Se connecter

Dragon Ball Z : Budokai 3

Sujet : Infection. [Fiction]
Chocobo[3]
Niveau 6
11 février 2011 à 17:42:17

Voila, comme pour l'autre, rien avoir avec DBZ, mais je la poste tout de même ici, au cas ou les habitués du forum voudrait la lire. Décor post-apocalyptique, on pourrait considérer ca comme un Resident-Evil Like.

Enjoy!

---------------------------

Infection.

Première partie: La ville fantôme.

I.

Bravo. Franchement bravo, il ne voyait pas ce qu'il aurait put lui dire de plus. C'est quant même pas croyable d'être aussi conne et irresponsable! Devoir vivre avec des gens qu'il ne pouvait pas blairer, la plupart du temps reclus dans les mêmes pièces et sans autre alternative viable, lui donnait des envies de meurtre de plus en plus pressante. Si certain ne pouvait définitivement pas changer, ou au moins faire plus attention à leurs faits et gestes, ils finiraient par les foutre dehors, peu importe ce que les autres pourront bien en penser. Donner la chair fraiche de cette conasse en pâture aux Ignobles la dehors lui paraissait être une bonne idée pour le coup. Attendre la nuit, la choper et la balancer à la rue lorsque le soleil commencerait à décliner dans le ciel, la, à l'instant, il l'envisageait sérieusement.
Descendre faire un tour dans cette ville qu'il aimait tant lui avait paru être la meilleur solution. C'était par contre loin d'être le moment idéal pour s'aventurer dans la citée, autre fois si vivante, et devenue aujourd'hui une terre de sinistre et de désolation. En sortant de l'immeuble situé en plein centre ville, il jaugea le ciel d'un coup d'œil rapide. Il lui restait une bonne heure pour calmer ses nerfs, et c'est en vérifiant son équipement qu'il franchit le pas de la porte. La batterie de son portable était fonctionnelle, et ses différents coutelas emplissaient ses poches. Une batte de base ball remplie de clou complétait ce qu'il prenait toujours soin d'emporter avec lui lors de chacune de ses sorties, quelle soit nocturne ou pas.
Outre les Ignobles, qui peuplaient les rues dés la nuit tombée depuis la catastrophe, les mauvaise rencontres se multipliaient sans cesse ces dernier temps. Ils n'étaient pas les seuls à faire de la résistance, et à continuer à vivre plus ou moins normalement. La psychose des non contaminé était devenu telle qu'on ne pouvait plus envisager une rencontre sans risque.
_Quelle conasse! Exulta t-il tout en envoyant sa batte dans une poubelle publique, qui s'enfonça dans un grand « boing » sonore.
Il en avait marre de devoir supporter des abrutis, qui non content d'être profondément débiles et peu intéressant, se permettait de mettre leurs vies en jeu bien trop souvent à son gout. Fermer une porte, replacer une planche, verrouiller une serrure, ce n'était tout de même pas compliqué, merde! A bien y repenser, tout avait dégénéré à une vitesse hallucinante.

Moins d'un an plus tôt, un fléau s'était répandu comme une trainée de poudre à travers le monde. Prenant naissance en Afrique du Sud, il avait rapidement gagné l'ensemble du continent, avant de s'étendre et de gagner l'Europe et l'Asie, les touristes et les hommes d'affaires ne cessant de passer d'un continent à l'autre. Le virus d'origine inconnue ne tarda pas à prendre de l'ampleur, et à s'avérer impossible à endiguer. Les révolutions urbaines se succédèrent un peu partout, la population indignée de voir à quel point les leurs succombaient aux virus, pendant que leur dirigeant se cachait et tentait de prendre le plus de distance possible avec le peuple. Et puis l'incroyable se produisit. Les mort se relevèrent, leur corps putréfiés reprenant vie, donnant naissance à ce que les gens avaient coutume d'appeler des zombies; des mort-vivant. Voir leurs proches revenir errer à moitié mort, tentant de mordre comme des chiens qui ont la rage, finirent d'achever leur mental. Le monde était devenu fou, et infesté.
Même s'il ne s'expliquait pas la provenance d'un tel fléau, ce n'était pas sa préoccupation principal. Il vivait dans un monde post-apocalyptique depuis une année entière, et ca lui convenait très bien comme ca. Tout aurait d'ailleurs été parfait sans cette conasse qu'il ne parvenait décidément plus à supporter qu'au prix d'effort de plus en plus important. Leur groupe, résidant tout en haut d'un building, ne comptait qu'une dizaine de personne, mais c'était encore bien trop pour lui. Entre les lopettes, les connes et les donneurs de leçon, il ne pensait plus pouvoir tenir longtemps avant d'en étriper un ou deux.

