merci jo sa fait plaisir
jhon Tu t´es encore amélioré, je décèle de moins en moins de fautes et les répétitions sont moins nombreuses. Ensuite, la séquence "espionnage" est sympa et donne une autre vision de la guerre^^.
Continue comme ça ! J´attends la suite !
merci
Je pense faire la suite ce soir
Je pense que vous l´avez suffisament attendue, voici donc la suite de ma fan fic !
[>>>]L´Invasion des Floods[<<<]
-> Chapitre I <-
L´infection commence
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En pleine surveillance de l´activité aérienne et spatiale autour du petit planétoïde de Tau Bic 12, Herman prenait le temps d´inspecter chaque fragment de météorite qui passait le périmètre de sécurité tracé autour du puit gravitationnel de Tau Bic 12, plus petite lune de la géante gazeuse inhabitée de Omega Jem. Ce petit planétoïde, bourré de ressources minières à sa surface et à proximité d´un champ quasi-inépuisable de minerai de niobium, avait été terraformé 28 ans plus tôt pour accueillir une poignée de colons qui souhaitaient s´enrichir en puisant les richesses de ce système.
Herman, toujours fixé dans son travail, cherchait la moindre anomalie qui pourrait rendre cette journée quelque peu intéressante. Soudain, il détecta sur son radar longue portée un vaisseau minier. Il ouvrit la liaison.
- Vaisseau minier en approche, veuillez vous identifier. dit Herman dans le micro.
- ...
Herman consulta les horaires des différents plans de vol de la journée, aucun vaisseau n´était censé rentrer à cette heure. Il consulta le radar qui lui révéla que ce vaisseau était immatriculé SGH-591-L5T. Il regarda les plans de vol de la veille, et trouva finalement le vaisseau en question.
- SGH-591-L5T, votre plan de vol était défini pour que vous reveniez hier à 2330 heures, il est aujourd´hui 0145 heures, vous êtes très en retard. Pilote du vaisseau, identifiez vous et vous pourrez vous poser.
Le vaisseau ne répondait pas, mais continuait à avancer.
- Si vous ne répondez pas, je serais obligé d´ouvrir le feu ! Je vous laisse 30 secondes.
- Iiiiiiiiiiiiiiiiii ! retentit sur la liaison.
- SGH-591-L5T, que se passe-t-il ? Répondez !
Les 30 secondes étaient écoulées, aussi Herman devait respecter le protocole. Il activa les 2 tourelles de défense de son poste et fit feu sur les réacteurs du vaisseau. Le minier, au lieu d´exploser, s´écrasa tout près de la piste d´aterrissage.
- Drônes ingénieurs 2 et 4, déblayez moi tout ça ! hurla Herman.
Aussitôt, 2 robots sortirent d´un hangar proche et se mirent à nettoyer les débris.
*
* *
Sous les décombres, quelques unes des créatures qui avaient tué le pilote du vaisseau avaient survécues, et elles se préparaient à envahir cette région. Lorque le drône 2 souleva une des sections du vaisseau, l´une d´elles sortit à l´air libre, puis fut vite rejoint par ses congénères. Finalement, elle se détacha du reste du groupe et se dirigea vers la nourriture, elle sentait de la nourriture, proche, très proche.
*
* *
Herman regardait les drônes déblayer les décombres, puis, sans voir les petites créatures sortir d´en dessous, il se remit à son travail.
Et c´est là que le parasite arriva. La petite boule à tentacules s´approcha rapidement de la nourriture, prête à lui sauter dessus.
Herman entendit un bruit étrange derrière lui, et il se retourna en vitesse. Lorsqu´il vit l´étrange créature, il chercha à la saisir pour l´observer. Le parasite grimpa sur son bras et courut jusqu´à sa poitrine. Herman cherchait à dégainer son pistolet, mais il était coincé dans sa poche.
Lorsqu´il parvint à le saisir, il était trop tard. Le parasite enfonça son flagelle tranchant dans la moelle épinière du malheureux Herman, et y injecta sa pourriture. Herman tenta de hurler, mais il n´était plus propriétaire de son cerveau, il ressentit une dernière vive douleur, ses souvenirs et tout ce qui faisait de lui un respectable homme de Tau Bic 12 lui fut arraché.
