c´est trop bien jim vivement la suite
à vous pour vos coms .
Je tiens à m´excuser, car hier soir, j´avais quasiement promis à fan de poster une suite dans la soirée, mais faute de "Le dernier samouraï" et de courses que je dois faire ce matin, je n´ai pas encore eu le temps de me relire, donc la suite arrivera finalement dans la journée .
D´ici là, passez une bonne journée^^.
Elle sera forcément bonne si tu postes une suite
Bonne lecture :
31
Légende, Epée,
Pierre et Sang
Le lendemain matin, Harry, Ron et Neville attendirent qu’Hermione descende dans la salle commune. Elle arriva en même temps que Ginny. Comme à son habitude, celle-ci embrassa Harry en guise de bonjour. Ron et Hermione, eux, se regardèrent pendant un instant, gênés. Puis, prenant les choses en main, Hermione s’approcha de lui et l’embrassa franchement. Quelques secondes plus tard, quand ils se relâchèrent, malgré les oreilles rouges de Ron et le sourire embarrassé d’Hermione, l’atmosphère fut beaucoup plus détendue. Harry pensa avec soulagement que le mystérieux problème de Ron, hier soir, était donc sans doute plus ou moins réglé. Ils descendirent dans la Grande Salle, avalèrent rapidement leur petit déjeuner, puis remontèrent dans les étages jusqu’à s’enfermer une nouvelle fois dans une salle vide du cinquième étage.
Harry raconta alors aux filles le rêve qu’il avait fait la nuit précédente.
– Voldemort a tué Rogue ? murmura Ginny après un long silence, incrédule. Et tu dis que Rogue n’a pas essayé de se défendre ?
– Oui, répondit Harry. Et ce n’est pas tout… Voldemort avait l’air très heureux. Après avoir bu la potion, il a dit que Rogue lui avait permis de goûter le pouvoir au sens propre du terme… Et puis il lui a fait une série de compliments. Il a dit que Rogue était au courant pour les Horcruxes, et même que c’était lui qui avait tué Regulus Black quand il a pris le médaillon de Serpentard… Et enfin, il a dit qu’il serait trop dangereux pour lui de garder Rogue en vie – pour une raison que Rogue connaissait, d’après ce qu’il a dit. Mais on aurait dit que Rogue n’entendait rien de ce qu’il disait… Le seul moment où il a bougé…
Il leur parla de l’expression démente sur le visage de Rogue, qu’il avait aperçue pendant une fraction de seconde. Il y eut un nouveau silence.
– Si je comprends bien, dit lentement Hermione au bout d’un moment, tu penses que cette coupe qui contenait la potion était l’Horcruxe ?
Harry hocha la tête.
– Oui. La potion n’était pas un Horcruxe : elle était tirée de l’Horcruxe. C’est pour ça que j’ai senti l’âme de Voldemort diluée à l’intérieur. Maintenant, il faut qu’on retourne tous les quatre dans l’ancien repère de Voldemort, pour aller le chercher.
– Mais on ne sait pas si elle est toujours…
– Si, Hermione, coupa Harry d’un ton sans réplique. On le sait.
Personne ne chercha plus à discuter là-dessus.
– Alors, reprit Harry d’un ton moins rigide, qu’est-ce que vous avez trouvé, à la bibliothèque, tous les deux ?
Ron et Hermione échangèrent un bref regard.
– Des choses très intéressantes, répondit Ron.
– Et peut-être de quoi appuyer ta théorie, ajouta Hermione. En tout cas, si nos déductions sont justes, il est possible que nous connaissions et le mot de passe – et donc la nature de l’objet caché là-bas – et l’identité de l’épée dont on a besoin pour franchir le mur de pierre, d’après les inscriptions.
Elle se tut un instant.
– Alors ? s’impatienta Harry.
– Alors, commençons par le début, dit simplement Hermione. Quand j’ai lu la traduction du professeur Sands, hier matin, ça m’a tout de suite évoqué quelque chose, mais je n’étais encore sûre de rien. J’ai passé un bout de temps à la bibliothèque à chercher dans divers bouquins, avant de me rappeler enfin où j’avais vu si souvent ces mots : « pierre », « sang », « saint ». Je les avais souvent lus dans les livres de Gryffondor, Poufsouffle, Serdaigle et Serpentard que je t’ai offerts à Noël, déclara-t-elle. Alors je suis montée dans votre dortoir et, comme il n’y avait personne, j’ai pu les prendre dans ta valise. Ensuite, je suis allée dans mon dortoir et je les ai feuilletés. Et toi aussi, quand tu es venu m’aider à la bibliothèque, dit-elle en se tournant vers Ron.
– Oui… c’est vrai, dit celui-ci. Donc, je les ai feuilletés aussi, et Hermione m’a fait remarquer… Enfin bref, dans chacun de ces livres, il y a un thème secondaire, et aussi un mot qui sont régulièrement répétés. Gryffondor mentionne souvent la qualité de la pureté du cœur et, par extension, de la sainteté. Helga Poufsouffle, euh… je n’ai pas très bien compris. En tout cas, elle parle souvent de ceux qui travaillent dur en sculptant la pierre. Et bien sûr, Serpentard parle de la pureté du sang, dit-il succinctement sur un ton dégoûté. Et à la fin de chacun de ces trois livres, le tout dernier mot est « saint », « pierre » ou « sang ». Ça reprend les derniers mots du texte gravé sur le mur.
– Et le livre de Rowena Serdaigle ? demanda Harry, intrigué. Il ne parle de rien, lui ?
– Si, justement, répondit Hermione, dont le ton indiquait que l’on rentrait dans le vif du sujet. Je ne sais pas si tu l’as remarqué, mais dans le texte des runes, il y a un espace entre le mot « Saint » et le dernier point. Je l’ai recopié sur la feuille et le professeur Sands a reproduit l’espace en traduisant. Ça m’a laissé penser qu’il y avait quatre mots importants dans ce texte, quatre mots qui provenaient chacun de l’un des livres des fondateurs de Poudlard. Et le quatrième, qui n’est pas gravé sur le mur de la grotte, c’est probablement le nom de l’Horcruxe.
– Et Serdaigle le donne dans son livre, c’est ça ?
– Pas exactement, marmonna Ron.
– Serdaigle est plus énigmatique, dit Hermione. Elle fait souvent référence à de vieilles légendes du Moyen-Âge ou de l’Antiquité, en particulier des légendes qui sont liées à deux objets bien précis.
– Quels objets ? questionna Ginny, qui semblait maintenant aussi impatiente que Harry.