La ville ressemblait à l'une de ces citée fantôme du cinéma américain, et pourtant! Il se réservait l'hypothèse d'un long cauchemar, mais sans vraiment y croire. Les cadavres gisaient dans les rues, pour la plupart des contaminés qui n'avait put regagner l'obscurité avant que le jour ne se lève. Il traversa le parc de la Boverie, et se posa négligemment sur un banc, déposant sa fidèle batte à ses cotés. Il lui restait quelques cigarette, et il en grilla une tout en observant les alentours. Ça puait la mort, et rien ne semblait vivant à des kilomètres à la ronde.
Ça cigarette terminée, il se leva pour se remettre en route. La nuit ne tarderait plus bien longtemps, et mieux valait être à l'abri lorsque les contaminés arpenteraient les rues à la recherche de nourriture. Sa colère n'avait pourtant pas encore disparu, et retourner au refuge dans cet état ne l'enchantait guère. Et puis merde! Il se rassit sur le banc, et patienta jusqu'à ce que le soleil se soit retiré. Son portable sonna plusieurs fois, mais il finit par l'éteindre. Il avait besoin d'adrénaline, et resté planter la finirait inévitablement par la lui donner.
_Allez les petits... Venez donc jouer avec moi.
De longs râles presque inhumain répondirent à sa provocation, et il distingua sans mal le premier Ignoble présent dans son champs de vision. Se trainant comme une loque, des morceaux de visage en moins, il tendait les bras vers lui tout en avançant comme un escargot. Il le laissa approcher à moins de quelques mètre, puis saisit sa batte et fondit sur son adversaire. Un grand coup circulaire lui arracha une partie de la tête, et la créature recula en vacillant, avant de reprendre sa marche en avant, les bras toujours tendu dans sa direction. Il lui relança son arme de fortune en plein face, et cette fois l'Ignoble tomba sur le sol.
L'adrénaline commençait à parcourir ses veines, et son pouls s'accéléra. Il se retourna pour reprendre le chemin du refuge, et ne fut pas surpris d'apercevoir un grand nombre de contaminé errant déjà dans les rues. Le retour allait être mouvementé, et c'était aussi bien comme ca. Il se défoula tout en replaçant mentalement l'image de la conasse à la place de la tête souvent hideuse des contaminés, et sourit en parcourant la ville comme un aventurier. Finalement, tout ce bordel avait au moins un point positif. Plus personne ne pouvait lui dire quoi que ce soit, il était libre de faire et de dire ce qui lui plaisait, et c'était tout à fait grisant. Enfin, plus personne... C'était vite dit.