Le reste de son esprit fut balayé par le parasite, qui commença son oeuvre ignoble.
*
* *
Le reste de la troupe arriva à la ville près de l´aérodrome, puis se mirent à rechercher où se terrait la nourriture. L´une d´elles vit une fenêtre ouverte, et, se précipitant à travers, elle aperçut 2 humains allongés dans un lit. Elle fit signe à ses frères d´entrer, puis sauta vivement sur l´homme endormi, tandis qu´un autre parasite sauta sur sa femme. Les 2 humains n´eurent pas le loisir de se réveiller, ou du moins, pas en tant qu´humains.
Le même schéma se reproduisit dans le petit quartier calme et tranquille de Chi Bu.
*
* *
Herman se réveilla. Enfin, son corps se releva, maintenant dirigé par le parasite et sa seule volonté de se nourrir, plus, toujours plus. Le nouveau Herman, qui d´ailleurs ne lui ressemblait pas, se dirigea arbitrairement vers la ville, pris par ses pulsions et le désir de rejoindre la horde.
*
* *
Ted se réveilla.
Allongé sur son lit de baraquement, il consulta son horloge interne.
- Seulement 0320 heures, putain ! Faut que je dorme ! se dit-il.
Il regarda son acolyte de toujours, Karim Kalbelouz, un vieil ami d´enfance avec qui il s´était engagé dans le 17ème Régiment. Il composait une section de 500 hommes assignés à la défense de la lune minière de Tau Bic 12.
Après avoir perdu 15 minutes à essayer de dormir, il se leva, définitivement réveillé et peu heureux de l´être. Après s´être rapidement lavé le visage, il alla consulter l´ordinateur du baraquement. Aucune alerte, parfait, il allait pouvoir se reposer.
Il sortit dans la cour et se dirigea vers la salle d´entraînement, décidé à épuiser ce surplus d´énergie qui le maintenait eveillé.
*
* *
La horde maintenant rassemblée décida de se préparer à atteindre le deuxième objectif. 3 enfants humains avaient été infectés, et, trop petits pour devenir de bons combattants, ils furent surgonflés pour devenir un porteur de parasites, qui permettraient d´infecter le reste de la population.
[>>>]A SUIVRE[<<<]
la classe Bien raconté
Je pense poster mon prochain chapitre se soir, demain au plus tards
Le prochain chapitre arrivera dans la semaine, j´ai retrouvé mon inspiration, alors je tiens en profiter
le retour de l´invasion du parasite!
Quelle activité en se moment, il faut que je continue la mienne moi!
Woow
Je me suis absenté une semaine et il y a au moins 5 pages de plus :-/ !
Je ne vais pas lire toutes les fanfics car ca risque de me prendre trop de temps sachant que je suis overbooké de travail de rattrapage en ce moment ...
Sinon je vais enfin pouvoir continuer d´écrire ma fanfic pour ceux qui attendent la suite impatiemment ^^
Chapitre 14 : Dans l’ombre de l’espace
Après avoir foncé à pleine vitesse en direction des vaisseaux brutes, la flotte de Slamorus aperçut enfin après quelques heures de vol dans l’espace sombre et vide l’escadrille de phantoms. Etant conscient de la limitation d’énergie des vaisseaux due à l’accélération, Slamorus ordonna à tous les phantoms de réduire la vitesse et de la maintenir à celle des brutes pour les suivre à distance, lorsque cet ordre fut accompli, l’élite ultra scruta encore une fois la vague de phantoms brutes, puis il se dirigea vers la pièce du vaisseau où se trouvaient ses guerriers, ainsi qu’Arachmatus et Grunty yard.
Le grognard était allongé sur la banquette, mais il ne dormait pas, quand à Arachmatus, il était assis et gardait la tête basse, comme pour se reposer d’un assez pénible effort. Slamorus s’assit près de Grunty yard et il le questionna, sachant visiblement qu’il ne dormait aucunement :
- Pourquoi êtes-vous constamment dans votre armure ?