– Elle ne les nomme jamais directement, mais elle y fait beaucoup d’allusions et en donne beaucoup de caractéristiques qui ne prêtent pas vraiment à confusion. Le dernier mot de son texte est simplement « objet », et elle parle donc sûrement de l’Horcruxe. L’autre, c’est une épée, et j’ai de bonnes raisons de penser que c’est « l’Epée de la Légende » dont parlent les runes.
– Quelle épée ? demanda Harry, presque surexcité.
– Tu as déjà entendu parler d’Excalibur ? le questionna Ron.
– Euh… oui, répondit Harry. J’en ai entendu parler dans certains livres, quand je vivais chez les Dursley, et aussi les rares fois où ils m’ont laissé regarder la télévision assez longtemps pour voir une émission entière… Mais attends une minute… ça n’aurait pas encore un rapport avec Merlin ? interrogea-t-il, les sourcils froncés.
– Si, répondit Hermione. D’après les livres d’histoire de la sorcellerie – qui sont plus fiables que les légendes moldues –, Excalibur est une épée que Merlin a planté dans le roc grâce à un procédé magique spécial, qui lui a permis de choisir le futur roi de la Grande-Bretagne. C’est un Moldu, Arthur Pendragon, qu’il a désigné pour pouvoir retirer l’épée – ce qu’il a fait. D’après certaines légendes du monde des sorciers, Excalibur avait des pouvoirs magiques donnés par Merlin, qui ont permis à Arthur de vaincre de nombreux ennemis. Mais en réalité, Merlin manipulait ce roi moldu pour retrouver un objet bien plus précieux – et c’est cet autre objet qui devrait être le dernier Horcruxe que nous cherchons.
– Attendez une seconde, tous les deux, marmonna Ginny en observant tour à tour les visages de Ron et d’Hermione. Vous ne parlez tout de même pas du… ?
Ils hochèrent la tête en signe d’approbation. Apparemment, ils se comprenaient, tous les trois – même Neville, à son visage stupéfait, bouche bée, avait l’air de savoir de quoi ils parlaient. Mais Harry, lui, n’en avait aucune idée.
– De quoi vous parlez ? demanda-t-il, agacé. C’est quoi, cet objet si extraordinaire ?
Ginny se tourna vers lui avec impatience et le regarda d’un œil mêlé d’exaspération et d’autre chose, qui ressemblait horriblement à de la pitié. Puis elle se décida à lui répondre.
– Harry, dit-elle sur un ton calme et posé, percé toutefois d’une certaine excitation. Ron et Hermione sont en train de te dire que l’objet qui est caché derrière ce mur aux runes, l’objet que vous cherchez – l’Horcruxe… c’est le Saint Graal !
Au visage impressionné qu’affichaient Ginny et Neville, Harry aurait dit qu’il s’agissait d’une révélation de poids. Mais même si ce nom lui évoquait vaguement quelque chose, Harry n’avait pas la moindre idée de ce que signifiait le mot « Graal ».
– Désolé, je… je ne sais pas vraiment ce que c’est, avoua-t-il, gêné de cette ignorance manifestement due à son enfance passée dans le monde des Moldus.
Son inculture magique ne s’était plus manifestée avec une telle importance depuis un temps qui lui paraissait assez long, à présent, mais c’était toujours aussi désagréable de passer pour un ignorant.
– Tu as entendu parler de Jésus, j’imagine ? dit Hermione.
– Oui, quand même…, répliqua Harry, irrité.
– Le Graal est une coupe qui aurait recueilli le sang de Jésus au moment de son dernier repas, expliqua-t-elle. Et aussi quand il était sur la croix. Après, il semblerait qu’on en ait perdu toute trace mais, de nombreuses personnes, Moldus ou sorciers, l’ont cherché dans les siècles qui ont suivi. Parce que, d’après une légende, celui qui boirait dans cette coupe retrouverait sa jeunesse et aurait la vie éternelle, voire bien d’autres pouvoirs. Cet objet est considéré comme le plus puissant, le plus précieux de tous les objets magiques légendaires. Ce ne serait pas très étonnant que Voldemort ait voulu en faire son dernier Horcruxe…
– C’est vrai mais… il y a quelque chose que je ne comprends pas. Quel est le rapport avec les fondateurs de Poudlard ? demanda Harry, les sourcils froncés.
– On y a pensé, nous aussi, répondit Ron. Il y a deux possibilités : soit Dumbledore – en supposant que ce soit bien lui qui ait laissé ces quatre livres à la bibliothèque à ton intention – avait déjà fait des découvertes à ce sujet qu’il n’a pas eu le temps de transmettre avant de mourir, soit…
– … soit Voldemort connaissait déjà ces livres avant, acheva Hermione. En fait, on dirait que le Graal est un objet qui a beaucoup intrigué les fondateurs de Poudlard de leur vivant, et ils en ont donc parlé chacun à leur manière dans leurs livres sur les sources du pouvoir magique. Dans ce cas, le Graal était un objet lié aux quatre fondateurs en même temps, ce qui expliquerait que Voldemort y donne un attachement plus particulier que les autres sorciers, et qu’il ait voulu en faire un Horcruxe. Ensuite, pour symboliser le lien avec les quatre fondateurs, Voldemort a dû créer cette énigme en reprenant le thème propre à chaque fondateur.
– Et bien sûr, ces deux hypothèses peuvent très bien se superposer…, murmura Harry. Mais il y a encore une chose que je ne comprends pas. Le Sang de Serpentard, le Saint de Gryffondor, et l’énigme du Graal de Serdaigle, d’accord. Mais pourquoi Poufsouffle et les runes parlent-elles de la « Pierre » ? Quel est le rapport avec le Graal ?
– Aujourd’hui, la plupart des gens s’imaginent le Graal comme une coupe, c’est vrai, expliqua Hermione avec patience. Mais certaines légendes le décrivent plutôt commme une pierre précieuse, une sorte d’émeraude qui aurait recueilli le sang de Jésus et qui aurait reçu, grâce à ça, des pouvoirs magiques extraordinaires.
– Mais pourtant, c’est bien une coupe, objecta Harry. Je l’ai bien vu dans mon rêve, c’était… mais une minute… Si, il y avait bien une pierre incrustée dans le pied de la coupe…, se rappela-t-il soudain à voix basse. Mais ce n’était pas une émeraude : c’était un rubis.
– Dans ce cas, ça expliquerait tout, dit Hermione avec un enthousiasme qui sonnait un peu faux.