_Tu te fous de nous, Sacha?!
Et voila... A peine passer la porte qu'il fallait déjà qu'on crie au scandale. Es-ce qu'il leur demandait de lui rendre des compte, lui?
_Occupe toi de ton cul, Marc, tu sera gentil.
Le grand gaillard se crispa comme à chaque fois que le jeune homme lui répondait de la sorte. Se prenant pour le patriarche de ce joyeux arche de Noé, Marc Delvaux était un solide bonhomme de deux mètre, battit comme une armoire à glace. En plus d'être particulièrement pénible, c'était le père de Jessica, aussi nommée « la conasse » par ses soins. L'homme lui cria après alors qu'il s'éloignait déjà. Il ne put s'empêcher de lui faire remarquer que, lui au moins, ne mettait pas la vie des autres membres du refuge en danger.
_Apprend déjà à ta fille à verrouiller une porte, on en reparle après, lui lança t-il tout en claquant la porte de sa chambre.
Le haut de l'immeuble avait été aménagé pour que chacun puisse jouir d'une intimité relative. Sa chambre n'avait rien de spacieux, ni même de confortable, mais c'était sa chambre, son espace. Il pensait souvent que sans ca, il aurait déjà tué pas mal de monde au refuge. Sa porte trembla sur ses gonds, et affalé sur son lit, il ne prit même pas la peine, ni de se lever, ni de répondre.
« Je te préviens Sacha, si tu t'obstines à n'en faire qu'à ta tête... »
La voix grave de Marc lui parvenait beaucoup trop bruyamment, malgré la porte fermée. Il alluma la chaine Hifi qu'il avait récupéré il y a peu dans un autre immeuble de la ville, et la musique emplit la pièce de sa douceur. Cette trouvaille avait été salutaire, et lui permettait de couper court aux conversations inutile que Marc continuait de lui tenir, jours après jours.
La pièce ne comportait pas grand chose, si ce n'est un vieux matelas, un bureau agrémenté d'une lampe à pétrole qu'il appréciait beaucoup, et un meuble pour entreposer ses affaires. Sur celui-ci reposait tout les livres qu'il avait put trouvé dehors. Lire restait son activité principal, lors de ces longues nuits coincé dans cet immeuble qui tombait doucement en ruine. Marc arrêta enfin de beugler comme un veau, et il put donc diminuer le volume sonore de la musique Celte qu'il écoutait en boucle. On frappa de nouveau à sa porte quelques minutes plus tard. Certainement Marc, plus calme, qui venait tenter de « discuter ». Autant se foutre un doigt dans le cul, ca lui ferait moins mal.
_Va te faire foutre, fous moi la paix.

Le petit garçon de l'autre coté de la porte resta planté la, sans bouger un cil. Après cinq minutes, il décida de retenter sa chance. Il frappa timidement sur la porte, et sa voix douce et posée demanda à Sacha s'il pouvait entrer. Le jeune homme, encore énervé par les diverse altercations de la journée, se radoucit immédiatement. Il ouvrit la porte, et laissa pénétrer le garçonnet dans son antre.
_Désolé, je croyais que c'était encore Marc, viens, entre.
Il le regarda avec ses petits yeux malicieux, et lui posa presque immédiatement la question qui lui brulait les lèvres.
_Tu as encore désobéis à Marc, hein?
_Je n'ai de compte à rendre à personne Théo, ni à Marc, ni à d'autre, lui répondit-il tout en lui ébouriffant les cheveux.
Le petit garçon sembla s'absorber dans une profonde réflexion.
_Tu es ton propre maître, sourit-il en répétant la phrase préférée de celui qu'il considérait comme son grand frère, c'est ca?
Ce gosse avait décidément l'art de le mettre de bonne humeur. Ce qui l'impressionnait le plus chez lui, c'était sa capacité d'assimilation et d'apprentissage. Apprendre et apprendre encore, et ce quelles que soient les matières, semblait le passionner de plus en plus jours après jours. A huit ans seulement, le garçon affichait une maturité exceptionnelle.
_T'as vu des Ignobles ce soir? Continua t-il, voulant en savoir plus sur l'escapade nocturne de son aîné.
_J'en ai vu, ouais, mais y'a aucun danger tant que tu reste sur tes gardes... Ils sont lents, et amorphes, lui répondit-il en imitant un contaminé, tendant les bras vers le jeune garçon, et faisant semblant de se trébucher avant d'arriver sur lui.
Théo pouffa de rire et se jeta sur le lit, en attrapant l'un des couteau posé près du matelas.
_N'approche pas, rebut de l'humanité!
Il tendit la main à plat vers le jeune garçon, lui intimant de lui remettre l'arme blanche immédiatement. Celui-ci s'exécuta à contre cœur, et lui remit le couteau. Il aimait bien voir Sacha jouer avec son arsenal, mais n'avait pas le droit d'y toucher, et ca, ca ne lui allait pas.
_Pourquoi j'ai pas le droit de toucher à tes couteaux, moi?!
_Je te l'ai déjà dis mille fois, les enfants n'ont pas à jouer avec les armes. Ta mère va venir me prendre la tête si tu ne retourne pas près d'elle, il est l'heure d'aller dormir champion, lui dit-il en le prenant dans ses bras.

