Jerry Bewst
Bah ton chapitre était pas vraiment plus mal écrit, mais il était plus court et un peu moins décrit par endroits. Reste qu'il giga roxxe.
Je pense que les tirets ça vient de la saisie automatique, essaie de voir si c'est ça. Sinon, essaie ça : tu mets un tiret sur une fenêtre msn par exemple et tu le copies/colles, ça pourrait peut-être marcher. Le nom de ton logiciel c'est Pages c'est ça ? J'vais me renseigner.
P.S. : Stages obligatoires = fail
Bah j'ai déjà essayé pour la fenêtre msn, rien à faire . J'ai un peu farfouillé dans les options et tout et tout, mais j'ai pas vu ce qui pourrait résoudre mon problème... J'vais quand même continuer à chercher .
Merci quand même Boustte .
Tu peux essayer d'écrire avec un autre logiciel gratuit, non ?
Bon même si personnellement un - ou un _ y'a pas de différence, du moment où je comprend que quelqu'un parle
Ah oui, et merci pour le chapitre j'adore ton style d'écriture !
Je m'abonne à ton œuvre
Ouais j'vais pas télécharger un logiciel juste pour les tirets . Et merci .
pour une fic de malade
Thanks, LeRoi .
OMG, j'ai uppé au passage moi aussi .
Vrm bon ton text continu comme sa
la décadence d'albion c'est peter molyneux
bref
le prochain chap est pour quand ?
Merci Map .
LeRoi, j'suis malade . J'arrive pas à écrire dans ces conditions, donc suite demain si je vais mieux :p .
ok remets toi bien alors , on attendra le temps qu il faudra
Ah, putain, ça m'énerve, j'ai envie d'écrire mais dans mon état, c'est pas possible . J'espère que je vais me rétablir demain...
prend ton temps pour ecrire vaut mieux 1 chapitre ou tu mets 1 ou2 joure mais qui est bien plutot q 1 chapitre ecrit a larrache c mon oppinion
Je plussoie mais je suis convaincu que même en épisode à l'arrache passerait plutôt bien, vu le talent
Ah okay le lèche-cul
J'ai tout lu et je KIFFE !!!!
Ca c'est du bon
valix --> Ouais, bien dit !
crustace --> Houhou . Fais attention, mon ego va exploser .
YopGruf --> Thanks .
Ettt suite ce soir, c'est quasi certains. Et puis même si j'arrive pas à finir la scène que j'ai en tête, je poste quand même parce que j'en ai marre de faire attendre les gens .
Bowerstone. C’était la plus grande ville à mon époque. C’était là où tout se passait. Le commerce, les affaires, les complots, les organisations. La capitale baignait là-dedans jusqu’au cou. Autrefois, paraissait-il, la ville comptait moins de cent habitants. Elle était calme, paisible. Mais aujourd’hui ce n’était plus ça. Non, plus du tout. Pour tout dire, c’était fini les enfants qui jouaient dehors en toute naïveté sans craindre quoi que ce soit. Pour preuve, ma mère ne voulait jamais que je sorte sans elle. Et quand elle même devait aller faire des courses à l'extérieur, elle craignait pour sa propre vie. Elle devait traverser des rues sales, immondes, pavées de crasse et d’ordure. Elle jetait des regards furtifs à chaque coins de rues, de peur de se faire agresser. Ah, ça, ce n’était plus la jolie petite bourgade qui existait il y a une centaine d’années. Les quartiers grouillaient d’assassins, de malfrats, de mendiants, tous plus corrompus les uns que les autres. Les honnêtes gens devaient réfléchir à deux fois avant de mettre le nez dehors. Et puis, il n’y avait personne pour les protéger. Ces gardes... ces fichus gardes. Pourvus qu’on leur donne un peu d’argent, et ils protégeaient un agresseur plutôt qu’une victime.
La principale raison de cette déchéance était la construction du pont. Oui, la mairie s’était mis en tête de construire un pont... Bien sûr... il suffisait de construire un pont. Il ne fallait pas arrêter tous ces malfrats, il ne fallait pas nettoyer les rues, il ne fallait pas faire venir de médecins pour lutter contre les maladies. Non, non. Il fallait construire un pont. C’était ça la solution. C’était bien sûr la chose qui allait tout régler ! Un pont ! Voilà de quoi rendre heureux toutes ces familles vivant dans la pauvreté !