- J’en suis prisonnier. Répondit spontanément le grognard d’une voix lasse et grave.
- Prisonnier ? Fit simplement Slamorus, affichant bien qu’il voulait en savoir plus.
- Lors de la grande guerre sur le vaisseau monde Grande Bonté, j’ai fait partie des nombreux grognards qui fuyaient sans relâche, qui fuyaient en espérant survivre le plus longtemps possible, s’attendant toujours à rencontrer une de ses malfaisantes brutes à chaque endroit de la cité, qui fuyaient car leurs alliés avaient succombé, mais qui fuyaient surtout parce qu’ils savaient sciemment que leur vie ne serait en sécurité que lorsqu’ils seraient loin de la bataille.
- Vous n’aviez pas encore d’armure à cette époque…
- Non, mais j’ai eu la chance d’avoir survécu, ce bijou d’armurerie qui recouvre mon corps me sert uniquement à protéger mon corps et d’aider à l’articuler, c’est moi-même qui l’ai volée dans une armurerie covenante de la cité qui avait été saccagée par ces barbares, je n’ai commis ce vol que pour ma survie…
- Expliquez-vous. Coupa Slamorus visiblement fasciné par le récit du grognard.
- A un moment de ma fuite, je me suis heurté à une brute sanguinaire armée d’un fusil à plasma, ce misérable n’a pas cessé de lâcher des salves rougeoyantes qui ont déchiré mon corps, mes hurlements pitoyables ne le touchaient même pas, lorsqu’il a enfin daigné s’arrêter, j’étais affreusement blessé, il croyait m’avoir tué mais je bougeais encore. J’ai rampé, hanté de désespoir et terrifié par la douleur, perdant mon sang sur le sol, lorsque je me suis trouvé devant cette splendide armure qui m’a sauvé la vie.
- Comment le fait d’enfiler cette armure vous a permis de survivre ?
- Dans un dernier espoir, je m’en suis armé et j’ai vu que ce blindage corporel était très perfectionné, il a commencé par stopper l’écoulement de mon sang ce qui m’a permis de me maintenir en vie et j’avais l’impression d’avoir un nouveau corps, je pouvais me mouvoir avec une agilité optimale ! J’ai découvert plus tard que cette armure était réservée à un commandant de flotte grognard, mais qui avait succombé au combat avant même d’avoir pu admirer son futur blindage. Ayant prouvé que je suis un excellent commandant et que cette armure m’allait comme un gant, j’ai acquis le poste réservé au défunt grognard et plus tard j’ai découvert les griffes acérées de mon nouveau corps, je me suis retrouvé face à l’arbiter en personne qui m’a ordonné d’aller vous porter secours et me voici devant vous…
Cette histoire fit réfléchir Slamorus, un silence soudain et prolongé avait pris place. Grunty yard s’était relevé et assis sur la banquette, il tourna la tête vers Slamorus et examina son air pensif. Après une ou deux minutes, l’élite ultra sortit de sa brève absence et questionna le rapace : « Et vous, Arachmatus ? ». Cette question ôta le chef rapace de sa torpeur et le fit tourner subitement la tête vers Slamorus, il daigna enfin lui répondre :
- Et moi ? Que voulez-vous dire ?
- Comment vous êtes-vous retrouvé sur Xonar ?
- Vous tenez à connaître mon passé ? Moi qui ai persécuté votre peuple et qui ne représente qu’un personnage méprisable à vos yeux ?
- Je suis curieux, voilà tout… Rétorqua calmement l’élite ultra.
- Eh bien, par où commencer ? J’ai moi aussi participé à la guerre de Grande Bonté, je me suis battu des heures entières, mon corps subissait les blessures furieuses des fusils à plasma, mais mon armure me permettait bien de tenir les assauts. Je suis resté longtemps dans Grande Bonté, je sais que Tartarus et quelques brutes avec leurs captifs humains, ainsi que l’Oracle se sont enfuis pour activer l’anneau, au bout d’un moment, le vaisseau monde a recueilli des hordes de parasites qui nous affaiblissaient de jour en jour, puis Vérité est venu nous retrouver.
