Voilà mon rapport partial (comme tu pourras le voir par la suite) de l´A.D (association de diagnostique) fondé par Aaliyah et moi-même, cette association s´engage à commenter avec rigueur les fictions écrites par nos fictionneurs préférés, je précise qu´on n´hésite pas à descendre quand on n´aime pas, bien entendu en échange de quelques valeurs monétaires on hésite pas a avantager la fic du bienfaiteur . Trêve de blabla, place aux coms:
Quelle belle bande d´ordure ces serpentards!!! Surtout ce pti c** de Nott. J´espère que tu donneras suite à ce méfait qui a eu lieu durant le dernier match de la coupe de quidditch. Ce qui me parait tout à fait normal de rendre justice quand les gryffondors auraient dus gagner la coupe haut la main, surtout que cela n´arrivera jamais que trois maisons se partage ce magnifique trophé qu´est la coupe de quidditch, seul gryffondor possède ce privilège! C´est intolérable!!!
Après ce cours intervalle durant lequel j´ai exprimé mon fanatisme d´Harry Potter proche de l´extrémisme, je vais t´exprimer mon grand soulagement à la vue d´Hermione et Ron qui se remettent tranquillement et lentemment ensemble. On peut espérer les voir sortir avant la fin de ta fiction? Ce qui ne fait aucun doute d´après moi, mais lorsqu´une question aussi existancielle doit avoir une réponse autant demander au dieu qui a créer cette histoire. T´as vu mon ordre des propriétés? Ta fiction avant tout.
Quel discours ! Digne de Rambo ou d´un film bien américain . Nan je plaisante, ça met de l´ambiance, on sent qu´on va se battre! On va vaincre ou comme on dit ce soir on dinera en enfer! Et là tous solidaires on pousse tous un cri de guerre bien viril: Allez Gryffondor ! ^^
Dis moi, mais surtout ne le prends pas mal, tu t´es pas senti un peu ridicule en écrivant ça?
Une très bonne suite, reste plus qu´à montrer la supérioritée des Gryffondors sur toutes les autres maisons. Maisons dont je ne citerais pas le nom tellement elles sont indignes d´être citées!!! Longue vie à la guerre des sages et à Gryffondor!!
Allez la suite On va un peu d´action d´ailleurs
beaucoup à vous, mes lecteurs adorés .
à Fan pour son com habituel dans lequel il lâche toutes ses sensations immédiates , et à Delta, pour son commentaire développé (il s´est d´ailleurs montré bien plus subjectif - et suggestifs aussi - que d´habitude ).
Et pour répondre à ta question, Delta, je n´ai pas souvenir de m´être senti ridicule d´écrire un passage de ma fic ces derniers mois . Mais ça a dû m´arriver dans les débuts de ma fic, fin 2005 et 2006^^.
A la prochaine .
C´est tout à ton honneur d´admirer mes magnifiques commentaires.
à Fan pour son com habituel dans lequel il lâche toutes ses sensations immédiates ,
Toujours
oula! je n´avais pas vu cette suite. Je n´ai pas le temps maintenant. Qu´est-ce qui m´a pris de poser ma candidature comme prof de Poudlard.org
Alors jim, on est mort?
VACANCES SUITE
Tati Pas grave
Fan Tu as tout à fait raison .
...
Mais bon, plus tard .
Euh pourquoi le nombre de messages a encore changé?
Non, laisse tomber jim ^^ et balance la suite
Vous l´attendiez peut-être, la voici, la fin du plus long de tous les chapitres que j´ai écrits jusqu´à présent.
Bonne lecture
30
Runes et Riséd (suite et fin du chap)
Dimanche, lorsque Harry, Ron, Hermione et Neville entrèrent dans la Grande Salle pour prendre leur petit déjeuner, Harry fut surpris de voir Hermione les emmener tout au bout de la table des Gryffondor, le plus loin possible d’Anthony Goldstein – il savait que c’était pour l’éviter lui, car il avait vu Hermione repérer la place de son petit ami en pénétrant dans la Salle, et ce dernier les regardait s’éloigner d’un regard désespéré.
– Hermione…, dit Harry, hésitant. Je ne me trompe pas, tu évites Anthony ?
Hermione ne lui répondit pas. Elle se contenta de se verser un grand verre de jus de citrouille glacé. Harry remarqua que Ron s’était comme figé.
– Hermione…, continua Harry, gêné de donner ce genre de conseil, qui ne relevait pas trop de son domaine de prédilection, tu ne crois pas que si tu en as marre de lui… tu ferais mieux d’être franche et de lui dire que tu le laisses tomber ?
Hermione l’observa un instant d’un oeil inexpressif. Neville avait l’air impressionné par l’audace de Harry, et Ron ne bougeait toujours pas.
– Déjà fait, dit alors Hermione, et ce sans la moindre émotion.
Ron releva si brusquement la tête que Harry crut entendre un craquement.
– Comment ? bredouilla Harry, stupéfait. Sérieusement, tu… ?
– Oui, dit Hermione, coupant la pitoyable réplique que Harry avait tenté de formuler. Tu as raison, j’en avais un peu marre de cette relation, il prenait ça plus au sérieux que moi.
– Mais pourquoi maintenant ? demanda Harry, qui avait remarqué le regard fuyant de la jeune femme.
Celle-ci s’immobilisa à son tour.
– Eh bien… Hier soir, nous étions près de la Salle sur Demande et… et il a essayé… Enfin, reprit-elle plus fermement, disons plutôt qu’il a cru qu’il allait se passer quelque chose de… Est-ce que tu vois ce que je veux dire ? finit-elle par dire, devenue rouge comme une tomate.
– Oui, je crois…, marmonna Harry, la voix pâteuse, qui tenta d’effacer l’image horrible qui essayait de parvenir à son esprit.
Ron parut soudain scandalisé.
– Attends une seconde… Qu’est-ce qu’il t’a fait ? demanda-t-il, les sourcils froncés, en tournant son regard furieux à l’autre bout de la table des Serdaigle.