Oui, la mairie investissait seulement et uniquement dans cette construction. Cela devait être un moyen d’agrandir la ville de l’autre côté du fleuve. Et en plus cela donnait des emplois, d’après la mairie. Une fois le pont construit, on voulait y mettre toutes sortes d’échoppes et de magasins. C'était pour le commerce, pour le bien de la Bowerstone, disait-on. Mais oui... Les gens tombaient malade à force de travailler sans cesse au même endroit, à répéter les mêmes mouvements, sans même avoir d'hygiène, à dormir à même le sol au milieu des martèlements incessants. L'air souillé par la poussière et les résidus ne faisait qu'empirer les choses. Il n’y avait bien sûr personne pour y remédier : les ouvriers agonisaient donc sur le chantier. De toute façon, ils n’avaient pas d’autre solution. Ils devaient travailler, c’était leur seul moyen de survivre. Et puis, on s’en moquait bien. A chaque fois qu’un travailleur tombait, un autre le remplaçait. Il y en avait à la pelle des gens prêts à se sacrifier pour nourrir leur famille !
Et, d’années en années, la lourde poussière, l’air étouffant et suffoquant du chantier finit par se répandre dans les moindres ruelles, les moindres recoins de la capitale, si bien que l’on prenait bien soin de fermer ses fenêtres pour ne pas se laisser envahir par la saleté ambiante.
_ Saletés de rats ! grogna Lomdère.
Il fit un geste du bras pour en chasser un, puis se remit en marche. Il mit ses mains dans les poches en faisant la moue. Tssk. Il avait raté les événements de cette nuit. Il s’en voulait affreusement. Le plus grand rassemblement d’infieurs s’était formé pendant qu’il dormait. Il aurait tellement voulu y participer ! Lomdère leva les yeux au ciel. Mais il ne vit que de la fumée ondulant au dessus des toits. Il mit un coup de pied dans une planche pourrie qui traînait. Il s’en voulait ! Un cri résonna et le coupa dans ses pensées. Il leva lentement la tête et vit une femme en train de courir vers lui. Il la regarda en haussant les sourcils d’un air qui laissait sous entendre qu’elle lui faisait pitié. Il ne la laissa même pas passer quand elle fonça vers lui en hurlant.
_ Eh ben alors, on a des problèmes ?
_ Ecartez-vous de mon chemin !
_ ‘Faut pas vous énerver comme ça madame, ça vous va mal. Allez, détendez-vous.
Lomdère la prit par les épaules et la retourna dans l’autre sens. Les agresseurs de la femme apparurent aussitôt, au coin d’une ruelle.
_ Je crois que ces messieurs veulent s’entretenir avec vous.
_ Lâchez-moi ! Fit la femme en se débattant. Vous ne comprenez pas ? Ils veulent mon or !
Elle martela les mains de Lomdère, qui ne lâcha pas prise pour autant.
_ Voyez-vous ça ? Ils veulent votre or. Ca me laisse songeur...
_ Espèce de...
_ Tenez votre langue, fit il en serrant encore plus ses épaules.
Les poursuivants accoururent prêt d’eux.
_ Ah, c’est toi Lomdère ! Fit l’un d’eux en reprenant son souffle.
_ Elle nous aura donné du fil à retordre, celle-là, lâcha un autre. Merci de l’aide. Elle est à nous maintenant.
Lomdère secoua la tête négativement.
_ Une minute, je veux quand même ma part du butin. Vous comprenez.
Il ébouriffa les cheveux de la femme, qui émit un glapissement aigu. Elle tentait toujours de s’échapper de l’étreinte de Lomdère, en vain.
_ Ta part du butin ? Tu plaisantes, j’espère ? demanda l’un des voleurs en riant.
_ Je ne vois pas pourquoi je plaisanterais. J’ai autant participé que vous à l’arrestation de cette jolie dame.
Cette fois il lui effleura la joue. Elle hurla de plus belle.
_ Eh bien, je ne suis pas d’accord, désolé.
Il dégaina un couteau avec nonchalance et le pointa sur Lomdère.
_ Je ne pense pas que tu fasses le poids face à nous quatre, alors tu ferais mieux de faire ce que l’on te dit.
Lomdère examina froidement la situation. Quatre hommes, tous armés d’un couteau. Rien de plus facile.