Il le ramena à sa mère, et s'apprêta lui aussi à aller rejoindre Morphée. Le sommeil le plombait, la journée avait été éprouvante. Reconstruire les fortifications de l'immeuble lui avait demandé du temps, et de l'énergie. Ces foutus Ignobles semblaient de plus en plus actif, de plus en plus entreprenant, mais surtout de plus en plus fort. Lui qui n'avait pas peur d'arpenter la ville, même de nuit, l'avait remarqué depuis peu. Les contaminés s'organisaient, se rassemblaient en groupe de plus en plus nombreux, et paraissait de plus en plus à même de leur causer de sérieux problèmes. Il sentait que la vie plus ou moins tranquille du refuge ne tarderait pas à voler en éclat, surtout si la conasse ne se montrait même pas capable de fermer une porte, ou de remettre une planche en place. Il avait d'abord cru que la situation reviendrait à la normal, qu'il suffisait de laisser le temps faire son travail. Peu à peu, cette certitude s'évanouit, laissant place à une autre vision des choses. Sa curiosité naturelle le poussa à envisager de découvrir qui était vraiment les Ignobles, et ce qui avait bien put les contaminer. A ce qu'il en savait, la maladie ressemblait à la rage dans un premier temps. Le métabolisme finissait par lâcher, et la mort clinique était constatée. La plupart des corps avaient finit par se mouvoir de nouveau, et si ce fait put être occulté dans un premier temps, la vérité finit par éclater au grand jour. Les morts revenaient à la vie, amorphe et inhumain. Leur seul but semblait être de se nourrir, et ils ne comptaient manifestement pas se contenter d'un régime végétarien.

:)

Snebull
Niveau 12
11 février 2011 à 19:56:48

Ha interressant, cette idée me plait bien, cependant avant de commencer à lire, combien de chapitre as tu déjà écrit ?
Combien cette fic pourrait en contenir ?

Simple questions avant de savoir si ce que je lirai verra une fin, enfin tu vois ce que je veux dire :o))

A force de te connaître, je pense que j'ai développé un méfiance fanfictionnaire :o))

Chocobo[3]
Niveau 6
11 février 2011 à 22:44:49

C'est le début, donc pour le moment il y a un autre chapitre en préparation (que je suis justement entrain d'écrire à l'instant), mais c'est tout... Forcément puisque ca je viens tout juste de commencer cette fiction :o))

J'aurais du mal à avoir des chapitre d'avance, donc^^

Snebull
Niveau 12
11 février 2011 à 22:51:47

ben t'aurais pu déjà en écrire quelques uns ou même l'avoir terminée, et décider de la faire partager.

Chocobo[3]
Niveau 6
12 février 2011 à 00:01:06

C'est exact, mais ce n'est pas le cas :o))
J'espère que tu prendra tout de même la peine de lire, tant qu'à faire. Ça te prendra cinq minute, et ca me fera plaisir :coeur:

Snebull
Niveau 12
12 février 2011 à 11:23:12

Bon ok, je fais deux trois trucs et je me lance :)

En plus apparement il n'y a que moi qui ai vu ce pic ^^

Chocobo[3]
Niveau 6
12 février 2011 à 11:49:20

Bah le forum est "pas très actif", et c'est un euphémisme :o))

Snebull
Niveau 12
12 février 2011 à 11:53:34

LU

C'est vraiment bien, je regrette limite d'avoir vu Résident évil, le dernier en particulier.

Le point différent qui se distingue c'est les personnages de ton histoire, ils sont pour le moment différents, à voir si par la suite des similitudes surgissent.

Quant à la description des lieux, ville et habitation là je sens me retrouver dans le dernier opus de Résident évil, d'où peut être le regret d'avoir vu le film car je risque de me limiter dans l'imagination visuel à ce que j'ai pu voir dans le film.