– Rien du tout, qu’est-ce que tu crois ! répliqua vivement Hermione, l’air offensé. Je lui ai bien fait comprendre que je n’en avais pas du tout l’attention ! Il n’avait rien fait de mal, en fait ; mais ça a été l’occasion pour moi de mettre les choses au clair et de lui dire que c’était fini. Et, pour être franche… c’est moi qui ait été violente, pas lui. Il n’a rien fait de mal, répéta Hermione en dardant d’un regard noir Ron, qui semblait toujours autant outré. Et franchement, je ne vois vraiment pas en quoi ça te regarde, ajouta-t-elle d’un ton énervé.
Ni Ron ni Hermione ne s’adressèrent plus la parole de la journée. Neville en paraissait inquiété, mais Harry, même s’il ne l’avouait pas ouvertement, en était plutôt content… et même pour ainsi dire ravi. Le différend qui opposait Ron et Hermione, ainsi que leur comportement, avait tout des disputes qu’ils avaient déjà eues lorsqu’ils étaient encore amis. La seule chose qui manquait encore pour que tout redevienne comme avant – d’un point de vue amical –, c’était la réconciliation… Mais, même s’il ne voulait pas jouer les entremetteurs, d’un point de vue amoureux, la rupture d’Hermione et Anthony lui semblait d’excellent augure.
Malheureusement, en dépit de l’ambiance festive de la veille, les révisions pour les ASPIC avaient repris de plus belle. Les jours suivants, ils passèrent chaque instant de temps libre à revoir des notes prises tout au long de leur scolarité à Poudlard, pour connaître à fond la théorie, ou à s’entraîner aux sortilèges – de métamorphose, de défense, enchantements, maléfices et contre-maléfices – afin de maîtriser le plus parfaitement possible la pratique. Ils le faisaient même en cours, car la plupart des professeurs avaient achevé leur programme de l’année, et ce, malgré le mois de septembre qu’on leur avait enlevé. Désormais, les enseignants passaient l’intégralité de leurs cours à répondre aux dernières questions des élèves, à redonner les explications les plus complexes, ou encore à rassurer les plus nerveux, qui menaçaient souvent de perdre tous leurs moyens.
Face à cette tension grandissante, Harry tentait de se rassurer intérieurement. Il estimait – même si cela ne l’empêchait de ressentir une certaine nervosité à l’approche d’examens aussi importants – avoir un bon niveau, à ce stade de l’année ; un niveau qui correspondait à ses projets futurs. Même si sa vision de ce métier avait subi de nombreuses désillusions ces quatre dernières années – et tout particulièrement ces derniers mois –, Harry envisageait toujours, et ce, plus sérieusement que jamais, de devenir un Auror, un chasseur de mages noirs. C’était ce combat dans lequel il voulait engager sa vie, que ce fût avant ou après qu’il ait tué Voldemort – en imaginant, bien sûr, que les choses se passent ainsi… Pour cela, il devait décroché au minimum cinq ASPIC comportant la mention « Effort Exceptionnel », ce qui revenait à dire qu’il devait se débrouiller pour avoir cette mention pour chacune des matières qu’il avait choisies de poursuivre, l’an dernier. En sortilèges, et même en métamorphose, son niveau actuel frisait l’« Optimal » au niveau pratique, et atteignait E à l’écrit. En défense contre les forces du mal, il se trouvait exactement au niveau E, et Harry éprouvait une vague déception à l’idée que sa moyenne en pratique n’atteigne pas un O – mais ça ne voulait rien dire pour l’examen, car s’il ne se trompait pas, c’était bien cette mention qu’il avait méritée lors des toutes dernières séances d’entraînement aux duels. En botanique, il pensait obtenir un E sans problème ; quant aux potions, les progrès qu’il s’était acharné à faire tout au long de l’année devraient lui permettre d’obtenir plus qu’un simple « Acceptable »… du moins, c’était ce qu’il espérait.
Harry avait de bons espoirs pour Neville, qui avait travaillé très dur lui aussi, et Ron devrait passer sans plus de problèmes que lui. Il ne se faisait bien entendu aucun souci pour Hermione, malgré son agitation qu’il connaissait bien, et qui ne l’avait jamais empêchée d’obtenir chaque année les meilleurs résultats de toute la classe. Le seul regret de Harry, hormis le nouveau refus de McGonagall d’agir immédiatement, lorsqu’il lui avait fait part de ses soupçons sur Nott au sujet du Quidditch, lors de la dernière réunion de l’Ordre, fut finalement de constater que le refus de communiquer entre eux – aimablement, en tout cas – de ses deux meilleurs amis s’était prolongé du dimanche matin jusqu’au vendredi midi, à l’heure du déjeuner.
Il ne restait plus que deux jours et demi avant les premières épreuves, et ils avaient déjà commencé de déjeuner depuis dix bonnes minutes lorsque Hermione les rejoignit d’un pas vif et s’assit entre Neville et Ginny. Très rapidement, elle se servit alors une saucisse, ainsi qu’une poignée de frites, et se mit à manger très vite, sans un mot, ni même un regard pour eux.
– Où est-ce que tu étais passé ? demanda Harry, hésitant. On t’a attendue, à la bibliothèque. Tu devais nous y rejoindre, rappela-t-il.
Les seules fois où il avait vu Hermione manger de cette façon, à l’extrême limite de l’impolitesse, c’était lorsqu’elle avait eu une idée bien précise en tête, une idée qui lui tenait vraiment à cœur – la défense des elfes de maison, par exemple.
– Si je ne me trompe pas, ton cours d’étude des runes s’est terminé depuis deux heures, non ? continua Harry, en échangeant un regard perplexe avec Ginny, qui ne semblait pas comprendre plus que lui.
– Justement, dit Hermione en levant brusquement la tête vers lui. En fait, beaucoup sont restés dans la salle pour continuer à réviser, expliqua-t-elle. Mais moi, j’avais quelque chose de plus important à faire.