_ Pff... Voilà votre butin, fit-il en balançant la femme comme un vulgaire objet, en faisant mine d’être contrarié.
L’un des agresseurs tenta de la récupérer. Mais alors qu’elle lui tombait dans les bras, Lomdère bondit en sa direction, sortit de son fourreau un canif minuscule et trancha l’air de sa lame. Le cou de la femme et du voleurs giclèrent de sang. Il ne s’attarda pas sur ses deux victimes. En effet, l’un était plus rapide à la détente que les autres, et il courut vers Lomdère. Celui-ci évita la charge d’un gracieux pas sur le côté et brandit son canif qui trancha la jugulaire du voleur. Les deux autres venaient de comprendre ce qu’il se passait et l'assaillirent chacun d’un côté. L’un d’eux tenta de lui trancher la tête, mais il se baissa juste à temps, et, coup de chance, le coup toucha l’autre assaillant qui se trouvait en face. Celui-ci s’écroula à terre en gémissant et en se tenant le bras en grimaçant. Restait un à tuer. Lomdère jura. Il l’avait perdu de vue. Il sentit soudain une douleur cuisante sur sa joue. Il se retourna et se retrouva face à son agresseur, dont le couteau luisait de sang. Ce salaud... Il lui avait coupé la joue. Serrant le poing pour supporter la souffrance il se concentra. Puis il brandit son canif et le lança. La toute petite lame fendit l’air et vint se planter dans le cou de son adversaire. Celui-ci n’avait même pas eu le temps de réaliser. Il retomba mollement sur le sol couvert de poussière, une expression d’ébahissement sur le visage. Lomdère s’empressa d’aller récupérer son précieux canif sur le cadavre. Avec une désinvolture étonnante, il le fit tournoyer dans les airs avant de le remettre dans sa poche. Il sourit, visiblement satisfait. Puis, il alla fouiller le corps de la femme. Il n’avait aucun remords. Pourquoi en aurait-il ? C’était ainsi que fonctionnait Bowerstone. Celui qui était trop faible ne survivait pas. C’était tout. Après avoir fait les poches de tous les cadavres, sans verser la moindre larme, il se remit en marche. Cinq-cent Po, un médaillon en or, et une poésie sans intérêt. Pas mal, pas mal. Il aurait de quoi manger ce soir.
Au bout d’un moment, il arriva près d’une auberge. Enfin, si l’on pouvait appeler ça une auberge. D’ailleurs, elle tenait bien son nom : la taverne de l’impasse. En effet, le bâtiment se trouvait au fond d’une rue sans issue. Les murs de celle-ci s’élevaient à une telle hauteur que la lumière du jour ne parvenait pas jusqu’à l’auberge. Même les lueurs émanant des petites fenêtres crasseuses parvenaient à peine à éclairer l'extérieur. C’était sombre, glauque. Rien ne donnait envie de s’aventurer dans cette zone d’ombre. Qui savait quel bandit se trouvait là à nous attendre ?
Mais le nom de l’auberge pouvait avoir une toute autre signification. Que ce soit des hommes, des femmes, des adolescents, tous étaient ruinés, et n’avaient plus aucune perspective d’avenir. Ils étaient, comme on le dit, au bout du rouleau. Plus rien ne les poussait à vivre. C’était un lieu qui réunissait tous les ratés, tous les rejetés de la société.
Et l’ambiance s’en faisait ressentir. Les forbans, du simple arnaqueur à l’assassin cruel, les mendiants seulement à la recherche d’un endroit chaud où dormir, les malades qui n’avaient plus que quelques semaines à vivre. Tous buvaient à en perdre la tête, à en oublier leur moindre petit souci. Et il fallait qu’ils en boivent de l’alcool pour ne plus se souvenir de rien ! Du coup, l’intérieur de l’auberge résonnait de cris, de rires, ou même de bruit de verres cassés, ou de coups de poing. On pouvait voir de tout : du vieil ivrogne qui vocifère des choses incompréhensibles en brandissant le poing, au mendiant déprimé qui se lamente sur son sort au comptoir, en allant même jusqu’aux ébats publics de deux inconnus.
