Valà, encore un topic de moi, et encore une FanFiction, comme diront certains. Mais pas n´importe quelle FanFiction ! C´est la toute première que j´ai faite, en version un peu améliorée.
C´est bien sûr une FanFiction sur le Tome 6 des aventures d´Harry Potter, dont j´ai écrit déjà beaucoup.
J´espère qu´elle vous plaira, et que vous prendrez du plaisir à la suivre.
Je vous mets le premier chapitre, en espèrant qu´il ne soit pas trop long pour vous.
Enjoy !
Harry Potter Et La Force Des Ombres
Chapitre 1 ~> La vie à Privet Drive
Le jeune homme était adossé contre la fenêtre, regardant au loin, les étoiles, la plus belle chose qu´il avait vu depuis le début des vacances. Il entendait le triste chant des oiseaux qui le rendait encore plus malheureux qu´il ne l´était. Il ne pensait pas avoir été aussi malheureux de toute sa vie. L´Oncle Vernon poussa un grognement dans son sommeil ce qui sortit Harry de ces pensées. Il détourna son regard du ciel et alla s´asseoir sur son lit. Il jeta un coupd’œil à sa chambre et vit qu´il ne l´avait pas rangée depuis longtemps. Les vêtements gisaient sur le parquet gris de poussière. Il ne prenait même plus la peine de s´habiller correctement. Le placard gardait la marque du signe de sa tristesse car on pouvait voir une porte du placard pendre, menaçant de tomber. Le sol de la cage de Hedwige était recouvert de fientes car Harry ne se donnait pas la peine de nettoyer. Harry se promit d´acheter une nouvelle cage quand il sera au Chemin de Traverse. La chouette n´était pas là. Harry l´avait envoyée donner une lettre à son meilleur ami. Il ne voulait plus parler de son parrain, mais il y était obligé. Il envoya donc une lettre à Ron. Il se souvenait encore de ce qu´il avait écrit:
´Cher Ron,
Comme tu peux te douter, je suis très malheureux et je t´écris car tu es l´une des seules personnes à qui je peux me confier maintenant que Si...´
Il se souvenait très bien avoir versé une larme à ce moment là. Il avait eu tellement mal en pensant à son parrain. Harry se demandai pourquoi le sort s’acharnait sur lui. Il aurait tellement voulu être un garçon normal, sans problèmes. Il s’était essuyé sa larme et avait continuer :
´...rius est mort. Je ne te l´ai que rarement dit mais tu es la personne à qui je tiens le plus avec Hermione et vous perdre serait la chose la plus horrible qui puisse m´arriver. Je voulais aussi te dire que pour moi, les Weasley sont comme ma famille. Pour terminer sur un ton heureux, Dudley s´est encore énervé car il en avait marre de faire le régime et il a jeté sa télé ! Tante Pétunia l’a mis dans sa chambre et maintenant il a l´air bien bête parce que il continue son régime ! Au fait, peux-tu m’envoyer les exemplaires de La Gazette du Sorcier que tu as ? Ne t’inquiète pas, j’ai une idée en tête… Voilà, j´espère que je te verrai bientôt au Terrier et ne t´inquiète pas pour moi j´ai toujours des provisions alors surtout ne m´envoie pas de nourriture !
Ton ami
Harry´
Quand il eut fini sa lettre, il l´avait envoyée tout de suite avant de renoncer. Cela faisait 3 jours qu´il l´avait envoyée mais il n´avait pas encore reçu de réponse. Il n´avait pas écrit à Hermione. Elle devait être avec Viktor Krum et il ne voulait pas qu´elle s´inquiète car elle devait être heureuse. Harry regarda son calendrier qui comptait les jours jusqu´à son retour à Poudlard et vit qu´on était le 8 Juillet. Cela faisait seulement une semaine qu´il avait quitté Poudlard et déjà il ne supportait plus les Dursley. Le régime de Dudley n´avait servi à rien au contraire, il avait pris 3 kilos à force de s´empiffrer de gâteaux et de chips qu´il prenait en cachette la nuit quand ses parents dormaient. Mais Harry espérait vivement recevoir une invitation de Ron pour venir au Terrier car il commençait à étouffer au 4, Privet Drive. Les jours passaient à une lenteur incroyable et le temps ne s´améliorait guère. Les nuages persistaient depuis trois jours et les rues étaient presque inondées tant il avait plu ces derniers jours. L´Oncle Vernon était d´une humeur massacrante au petit déjeuner du 15 juillet car il avait mis une bonne dizaine de minutes à trouver sa cravate. Quand Harry descendit, il se regarda dans le miroir de l´entrée. Il vit un jeune garçon, les cheveux en bataille, les yeux cernés par une nuit difficile et amaigri par une mauvaise alimentation des Dursley malgré les provisions qu’il faisait. Harry ne se reconnaissait plus. Il se décida à aller se préparer à manger.