– Et qu’est-ce que c’était ? demanda Ginny en haussant légèrement les sourcils.
– Le professeur Sands m’a rendu… ce que je lui avais donné, répondit Hermione à voix basse, après avoir jeté un œil autour d’elle. Ou plutôt, ce que McGonagall lui avait donné, rectifia-t-elle pour être plus clair.
Mais Harry avait déjà très bien compris dès le début, et les visages de Ron et de Neville parurent tout d’un coup beaucoup plus réveillés et attentifs à ce qui se passait. Mais Hermione se contenta de murmurer :
– Dépêchez-vous de mangez.
Encore dix minutes, et ils s’étaient enfermés dans une salle de classe vide du premier étage. Ginny, que Harry mettait au courant de tout ce qui concernait les Horcruxes – et tout ce qui allait avec –, était venue avec eux.
– Vas-y, dit Harry d’un ton pressé dès qu’ils eurent insonorisé la pièce. Fais-nous voir ce que tu as.
Immédiatement – même si elle jeta un regard redoutable à Harry, n’appréciant peut-être pas le ton sur lequel il lui avait parlé –, Hermione sortit de la poche de sa robe une feuille de parchemin sur laquelle Harry reconnut les caractères runiques de la grotte. Mais en dessous, il aperçut également un texte qui semblait bien anglais, et il en trépignait d’impatience. Il allait peut-être bientôt savoir si son intuition était juste…
– Le professeur Sands m’a dit qu’elle avait eu beaucoup de mal à traduire ces runes en moins de trois mois, avec seulement ses connaissances personnelles, déclara Hermione. D’après elle, ce sont des caractères d’un style très ancien, et ils sont formulés dans un ancien langage anglo-saxon, qui n’a pas grand-chose à voir avec l’anglais actuel.
– C’est pour ça que tu n’es pas venu nous prévenir tout de suite ? lança Ron. Tu as passé deux heures à admirer avec Sands tous les caractères particuliers de ces runes ?
– Et alors ? répliqua sèchement Hermione, dont le teint soudain rose vif indiquait que Ron avait deviné juste. Je ne vois pas en quoi ça te regarde.
– Ça ne me regarde pas, répondit Ron d’un ton neutre qui relevait peut-être un tantinet de l’excuse, c’est juste que tu aurais pu venir tout de suite nous prévenir, pour quelque chose qui peut être aussi important.
– Si tu la laisses parler, elle va peut-être le faire, fit remarquer Ginny.
Tout en faisant mine d’ignorer Ron, Hermione étala le parchemin sur la table la plus proche.
– Allez-y, dit-elle sèchement. Lisez et dites-moi ce que vous en pensez.
Harry se pencha avec Ginny. Ron et Neville lisaient par-dessus leurs épaules. Juste en dessous des runes inscrites par Hermione, il y avait le second texte, écrit d’une manière encore plus nette et ordonnée par le professeur Sands. Il disait :
La Pierre peut-être fendue, mais du Sang sera versé. Une fois vaincu le chevalier noir, tu pourras alors me toucher, moi, la chose Sainte.
Seulement après m’avoir appelé, la clef qui mène à moi est l’Epée de la Légende, que seul l’Elu peut manier. Son pouvoir diffère du mien, mais leurs sources restent la même.
La Pierre et le Sang seront mêlés, car seuls le Sang et la Pierre mènent à moi, la chose Sainte.
Avec l’Epée de la Légende,
La Pierre
Le Sang
Le Saint .
Harry releva la tête, et échangea des regards avec les quatre autres. Après un long moment de silence, Ron finit par demander d’un ton interdit :
– Est-ce que l’un de vous a une idée de ce que ça veut dire ?
– A mon avis… ça veut au moins dire qu’il y a encore quelque chose que nous n’avons pas vu chez Voldemort, répondit Neville d’un air ton incertain. Et ça doit se trouver quelque part derrière le mur de pierre où ces runes sont apparues.
– C’est ce que je pense aussi, approuva Hermione, mais la véritable énigme – parce que je pense que c’est bien une énigme –, c’est de savoir ce qui se trouve derrière ce mur.
– Parce que tu as compris comment le franchir ? demanda Ron, l’air sincèrement étonné.
– Oui… en tout cas je crois, répondit Hermione. Pour fendre le mur de pierre, il faut une épée particulière. Mais d’après ce texte, si on y arrive, on devrait se faire attaquer… et brutalement, dit-elle d’une voix qui faiblit légèrement
– Par quelque chose comme un « chevalier noir », c’est ça ? dit Harry. Sûrement une autre monstre qui va essayer de nous tuer, j’imagine, ajouta-t-il d’un ton qu’il s’efforça de rendre neutre.
– Hermione, intervint Neville, si tu penses avoir compris comment on ouvre ce mur, ça veut dire que tu sais aussi ce qu’est cette épée particulière ? « L’Epée de la Légende » ?
– Non, répondit immédiatement Hermione. Enfin disons que je n’en suis pas certaine… Mais…
– Attends une seconde, l’interrompit Ginny. C’est marqué : « Seulement après m’avoir appelé, la clef qui mène à moi est l’Epée… » Ça doit vouloir dire qu’avant de pouvoir briser le mur, il faut donner un mot de passe, fit-elle observer. Et ce mot de passe, c’est…
– Le nom de l’objet qui se trouve derrière le mur, coupa Hermione à son tour, passablement irritée. Ce qui revient donc à ce que je disais tout à l’heure : le plus important d’après ce qui est écrit là-dessus, c’est de découvrir le nom de cet objet. A mon avis, Voldemort a écrit ce message parce qu’il veut qu’on comprenne la nature de ce qu’on va essayer de lui voler.
Cette déclaration fut suivie d’un court silence.
– La nature de ce qu’on va essayer de lui voler…, répéta Harry.
Il se sentait un peu troublé. Mais après avoir acouté Hermione, une idée lui venait à l’esprit.
– Et si c’était « Horcruxe » ? suggéra-t-il.