- Vérité ? Vous l’avez vu ? S’exclama soudainement Slamorus, redoublant d’attention.
- Oui, il est venu chercher les quelques survivants, mais avant ça il a longuement et vainement essayé de rassurer les troupes en diffusant ses messages dans la cité. Nous sommes partis avec lui dans quelques phantoms et nous avons navigué vers la planète Barxor, le dernier bastion des brutes où se trouvaient tous les survivants. Lorsque je m’y suis posé avec mes rapaces, c’était pour repartir sur Xonar et m’installer dans une forteresse brute qui était une récente construction visant à continuer la persécution de votre peuple. Vos récentes victoires ne m’ont bien évidemment pas laissé le choix, ainsi qu’aux autres brutes, mais vous connaissez maintenant l’existence du Firewall.
- Maudites soit ces brutes ! Cracha Slamorus entre ses dents, leur arme de destruction va détruire une des dernières villes des élites ! L’idée que ces lâches dans leurs phantoms aient contacté Barxor depuis des radios pour activer le Firewall m’est excessivement pénible !
- Pour ça, je peux vous rassurer, Slamorus ! Reprit le rapace avec une voix qui avait tourné à un ton plus enthousiaste, l’unique moyen de communication avec la planète mère des brutes qu’ils ont se trouve dans le fort Onyx, et ils sont à présent tous dans l’espace !
Entendant cette formidable nouvelle, Slamorus écarquilla les yeux et fut véritablement et visiblement rassuré. Il reprit la conversation :
- Ce que vous dites me rassure entièrement, Arachmatus ! Mais il faut guetter sans relâche ces phantoms brutes ! Ils ne doivent pas atteindre Barxor !
- Ce serait possible de les rattraper, lança un élite bleu dans la conversation, mais j’ai entendu le pilote du phantom.
- Que vous a-t-il dit ?
- Il a clairement dit que si on consommait trop d’énergie à rattraper les brutes et à faire feu avec les canons, nous n’en aurions pas assez pour finir le voyage. Il a dit que nous avions maintenant fait à peu près la moitié du trajet qui sépare Xonar de Barxor, nous sommes obligés de suivre cette flotte à distance et de ne pas augmenter trop la vitesse, une trop forte consommation d’énergie et le voyage sera mis en péril, on risquerait de tomber en panne dans l’espace non loin de Barxor.
- J’aurais dû penser au problème énergétique des phantoms, marmonna Slamorus assez fort pour qu’on le comprenne. Nous devrons alors surveiller ces vaisseaux à tout instant, ils ne doivent pas nous fausser compagnie, heureusement que j’ai prévu beaucoup de vivres, nous pourrons ainsi tenir sur Barxor si nous sommes obligés de nous y poser.
L’imposante flotte de phantoms chargés de guerriers, de machines et de nourriture continuait inexorablement sa lente poursuite, il ne restait pas beaucoup de temps avant que Barxor soit proche…
ALPHA Magnifique chapitre, ça se lit comme de l´eau et la contamination d´Herman est vraiment bien racontée. Du pur bohneur !
jojoris Héhé, on en apprend un peu plus sur Grunty yard et Arachmatus. Encore un chapitre de transition, qui promet beaucoup d´action !
Et comment trouves-tu les aventures de Bio 47 ?
Tout à fait excellentes, sincèrement.
J´ai mis à jour le sommaire, ce qui explique la lenteur de ma réponse^^
Tu mets le sommaire à jour toutes les deux pages c´est ça ?
Non, je fais pas vraiment de màj régulières.
Je les mets quand je peux, c´est tout.
Quand je vois que le topic manque d´activité par exemple.