– Qu’est-ce qu’il y a, tu n’es pas contente ? s’étonna Ron.
– Ce n’est pas ça, mais… Déjà, nous n’avons aucune idée de comment on va bien pouvoir se débrouiller pour retrouver Excalibur – en admettant que cette épée existe encore aujourd’hui. Et nous n’avons aucune idée de la nature de ce « chevalier noir » qu’on devra affronter si jamais on franchit le mur. Mais surtout… Harry a bien dit que Voldemort avait bu dans la coupe et, si jamais il s’agit bien du Saint Graal, je ne pense pas que ce soit vraiment un bon présage…
Génialissime Jim la suite va être plein d´action et je suis aussi un peu triste que ta fic se finisse bientôt et j´éspère que tu en feras d´autres car j´adore ton imagination surtout pour excalibur le saint graal, merçi pour tous ces bons moments que tu nous fais vivre et vivement la suite!!!
Oh My Goooooooooooooooood !
Tu vas jamais me croire jim, mais je te jure qu´au chapitre précedent, quand tu as fait la description de la coupe dans le rêve de Harry, j´ai directement pensé au Saint Graal
Oh my fucking God, c´est trop bon ce que tu nous sors là
Personnellement j´adore les légendes, et je suis bien content que tu nous en fais part dans ce chapitre ^^ Quand tu as évoqué Excalibur et Merlin, j´ai pensé au dessin animé Merlin l´Enchanteur Enfin bref, je me doutais que Excalibur serait l´Epee de Gryffondor, mais de là à ce qu´elle ait autant de pouvoir et surtout de là à penser qu´elle donnerait autant de force à Harry, non je ne l´imaginais pas comme ça ^_^
Comme d´habitude, maître du suspense, tu coupes toujours à un moment intense, on a toujours envie d´avoir la suite, et ça c´est la marque d´un grand auteur, de faire envier ses lecteurs
Bon maintenant, passons au commentaire du texte. Je ne sais pas vous autres lecteurs, mais personnellement, je sens mal la suite, - mis à part que c´est bientôt la fin de cette magnifique suite - j´ai vraiment l´impression qu´il va arriver quelque chose de grave dans les prochaines suites. C´est surtout le discours de Ginny qui m´inquiète (mais bon, Ginny n´y va pas, alors elle peut pas mourrir, c´est le principal ), elle s´inquiète énormément, même Minerva McGonagall est un peu troublée. En même temps qui ne le serait pas en sachant que 4 jeunes majeurs partent à la recherche d´un Horcruxe??
Ce qui m´a plu aussi dans cette suite est la maturité de Ron. Ce dernier a vraiment progressé niveau intellectuel et sériosité, et ça, ça me fait plaisir vu que j´adore ce personnage, merci jim. ^^ De plus, il s´est remis avec Hermione pour notre plus grand bonheur de lecteurs - et celui d´Abelforth apparamment - et ça me laisse présager qu´il va devenir un excellent sorcier...s´il ne meurt pas évidemment!
Enfin, le comportement d´Abel m´intrigue vraiment. Tout d´abord, jim te connaissant, je sais qu´un mystère se cache derrière la mystérieuse fuite de Rogue en septembre : "Rogue lui avait mystérieusement échappé ce soir-là… " Et je croyais, enfin j´étais certain que c´était Abel ou Harry qui allait se venger en tuant Rogue, mais en fait maintenant je me demande vraiment si Rogue est mort. De un, je pense que Rogue est le chevalier noir qu´évoque Voldemort, et de deux, il est très bien possible que Voldemort ait maitrisé l´esprit de Harry encore une fois...mais ce point me fait douter.
Je conclus, en disant qu´il y a quelques petites fautes d´orthographe jim comme "dont exceptionnel" qui s´écrit don mais ce n´est rien, et puis aussi ça me fait bizarre de voir de la religion dans Harry Potter. Je ne sais pas si un jour on lira un quelconque rapport avec Jesus dans Harry Potter Oo.
Mais de toute façon, cela ne gâche en rien l´excellente suite que tu viens de nous pondre
BRAVO JIM
- mis à part que c´est bientôt la fin de cette magnifique suite -
Je voulais dire fic bien sûr
Eh bah, j´ai mot pour mot, mes pour mess les mêmes coms ici que sur hp4 . La flemme de tout redire , z´´avez qu´´à voir ma réponse là-bas .
Bon, allez, je vais quand même redire ceci :
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii à vous .
mega excellent c de mieux en mieux la suite le plus vite possible plizzzzzz
Bien Jim .... très bien même ^^ . Je suis fier de toi et j´attend la suite avec impatience .
slt ca faisait longtemps désolé j´étais en angleterre bon
autant de suite en une soirée c´est tout simplement ENORME !! tes derniéres suites sont tellement bien écrites et l´histoire si passionnante c´ést Parfait
Je sais pas pourquoi mais Abel je le sens pas et je crois que c´est lui le "chevalier noir" parce que depuis un petit moment on le sens énervé puis le avadakedavra lancé sans hésitation et la mort de rogue je crois qu´il a piégé Voledemort et que Abel est pas si bon que ce qu´on croit
on verra bien et j´éspére que les 4 perso. principaux ne mourront pas
vite la suite !!
pour vos coms. Je suis content de te revoir Becks, j´espère que ton séjour en Angleterre s´est bien passé .
Mais bon, trève de barvardages : bonne lecture :
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Légende, Epée,
Pierre et Sang (suite et fin du chap)
Ils volèrent pendant quelques minutes avant de retrouver la clairière au terrain parfaitement plat, au milieu duquel siégeaient toujours les restes de l’imposant manoir aux murs et au toit d’un rouge tout aussi vif que lorsqu’ils les avaient quittés. Ils se posèrent et dissimulèrent encore une fois leurs balais dans un buisson épais, en bordure de la clairière, avant de se diriger vers la porte d’entrée. Depuis leur dernière visite, la poignée d’or avait retrouvé sa forme de départ, qui ne permettait pas d’ouvrir quoi que ce soit. Hermione dut répéter la même manipulation qu’il y a deux mois et, en un rien de temps, elle redonna à la poignée d’or sa forme de lion altier, identique à celui des Gryffondor. Ils pénétrèrent ensuite à l’intérieur de la ruine.
