Tiens, un animé populaire comme Kenshin n'a pas sa fiche ? Ok, je m'en occupe !
Alors affûtez vos lames car on va couper du saucisson.
C'est parti !
- Informations -
- Titre original : Rurouni Kenshin: Meiji Kenkaku Romantan
- Titre français : Kenshin le vagabond
- Titre anglais : Rurouni Kenshin
- Diffusion : du 10 Janvier 1996 au 8 Septembre 1998
- Studio : Gallop, Deen
- Genres : Action, Comédie, Historique, Aventure, Samurai, Romance
- Réalisateur : Kazuhiro Furuhashi (l'OAV Tsuioku-hen, Hunter x Hunter)
- Musique : Taro Iwashiro (Arslan Senki), Noriyuki Asakura (Major, Sidonia no Kishi)
- Character design : Hideki Hamasu (http://myanimelist.net/people/40129/Hamasu_Hideki)
- Source : manga (par Nobuhiro Watsuki)
- Nombre d'épisodes : 95 (hors OAV)
- Classification : PG-13
- Licencié : Dybex
- Synopsis -
Nous sommes en 1878, l'ère Tokugawa s'étant terminée dans le sang, le pays est en pleine transition vers l'ère Meiji. Le port du sabre devenant prohibé, certains samouraïs refusent cette ère de changement et envisagent des révoltes.
C'est dans ce climat particulièrement tendu que l'on suit notre protagoniste, Kenshin Himura, connu comme étant l'un des samouraï les plus sanguinaires durant la guerre civile, aujourd'hui souhaitant adopter une attitude pacifique. Mais il n'est pas toujours possible de tourner le dos au passé...
- Personnages principaux -
Kenshin Himura (seiyuu : Mayo Suzukaze, Masami Suzuki)
Samouraï de 28 ans (même s'il en parait beaucoup moins), Kenshin est également appelé [le] "Battōsai" en référence à sa technique de combat fétiche : le battō-jutsu. Kenshin n'aime pas ce surnom qui fait référence à son passé d'assassin au service de la révolution Meiji. Sa double cicatrice sur la joue gauche, acquise durant cette période, le rend facilement identifiable.
Cherchant à mettre son passé derrière lui, Kenshin refuse d’ôter la vie à nouveau. Symbole de sa résolution, son sabre est à lame inversée (sakabato) ce qui empêche (en théorie) toute attaque mortelle.
Pour ce qui est du combat, Kenshin est réputé pour son incroyable rapidité d'attaque dont il a fait sa spécialité.
Si en combat Kenshin démontre un sérieux et une intelligence remarquable, dans les moments légers notre protagoniste affiche un comportement à la limite du stupide, permettant plusieurs situations comiques.
Devenu vagabond (ndlr: SDF), il rencontrera Kaoru qui accueillera notre fière guerrier (ndlr: SDF).
Côté cœur, notre guerrier semble attiré par Kaoru, et de manière générale, par les jeunes brunes (observation personnelle ). Il est plutôt populaire envers les femmes (la taille du sabre surement).
Il cherchera à aider ses amis, sans non plus s'imposer. Il n'intervient que lorsqu'il l'estime nécessaire.
En gros, c'est un mec cool
Kaoru Kamiya (seiyuu: Miki Fujitani)
Âgée de 17 ans, fille de samouraï, Kaoru hérite du dojo de son père.
Peinant à recruter de nouveaux membres (contexte de non-port du sabre je rappelle), Kaoru invitera Kenshin à s'installer dans son dojo.
Elle s’entichera rapidement du samouraï, ces derniers entretenant alors une relation assez intimiste.
Femme forte de caractère, elle dégage parfois une certaine naïveté témoignant de son aspect innocent.
Elle est très douée pour ce qui est du kendo, mais est une calamité lorsqu'il s'agit de la cuisine. Ses compagnons en faisant régulièrement les frais.
Sa plus grande peur sera que le passé de Kenshin le rattrape, redoutant que notre chère vagabond redevienne un tueur sanguinaire.
Un personnage très agréable (la seiyuu y est pour quelque chose).
Sanosuké Sagara (seiyuu: Yuji Ueda, Yuriko Fuchizaki)
Âgé de 19 ans, fils de Sozo Sagara, lui-même meneur de l'armée révolutionnaire Sekihōtai (également appelée Bakumatsu).
Sanosuké éprouve une véritable haine envers le pouvoir en place, de part la trahison de ce dernier envers le groupe armé de son père, cette dernière ayant causé l'élimination de la quasi-totalité du groupe - y compris son père. Si son dégoût du pouvoir est bien réel et solide, il reste contre l'idée d'une révolte armée (ce point sera souvent mis à mal). Il porte le symbole du mal dans son dos, symbole de sa rancœur.
Malgré cet aspect sombre de sa personnalité, Sanosuké possède un caractère très expressif et joyeux.
Lié d'amitié avec Kenshin, et ce malgré leur passif incompatible, il est également hébergé dans le dojo de Kaoru.
En combat il utilise essentiellement ses poings et a un style offensif. Sa caractéristique principale est sa tenacité. Sanosuké sait encaisser. Malgré tout il reste bien moins fort que Kenshin et ses ennemis, ce qui le pousse à vouloir s'améliorer.