Mais là, j´ai fait un peu de tri et j´ai remis en ordre les fics (des plus récentes aux plus anciennes), ça m´a pris un peu plus de temps donc.^^
J´écris actuellement le 2ème chapitre, vous ne serez pas déçu, du moins je l´espère
L´INVASION DES PARASITES
C H A P I T R E II
--> Le début de la résistance
Marina se leva. Elle s´étira longuement afin de détendre ses muscles encore endormis, puis se dirigea rapidement vers sa salle de bains. Une fois sa toilette faite, elle consulta son horloge interne : 0900 heures. Elle devait se dépêcher de rejoindre son bureau et de commencer son travail de fonctionnaire. Fille d´un minier de Tau Bic 12, Marina avait 23 ans, elle était mariée et avait un jeune fils qu´elle chérissait beaucoup. Elle trouvait le calme de la planète ennuyeux, mais elle préférait ça à l´agitation de la Terre qui était proche d´une invasion Covenant.
Elle ne pouvait se douter que quelque chose de bien pire que les Covenants étaient ici, à quelques kilomètres de sa maison.
Peu de gens du système de Tau Bic savaient ce qu´il y avait au delà du nuage, qui était bien trop immense et trop dense pour y envoyer des sondes et ainsi regarder le système limitrophe.
Et si cela avait été possible, les habitants de ce système sauraient que le système limitrophe abritait une gigantesque ´planète´ en forme d´anneau.
Halo Gamma, là où la première grande bataille contre les Floods eut lieu, là où le Monitor 49 avait échoué à vaincre l´éruption, là où le légendaire Biosat avait livré la plus grande bataille de tous les temps, là où l´empereur des Brutons avait péri, il y a bien longtemps. Tout ce qui avait vécu sur cet anneau était mort.
Mort ou endormi. Et, personne ne sait comment, mais certains Floods avaient résistés à la stase permanente et s´étaient enfui dans un vaisseau Bruton, pour rejoindre un champ d´astéroïde voisin. Avec le temps, le vaisseau arrêté par un astéroïde s´était transformé en un petit champ de particules de niobium et de béryllium, rejoint ensuite par l´amoncellement qui a formé ce gigantesque nuage d´astéroïdes. Et ce que contenait le vaisseau s´était endormi, pendant des millénaires.
Et alors l´humain est arrivé, nourrissant de sa chair les viles créatures.
Marina ouvrit son cahier et commença à y noter quelques éléments importants du mail de son client. Pendant ce temps, Herman, maintenant totalement muté, venait dans le secteur en éclaireur. Il aperçut une bouche d´égout, l´ouvrit violemment - craquelant quelques os du corps d´Herman par la même occasion - et plongea dans l´ouverture. Dans l´obscurité, les Floods étaient heureux. Un agent qui surveillait ce secteur du plan souterrain de la ville fut surpris de voir un monstre lui sauter dessus, le frapper au visage avant de s´enfuir aussi vite qu´il était apparu.
L´agent, tué sur le coup, servirait aussi au plan du Fossoyeur.
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Ted, maintenant prêt à commencer la journée et ayant pu profiter de 3 petites heures de repos, se releva et constata que Karim était déjà sorti, son lit de baraquement fait et bien arrangé. Ted l´imita en vitesse, puis sortit dans la cour chercher son ami. Il l´attendait.
- Ah ! Ted, enfin réveillé !
- Arrête, je me suis endormi qu´à 0621 heures !
- T´as du t´ennuyer mon gars.
- Trop !
- Soldats, on arrête de bavasser ! dit une voix derrière eux.
Ted se retourna et se mit instantanément au garde à vous.
- Connard ! dit-il soudain.
- Ah ah ah ! Tu te fais toujours avoir ! lui répondit son autre compagnon de chambrée, Robbie Trent.
- Tu seras jamais caporal si tu continues tes conneries ! lui dit Karim d´un ton sérieux.
- Mouais, je serais sûrement mort avant.
L´adjudant pénêtra dans la cour. Les 3 soldats se mirent au garde-à-vous.
- Repos soldats. Bon, il va falloir faire vite, il y a des problèmes en ville.
- Quels genres de problèmes ? demanda Ted.
- Le genre d´un quartier vidé de ses habitants.
- Quoi ?