Tous les quatre le regardèrent. Ron et Neville avaient l’air de trouver son idée étrange, mais Ginny et Hermione semblaient seulement intriguées. Harry hésita, puis leur avoua brièvement les doutes qu’il avait eus en revenant de leur dernière excursion en dehors de Poudlard, ainsi que sa dernière intuition inexplicable en date.
– Donc, tu ne penses pas que cette potion était le dernier Horcruxe de Voldemort ? récapitula Ginny.
– Non, lui répondit Harry. A mon avis, c’est plutôt cet objet dont parlent les runes… Et c’est plutôt logique, non ? dit-il avec plus de conviction. Quand j’ai lâché l’Inertio dans la potion, elle a perdu toute sa lumière, et c’est seulement à ce moment-là que les runes se sont gravées dans la pierre.
– Oui, dit Hermione en hochant lentement tête, c’est vrai que ça paraît plus logique comme ça. Mais, Harry…
– C’est bien toi qui as dit que tu sentais l’âme de Voldemort dans ce liquide, non ? dit Ron sur un ton raisonnable. Et maintenant, tu nous dis que tu sens que finalement, l’Horcruxe n’est pas cette potion verte mais l’objet qui se cache derrière le mur aux runes…
– Ecoutez, coupa Harry d’un ton agacé, je sais bien qu’on ne peut pas forcément faire une confiance absolue dans mon intuition, aussi forte soit-elle, d’accord ? Mais tout ce que j’ai dit sur cette potion, c’est que j’avais l’impression… qu’une petite partie de l’âme de Voldemort était diluée à l’intérieur. Je n’ai jamais pensé que c’était vraiment un Horcruxe, mais sur le coup, surtout avec ce qu’a dit Abel, je me suis dit que c’était l’hypothèse la plus logique… Mais maintenant, le plus logique, c’est que l’Horcruxe se trouve derrière ce mur de pierre.
– D’accord, d’accord, d’accord ! dit Hermione d’un ton impatient, avant que quiconque n’ait pu répondre quoi que ce soit. De toutes façons, si jamais nous allons chercher cet objet, c’est précisément au cas où c’est un Horcruxe, non ? Mais le fait est que je ne pense pas que le mot « Horcruxe » suffise pour passer, déclara-t-elle. J’ai lu et relu la traduction du professeur Sands pendant presque deux heures, et j’ai déjà quelques idées sur la question, mais j’aurai d’abord besoin de faire quelques recherches à la bibliothèque. Je vous ai montré ce bout de papier simplement parce que je devais bien aller déjeuner à un moment ou à un autre, mais il vaut mieux en reparler plus tard…
Et sans demander l’avis de qui que ce soit, elle saisit le rouleau de parchemin, l’enroula et le rangea dans une poche de sa robe, avant de déverrouiller la porte et de sortir de la salle sans un mot.
Pendant le double-cours de potions, Hermione parla à Harry et à Ron sur un ton qui signifiait clairement qu’il valait mieux ne pas réaborder le sujet, et attendre jusqu’à ce qu’elle les informe de ses découvertes. Une heure et demie plus tard, lorsqu’ils ressortirent des cachots dans le Hall d’entrée, Hermione se contenta de dire qu’elle se rendait à la bibliothèque avant de monter l’escalier de marbre à toute vitesse.
Elle avait déjà disparu depuis quelques secondes dans les étages quand Ron déclara soudain d’un ton résolu :
– Je vais l’aider.
Et un instant plus tard, il se trouvait hors de vue lui aussi. Dans la salle commune, Harry se prépara donc à réviser seul durant les deux heures de trou qu’il avait avant le cours de défense contre les forces du Mal – le tout dernier cours de l’année, car ensuite, il n’y aurait plus que le week-end, les ASPIC, ainsi qu’une bonne semaine de libre. Il se demanda vaguement de quelle façon Hermione allait tolérer l’aide de Ron dans ses mystérieuses investigations, mais il fut très vite absorbé par les lois du cours de potion qu’il n’avait pas encore tout à fait assimilées.
Pendant le cours de défense contre les forces du Mal, il retrouva ses deux meilleurs amis, ainsi que Neville. Ron et Hermione, impassibles – bien que leurs visages semblaient un peu tendus –, leurs demandèrent entre les dents de ne rien révéler à Abel tant qu’ils n’auraient pas trouvé ce qu’ils cherchaient. En sortant de la salle, Ron et Hermione repartirent aussitôt en direction de la bibliothèque. Harry et Neville descendirent dans la Grande Salle tout de suite après avoir déposé leurs affaires dans la salle commune et dînèrent avec Ginny, Colin, et d’autres élèves de sixième année. Après quoi ils remontèrent tous ensemble dans la salle commune de Gryffondor pour réviser de nouveau. En effet, dans les semaines suivantes, pendant que les septième année passeraient leurs ASPIC, les sixième année allaient devoir passer les habituels examens de fin d’année.
Au bout d’un temps qui lui parut très long, Harry jeta un coup d’œil à sa montre. Il n’était que sept heures du soir mais, penché sur ses notes de métamorphose, son cerveau était déjà trop engourdi pour traiter et retenir correctement les informations du cours. Ce genre de panne lui arrivait de temps à autres, lorsqu’il avait passé une trop longue période à faire travailler intensément son cerveau avant un examen… et il n’avait jamais réviser avec autant d’acharnement sur une période aussi longue depuis son entrée à Poudlard, même avant les BUSE. Sachant qu’il était inutile de continuer avant au moins plusieurs heures, Harry leva le nez de ses notes et regarda Ginny avec… envie.
Il se laissa doucement aller à l’observer pendant un temps qui lui sembla à la fois très long et trop court – jusqu’à ce que la jeune fille émerge elle aussi de ses livres de défense contre les forces du Mal et pousse un long soupir de fatigue. Harry eut alors la bonne idée de se lever, de s’approcher d’elle et de l’embrasser, ce qui lui procura un grand plaisir, après tout ce temps passé sur les cours. Il proposa à Ginny de sortir dans le parc, histoire de se détendre un peu – ou beaucoup –, et elle n’eut pas le courage de refuser.
