Sweeeeeeet
Good job homie
tu trouve ou toute ton imagination
sweet now please
La base est plongée dans la nuit… À part les vigiles tout le monde dort. La journée a été éprouvante. Pas pour moi particulièrement mais pour les gars de l’infanterie que j’ai soumis à un entraînement assez poussé. Tout le monde dit que j’entraîne mes hommes « à l’américaine ». Ouais… À la « Échelon 3 » même !
Mine de rien je suis moi aussi exténué. Il a fait très chaud et je ne peux pas me permettre de dormir. Pas cette nuit…
Cela fait trois jours que je suis infiltré et donc, heureusement, je me suis habitué au décalage horaire. Néanmoins cette privation de sommeil risque d’être gênante, dans le pire des cas il faudra que je justifie mon état de fatigue aux autres officiers.
J’évite le champ d’action d’une camera et me retrouve contre l’une des grilles de la base. De l’autre côté de cette obstacle : Kaden et la voiture. Il ouvre le coffre.
« Pile à l’heure. De quoi tu vas avoir besoin ? »
« De l’ordinateur portable, des lunettes de vision nocturne et de ma montre terminal. »
Kaden envoie la montre terminal par-dessus la grille. Je la réceptionne au vol.
« Elle est à jour ? »
« Bien sûr. Alister et Fabiani ont mis à jour la carte 3D avec les infos que tu as obtenues il y a trois jours. »
« Sauf que les infos sur la sécurité des casernes et des hangars ne me seront pas utiles dans le bâtiment administratif… »
« Si tu voulais qu’on ajoute des infos sur la sécurité du bâtiment administratif sur la carte il fallait nous contacter avant et nous les donner ces infos… Tu veux lesquelles ? »
Dans chaque main Kaden me montre un modèle de lunettes de vision nocturne différent. Dans sa main gauche il y a les lunettes aux ampoules rouges qui ne couvrent qu’un œil et dans sa main droite les lunettes classiques à trois ampoules vertes.
« Passe moi le modèle classique. Je ne me suis pas encore familiarisé avec celles qui ne couvrent qu’un œil… Quant aux infos sur la sécurité du bâtiment administratif ne t’inquiète pas ça va aller, j’ai eu le temps de faire des visites de reconnaissance. »
Kaden m’envoie les lunettes puis sort l’ordinateur portable du coffre. Il me le montre mais hésite à le lancer.
« Je suis pas sûr que ça soit une bonne idée d’envoyer ça par-dessus la grille Archer. »
« On n’a pas vraiment le choix… »
Par chance j’arrive à réceptionner l’ordinateur en vol.
« Parfait. Merci pour le matériel. »
« Y a pas de quoi. Et puis comme ça tu pourras être en contact avec l’équipe avec ta montre terminal. »
« Tant mieux. Je commençais à me sentir un peu seul. »
« C’est ça les missions d’infiltration en agent double. Fais juste attention à ne pas te faire attraper alors que tu utilises un gadget. »
« Ne te fais pas de soucis Kaden. »
Sur ce Kaden remonte dans sa voiture et s’en va. Cela fait du bien de voir que l’équipe est derrière, je ne leur avais pas parlé depuis trois jours et ça me pesait un peu. Je m’habituerai.
Maintenant que j’ai ma montre terminale on sera toujours en contact. Et au cas où j’ai le micro implanté dans ma gorge…
Je range l’ordinateur portable dans mon sac à dos, installe la montre terminale à mon poignet et les lunettes de vision nocturne sur ma tête.
Maintenant direction le bâtiment administratif. Le serveur principal se trouve à l’intérieur, au dernier étage. Je consulte ma montre :
OBJECTIFS :
Infiltrer le bâtiment administratif sans se faire repérer :
Vous devez infiltrer le bâtiment administratif, pour atteindre le serveur principal, sans déclencher la moindre alerte. Si vous vous faites voir l’opération entière sera fortement compromise.