- Je ne sais pas ce qui s´est passé cette nuit, mais un comissaire a trouvé des maisons ouvertes, légèrement saccagées, avec du sang sur les lits, mais aucune trace des habitants. Un guetteur vient tout juste de me prévenir qu´il avait trouvé le bras coupé d´un agent de surveillance dans les égouts.
- Un psychopate ?
- Ca m´a l´air plus compliqué que ça, nous avons trouvé un jeune homme de 19 ans qui paraissait choqué comme s´il venait de vivre l´Enfer. Caporal, amenez le garçon !
Le Caporal sortit, aidant à marcher un jeune homme plutôt fluet, qui marchait lentement et paraissait horrifié dès qu´il voyait une ombre.
Ted regarda le visage de l´homme, ses yeux étaient gonflés par une peur indescriptible et sa bouche restait ouverte, incapable de se fermer. Lorsqu´il posa les yeux sur les hommes qui l´entouraient, il parût sortir un peu de sa torpeur, mais demeurait terrifié.
- Qu´est ce que vous me voulez ? demanda-t-il d´un ton désesperé.
- Juste t´interroger mon gars, dit l´adjudant, tu as sûrement vécu une chose horrible, dis-moi, qu´est ce qui t´es arrivé ?
- Nous avons été attaqué, par des monstres, ah, je les entend encore sucer la chair des cadavres, vite, laissez moi partir, laissez moi.
Le caporal ressera son bras autour de celui du jeune homme. Ce dernier s´agita brusquement, puis il saisit à toute vitesse l´arme du caporal.
Ce dernier lui sauta dessus pour lui reprendre. Il était beaucoup plus fort que ce gamin, ce serait facile. Mais, avec l´énergie du désespoir, le jeune homme garda le pistolet, juste assez longtemps pour le coller sur sa tempe. Il pressa la gâchette et quitta cet univers sans pitié.
Le caporal récupéra son arme, essuya le canon encore chaud et sanglant et la rengaina en regardant le pauvre homme d´un air triste.
L´adjudant, encore abasourdi par ce suicide, ne parvenait pas à s´en défaire pour parler à ses hommes.
- Desolé mon adjudant, commença le caporal, il m´a surpris.
- Nous perdons celui qui était visiblement le seul survivant de ce qui s´est passé dans le quartier. Ted et Rob, virez moi ce corps !
- A vos ordres ! crièrent les deux concernés.
Karim s´approcha de l´adjudant.
- Je pense qu´il n´avait plus rien à espérer de ce monde, et je me demande qu´est ce qui a bien pu l´horrifier au point qu´il ait désiré mourir avec une telle ferveur.
- C´est très fâcheux, nous ne savons toujours pas ce qui s´est passé. répondit le caporal.
- Il va falloir aller étudier le terrain directement.
Ted et Robbie revinrent.
- Le corps a été placé dans un tube cryogénique en attendant de pouvoir l´enterrer.
- Pas de chichis, enterrez le dehors, on ne va pas s´emmerder avec un suicidé.
- Chef, oui chef !
Ils repartirent aussitôt.
Marina sortit de chez elle. Puis elle poussa un hurlement strident et referma violemment la porte.
Un cadavre se trouvait sur son paillasson. Un cadavre horriblement mutilé, les yeux injectés de sang et la bouche ouverte au delà du maximum possible.
[>>>] A SUIVRE [<<<]
Ohlala c´est magnifique, ma-gni-fi-que !
Je suis complètement bluffé tellement c´est bien écrit, tellement on est dans l´histoire en lisant ce chapitre ! Quel talent cet ALPHA !
Vivement la suite !
Ca me rappelle mes rapports de mission lors de la grande époque du Camp des Grunts
Ah le camp des grunts, mes meilleurs souvenirs du forum s´y trouve. L´épopée d´alpha grunt, de gruntouf, de grunty grutu, de gruntalamo et de tant d´autres...
Rendons hommage à ce merveilleux camp, le plus merveilleux que j´ai jamais connu ! Gloire !
Tu as bien raison mon cher, c´est là que j´ai vécu (avec mes 2 topics, celui-ci et celui des dossiers) mes meilleurs moments de forumeur