Rien n’avait changé. Il n’y avait toujours qu’une seule pièce pour tout l’étage, dont les murs et le sol étaient toujours recouverts de poussière. Les fenêtres permettaient une visibilité très correcte et le même drap vert sale, au centre de la pièce, laissait deviner la silhouette imposante du miroir du Riséd. Ils ne s’attardèrent pas et traversèrent rapidement l’endroit pour s’engager dans l’escalier qui menait à la cabane aux dimensions confortables, suspendue dans les arbres, aux fenêtres dépourvues de vitres.
Avant de franchir la porte qui menait à la grotte montagneuse, Harry remarqua que l’ancien repère de Voldemort, à l’image du Graal, semblait avoir un lien avec chacun des quatre fondateurs. La maison rouge avec une poignée d’or en forme de lion altier rappelait bien entendu Gryffondor ; la grotte sous-marine qui dissimulait une armée de serpents sauvages symbolisait Serpentard ; la cabane dans les arbres lui évoquait légèrement Helga Poufsouffle, à cause de certains couplets qu’il avait un jour entendu chanter par le Choixpeau magique ; des couplets qui lui faisaient également faire un rapprochement entre les ruines de la tour, sur la montagne, et Rowena Serdaigle.
Et c’était dans un prolongement souterrain de cette tour qu’était probablement caché le Graal, protégé par un mur sur lequel était gravée une énigme, quand, comme par hasard, c’était dans le livre de Rowena Serdaigle que des allusions énigmatiques étaient faites sur les légendes existant autour de cet objet. Il était surprenant de voir à quel point Voldemort tenait à l’aspect symbolique des choses, à leur grandeur…, pensa Harry avec amertume.
Une fois dans la grotte, cependant, il chassa ces pensées sombres de sa tête et se concentra sur l’important. Le moment était venu d’agir. En traversant l’espace avec les autres, Harry vérifia au passage que rien d’anormal, par rapport à la dernière fois, n’était venu s’installer entre temps. Mais là encore, strictement rien n’avait changé. Le mur d’aspect circulaire n’avait pas bougé d’un caillou. Au fond, le chaudron d’argent contenait toujours le même liquide, devenu transparent après l’intervention de Harry, qui se tourna vers la paroi rocheuse où les incriptions runiques étaient restées profondément gravées.
– Allons-y, dit-il à voix basse.
Il respira profondément, puis prononça à haute et intelligible voix :
– Graal !
Mais rien ne se produisit. Il s’y était attendu, toutefois, et il sortit sa baguette qu’il pointa sur le mur de pierre. Et une seconde fois, comme s’il jetait un sortilège, il s’écria :
– Graal !
Cette fois-ci, il y eut un sifflement suraigu, si fort que Harry, ses amis et son professeur se bouchèrent immédiatement les oreilles. Une faible lumière blanche apparut alors, un peu au-dessous des inscriptions runiques. Son éclat s’affermit puis s’étendit, jusqu’à former un trait lumineux, qui dessina un rectangle d’un demi-mètre de hauteur, sur un mètre de longueur. La portion de roche délimitée par la lumière se dégagea alors du mur de la grotte en produisant un bruit d’enfer, et s’avança encore d’un bon mètre avant de s’immobiliser.
Il y eut encore un sifflement suraigu lorsqu’une lumière semblable à celle qui avait tracé le carré dessina une mince fente au centre du rectangle de pierre lisse qu’ils avaient maintenant à leurs pieds. Puis tout bruit cessa. Harry, Ron, Hermione, Neville et Abel se débouchèrent les oreilles et observèrent en silence le pavé de pierre grise.
Au bout d’un moment, Abel, qui avait porté l’épée de Gryffondor sur lui, soigneusement rangée dans un fourreau à la provenance mystérieuse, s’avança vers Harry et lui tendit l’arme par le fourreau.
– A vous l’honneur, dit-il simplement.
Harry ne répondit pas. Il saisit la poignée incrustée de rubis de l’épée et la tira de sa gaine. Comprenant ce qu’il avait à faire, il empoigna plus solidement la lourde épée et, de ses deux mains, il enfonça Excalibur dans la fente. Avec un bruit métallique, la lame d’argent se laissa glisser de moitié dans la pierre, jusqu’à ce qu’elle soit complètement bloquée.
A l’instant même où il lâchait l’épée, tout le pan de mur qui leur faisait face se volatilisa sur une dizaine de mètres de large, ne laissant que le rectangle de pierre où l’arme était toujours solidement encastrée. De l’autre côté, il y avait une seconde grotte, réplique parfaite de la première.
Harry s’avança d’un pas surexcité, suivi par ses quatre compagnons. Il était là, au centre de l’espace circulaire, exactement comme dans son rêve… L’autel de pierre, qui semblait ne faire qu’un avec le sol, se dressait à la hauteur d’un homme adulte. Au-dessus, il pouvait voir la coupe de bronze étincelante, à laquelle il ne manquait que l’éclat de la potion ingurgitée par Voldemort la nuit précédente : le Saint Graal.
Arrivé à quelques mètres, Harry leva sa baguette, visa l’Horcruxe et, commençant par le plus simple, s’exclama :
– Reducto !
Mais comme il s’y attendait, le sortilège de Réduction fut sans effet : le jet de lumière se contenta de ricocher sur le métal et s’écrasa sur le sol, creusant un cratère de bonne taille un peu plus loin. Harry s’apprêtait à se retourner vers ses amis et Abel, pour qu’ils réfléchissent ensemble à un moyen plus habile de détruire l’objet, quand quelque chose retint son attention. Une volute de fumée noire commençait à s’échapper de l’intérieur du Graal pour se stabiliser devant l’autel.
– Qu’est-ce que c’est que ça ?… murmura Hermione d’une voix peu rassurée.
Les autres se trouvaient à côté de lui et observaient le phénomène. Ron et Hermione restaient près l’un de l’autre. Ils avaient tous les cinq sorti leurs baguettes magiques, prêts à s’en servir à tout instant.
La fumée se condensait, à présent, prenant un aspect de plus en plus solide, formant une silhouette de plus en plus précise… Harry vit alors avec horreur que le gaz se solidifiait pour de bon ; et, un instant plus tard, une armure, apparemment vide, mais tenant fermement une épée tout aussi noire et solide, s’était matérialisée devant eux.
Provenant de l’intérieur de son heaume, une voix glaciale et très grave s’éleva, accompagnée d’un sifflement rauque. Cette fois, Harry comprit tout de suite qu’il s’agissait de fourchelang.
– Je vais vous tuer.