Lomdère ouvrit la porte et pénétra dans la salle, dans laquelle régnait la même ambiance survoltée, déchaînée, que d’ordinaire. La chaleur de l’endroit l’envahit aussitôt. Il sentit son corps le picoter agréablement. Les cris des hommes saouls, les chansons à boire, les fracas des bagarres. Quelqu’un d’autre que Lomdère aurait sans doute hésité avant de mettre le pied dans cette auberge. Mais lui y était tellement habitué... Il était venu tellement de fois. Il fit quelques pas sur le plancher pourri du logis - de toute façon, personne ne le remarquait, il était couvert d’objet en tous genres - et se dirigea vers une porte à l’arrière du bâtiment, sans porter aucune attention à l’homme qui sautait d’une table à l’autre, devant lui.
Il referma la porte derrière lui. Tout à coup, les bruits assourdissant et envahissant de la salle principale s’étouffèrent. Il n’entendit plus qu’un lointain murmure. La pièce était plongée dans l’obscurité, si bien que Lomdère dut patienter quelques secondes avant de pouvoir distinguer la silhouette de quelqu’un d’autre.
_ Ah... Lomdère !
L’intéressé s’avança vers l’inconnu et lui serra la main avec respect.
_ Désolé ne pas avoir pu assister aux événements ce cette nuit. Je m’en veux terriblement, fit Lomdère.
_ Allons. Plus de la moitié étaient absents. Que crois-tu, un rassemblement, comme ça, à l’improviste, tout le monde ne peut pas venir. Ne te fais pas de soucie pour ça.
_ Oui... Vous avez raison.
L’inconnu fit signe à Lomdère de s’asseoir à une grande table. Celui-ci ne l’avait pas vue au début, à cause de l’obscurité. Il ne fut cependant pas étonné de voir que neuf silhouettes attendaient en silence, droites comme un piquet, sur leurs chaises. Lomdère plissa les yeux. Ouais... Comme il s’y attendait, Herbert manquait. Toujours en retard celui-là... Il s’affala à sa place, parfaitement détendu. Apparemment, cela ne plut pas à l’une des personnes assises à cette table.
_ Tu sais que c’est une cérémonie officielle, j’espère ?
_ Euh... A ton avis ?
Lomdère fixa ses yeux droit sur l’homme qui lui avait fait des reproches. Celui-ci hésita un moment avant de rétorquer :
_ Fais ce que tu veux, après tout. Ca ne m’étonne pas que tu sois tombé si bas...
Lomdère releva l’insulte. Il s’éclaircit la voix. Il n’allait pas se laisser ainsi marcher sur les pieds, si infime soit l’agression.
_ Peut être crois-tu que de faire du pain à longueur de journée est mieux ? Hein, Paul ?
_ Mieux que de vivre en tuant des innocents, tu veux dire ? railla Paul. Alors, oui, dans ce cas je le crois.
Lomdère reprit son souffle et s’apprêta à répliquer. Mais l’inconnu qui l’avait accueilli le devança :
_ Arrêtez tout ça. On n’a pas le temps pour les disputes, compris ?
Paul gémit.
_ Vous voulez vraiment garder cette crapule dans l’organisation ?
Encore une fois, avant que Lomdère n’ai pu lui répondre comme il le méritait, l’autre le coupa dans son élan.
_ Depuis quand contestes-tu mes décisions ? Je te rappelle que je règne ici en chef, et que tout le monde a sa place chez les infieurs. Peut importe le rang social.
Il y eut un grand silence, puis finalement Paul s’avoua vaincu.
_ Très bien. Soit.
Plus personne ne parla. Tout le monde sentait que c’était le moment pour le chef de discourir. Celui-ci déambula dans la petite salle sombre, sous les oreilles tendues des membres. Puis sa voix se fit entendre. Il chuchotait presque.
_ Si vous êtes venus ici ce soir, c’est pour que je vous fasse part de ce qui s’est passé la nuit dernière. Vous neuf, n'étiez pas présent, et il est nécessaire que vous soyez au courant de la situation. Il manque encore quelqu’un à l’appel, mais je suppose qu’il ne tardera pas à venir. Comme toujours. Bien.
Il balaya la pièce du regard.
_ Voilà, hier soir, comme vous en avez sûrement eu vent, Olswar en personne... est venu nous proposer son aide.
---
Voilà . On ne parle pas du tout du héros, mais tout ça est nécessaire pour faire avancer l'histoire . Et si il y a toutes ces descriptions, c'est pour que vous vous fassiez une idée de l'Albion actuel .
Il faut épinglé le topic
...Et féliciter Gouloudrioul. Bravo !
Merci à tous les deux .