Même à cette heure, le ciel était encore très clair ; le mois de juin avait commencé en même temps que la semaine. Ils se reposèrent contre le hêtre, près du lac. Harry avait enlacé Ginny à la taille et ils se tenaient les mains au-dessus de son nombril. Trop fatigués pour avoir une vraie conversation, ils discutèrent de tout et de rien, jusqu’au moment où quelque chose revint à la mémoire de Harry, qui raconta alors à Ginny le comportement de Ron et Hermione depuis qu’ils s’étaient séparés après le déjeuner.
– Je me demande ce qu’ils vont devenir, ces deux-là, dit-il d’une voix basse et songeuse. On ne sait jamais vraiment s’ils vont se réconcilier ou non. J’aimerais bien qu’ils se réconcilient enfin, et que tout redevienne enfin comme avant – même si ce ne sera plus jamais comme avant.
– Ron a été vraiment horrible avec Hermione, objecta Ginny avec une certaine dureté. Même avec ce qui est arrivé à papa et maman, ça n’excuse pas la façon dont il s’est comporté… On ne peut pas reprocher à Hermione de refuser de lui parler.
– Non, c’est vrai, admit tristement Harry, mais elle avait déjà commencé à lui reparler… presque normalement.
Un autre souvenir remonta brusquement à la surface.
– C’est parce qu’elle a vu quelque chose dans le miroir du Riséd…, déclara-t-il. Mais je ne sais pas ce que c’est.
– Moi, je le sais, dit Ginny au bout d’un instant.
Harry s’efforça de ne pas manifester de surprise.
– Ah, bon…, dit-il simplement.
– C’est Ron qu’elle a vu, révéla brusquement Ginny. Ron qui la tenait elle dans ses bras.
– Quoi ? fit Harry, qui ne parvenait plus à dissimuler son étonnement. C’est pour ça qu’elle s’est mise dans un état pareil ?… demanda-t-il après un instant de silence.
– Oui, répondit Ginny. Elle me l’a dit il y a quelques semaines. Mais tu dois comprendre que c’est très difficile pour elle. Ron s’était montré de plus en plus mature et gentil avec elle, surtout à la mort de ses parents. Et quand… la situation s’est inversée, non seulement elle s’est fait jeter comme une vieille chaussette, mais en plus, Ron l’a beaucoup blessée en disant qu’elle ne savait pas ce que c’était que de perdre ses parents… Et tout d’un coup, alors qu’elle essayait d’oublier son comportement odieux, ce miroir lui a rappelé que malgré tout, ce qu’elle désirait le plus au monde, c’était de se retrouver de nouveau avec Ron. Tu n’imagines pas le choc que ça a pu être pour elle.
– Non, admit Harry. Mais vu sous cet angle, c’est quand même plus facile à comprendre, ajouta-t-il, dépité. Seulement… Ron avait grillé un fusible, ou je ne sais quoi, à ce moment-là… Il est redevenu normal, maintenant – ou en tout cas, aussi normal qu’il peut l’être en ce moment.
– Je sais, répondit Ginny d’un ton neutre. On verra bien…
Ils restèrent ainsi pendant un temps très long, jusqu’à tomber dans un demi-sommeil.
Harry rouvrit brusquement les yeux. Il avait l’impression qu’une lueur verte l’avait tiré de son sommeil, mais il avait du rêver. Il réveilla doucement Ginny, et ils se levèrent tous les deux en s’étirant. Harry remarqua alors que le soleil était déjà à moitié couché sur la Forêt interdite. Il ne pouvait pas connaître l’heure, car il avait laissé sa montre dans la salle commune, à côté de ses notes de métamorphose. Ils se hâtèrent de rentrer au château et de remonter dans la salle commune. Ils retournèrent dans le coin où ils avaient révisé mais, tout en rassemblant ses affaires, Harry fut stoppé par une vision saisissante.
Assises dans un canapé défoncé, à quelques mètres de son fauteuil, légèrement penchées l’une sur l’autre, deux personnes s’embrassaient tendrement, avec une grande douceur. Harry fit un signe de tête à Ginny, dont le léger sourire indiquait qu’elle avait déjà remarqué le couple avant. Il rangea ses affaires, prit son sac et fit quelques pas sur la droite pour être certain de l’identité des deux personnes. Et il n’eut alors plus aucun doute : cette chevelure brune et épaisse, et ces cheveux roux vifs étaient ceux de Ron, qui tenait délicatement la jour droite d’Hermione entre le pouce et l’index.
Harry s’éloigna pour ne pas les déranger. Il se sentait envahi d’un sentiment très soudain de chaleur, un sentiment très agréable. C’était comme s’il venait de retrouver quelque chose, une force perdue depuis longtemps. Mais pendant son absence, cette force semblait avoir bien grandi, et aussi mûri. Cette sensation augmenta encore un peu d’intensité lorsqu’il embrassa Ginny une dernière fois, avant de monter dans son dortoir, dans lequel il se déshabilla pour enfiler un pyjama.
Personne n’était encore couché, mais il avait vraiment l’impression qu’une journée complète s’était achevée, et qu’il ne pourrait reprendre le cours de son existence que le lendemain matin… La lueur verte qui l’avait réveillé, au bord du lac, se remit alors à briller de plus belle.
Il rouvrit les yeux. Il n’était plus allongé dans son lit, à l’intérieur du dortoir, mais debout, les pieds nus sur un sol de pierre glacée. Il se trouvait dans une grotte, une immense grotte, mais il ne voyait que la lumière, droit devant lui, une lumière verte de plus en plus intense… Elle provenait d’une sorte d’autel, fait d’une roche terne, grise, identique à celle qui composait la grotte, et qui semblait n’être qu’une excroissance du sol. Sur cet autel, il y avait une magnifique coupe de bronze, dépourvue d’anse.