Néanmois, j'adore, c'est vraiment le style de livre ou de film que j'aime.

Continus dans cette lancée, en espérant avoir quelques surprises et beaucoup de différences pouvant me laisser imaginer autre chose de ce que je pense déjà connaître à cette histoire.

Chocobo[3]
Niveau 6
12 février 2011 à 13:00:50

Eh bien merci :) En plus, j'ai pas vu les films Resident Evil... Enfin si, j'ai vu le premier, et une petite partie du deuxième, mais j'ai trouvé ca beaucoup trop surfait, et pas du tout dans l'esprit du jeux vidéo.
Quant à la ville ou prend place l'histoire c'est... Ma ville :o)) les immeuble, parc, square existent bel et bien, et sous le même nom :) (Sans l'ambiance post-apocalyptique qui va avec bien sur^^)

Sur ce je vais poster la suite, puisqu'elle est déjà écrite!

Chocobo[3]
Niveau 6
12 février 2011 à 13:02:30

Infection.

II.

L'été venait à peine de commencer, et les nuits se firent inéluctablement plus courte. Puisque les Contaminés ne semblaient apparaitre que lors de ces périodes d'obscurités, l'occasion de tenter une expédition à l'extérieur se présentait plus que jamais comme une idée censée. C'est du moins le point de vue que Sacha s'obstinait à défendre, jours après jours. Rester ici à attendre et survivre ne rimait à rien, personne ne leur viendrait miraculeusement en aide.
Le repas servit par Katya et Emilie fut apprécier à sa juste valeur, les deux femmes ayant l'art de récupérer les restes pour en faire des plats de premier choix. Ils leurs restaient encore quelques bouteilles de vin, et Sacha -qui les avaient ramenées de l'une de ses nombreuses expéditions- en déboucha une pour ponctuer le repas.
_Allez dans vos chambres les enfants, on va continuer à discuter entre adulte.
Théo s'en retourna immédiatement, et la petite Linda finit par le suivre après avoir fait mine qu'elle n'aimait pas qu'on la prenne pour une petite fille.
_Jessica, c'est valable pour toi aussi, continua Sacha en intimant à la jeune fille de suivre les deux gamins.
_J'ai quatorze ans! Et d'ailleurs je t'emmerde connard! C'est pas parce que tu...
_JESSICA! Tonitrua son père, tout en tapant du poing sur la table.
Mark n'était qu'un gros con -du moins pour Sacha- mais au moins il savait faire taire sa fille sans même avoir recours a la violence physique, donner moi un Alléluia! Cette garce l'insupportait au plus haut point, et il ne tenait pas à l'avoir dans les pattes pour la discussion qui allait suivre. Elle finit par quitter la table, et se dirigea en bougonnant vers sa chambre. Dans la pièce commune ne restait plus que Mark, Tony, et leur deux femmes.
_Qu'est ce que t'as foutu hier, en revenant si tard et en coupant ton portable?
Sacha vida son verre, et le remplit une nouvelle fois avant de répondre.
_J'avais besoin de prendre l'air, c'est tout.
Il s'arrêta pour le fixer dans les yeux, tentant d'accentuer son emprise sur la situation.
_Il faut qu'on sortent. Les risques sont minimes, et on devraient essayer de rejoindre du monde, au lieu d'attendre ici qu'ils finissent par venir nous chercher!
_Tu sais bien qu'ils ne peuvent pas arriver jusqu'ici, il suffit d'être attentif, lui répondit Marc en se resservant également.