Harry, Ron, Hermione, Neville et Abel se reculèrent immédiatement, tandis que le chevalier noir, levant son arme au-dessus de sa tête, s’avançait d’un pas lent et régulier, avec un terrible calme, froid comme la mort. Ils firent pleuvoir sur lui une flopée de sortilèges, mais ils furent tous absorbés par l’armure noire, qui ne subit aucun dommage et continua se s’approcher dangereusement, à une vitesse inchangée.
Harry se retourna, prêt à s’enfuir, et vit l’épée de Gryffondor, plantée à quelques mètres de lui… Bien sûr, c’était cela… la solution paraissait tellement évidente… Il se mit à courir à toute vitesse jusqu’au rectangle de pierre sur lequel il se hissa d’un bond, puis il saisit la poignée incrustée de rubis et tira de toutes ses forces, mais l’épée ne bougea pas d’un centimètre.
Il entendit les pas de ses compagnons, ainsi que le son des multiples sortilèges inefficaces qui ne ralentissaient apparemment pas la marche de l’armure. Pris de panique, Harry serra et tira l’arme de toutes ses forces, jusqu’à s’en déchirer les mains. Désespéré, il abandonna la méthode manuelle et leva sa baguette, même s’il savait d’avance que ce serait inefficace pour tirer l’épée Excalibur…
– Poussez-vous !
Il sentit quelqu’un le bousculer et Abel le dépassa, manquant de le faire tomber au sol. Harry vit alors son professeur saisir à son tour la poignée de l’épée. Le rubis de la taille d’un œuf se mit alors à rutiler d’une intense lumière rouge et pure et, cette fois-ci, la lame d’argent se laissa dégager de son socle de pierre.
Étourdi par ce qu’il venait de voir, Harry fut alors violemment projeté au sol, tandis que l’armure noire attaquait Abel. Mais ce dernier para le coup mortel de son assaillant, et ils sautèrent au sol avant d’entamer un duel furieux.
Le chevalier noir et Abel faisaient chacun siffler leur épée avec la même rapidité, la même fluidité, la même aisance. C’était un combat extrêmement serré, d’une virtuosité et d’un niveau probablement bien supérieurs à tout ce que Dudley pourrait jamais voir à la télévision. Il semblait maintenant évident qu’Abelforth n’avait pas menti, en parlant des pouvoirs d’Excalibur entre les mains des descendants de Merlin ; mais ce qu’il y avait d’évident également, c’était que Harry, lui, n’avait jamais pu utiliser une once de ce pouvoir – pas même dans la Chambre des Secrets, cinq ans plus tôt.
Pendant un temps que Harry n’aurait pas su déterminer, les quatre élèves observèrent à l’écart le combat entre leur professeur et l’armure noire, immobiles et impuissants. Les deux adversaires luttaient d’un niveau parfaitement égal mais, chaque coup, chaque mouvement semblait pouvoir être mortel.
Ils ne pouvaient pas rester comme ça… A tout instant, Abel pouvait se faire tuer, transpercé ou même décapité… et dans ce cas, ils se feraient tous tuer, car aucun ne saurait se battre avec un tel talent, même s’ils parvenaient à reprendre Excalibur. Ils devaient l’aider, même indirectement, procurer à Abelforth un avantage qui lui permettrait de prendre le dessus, et de détruire ce chevalier de fumée… ce chevalier de magie noire…
Harry regarda longuement sa baguette. Et si c’était ça ?… La fumée qui avait constitué le chevalier noir provenait du Graal, de l’Horcruxe… Si c’était une force magique directement issue de l’âme ou plutôt, de ce morceau de l’âme de Voldemort… Aucun sortilège n’avait fait effet, mais peut-être qu’une fois encore, celui-ci pourrait…
Décidé à tenter le tout pour le tout, Harry leva une nouvelle fois sa baguette magique et visa l’armure noire, qui s’acharnait toujours à essayer de trancher le corps d’Abelforth.
– Inertio ! s’exclama-t-il
Un rayon de lumière blanche jaillit du bout de sa baguette. Le chevalier noir, qui ne cessait de bouger – tout comme Abel –, n’était cependant déjà plus dans sa trajectoire. Mais par un effort de volonté, Harry parvint à modeler le jet de lumière qui changea de direction et finit par atteindre sa cible dans le dos. Alors, le chevalier noir se figea et, Abel, profitant de l’occasion, abattit l’épée de Gryffondor de haut en bas, tranchant l’armure noire en deux aussi facilement que de la fumée.
Pendant une fraction de seconde, Harry crut qu’ils avaient gagné, que le chevalier noir était vaincu, qu’ils étaient hors de danger et qu’ils allaient pouvoir prendre et détruire l’Horcruxe. Mais tandis que les deux morceaux de l’armure noire se séparaient en deux, un flash de lumière verte illumina toute la grotte. Harry ferma les yeux et, quand il les rouvrit quelques secondes plus tard, il eut tout juste le temps de se jeter sur le côté pour éviter un coup d’épée noire qui s’abattit sur le sol dans un bruit sourd.
Harry se leva d’un bond et brandit sa baguette. Il modula de nouveau le sortilège Inertio et se créa un bouclier d’énergie magique, contre lequel le chevalier noir frappa son épée à plusieurs reprises. A chaque coup, le bouclier perdait un peu plus de sa puissance… A sa droite, Harry apercevait les visages apeurés de ses amis, reculés dans un coin de la grotte, sachant qu’ils ne pouvaient absolument rien faire même si, à leur visage crispé, on aurait dit qu’ils cherchaient désespérément un moyen auquel ils n’auraient pas encore pensé. A sa gauche, il y avait Abel, de nouveau pris dans un duel d’épéistes avec un second chevalier noir… au lieu de mourir, le premier avait dû se dédoubler quand Abel l’avait coupé en deux…
Celui qui attaquait Harry porta encore un dernier coup et le bouclier s’évanouit totalement, laissant Harry sans défense. Celui-ci fit un bond en arrière et décocha un jet de lumière magique dans le « ventre » de l’armure qui fut projetée au sol. Cédant à une soudaine inspiration, Harry modula un fouet de lumière qu’il enroula comme un serpent autour du chevalier noir, jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’une silhouette lumineuse. Concentrant toutes ses forces, Harry resserra à fond le fouet lumineux tout en serrant sa baguette magique de toutes ses forces.
Petit à petit, la silhouette diminua, régressa… jusqu’à devenir un point de lumière qui se volatilisa. Cette fois-ci, il avait réussi, il était parvenu à détruire le chevalier noir… Puis il entendit soudain un horrible et écœurant bruit de succion. Il se retourna alors vers sa gauche, tandis qu’Hermione poussait un cri étouffé, et que Ron et Neville hurlaient : « NON ! »… Et ce qu’il vit le pétrifia d’horreur.
