Proposé à vingt euros, ne vous laissez pas allécher par cette offre se rapprochant d´un pacte avec le Démon. Il est certain que certains studios manquent cruellement de fonds, mais cela n´empêche pas d´être original et de provoquer l´intérêt. Le carambolage n´aura laissé que de la tôle fumante. 6/20
A voir aussi
News : Paris-Marseille Racing : Edition Tour Du Monde - 03-10-2003
Test complet - PC
Test complet - Playstation 2
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Désolé, je ne voulais pas... olala !
Un effet de lens-flare de qualité, mais qui n´est pas représentatif
Même dans V-Rally premier du nom la modélisation était plus poussée
Un mode deux joueurs passionnant et... inutile de vous mentir
Un bond digne de Colt Sivers, mais il manque l´hélicoptère qui est censé le rattraper
Le moteur physique permet de telles acrobaties
Les flammes sortant du pot indiquent votre prochain passage en mode turbo
Voici l´un des bugs les plus magnifiques de l´histoire des jeux vidéos. Je n´ai pas la place de vous en conter les détails, mais c´est une merveille.
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moi jlé fini euhh ! !!!!!!!!!
Moi jlé fini ilé ... mdrr ( g jamé su komen mettre la nitro lol g trouvé le CD ... :D
moi je l´ai fini en jouant au freezbee avec...
Moi /
(nofake)