Il ne releva pas le fait que si une personne les mettait en danger de part sa débilité profonde et incurable, c'était bien sa conasse de fille, et posa son regard vers Tony, avec qui il avait préfacé le terrain. L'homme, la quarantaine, le ton mat, n'avait jamais fait de vague, simplement content d'être en vie avec sa femme. Mais alors que les jours et les mois passèrent, lui aussi semblait en être venu à la même conclusion. Se cloitré dans un coin de la ville en attendant l'inévitable ne lui plaisait pas des masses.
_J'ai déjà parlé avec Tony, continua Sacha, lui aussi pense qu'on devraient sortir de ce trou à rat. Ça fait deux mois qu'on à plus eut aucune nouvelle radio, deux mois qu'on est enfermé dans un zoo sortit tout droit d'un film d'horreur.
_Quelqu'un finira bien par venir nous chercher, le coupa Mark.
_Je sais que tu ne m'aime pas, et crois moi, c'est réciproque, mais je te propose quant même quelque chose. Je vais commencer de véritable expédition, et j'irais voir moi même l'ampleur des dégâts aussi loin que possible. Si je trouve quoi que ce soit, je reviendrait vous chercher.
Le grand gaillard n'avait aucune objection à faire à ca, et Sacha refusa que Tony l'accompagne, prétextant qu'il avait une femme et qu'il devait la protéger. A vrai dire il se foutait bien de ce qui pouvait arriver à Tony, ou à sa femme, mais sur ce coup la il préférait être seul. Errer dans les rues de Liège, seul, cherchant une solution au problème. Son propre film, sa propre histoire!
_J'aurais par contre besoin de quelque chose de plus imposant que ma fidèle batte de base-ball, comme l'un de tes deux flingues.
Voila, on y était. Mark (un ancien flic) possédait deux pistolets et pas mal de munitions. L'obtention de l'un d'entre eux lui semblait primordial avant de commencer de véritable raid à travers cette ville, y compris la nuit. Après un débat et un argumentaire de presque une demi-heure -et d'une autre bouteille de vin- l'homme accepta de lui confier l'une de ses armes. La première partie de son propre film fut un succès retentissant, l'obtention d'une arme à feu de la main d'un ancien flic!

Théo réussit à négocier avec sa génitrice de rester plus tard qu'à l'accoutumé avec Sacha aujourd'hui. Sa mère le lui avait permis, contrairement à Marc, elle l'aimait bien, elle, ce jeune homme un peu fou. Premièrement il semblait avoir un feeling incroyable avec son fils, qui en temps normal était plutôt réservé, et en plus c'était le seul à être assez courageux – ou aussi fou, ce qui revenait plus ou moins au même- pour affronter les Ignobles de face. C'est donc avec un grand bonheur que le petit garçon avait passé toute la soirée avec Sacha, à lire et à s'entendre raconter toute sorte d'histoire toute plus démente les une des autres.
_Ce soir tu va aller tuer des Ignobles, pas vrai?
_En tout cas je vais essayer de les observer plus en profondeur, j'ai l'impression qu'ils se transforment petit à petit vers quelque chose de plus inquiétant encore, lui répliqua t-il sans se soucier de créer une quelconque psychose chez un gosse de huit ans.
Théo voulu en savoir plus sur les Ignobles, et sur ce qui pouvait bien arriver au monde qui l'entourait, mais pour l'instant, il était bien incapable de lui répondre.
_Tu me racontera, hein?
_Je te raconterais, maintenant va rejoindre ta mère, le congédia Sacha tout en le raccompagnant à sa porte.
Le soleil se coucherait dans moins d'une heure, et il décida de se préparer pour sa première véritable expédition nocturne. Jusqu'ici il n'avait visiter qu'une infime partie de la ville en ruine, car même de jour, les endroits sombres et peu illuminés pouvaient réserver de bien mauvaises surprises. Ses différents couteau furent disposés minutieusement dans chacune de ses poches, et il coinça le flingue que lui avait confié l'ancien flic sous sa ceinture, avant de repasser sa chemise par dessus. Sa batte, tranquillement posée dans un recoin de la pièce, n'attendait plus que la main de son maître.