Ouvrir un accès à Echelon 3 sur le serveur principal de Butterworth :
Nous avons besoin qu’un agent sur place ouvre un accès au serveur de Butterworth pour pouvoir le pirater et accéder aux informations qui peuvent nous permettre d’identifier les agents doubles d’Echo.
Je consulte ensuite la carte 3D de Butterworth. Modélisé à partir des renseignements de la NSA, des visions satellites et des dossiers du bureau du général Luqman. Elle est très précise et indique même les caméras de surveillance qui se trouvent à l’extérieur ainsi que toutes les données relatives à la sécurité des hangars et des casernes de la base.
Parfait. Mais maintenant il va falloir être prudent. Si je me fais repérer ma couverture est grillée. J’avance dans le noir. J’évite les zones de lumière et les caméras de surveillance tout en marchant d’un pas vif, sans pour autant être suspect.
Deux vigiles approchent en discutant. Je me cache derrière un buisson. Derrière ma cachette il y a des ampoules sur le sol dont la lumière est censée se refléter sur le mur blanc d’à côté. C’est peut être très esthétique mais ça n’éclaire pas beaucoup, juste assez pour que les vigiles avancent dans l’allée en ayant une idée approximative d’où ils se trouvent. Tant mieux pour moi qui suis caché dans les deux mètres d’écart qui séparent deux de ses ampoules. Il ne faut surtout pas que je bouge. Si par malheur je venais à être assez près d’une ampoule pour que mon ombre se forme sur le mur, les vigiles seront alertés.
Ils passent tranquillement. L’un deux allume une lampe torche pour continuer dans l’allée. Leur discussion ne me révèle rien d’intéressant : je repère juste les mots « restauration rapide », « cuisine de ma mère », « nourriture américaine ». Je me suis amélioré en malais durant ces trois jours d’infiltration. Pas assez pour tenir une conversation mais suffisamment pour comprendre et me faire comprendre.
Une fois que les vigiles se sont éloignés je sors de ma cachette et continue ma route. Une nouvelle allée se présente à moi mais celle-ci est éclairée par un grand réverbère central. Aucune caméra de surveillance, cependant si quelqu’un est à l’intérieur des bâtiments qui bordent l’allée il n’aura aucun mal à me voir par les fenêtres. Je ne peux pas passer par là.
Je lève la tête. Je repère une gouttière qui va jusqu’au toit. Je l’escalade, c’est une gouttière parfaite : elle ne me fait pas glisser car elle est sèche, elle ne me fait pas tomber car elle est solide et elle ne me fait pas repérer car, étant bien attachée au mur, elle ne fait aucun bruit.
Me voilà arrivé sur le toit du bâtiment. Des tuyaux, des câbles, des déchets emportés par le vent, des mégots, des canettes… Tout un tas de truc que je dois éviter précautionneusement pour ne pas faire de bruit.
Je m’arrête un instant pour habituer mes yeux au noir. Je ne vois guère mieux. Je descends les lunettes en face de mes yeux et active le mode de vision nocturne. Il y a une porte pas loin derrière ces câbles. Je me demande s’il n’y a pas moyen de descendre par là et de rejoindre le bâtiment administratif par l’infirmerie… Je vais jusqu’à l’autre bout du toit et observe les deux bâtiments en bas : je ne sais pas s’ils sont reliés mais en tout cas ils sont collés. Je consulte rapidement la carte 3D de ma montre terminal et repère une petite porte au fond de l’infirmerie. J’envois un message à l’équipe avec ma montre :
- La petite porte au fond de l’infirmerie, celle qui mène au bâtiment administratif : elle est protégée ?- Ar
Quelques secondes plus tard un discret « bip » m’indique que l’on m’a répondu :
- Un nouveau digicode, code à 5 chiffres. Nouveau, peut être pas encore fonctionnel.- Al
Si ce digicode est nouveau et peut être pas encore en place alors Alister a dû fouiller dans les fichiers évoquant les améliorations de la base, en cours de mise en place cette année. Faudra que je pense à demander à l’équipe de me faire une carte 3D spéciale qui indique ces améliorations en cours.