Une brillance magnifique et surnaturelle, presque céleste, se dégageait de l’objet, en particulier du gros rubis de la taille d’un œuf, incrusté dans son pied métallique. Harry s’en approchait sans sentir ses pieds bouger sur le sol… comme si cela avait été la coupe de bronze qui s’était avançée vers lui, où plutôt, comme s’il avait flotté dans la brume verte étincelante qui semblait maintenant remplir l’air…
Il se trouvait désormais au-dessus de la coupe, et voyait très nettement le liquide fluorescent d’où provenait la lumière. Cette lumière, c’était celle de la Mort… Mais soudain, tout à coup, sans la moindre phase intermédiaire, la lueur verte fut remplacée par une intense lumière argentée, qui l’éblouit au point de lui brûler les yeux – ses yeux qu’il ne parvenait plus à fermer, et qu’il sentit fondre dans une douleur abominable…
Il se mit à hurler de toute la force de ses poumons, qu’il sentait se déchirer également ; et il sentit ainsi tout son corps partir en lambeaux, puis en poussière, puis en vapeur, jusqu’à ce qu’il n’en reste plus aucune trace. Il se trouvait dans le néant total, mais une image lui vint alors à l’esprit, une scène extrêmement nette, comme s’il s’y était trouvé lui aussi…
C’était une petite pièce sombre, vide, dépourvue de fenêtre, et dont les murs noirs et le parquet terni étaient éclairés par des torches fixées aux murs. Lord Voldemort attendait, debout, parfaitement immobile. Son visage blafard était froid, placide, mais ses narines dilatées en forme de fentes laissaient toutefois entrevoir une certaine excitation.
Au bout de quelques minutes d’une attente qui parut très longue, à Harry comme à Voldemort, l’unique porte s’ouvrit en face du Seigneur des Ténèbres et Severus Rogue entra. Il retira immédiatement le tissu qui recouvrait sa main gauche, ce qui révéla l’objet qu’il y tenait. Harry reconnut tout de suite la coupe de bronze, de part son aspect, mais surtout à cause de la lumière argentée qui se dégageait de l’intérieur. Sans un mot, Rogue s’avança vers son maître, posa un genou à terre, à la manière d’un chevalier, et, tout en baissant la tête, il tendit l’objet à Voldemort, qui le prit avec un tressaillement imperceptible sur sa bouche sans lèvres.
Très lentement, le Seigneur des Ténèbres porta la coupe à ses lèvres, puis vida tout son contenu d’un trait. La tête inclinée, il respira profondément puis, après un long silence, il rejeta en arrière son visage de serpent qui s’étira cette fois-ci en un sourire franc et sauvage. Une profonde exhaltation se lisait sur ses traits décolorés.
– Quel goût tu viens de me faire découvrir, Severus…, murmura-t-il de sa voix glaciale et suraiguë. Le goût du pouvoir… Ce n’est pas la première fois que j’en jouis, évidemment, mais c’est en revanche la toute première fois que je le goûte au sens propre du terme. Et je suis le seul qui pourra jamais en dire autant… Ce soir, grâce à toi, j’ai enfin achevé une évolution commencée il y a très longtemps, Severus, déclara-t-il en redressant son échine. Ces dernières années, malgré tes erreurs, je dois dire que tu m’as rendu un service bien plus important qu’aucun Mangemort ne m’en rendra jamais. Tu mérites donc sans nul doute une récompense très importante, à la hauteur de ce que tu as fait pour moi… Mais… malheureusement… j’ai bien peur que ça me soit impossible, Severus, annonça-t-il en sortant sa baguette magique qu’il fit nonchalamment tourner entre ses doigts longs et fins.
Parfaitement immobile, Rogue était toujours à demi agenouillé, tête baissée, et il ne manifesta pas la moindre réaction en entendant les paroles de son maître.
– Lève-toi, Severus, ordonna celui-ci d’une voix doucereuse. Et regarde-moi en face.
Rogue obéit, tout en faisant un grand pas en arrière, pour placer quelques mètres entre lui et Voldemort. Mais son visage restait d’une impassibilité totale. Après un long moment de silence, durant lequel les deux hommes se regardèrent froidement, dans le fond des yeux – ceux de Rogue étaient vides de toute expression –, Voldemort reprit :
– Tu es vraiment quelqu’un d’extraordinaire, Severus…, murmura-t-il. Le plus grand, le plus puissant, le plus doué… celui, de tous mes Mangemort, qui aura sans doute possédé le plus grand potentiel, dit-il sur le ton d’un artiste qui admirait toutes les nuances subtiles de son œuvre. Tu es celui que je voudrais le plus gardé à mes côtés, mais… tu dois comprendre mieux que quiconque que je suis obligé de me séparer de toi, n’est-ce pas ?
Rogue ne répondit pas.
– Il est trop dangereux pour moi de te garder dans mes rangs, continua Voldemort. En fait… il est trop dangereux pour moi de te garder en vie, déclara-t-il en levant calmement sa baguette qu’il pointa droit sur le cœur de son serviteur. Tu es celui à qui j’ai confié mes secrets les plus intimes ; tu es le seul à avoir été au courant au sujet de mes Horcruxes, hormis ce traître de Black, dont tu as su nous débarrasser. Mais peu importe : grâce à toi, je n’ai plus à avoir la moindre crainte à ce sujet, n’est-ce pas ? Mais je sais que si je te garde encore, tu finiras par ne devenir qu’une entrave pour moi, et je préfère me débarrasser de toi avant que tu ne perdes tout ce qui fait ton intérêt… Tu sais pourquoi je dis ça, n’est-ce pas, Severus ? C’est, ça a toujours été, et ce sera toujours ton plus grand défaut…
Rogue ne remua pas un muscle. Il ne tressaillit même pas.
– Adieu, Severus…, murmura Voldemort avec un sourire cruel et goguenard.
Il s’écoula encore quelques secondes. Lord Voldemort semblait attendre une éventuelle réaction de son serviteur, qu’il regardait toujours droit dans les yeux, mais Severus Rogue ne battit pas d’un cil. Puis…
– Avada Kedavra !