Tout s’était figé. L’autre chevalier noir était debout. Il tenait fermement son épée de ses deux mains de métal noir, son épée qui venait de transpercer Abelforth, un peu au-dessous du plexus… Abel resta ainsi debout, immobile, pendant une fraction de seconde. Pourtant, il sembla rester figé ainsi durant un temps infiniment long, jusqu’à ce qu’il soit secoué d’une horrible convulsion… Il lâcha son épée, qui retomba lourdement sur le sol, et du sang coula lentement d’un coin de sa bouche, tout comme il en coulait de sa blessure mortelle… Le chevalier noir retira alors son épée, et Abelforth Dumbledore s’écroula, face contre terre, une mare de sang se formant lentement autour de lui.
Le « regard » de l’armure tomba alors sur Ron, Hermione et Neville, toujours immobiles. Mais quand il leva son épée et se mit à avancer vers eux d’un pas vif, s’apprêtant à les attaquer, Harry, furieux, pointa sa baguette sur l’épée de Gryffondor, qui se souleva lentement du sol. Puis, dans un rapide mouvement de gauche à droite, il fendit l’air de son bras, et l’épée, tranchant l’air dans un sifflement aigu, vint alors se planter dans ce qui correspondait à la poitrine du chevalier noir.
Ce dernier se figea une nouvelle fois, avant de se volatiliser dans une volute de fumée qui se décomposa dans l’air. Harry se précipita alors vers le corps d’Abelforth, qu’il retourna sur le dos.
Sublime Jim quel talent maintenant la mort de Abel, Voldemort qui est content que le dernier Horcruxe soit détruit ça m´intrigue un peu mais je te fais confiance tu dois bien savoir de quoi il retourne puisque c´est ta fic, sinon je dis bravo à toi tu m´étonneras toujours plus d´intrigue, plus de suspens, plus d´amour aussi et bientôt la fin de cette fic je suis à la fois préssé de savoir la fin et la fois triste que se soit la fin, alors j´éspère que tu nous prépare une suite ou une autre fic car je ne me lasse pas de te lire, alors merçi encore pour tout et je t´adore!!!!
OMFG Jim t´es vraiment vraiment trop fort
Quel talent dans l´écriture, quelle maitrîse du récit, tu es le maître du suspense!!
Sérieusement bien qu´on ait une pure fin de chapitre, triste, pleine en émotions, qui m´a donné plein de frissons, tu arrives à nous replonger dans la terrible histoire, en plus à la fin tu me donnes l´impression d´avoir un véritable Voldemort heureux et sadique Pourquoi donc?? Pourquoi serait-il heureux? Intrigue quand tu nous tiens
En tout cas jim, là, cette fin est vraiment magique, je veux dire, tu allies à merveille combat à l´épée, - très originale d´ailleurs pour Harry Potter, et l´originalité c´est très bien ^^ - avec une bataille magique menée à merveille par ce cher Harry qui est devenu un très grand sorcier, SPLENDIDE et puis quel magnifique discours de Abelforth...
Ce discours, j´imagine que tu as du y passer du temps, vraiment génial, il y a tout dedans, de l´amour, des regrets, des souvenirs de bons moments. En plus tu ne fais pas dans le classique en nous créant un joli trio Severus Rogue - Regulus Black et Abelforth Dumbledore, qui de par son originalité et sa diversité nous donne un très bon cocktail. Certes j´aimerai en savoir plus mais ce que tu me dis me suffit pour le moment ^^
Je me doutais bien qu´il y avait quelque chose de caché derrière la fuite de Rogue en septembre, mais de là à penser que Abelforth et Severus seraient amis, non vraiment non. Encore une fois jim, tu as très bien agi en nous faisant croire que Abel détestait Rogue - on l´a vu dans certains chapitres où on voyait que Abel voulait vraiment venger son frère -, encore une fois jim tu nous surprends!! C´est digne de JKR
Quand à la mort de Abel, je m´y attendais, enfin j´aurai plutôt vu un retournement de situation d´abord où Abel montrerait une face cachée de Mage Noir, mais ce que tu écris me convient évidemment tellement tu le fais bien ^^
Encore une fois bravo jim
à vous deux (la vache, vous êtes moins que sur hp4 ).
Je ne vais pas refaire ma réponse du forum hp4, Fan, je vais me contenter de te remercier et de faire de nouveau remarquer que la façon dont Rogue avait "échappé" à Abel, tu étais déjà censé la connaître en lisant les premiers chapitres .
Granger Je ne compte pas écrire de suite à la Guerre des Sages, même si j´y avais déjà pensé - seulement mes projets ne concordaient ni avec l´esprit Harry Potter, ni avec l´esprit que je voulais donner dans ma fic; de plus, c´est mieux que le tome 7 (fic ou non) n´ait pas de suite, je trouve (même si je reste Fan du tome 8 de tati ).
Bon ben voilà. L´action finale, voire la fin proprement dite, se profile à l´horizon. Ca me fait un peu bizarre...
Mais bon, peu importe, à la prochaine^^.
(même si je reste Fan du tome 8 de tati ).
Hey c´est moi Fan
C´est tout simplement... magnifique, j´en ai les larmes aux yeux!! Comme d´habitude, je ne sais pas quoi dire, sauf que pour le coup ce chapitre est vraiment digne de JKR. Sinon, Fan, effectivement, si tu relies le début de la fic, il y a une discussion dans un café entre Rogue et Abel, où celui-ci fait confiance à Sévérus et le laisse partir. Et Abel a quand mêmeun côté refoulé de mage noir, puisqu´il a avoué avoir été aux côtés de Grindelwald. Jim, je ne le répèterais jamais assez, jadooooooooooooore ta fic. Dommage que ce soit la fin, mais en tout cas dans la logique de l´histoire j´approuve totalement l´absence de tome 8. A quand la suite?
Mdr, Fan . j´avais pas vu que j´avais mis une majuscule, c´est parce que je suis habitué à ton pseudo .
Jonas beaucoup. Si jamais tu avais vraiment les larmes aux yeux, alors je suis fier de moi, parce que j´espérais créer de l´émotion dans la scène que vous savez... Content aussi que tu m´approuves sur certains détails .
Je ne sais pas quand arrivera la suite, mais j´ai déjà commencé à écrire le chapitre 32 et il a bien avancé, même si ça ne va peut-être pas aussi vite que pour les deux dernières suites^^.
encore à mes lecteurs de me lire et de me commenter. A la prochaine .
