Jeanne-Constance Géraldine de Montmiraille (ou seulement Constance par son entourage qui a la flemme de l'appeler par son nom en entier), fille de Norbert Montgomery Chrysostomus Wolfgang de Montmiraille et de Louise-Thérèse Bérénice Cinquième du nom de Montmiraille, née Louise-Thérèse Bérénice Cinquième du nom de Sainte-Azur-la-mer-à-boire est la seule membre de l’escouade de Bronov à être native de Lumen, bien que ses parents ne soit pas eux-mêmes originaires de la cité mais d’une contrée voisine. Ils se sont rendus dans la grande ville quand sa mère était encore enceinte d’elle.
Ayant grandi dans la belle cité au sein d'une famille issue de la haute-noblesse, Constance a profité d'une belle jeunesse. Complètement pourrie gâtée, elle n'a jamais manqué de rien. Quand elle réclamait quelque chose à ses parents, ces derniers firent toujours en sorte de répondre à ses attentes le plus vite possible. Cette enfance luxueuse amena Constance à devenir une femme profondément égoïste, impatiente et très facilement vexable.
Or, il y a des choses qui ne se monnaye pas toujours en ce bas monde. Le cœur d'un homme par exemple. Depuis sa plus tendre enfance, Constance traîne avec un garçon, qu'elle connaît depuis la maternelle, Kenneth Chusterfield, dont elle en est éperdument amoureuse depuis le premier regard. Un amour si fort, si passionnel, qu'il en devint une obsession… Bercée dans les arts, suivant par ailleurs la même voie que ses parents,, Constance a réalisé des statues, des peintures, et a même composé des mélodies et poèmes uniquement centrés sur son amour pour Kenneth.
Cet amour, d'abord considéré comme innocent et infantile devint réellement malsain lorsque la future guérisseuse atteint l'âge de 13 ans. Un âge où d'autres filles étaient intéressées par Kenneth. Un âge où Constance comprit le principe de rivales. Dès qu'une fille se rapprochait de Kenneth, la jeune noble enregistrait le visage de la personne dans sa mémoire, puis utilisait ses connections provenant de sa famille afin d'"éliminer" ses rivales. Par éliminer, cela voulait dire, engager des gens pour menacer directement les personnes visées en échange d'une forte somme d'argent.
Et puis, elle s'en ait prise ensuite à des garçons, après qu'elle ait apprise que certains hommes pouvaient être intéressés par d'autres hommes. Et puis, elle finit par s'en prenait à encore et toujours plus de personnes. Au final, dès que quelqu'un avait le malheur de jeter un regard à Kenneth, les conséquences allaient être terribles, et toujours disproportionnées.
Constance mettait beaucoup d'effort, d'inventivité et d'argent pour se défaire de ce qu'elle considerait des rivaux. Des rivaux qui, au final, n'étaient même pas forcément intéressés par Kenneth. Mais peu importe. La noble le voulait rien que pour elle.
Malheureusement pour elle, un obstacle le de taille l'empêchait de se marier avec Kenneth : ses parents. En effet, Kenneth est un noble, tout comme elle. Cela voulait dire que Kenneth ne choisirait pas sa future épouse, ses parents allaient le faire pour lui. Et à son grand désespoir, ces derniers avaient déjà fait leur choix. Une fois qu'il aura atteint la majorité, Kenneth devait se marier à une fille d'une maison d'une très grande noblesse d'une cité voisine bien plus influente que la famille de Montmiraille ne l'était..
Ne pouvant imaginer Kenneth finir dans les bras de quelqu'un d'autre, et totalement terrifiée à l'idée de le voir quitter Lumen. Elle prit la décision de devenir guérisseuse. Non pas pour soigner les gens, mais pour les tuer à l’aide de puissants agents alchimiques. Car ce qui soigne peut également, à très forte dose, tuer. Car elle comptait assassiner les parents de Kenneth.
Le changement radical de projet professionnel de Constance étonnèrent ses parents, étant donné qu’ils ignorèrent complètement la cause de cette reconversion. Ils ne comprirent pas en quoi une fille noble aussi riche pouvait vouloir passer autant de temps et de travail entouré de potions. Mais vu qu’elle faisait preuve d’un don inespéré dans ce domaine, ils décidèrent de laisser faire.
Et puis… un beau jour… les parents de Kenneth décédèrent… dans un bête accident. Alors que leur charrette avançait tranquillement sur une route de forêt, elle s’est soudainement faite attaquer par une bande de bandits souhaitant voler leur argent. Les nobles ont tenté de négocier longuement, avant que la mère ne se prennent une flèche dans l’oeil, tirée par une jeune femme aux oreilles pointues qui s’excusa platement, les larmes aux yeux, ne l’ayant visiblement pas fait exprès. Le père, souhaitant venger la mort de sa femme, sortit une dague et s’en prit au premier bandit face à lui. La bande a tenté de le maitriser, tentant de limiter les dégâts suite à cet incident. Mais il se prit lui ensuite malencontreusement une flèche dans l’oeil, toujours par la même jeune fille qui se mit à pleurer à chaude larme en criant “ZE ZUI DEZOWEEEEEE”.