A l'autre bout de la ville, dans un square qui semblait bien trop animé au vu des circonstances, un grand feu illuminait la nuit. Autour de celui-ci était assit trois personne qui semblaient tenir une conversation d'importance. Derrière eux, une bonne cinquantaine de jeune homme passablement excité produisaient un vacarme épouvantable. C'est le bruit des détonations qu'il le conduisit finalement jusqu'à eux. Une dizaine de gars peu sensible dégommant les Ignobles qui avaient le malheur d'approcher leur joyeuse coalition de trop près. Il tenta de s'approcher tout en signalant sa présence, et leva les mains au ciel pour leur faire comprendre qu'il venait en paix, et qu'il ne les mordrait pas une fois leur chair fraiche et tendre à proximité. L'un des tireurs finit par le remarquer, et baissa son fusil d'assaut après avoir dévisagé Sacha de haut en bas.
_T'es qui toi? Lui demanda t-il agressivement.
_Un survivant, comme vous, lui répondit Sacha d'un ton posé.
Le tireur hésita un moment, puis se retourna vers le feu de camps qui illuminait la nuit sombre.
_Eh, Gray, viens voir ce que j'ai trouvé! Cria t-il a l'attention de l'une des trois personnes en grande discussion autour du feu.
L'homme qui vint à sa rencontre dégageait une étrange impression de sérénité. Grand, le teint blafard, des cheveux noir comme de l'encre dressés comme un champs d'éclair sur sa tête, Sacha se fit la réflexion qu'il aurait très bien put être un personnage de jeux vidéo. Sa chemise ouverte laissait entrevoir des pectoraux bien musclé, et une large chaine d'argent lui pendait autour du cou.
_Ça fait longtemps qu'on avait plus vu de non contaminé... Tu viens d'où?
_D'un immeuble près de la rue saint-Gille, j'y ai trouvé refuge avec une petite dizaine de personne, lui répondit Sacha tout en lui tendant une main amicale, le fixant droit dans les yeux.
L'homme hésita un instant avant de lui tendre la sienne. Il jugeait les gens de part le regard qu'ils posaient sur ce monde, et Sacha possédait une étrange flamme tapie au fin fond de ses iris. S'il venait bien de la rue Saint Gille, alors il avait du parcourir plusieurs kilomètre, seul et en pleine nuit, ce qui était déjà en soi admirable. Il posa ses deux yeux bleu délavé sur la batte imbibée de sang que Sacha tenait à la main droit.
_C'est pour éclater des têtes, lui informa celui-ci avec un grand sourire confiant.
L'homme à la chevelure hirsute éclata d'un rire sincère et libéré, et l'invita à le suivre. Après avoir signalé au tireur d'ouvrir l'œil, il intima à son nouvel invité de se poser autour du feu, et le présenta à ce qu'il considérait comme ses fidèles lieutenants.

Sacha s'assit à coté de l'homme nommé « Gray », et salua les deux autres personne que le chef de ce nouveau clan lui présenta. Killyan, la vingtaine à peine consommée, qui ne lui accorda que peu d'attention. Le jeune homme continua de regarder les flammes crépiter joyeusement, comme si celle-ci recelaient un mystère que lui seul était à même de comprendre. A ses cotés, l'observant avec beaucoup plus d'intérêt, un grand gaillard au crane rasé affutait une lame avec avec un soin tout particulier. Paul Henroy lui sourit discrètement, puis reprit son activité avec soin.
_Alors, raconte nous donc ton histoire, lui demanda Gray après lui avoir lancé une canette de bière, qu'il ouvrit avec gratitude.
Sacha leur narra sa vie au refuge, et la façon dont ils se préservaient des Ignobles. Gray le prit de suite en amitié, rares étaient ceux qui avait le culot de braver le danger, tout en possédant un intellect plus ou moins développé. Excepté Liyan et Paul, le reste de ses « troupes » n'avait pas grand chose dans le caillou, et c'était peut-être bien pour ca qu'ils pouvaient encore se vanter d'exister dans ce monde à la dérive.
_Vous m'avez l'air plutôt bien armé, remarqua Sacha en jetant un œil aux alentours.
_On à récupéré toute les armes qu'on à put trouver, cette vile regorgeant d'arme à feu, ce fut plutôt facile de se constituer un petit arsenal.
Le jeune homme regarda une nouvelle fois autour de lui. Des fusils d'assaut, un nombre impressionnant de sabre et d'arme blanche, et même quelques lance roquette, c'est sur, mieux valait être de leur coté.
_T'as l'air d'être plutôt costaud, si tu veux rester avec nous, je pense que mes deux collaborateur ne seraient pas contre, continua Gray tout en se tournant vers ses deux acolytes.
Killyan ne détourna pas son attention du feu crépitant dans son antre, et Paul hocha la tête en guise de contentement.
_Ça pourrait être intéressant, en effet... Il repensa au refuge, et l'image du petit Théo se superposa à sa vision. Tant que maintenant, je vais repartir vers l'immeuble, signaler aux autres que des gens survivent, dehors. T'as un numéro de portable?
Gray lui donna son numéro, et il s'entendirent pour une nouvelle rencontre le lendemain, même heure, même endroit. Après les avoir saluer, Sacha s'en retourna vers le refuge. Il était minuit passé, et les Contaminés peuplaient les rues, lui interdisant toute retraite sans risque. Il se jeta néanmoins dans l'aventure, un rictus malsain pendu au coin des lèvres. Ça devenait de plus en plus intéressant, et cette rencontre nocturne lui avait remit du baume au cœur. Pour l'instant, il concentra toute son attention sur le chemin du retour, et ne dut utiliser qu'une seule munitions, lorsqu'un Contaminé l'approcha de trop près. Ils avaient l'habitude d'être extrêmement lent, et peu réactif, mais celui la s'était approché de lui avec une vitesse peu habituelle. Ces saloperies changeait, c'était de plus en plus visible, et surtout, de plus en plus dangereux.