Il y eut le brusque et puissant bruit de vent, et le jet de lumière verte éblouissante. Et, soudain, pendant une fraction de seconde, le visage baigné d’une lueur verte de Severus Rogue sembla s’étirer dans un sourire de dément, et ses yeux parurent s’exhorbiter ; mais, lorsqu’il fut frappé de plein fouet en pleine poitrine, quand il s’écroula, les bras en croix, mort, ses traits avaient retrouvé leur expression totalement indéchiffrable. Et ses yeux étaient redevenus de simples puits sans fond, désormais irrémédiablement dénués de toute vie.
Brutalement arraché de cette scène incompréhensible, Harry se réveilla en sursaut, se redressant d’un coup, les yeux grands ouverts, sentant des sueurs froides couler sur son visage. Il sentait également des picotements le long de sa cicatrice, et il savait que tout ce qu’il venait de voir, ou d’entendre, était une représentation exacte de la réalité.
– Harry !
D’un geste, Harry prit ses lunettes sur sa table de chevet, les mit sur son nez, et regarda le visage terrifié de Neville, derrière qui Dean et Seamus affichaient des mines très semblables. Il comprit alors qu’une bonne partie du cri qu’il avait poussé dans son rêve – ou plutôt son cauchemar – avait dû réellement s’échapper de sa bouche alors qu’il dormait. Dehors, il faisait complètement noir, hormis toutes les étoiles qui constellaient le ciel. On devait être au beau milieu de la nuit.
Harry tenta vainement de rassurer ses trois condisciples, prétendant qu’il avait simplement fait un cauchemar… ordinaire, mais ils ne parurent pas convaincus. Heureusement, il n’eut pas à aller plus loin, car au même moment, la porte s’ouvrit très lentement, laissant entrer Ron, qui sursauta en les voyant.
– Qu’est-ce qui se passe ? demanda-t-il en remarquant les visages toujours tendus de Harry, Neville, Dean et Seamus.
– Harry a fait un cauchemar, répondit Dean après un instant de silence pesant.
Ron échangea un regard avec Harry et Neville, et une compréhension mutuelle et implicite passa entre eux.
– Où étais-tu ? demanda soudain Seamus, l’air intrigué. Il est presque deux heures du matin, je te signale.
– Ça ne te regarde pas, répondit sèchement Ron.
Mais un accent étrange trahissait une sorte de panique dans sa voix. Harry remarqua alors que, curieusement, son meilleur ami était très pâle. On aurait dit qu’ils étaient aussi choqués l’un que l’autre – mais pour des raisons visiblement différentes.
– D’accord, ne t’énerve pas, dit Seamus, les sourcils froncés. C’était juste de la curiosité…
– Tant qu’on y est, dit Harry en observant tour à tour Ron et Neville, maintenant qu’on est réveillés, est-ce qu’on pourrait descendre dans la salle commune ?
Ces deux derniers acquiescèrent. Avant que Neville ne referme la porte, Harry entendit Seamus dire d’un ton un peu énervé :
– Essayez de ne pas faire trop de bruit en revenant. Il y en a qui ont besoin de dormir pour réviser, demain matin.
– Qu’est-ce qui ne va pas ? interrogea Harry en se tournant vers Ron, lorsqu’ils se retrouvèrent dans la salle commune, bien évidemment vide à cette heure.
– Ça ne te regarde pas non plus, répliqua Ron, sur la défensive. Et de toutes façons, c’est toi qui as des choses à nous expliquer. Qu’est-ce que c’est que cette histoire de cauchemar ? Vous faisiez de ces têtes…
Bien que toujours en état de choc, Harry ne pouvait pas s’empêcher de se tracasser en voyant la tête d’enterrement que faisait son ami. Mais avant qu’il n’ait pu lui répondre, Neville parla d’un ton autoritaire qui ne lui était pas habituel :
– Je suis d’accord avec Ron. Tu as encore fait un rêve sur Voldemort, sinon tu ne ferais pas cette tête et tu ne nous aurais pas demandé de descendre avec toi. Alors… quelle catastrophe tu as vue, cette fois-ci ? demanda-t-il d’un ton anxieux.
Harry hésita encore une seconde avant de se décider. Il devait reprendre ses esprits et tout leur raconter, c’était primordial.
– Rogue, dit-il – il inspira un grand coup avant de reprendre. Rogue est mort.
– Quoi ? s’exclama Ron, ahuri, tandis que Neville affichait une mine interdite.
– Oui… Voldemort l’a tué, déclara-t-il devant les visages stupéfaits de ses deux amis. Et je sais où est le dernier Horcruxe.
tu postes trop vite pour mi pas que je n´ai pas envie de lire, mais je n´ai pas le temps!!! 2 suites de retard je vais y passer la nuit
Oh là là là tu nous gâtes encore une fois jim!! C´est énorme cette fin de chapitre, c´est sublime! Bon je vais essayer de canaliser mes émotions et de faire passer un commentaire un peu plus critique que d´habitude
Tout d´abord, il n´y a que des bons points dans cette fic. Je regrette de dire ça pour tous les autres auteurs de fictions, mais la fic de jim est, pour MOI, de loin la meilleure fiction que j´ai lu.
Humour, suspense, descriptions géniales, personnages complexes, secrets, tous les ingrédients sont réunis pour faire de cette fiction une réussite totale. Et jim, je peux te dire que ce que tu fais là, c´est excellemment bien fait!!
Tu abordes le sujet des ASPICs et ça fait plaisir, en effet qui n´aime pas lire les tourments des élèves de septième et dernière année, qui n´aime pas apprendre des choses sur les derniers évenements en date à Poudlard? Personne il me semble. Et ça, c´est génial, tu accordes une bonne partie de cette suite à ce point, et c´est très positif.