Yahiko Myôjin (seiyuu: Miina Tominaga)
Orphelin usant en premier lieu du vol afin de rembourser des dettes, Yahiko sera ensuite hébergé par Kaoru en tant que disciple qu'il acceptera difficilement.
Son père étant samouraï, il s’investira particulièrement dans son entraînement.
D'un tempérament positif et dynamique, il tombe amoureux de la première jeune fille venue. Il déteste qu'on l'appelle avec le suffixe "chan".
- Avis personnel -
Ayant fais le choix de faire cette fiche pendant mon visionnage, je ne pourrai pas parler de la 3ème et dernière saison. Ma mémoire étant ce qu'elle est j'ai préféré donner mon avis pendant que mes souvenirs de la première saison restent frais, ces derniers étant à mon sens les plus importants pour ceux souhaitant débuter la série.
En premier lieu je pense qu'il est important de noter les différence entre cet animé et sa série d'OAV Tsuioku-hen qui a fait découvrir Kenshin à un certain nombre d'entre-vous, et ce afin de réduire les attentes et espérances. Pour faire court, hormis le protagoniste et l'univers historique, les deux séries n'ont rien à voir. Là où Tsuioku-hen affiche une ambiance mature, tragique et sombre, Rurouni Kenshin est un shonen à l'aspect plutôt classique avec une ambiance souvent légère laissant place à la comédie. Y compris techniquement, avec un aspect graphique affichant des couleurs relativement vives, et une OST montrant quelques morceaux joyeux. Si j'estime l'OAV étant largement devant la série originelle en terme de qualité, je pense malgré tout que cette dernière mérite le coup d’œil (d'où la création de cette grosse fiche).
Le premier point que j'ai trouvé intéressant dans l'animé est son aspect historique. La série s'ancre dans un univers avec une base bien réelle avec des faits historique plutôt bien respectés - avec certains écarts compréhensibles. Aussi on notera l'intervention de personnages et d’événements réels (le Shinsen Gumi et ses membres (Okita, Saito, ...), Ōkubo Toshimichi, etc) ainsi qu'un respect des dates forçant le respect (décès de certains personnages, événements historiques). On pourra également noter un respect des personnalités de certains personnages, notamment Okita Sōji qui va jusqu'à reproduire sa technique de combat (le Sandantsuki, triple coup d'estoc).
Ajoutez-y une présence fantastique finalement assez faible et on se retrouve avec un univers crédible et solide.
Les combats sont sympathiques. La faible présence de fantastique permet des combats au sabre très agréables, la plupart du temps dynamiques.
L'animé s'épargne la plupart des clichés du genre et est plutôt bien rythmé.
Graphiquement Rurouni Kenshin n'impressionne pas de par son chara-design classique, parfois inégal. Une fois dépassé les premiers épisodes, on notera une animation assez bonne, notamment pendant les combats.
Les OST, à défaut d'être transcendantes, sont agréables.
La structure de l'animé est particulière.
La première saison fonctionne sous forme d'arcs dépassants rarement 2 épisodes. Le ton se veut plutôt léger, la place dédiée à la comédie est plutôt grande, et les enjeux sont faibles. Aucune ligne rouge n'est tracée. Cette partie n'est pas vraiment passionnante mais reste agréable à suivre.
La seconde saison opère un changement dans la série.
Le ton est plus grave, le récit prend de l'ampleur. La structure sous forme d'arcs laisse place à une trame prenant toute la saison. La place laissée à la comédie s'affaiblie (mais reste présente malgré tout).
L'animé s'améliore nettement techniquement, avec des combats plus dynamique, un chara-design plus stable. La réalisation se permet même quelques efforts de mise en scène très agréables, en jouant notamment sur les couleurs. L'OST également s'agrémente de nouveaux titres surtout mélancoliques et dramatiques de bonne qualité.
On pourra regretter que cette saison n'arrive pas à garder son niveau sur toute sa durée. Elle reste néanmoins bonne, et meilleure que la précédente.
Enfin, les fans de Gintama noterons une flopée de points commun entre les deux œuvres, que ce soit l'univers, les personnages, ou encore certaines situations
Je n'ai pas trouvé d'informations l'affirmant, mais il n'y a aucun doute sur le fait que Rurouni Kenshin ait été une inspiration importante pour Gintama tant c'est évident.
Pour ceux n'ayant pas Gintama dans leur cœur, je les rassure. Rurouni Kenshin est plus crédible dans ses enjeux, et son humour diffère.
Histoire de conclure, si Rurouni Kenshin n'est certainement pas l'animé de la décennie, je pense que son visionnage vaut le coup. C'est un très bon shonen qui se laisse voir très facilement
- Les liens cool -
MAL : http://myanimelist.net/anime/45/Rurouni_Kenshin__Meiji_Kenkaku_Romantan
SC : http://www.senscritique.com/serie/Kenshin_le_vagabond/16592609
Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Kenshin_le_vagabond
Infos sur l'ère Meiji : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%88re_Meiji
Bon visionnage