:)

Snebull
Niveau 12
12 février 2011 à 13:58:57

Ha super, pas d'attente ça c'est cool :)
Combien de parties sont écrites ?

Chocobo[3]
Niveau 6
12 février 2011 à 14:11:26

J'ai déjà écrit la moitié du chapitre suivant, c'est tout. Je t'ai dis, je viens de la commencer^^

(Cela dit pour le moment je suis en mode Machine à écrire... J'écris comme un dératé du matin au soir :o)) )

Snebull
Niveau 12
12 février 2011 à 14:16:46

ha cool alors, ça devrait laisser voir les suites plus vite :)

Un conseil, fais en moins, mais termine :)

Chocobo[3]
Niveau 6
12 février 2011 à 14:55:42

Vi, je sais^^
Mais quant j'ai envie d'écrire sur un sujet, ou qu'un nouveau projet germe dans ma tête, je n'aime pas me dire "ah, il faut d'abord que tu finisse ca et ca".

J'écris, et parfois je me "pose" sur des projets, parfois je ne fais que les commencer :) Je comprend bien que pour le lecteur ca doit être parfois assez frustrant :)

Snebull
Niveau 12
12 février 2011 à 14:58:43

ben oui quand on se met dans quelque chose on aime bien aller jusqu'au bout, savoir la fin.

Je te décrirais alors quelqu'un d'instable dans ce qui est de l'écriture!

Chocobo[3]
Niveau 6
12 février 2011 à 15:04:04

Pas seulement en ce qui concerne l'écriture :p) Je suis instable comme garçon, mais c'est loin d'être une nouveauté ca^^

En tout cas j'espère que tu prendra du plaisir à suivre les aventures un peu délurée de Sacha, et le prochain chapitre pourrait déjà être disponible dés ce soir :)

Snebull
Niveau 12
12 février 2011 à 15:31:59

cool alors, j'ai pas encore lu le deuxième, mais ça ne serait tarder pour ce week end.

Chocobo[3]
Niveau 6
12 février 2011 à 16:28:00

A ton aise mon ami :)

(Tu va être content, le prochain chapitre avance plutôt bien, je pense pouvoir le poster ce soir, je suis inspiré ces temps-ci, je tourne à cinq/six page word par jours :o)) )

Snebull
Niveau 12
12 février 2011 à 16:49:21

Ha oué quand même
Combien de page word représente un chapitre là ?

Chocobo[3]
Niveau 6
12 février 2011 à 17:13:56

Hum, quatre ou cinq, pour les deux chapitre posté jusqu'à présent :) (Après c'est variable, mais ca reste toujours minimum quatre page word )

Sujet : Infection. [Fiction]
   Retour haut de page
Consulter la version web de cette page