EXCELLENT triste fi certes pour abelforth mais c une excellent suite a quand la prochaine
et bonne lecture :
32
Aspic et visite
Un état de choc général se répandit dans la Grande Salle, dimanche matin, quand le professeur McGonagall annonça officiellement la mort du professeur Abel au petit déjeuner. Elle était restée très vague sur les causes de la mort. Finalement, elle leur avait juste dit ce que le ministère et Ste Mangouste savaient déjà : à savoir que le professeur de défense contre les forces du Mal et directeur de Gryffondor avait quitté l’enceinte de Poudlard, la veille au matin, et qu’il avait été retrouvé mort. Elle n’avait pas jugé bon de préciser qu’Abel avait été tué par une épée et non par un sort, ni d’ajouter que les quatre élèves qui avaient été mêlés au plus grand nombre d’affaires de ce genre, cette année, avaient accompagné leur professeur à ce moment-là.
Harry, Ron, Hermione et Neville avaient été de justesse mis hors de cause, même si certains Aurors et membres de la brigade de Police magique paraissaient plus méfiants que jamais. Ils n’avaient pas l’air loin d’avoir des ennuis pour « obstruction à la justice », étant donné qu’ils avaient exploré seuls l’ancien repère de Voldemort et semblaient même y avoir modifié certaines choses. Mais Harry s’en moquait. La prochaine fois qu’il reviendrait de ce genre d’excursion, soit il serait mort, soit on considérerait quiconque voudrait le poursuivre en justice comme ayant totalement perdu la raison.
Harry avait du mal à ne pas penser à Abel, à son si triste délire, ni à ses paroles au sujet de Rogue et de Regulus Black. Mais il s’y obligea. Le lendemain, les ASPIC, qui n’avaient pas été reportés, auraient lieu comme prévu et, pour cela, pour honorer la mémoire du professeur Abel, il devrait être prêt. En effet, la toute première épreuve qu’ils allaient passer était celle de défense contre les forces du Mal.
Comme pour les BUSE, l’examen théorique aurait lieu le matin, dans la Grande Salle, avec des plumes spécialement conçues pour empêcher quiconque de tricher. L’examen pratique aurait lieu l’après-midi, et ils seraient appelés par groupe de quatre ou cinq dans la petite salle, derrière le bureau des professeurs, pour montrer leurs capacités à l’un des examinateurs. Ceux-ci étaient arrivés samedi soir, et Harry avait alors pu constater avec soulagement qu’aucun n’était encore mort, depuis sa cinquième année. La vieille Griselda Marchebank était plus sourde que jamais, même si elle restait sans doute très vive d’esprit, et Harry reconnut également le professeur Tofty, qui lui avait fait passer de nombreuses épreuves deux ans auparavant – notamment la défense contre les forces du Mal, où il avait eu la mention « Optimale ».
Harry passa presque tout son dimanche à se détendre du mieux qu’il pouvait. Il voyait Hermione, Neville et beaucoup d’autres tenter d’assimiler ou d’améliorer encore quelques connaissances supplémentaires avant que les deux semaines les plus stressantes de leur vie ne commencent. Harry et Ron, eux, avaient bien compris que cela ne servirait à rien, que ça ne rajouterait rien de plus, et que ça pourrait même faire empirer les choses : pour une fois, il n’était pas question de paresse, mais bien de sagesse.
Mais en ne faisant rien, Harry sentait qu’il risquait de sombrer de nouveau dans l’état qui avait été le sien l’an dernier, à la mort de Dumbledore. Un état qu’il avait souvent retrouvé ces derniers mois, d’ailleurs, et qu’il devait tout faire pour éviter, car c’était une de ses plus grandes faiblesses. Il savait qu’il ne devait pas non plus enfouir ça au plus profond de lui-même… oublier était de loin la dernière chose à faire. Il devait simplement vivre avec jusqu’à ce que cela soit moins dur à supporter, comme il l’avait toujours fait cette année, et ce même si la mort du frère de Dumbledore avait un sens particulier à ses yeux.
Il ne parvenait pas à oublier le terrible ton de regret de son professeur… Il n’avait pas mérité de mourir comme ça, avant d’avoir pu réellement trouver la paix… « Comme tous ceux qui sont morts à cause de Voldemort », se répéta Harry avec une conviction profonde ; « Comme Rogue », se contraignit-il également à penser. Rogue aussi avait souffert… Et Harry était bien forcé de reconnaître qu’au fond, il ne savait rien de cet homme pour qui il éprouverait pourtant toujours une profonde rancœur, même après sa mort de la main de son maître…
Mais Harry se ressaisit à temps pour passer une journée qui avait véritablement quelque chose d’agréable. Ginny, qui avait suivi ses conseils, passa la fin de son après-midi avec lui, et Harry pensa qu’il pouvait même considérer sans se mentir qu’il avait réussi à être heureux, le lendemain de la mort d’Abel, et la veille du début des examens qui lui permettraient d’entrer d’une façon encore un peu plus concrète dans le monde des sorciers adultes, des sorciers de second cycle, même s’il se disait qu’il avait déjà fait un grand pas dans cet univers-ci bien avant d’y appartenir.
Lundi matin, Harry se réveilla à sept heures précises, tout comme le reste des élèves de septième ou cinquième année. En fait, la plupart des élèves de Poudlard se levèrent puis se préparèrent avec tout autant d’assiduité, car ce second lundi de juin annonçait le début des examens, tous niveaux confondus. La Grande salle fut beaucoup moins bruyante que d’habitude. Compte-tenu de la mort récente d’un professeur, l’atmosphère était encore plus spéciale qu’elle n’aurait dû l’être, mais il aurait été impossible de s’en apercevoir pour un observateur extérieur et ignorant. Le petit déjeuner fut pris silencieusement et, une heure plus tard, Harry et ses camarades de même année étaient tous assis devant des tables individuelles alignées côte à côte, qui avaient remplacé les quatres grandes tables habituelles, tout comme lorsqu’il avait passé ses BUSE, deux ans plus tôt.
Lorsque le professeur Slughorn leur donna le feu vert pour commencer, Harry examina le plus calmement possible son questionnaire, même s’il ne pouvait s’empêcher d’éprouver un certain trac, maintenant qu’il se trouvait réellement – et pleinement – dans l’épreuve. Harry commença à répondre aux questions. Au fur et à mesure qu’avançaient les deux heures que durait l’examen, il s’aperçut avec soulagement qu’il savait répondre sans difficulté – et avec plus ou moins d’habileté – à la plupart, voire à toutes les questions posées. En réalité, c’était de loin beaucoup plus facile que tout ce qu’Abel leur avait fait faire au niveau théorique, pendant toute l’année. Harry eut une pensée pour son feu professeur lorsqu’il remit sa copie à Slughorn, deux heures plus tard.