Quant au digicode… J’arriverais bien à surmonter cet obstacle. Je jette un coup d’œil en bas et vois la porte principale du bâtiment administratif : éclairée et surveillée par une caméra. Toute la cour est éclairée et des vigiles provenant de rondes différentes se croisent souvent en son centre. Tout cela me conforte dans l’idée que mon point d’entrée sera la porte du fond de l’infirmerie.
Fic très bien écrite et super agréable à lire, félicitations mon ami!
j'adore ta fic continu vite s'il te plait.
Franchement rien a dire depuis le début c'est au top t'as une imagination débordantes t'es un dieu de l'écriture code52
merci sa m'occupe et c'est super bien et c'est simple a lire
Merci à vous, ça me fait super plaisir .
Par contre je ne suis pas un dieu de l'écriture non non non non non , je suppose que ça veux plutôt dire que vous aimez bien . Content que ça plaise.
Toujour exellent continue
Pour quand la sweet
Lors de la mission à Baltimore je ne devais pas me faire repérer des terroristes mais j’avais l’autorisation de me défendre et de les tuer si ça tournait mal. Là c’est différent. Non seulement je n’ai pas, et c’est normal, la cinquième liberté, mais en plus ce ne sont pas des terroristes. Certaines personnes je les connais, j’ai déjeuné avec eux et échangé quelques mots. Je ne suis là que depuis trois jours alors ce ne sont pas de grands amis mais quand même…
La pression de cette escapade nocturne est différente de celle de Baltimore. D’un côté je me sens plus sûr parce que je sais qu’on ne va pas me tirer dessus mais d’un autre côté je sais que je n’ai pas le droit à l’erreur… Et ça m’angoisse.
Je dois être invisible. On m’a enseigné qu’il fallait toujours être invisible. C’est ça Échelon 3 : l’invisibilité. C’est une notion que l’on m’a apprise durant un an entier : c’est un art. C’est rassurant aussi… C’est lâche mais c’est rassurant de savoir que l’on peut frapper alors que l’ennemi, lui, ne peut pas.
D’ailleurs c’est peut être ça qui m’angoisse : le fait que, cette nuit, ni l’un ni l’autre des deux camps ne peut frapper. Parce que je ne suis pas censé être là.
Il ne faut pas que je pense à tout ça, pas maintenant… Je chasse ces pensées de mon esprit et je franchis la porte du toit : elle est ouverte. Pas étonnant, les vigiles doivent la laisser comme ça pour fumer en cachette sur le toit entre deux rondes, ce qui signifie qu’il est possible que je croise un garde dans l’escalier. Cela veut également dire que les gardes de cette base sont plus relâchés que les terroristes de Baltimore. Ils sont là depuis des mois, pas depuis quelques heures, alors forcément…
Je descends les escaliers. Je me dis qu’il faut peut être que j’arrête de penser à la mission de Baltimore. Nouvelle mission : nouvelles données, nouveaux paramètres, nouvelles contraintes… Bien sûr que cette mission sera différente de la dernière. D’un autre côté la mission de Baltimore est mon seul point de repère. J’ai si peu d’expérience quand j’y pense…
Quelqu’un vient. Deux personnes en fait. Je les entend discuter en malais. Il faut que je me cache et vite ! Je me glisse entre un mur et un morceau de tôle. Je ne sais pas qui a négligemment laissé ce truc ici mais je l’en remercie… Les deux vigiles passent rapidement devant moi. Ils ne courent pas mais presque, et commence déjà à sortir leur cigarette tout en montant l’escalier vers le toit.