« ´Jour, grogna-t-il.
Il n’eut pas de réponse mais Harry y était habitué depuis le temps qu´il vivait enfermé ici.
L´Oncle Vernon descendit en trombe dans la cuisine, costard sur le dos, peigné avec un soin particulier et un large sourire aux lèvres.
-Que t´arrive-t-il, mon chéri ? demanda la tante Pétunia. Pourquoi es tu si heureux ?
-Mr Baggly vient de m´appeler. Il va peut-être me promouvoir et me doubler mon salaire ! Tu te rends compte ! C´est une superbe opportunité !
-Ah ! Eh bien, en effet ! Tu veux des oeufs et du bacon ? demanda la Tante Pétunia.
-Oui pourquoi pas.
Il regarda sa montre.
-Oh non désolé ma chérie. Je suis déjà en retard ! Il me faut cette promotion !
Et il sortit en trombe, claqua la porte, et Harry entendit le son d´une voiture qui démarrait et le bruit disparut. La tante Pétunia murmura quelque chose qui ressemblait à " Oh les hommes alors ! " avant d´aller chercher une conserve dans la réserve de nourriture. Harry était resté assis sur une chaise, dans la cuisine et personne ne semblait avoir remarqué sa présence. Il s´en détrompa, quand la tante Pétunia, revenue de la réserve, s´adressa à lui comme on s´adresse à un chien.
« -Alors toi. Tu nous prépares le petit déjeuner ou quoi ?
-Non, répondit Harry.
-Comment ça non ? dit la tante. Tu viens TOUT de suite nous préparer notre déjeuner ! Je me fiche des tes petits protégés ! »
Dudley, qui avait les petits yeux rivés sur la télévision, leva les yeux pour voir cette scène. Il ne ratait aucun moment quand Harry se faisait engueuler. Le voir se faire crier dessus lui procurer un malin plaisir.
-Non, répondit-il simplement.
-J´AI DIT TOUT-DE-SUITE !
Harry s´attendait à cette situation. Il avait caché sa baguette dans la poche de son jean.
« Non c´est non ! C´est fini le temps où je me laissais faire ! Tu m´entends ? FINI !
A ce moment, la tante Pétunia s´avança vers lui. Comme prévu, Harry sortit sa baguette et la pointa vers sa tante.
-Encore UN seul pas et je te lance un sort dont tu vas te souvenir !
-Je te jure que tu vas regretter de m´avoir dit ça ! ! Je vais te rendre la vie dure, même pire qu´avant ! !
-Ah bon ! Moi je ne crois pas !
Et avant de réfléchir :
-Oubliettes ! cria-t-il »
Une lumière bleue jaillit de sa baguette et vint toucher la tante Pétunia de plein fouet dans le ventre. Elle tomba à la renverse en arrière et se cogna à la table. Harry ne réalisa que quelques secondes après son geste qu´il venait de faire une chose inadmissible dans le monde des sorciers. Il avait jeté un sort en dehors de l´école, et sur une moldue ! Harry savait qu´il allait être renvoyé. L´année passée, il avait jeté un sort de défense et s´en était sorti de justesse au tribunal des sorciers. Son geste était impardonnable. Dudley se leva en trombe prêt à frapper Harry mais celui ci brandit sa baguette sur son cousin. Il n’avait plus rien à perdre. Toute la haine qu´il avait accumulé pendant toutes ces années où son oncle et sa tante l’avaient rendu malheureux avait éclaté.
-Bouge pas ! ! cria t-il
-Ne pointe pas cette chose sur moi ! gémit Dudley.
-Tais-toi ! Ne bouge surtout pas. Attends que ta mère se réveille mais ne raconte rien à l´Oncle Vernon ! ! Sinon…
Il pointa sa baguette sur son cousin pour lui faire comprendre ce qui allait lui arriver si il racontait ce qui s’était passé. Dudley hocha la tête, terrorisé et Harry monta dans sa chambre. Quand il fut arrivé dans sa chambre, il tourna le verrou pour être tranquille. Il s’était emporté bêtement et cela allait lui coûter cher ; très cher. Il donna un coup de poing sur le mur en signe d’énervement ce qui ne fit que renforcer sa douleur. Harry ne verrait plus ses amis de Poudlard, il ne pourra plus jouer au Quidditch, ni combattre Voldemort car maintenant il le savait, lui et lui seul pouvait vaincre le Seigneur des Ténèbres, de ses propres mains. Encore fallait-il qu’il soit innocenté. Mais il n’y pensait même plus. Il ne dormit pas cette nuit. Il attendit que le jour se lève pour envoyer une lettre à Ron et Hermione. Elle devrait être rentrée chez elle. La nuit était couchée depuis longtemps lorsque le jeune garçon, en pensant à tout çà, finit par tomber endormi sur son lit.