L’épreuve pratique se déroula avec tout autant de succès – en tout cas c’était l’impression qu’il avait eue. Il s’était souvenu de tous les maléfices, contre-maléfices ou sortilèges défensifs que lui avait demandés le professeur Marchebank, et n’avait eu aucun problème pour les jeter, avec ou sans la formule. La présidente de l’Académie des Examinateurs magiques l’avait même félicité pour « l’efficacité hors du commun de ses sortilèges », selon ses propres termes.
Ses épreuves pratiques de sortilèges et de métamorphose se déroulèrent avec presque autant de brio, même s’il ne pouvait pas en dire autant des épreuves écrites. Mais il ne pouvait pas dire qu’il s’était mal débrouillé non plus.
Comme à son habitude, chaque matin, chaque soir, et chaque midi, Hermione leur faisait part de ses inquiétudes paniques, prétendant qu’elle avait complètement raté à la sortie de chaque examen, prétextant une petite imperfection qu’elle avait sans doute été la seule à remarquer, comme l’avait fait observer Ron. Bref, le comportement d’Hermione indiquait qu’elle avait très certainement obtenu des « Optimal » à chaque épreuve, avait-il rajouté, même en défense contre les forces du Mal, étant donné l’entraînement d’enfer que leur avait fait subir le professeur Abel… Cela avait bien sûr déclenché la colère d’Hermione, puis finalement une de leurs habituelles disputes sans conséquence.
Durant les quatre jours qui suivirent, ils alternèrent repos et révisions intensives. Puis la seconde semaine d’examens débuta. Cette fois-ci, Harry avait beaucoup plus d’appréhensions. Il ne s’agissait plus de matières nécessitant l’usage de baguette ni même de pouvoirs magiques. Lundi et mercredi, ils allaient passer les épreuves de botanique et de potions, cette dernière étant celle que Harry redoutait le plus, tout comme la plupart de ses camarades de septième année.
Les épreuves théoriques et pratiques de botanique se déroulèrent sans trop de difficulté, même si la Tentacula vénéneuse dont il dut s’occuper essaya de l’étouffer à plusieurs reprises dans la serre numéro trois. A la fin de la journée, Neville, qui avait passé ses trois matières et avait vraisemblablement très bien réussi la botanique, était d’une excellente humeur – meilleure qu’Hermione, en tout cas. Mardi, celle-ci passait l’épreuve d’arithmancie le matin, et celle d’étude des anciennes runes l’après-midi. Elle revint de cette dernière épreuve au bord des larmes, et Ron eut beaucoup de mal à la calmer – surtout qu’Hermione semblait tout faire pour entamer une dispute.
Quand il vint s’asseoir dans un fauteuil défoncé, près de Harry, Ginny, Neville et Colin Crivey, Ron leur raconta qu’Hermione avait simplement eu du mal à cerner le sens exact de certains mots étranges, et qu’elle craignait donc que sa traduction n’ait finalement aucun sens. A ce moment-là, ils se regardèrent tous dans un long silence éloquent, avant d’être tous les cinq pris d’un fou rire tel que Harry n’en avait pas connu depuis longtemps. C’était un rire certes un peu nerveux, en cette période tendue de l’année scolaire mais, comparé à tout ce que, pour certains d’entre eux, ils avaient pu vivre de véritablement grave cette année, Harry ressentait une sorte d’agréable insouciance.
Il savait qu’il vivrait bientôt d’autres moments bien plus sérieux, bien plus pénibles, bien plus décisifs mais, en attendant, il allait encore passer un examen, comme un étudiant ordinaire du collège Poudlard. Un examen suffisamment stressant pour lui faire oublier ce qu’il avait à faire pour quelques temps encore.
Le lendemain, le rituel se répéta, pour la dernière fois de leur vie. Harry, Ron et Hermione, encouragés par Neville, entrèrent dans la Grande Salle et s’installèrent. C’était Flitwick qui surveillerait l’épreuve.
Lorsque le minuscule professeur de sortilèges annonça qu’ils pouvaient commencer, Harry retourna son questionnaire qu’il survola immédiatement, son cœur battant plus fort qu’à l’ordinaire dans sa poitrine. Il lui sembla qu’il pourrait répondre quelque chose pour à peu près toutes les questions, mais il était loin d’être rassuré pour autant.
Deux heures plus tard, Harry, Ron et Hermione se retrouvèrent à la sortie de la Grande Salle. Ils échangèrent des regards un peu tendus, avant de prendre la direction de la salle commune. Harry pensait que ce qu’il avait écrit n’était peut-être pas trop mal, mais il n’aurait pas pu affirmer avec certitude qu’il était parvenu à atteindre le niveau « Effort Exceptionnel ». Pendant le déjeuner, Neville essaya sans succès de les rendre plus joyeux. Sa tentative de parler d’autre chose que les ASPIC ne donna pas de résultat très brillant, et il finit par les consoler en leur rappelant que dans moins de trois heures, tout serait terminé.
Harry donna un maximum de sa concentration pour préparer son antidote. L’épreuve pratique, particulièrement difficile, consistait à concevoir un antidote pour un poison inconnu, dont on leur présentait un flacon unique. Il n’y avait aucune possibilité, ni de prendre trop exemple sur un voisin, puisqu’ils avaient tous un poison différent, ni de savoir si sa potion était réussie ou non en fonction de sa couleur, puisqu’il n’y avait pas de modèle de départ. Il s’agissait d’une totale improvisation.
Harry estima qu’il avait au moins fait quelque chose de convenable – en admettant que la potion violette qu’il avait préparée ne soit pas du poison, et ait même une quelconque utilité – étant donné que, contrairement à certains – qui n’étaient heureusement ni Ron ni Hermione –, il n’avait provoqué aucune explosion, ni même aucun panache de vapeur douteuse.
Ce soir-là, ils ne furent pas très bavards au dîner, et une sorte de dépression légère due aux examens se prolongea les deux jours suivants. Mais vendredi soir, Seamus, Dean, Parvati et Lavande improvisèrent une petite « boum » dans la salle commune pour fêter la fin des examens pour tous les élèves du château. Cette fête avait une connotation particulière pour les septième année qui, comme Harry, allaient définitivement quitter Poudlard.