De plus, tu nous parles évidemment de la relation Harry/Ginny, et tu sais, jim, ô combien ça me tient à coeur, donc là-dessus, tu es génial ^_^
Nous arrivons ensuite au premier tournant de cette suite, la traduction des Runes Et là c´est absolument parfait, ce texte que tu nous as sorti est vraiment mystèrieux et très bien écrit. On est tellement dans l´ambiance Harry Potter grâce à cette fiction, que j´ai moi-même essayé de comprendre ce que représentait ce texte, j´ai essayé d´analyser, même si je suis moins fort que Hermione évidemment Mais que représente donc ce texte? Et bien comme l´a dit Hermione, Ginny ou encore Harry, c´est le chemin qui mène au dernier Horcruxe. Et là jim, je peux te dire que tu as frappé très très très fort, mais je m´y attarderai à la fin de ce commentaire.
Ensuite, encore un point positif (y a-t-il des points négatifs dans cette suite?? ), la relation Ron/Hermione bien sûr. Tout d´abord j´ai noté que le caractère de Hermione était assez étrange dans cette suite, tu as utilisé un nombre incroyable de fois le terme "agacé" ou certains de ses synonymes pour caractèriser le comportement de Hermione. C´est assez étrange, mais avec ce que tu nous as réservé à la fin - je parle évidemment du baiser Ron/Hermione ( Bien joué jim ^^)- je pense que Hermione et Ron vont enfin retrouver leur joie de vivre, et seront encore plus déterminés à aider Harry dans sa bataille finale contre Lord Voldemort.
A propos de ce dernier, et bien évidemment je vais aborder le point le plus intéressant de ce commentaire, un moment très crucial de ta suite : le dialogue Voldemort/Rogue. En premier lieu, je féliciterai le sadisme de Lord Voldemort, sa classe dans les dialogues, sa prestance, son charisme, tu as rendu (enfin JKR l´a rendu mais tu suis bien son travail) ce personnage excellent!! Il me fait d´ailleurs penser un peu à Sephiroth avec son comportement un peu dérangé. Certes Voldemort est un fou à lier, mais il est très intelligent et il manie parfaitement le sens des mots. Il fait carrément une éloge de Severus Rogue avant de le tuer, mais une chose m´a interpellé! Juste avant de prononcer la terrible incantation, Voldemort dit que Severus sait pourquoi il fait ça, et là, ta qualité d´auteur fait que tu gardes le suspense, savons-nous pourquoi Voldemort fait-il ça? Hormis le fait que Rogue est un sorcier extrêmement doué ^_^ C´est donc encore un excellent point pour toi jim! Devrais-je t´appeler le maître du suspense??
Enfin je conclus par un passage qui m´a étonnemment surpris. Je parle du rêve - ou plutôt cauchemard xD - de Harry, qu´est-ce que c´est que cet endroit vide tout noir, ou seule une lumière très vive, au point d´aveugler, Harry règne? Qu´est-ce que représente cette grotte et cet autel? Serait-ce l´endroit où se cache le terrible Seigneur des Ténèbres?? Vu comme tu manies le suspense, je m´attends vraiment à quelque chose d´énorme
Bon maintenant je vais faire un commentaire qui est plus dans mon habitude :
JIM TU ES TROP FORT, c´est vraiment magnifique, j´adore tout ce que tu fais c´est excellent. Sérieux tu mérites que tout le forum lise ta fiction tellement elle est géniale!
T´es trop bon!!
Donc voilà, je pense avoir terminé le commentaire le plus long que j´ai jamais fait, j´espère que Delta de l´A.D ne m´en voudra pas d´avoir (peut-être) battu son record ^^ Je conclus juste en disant que le seul point négatif - ah j´en ai trouvé un - est qu´on approche de la fin de cette magnifique fiction qu´est la Guerre des Sages, et même s´il me tarde de lire ce chapitre où Harry et Lord Voldemort se rencontrent pour la dernière fois, je n´ai pas envie qu´elle se termine...
BRAVO JIM
Merci Fan, tu viens de me faire le plus beau com qu´on m´ait jamais fait . Tu as souligné des mystères dans ton com, et ma réponse reste la même : tu verras^^.
Pour ce qui est de la fin de ma fic qui approche, ton com a a réveillé un peu de mon émotion à son approche, lol. Ca me fait vraiment bizarre que des passages imaginés depuis des mois soient maintenant écrits, postés, et même commentés... Merci à mes lecteurs, desquels j´attends également l´avis quand il le pourront .
Tati Pas grave .
J´aimerai vraiment qu´avec delta, Aaliyah, jonas, tati, enfin les lecteurs de fic, qu´on fasse un topic sur des analyses de fic, des notes, comme ça on pourrait savoir ce qu´on rate ou ne rate pas ^^
Merçi Jim pour cette longue et magnifique suite je suis venu pour voir ou tu en été sur le forum HP5 et je vois que tu est au même niveau que sur HP4 et mainteneant je te ferais des comms sur les deux forum alors merçi pour tous ce talent que tu nous offres!!!
Fan ~> C´est vrai qu´on devrait faire ça! Mais moi je suis nul pour les comms. Bon, comme je ne sais jamais quoi dire, on va dire que ta suite m´a laissé bouché bée tellement elle était bien, donc je peux plus parler. Je suis entièrement d´accord avec Fan, il a tout dit (ça ne veut pas dire que j´aurais pu en faire autant, loin de là ). Il y a juste une chose qui l´intrigue, et dont n´a pas parlé Fan, c´est ce qu´a fait Ron pendant le cauchemar de Harry. La réaction n´est pas celle du Ron que je connais, et même si au départ je pensais simplement à un rendez-vous avec Hermione suite à leur réconcialiation (dont je suis très content ), la répétition de "ça ne te regarde pas" m´étonne de la part de Ron, et je dirais presque, m´inquiète. Sinon pour la traduction des Runes, et j´ai super hâte d´avoir la suite d´une des meilleures fics que j´aie jamais lues!!
Une superbe suite ^^
Alala j´attend avec impatience la suite mdr
jamais lu un truc aussi long g pas encor fini!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!