Je reprends ma route et franchis une porte. Me voilà dans un couloir baigné de lumières par endroits. J’essaye de voir dans le coin des murs s’il y a des vigiles : personne à première vue. Maintenant il faut que je me repère. Je consulte une nouvelle fois la carte 3D et repère rapidement la direction à prendre pour aller à l’infirmerie.
Il va falloir passer ces zones éclairées du couloir. Je connais pas mal de techniques pour ça. Notamment les techniques de la glissade ou de la roulade. Je peux m’élancer et glisser jusqu’à être à couvert dans l’ombre plus loin oui bien faire une roulade pour passer rapidement d’une zone obscure à une autre. La roulade est une technique qui requiert assez d’entraînement pour être maîtrisé dans le feu de l’action. Au début je ne comprenais pas à quoi cela pouvait bien servir… Puis j’ai compris que cela faisait partie des « trucs » qui pouvaient nous permettre de rester invisible. Ces « trucs de ninja » comme on les appelaient en plaisantant avec les camarades du programme d’entraînement.
Je m’élance tête la première et roule sur le dos, passant ainsi la zone éclairée en à peine une seconde. Une fois cet obstacle passé je tourne dans un plus grand couloir. Un panneau accroché au mur m’indique que je suis bien en route vers l’infirmerie.
Je réprime un sursaut. Je ne l’avais pas vu. Il y a un vigile à quelques mètres de mois. Il est assis sur une chaise, dans l’obscurité. Je n’ai pas l’habitude à ce que ce soit les gardes qui utilisent l’ombre pour se cacher. Une faible lumière éclaire son visage concentré. Cette lumière provient de l’écran de sa console de jeu, de faibles petits bruits d’un jeu vidéo quelconque en sortent. La chaise de ce garde est contre le mur. Si je passe devant lui il va voir mes mouvements malgré l’obscurité. Je vais devoir contourner ce couloir.
J’ouvre une porte et jette un coup d’œil dans un bureau : des portes à l’intérieur semblent relier toutes les pièces autour du couloir. Je progresse de bureau en bureau jusqu’à une pièce qui n’a qu’une seule porte, sans compter celle que je viens de franchir, une porte qui redonne sur le couloir…
Lorsque je me retrouve une deuxième fois dans le couloir je constate que le garde qui joue à la console se trouve plusieurs mètres derrière moi. Voilà un nouvel obstacle de passé. On continue !
Pas très loin de là je trouve la porte de l’infirmerie, je l’ouvre doucement de manière à jeter un coup d’œil à l’intérieur avant d’entrer. La lumière est allumée et on dirait bien qu’il y a quelqu’un.
C’est pas vrai ! Il y a un vigile assis à un bureau au fond de la pièce, face à la porte. Il consulte des magazines mais ce n’est pas ça qui l’empêchera de me voir si j’entre !
J’examine un peu plus la pièce. Il y a une porte à droite, et à gauche un couloir avec huit ou neuf lits contre le mur. Je remarque que l’on peut tourner à gauche au bout de ce couloir, certainement vers des chambres, mais aussi et surtout qu’il y a, sur le mur du fond, une porte protégée par un digicode. Voilà mon accès vers le bâtiment administratif… sauf que je ne peux pas y aller à cause du garde.
Salut les gars !
Je sais que la fréquence des sweets a beaucoup diminué mais c'est parce que je suis en vacances alors j'en profite un peu pour faire d'autres choses, qui me prennent trop de temps pour être fait en période scolaire.
Sachez juste que je n'abandonne pas cette fic comme beaucoup semblent le faire au bout d'un moment.
Je vous dirais quand je reprendrais l'écriture. Certainement un peu après la rentrée !
franchement exeptionnel comme fic bravo
cartonne le premier^^
Bravo !
Petit pour ceux qui ne connaissent pas cette MAGNIFIQUE FIC
non mais sérieux tu déchire tout, va faire ton propre bouquin il te raportera gros ,cordialement kevin
A quand la SWEET