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Dragon Ball Z : Budokai Tenkaichi 3

Sujet : † Fiction: Dragon Ball U.U.B †
MrHum
Niveau 10
03 août 2013 à 09:21:20

J'atends le first chap avec impatience.

LighTwilight
Niveau 10
03 août 2013 à 09:22:44

Prologue avant ^^

LighTwilight
Niveau 10
03 août 2013 à 09:50:18

Bon, on peut accélérer les choses ^^

**

Tout d'abord le logo de la fic qui la reflète plutôt bien je dois dire:
http://img15.hostingpics.net/pics/232652Logo2.jpg

**

Prologue : Réinvention

Nous vivons dans un monde où nous pouvons renaître à chaque instant.
Un monde où l'on peut-être la personne que l'on souhaite incarner.
Un monde où l'on peut dégager la personnalité que l'on souhaite refléter et fièrement revendiquer.

Nous vivons dans ce monde où cette réinvention de soi-même peut-être voulue ou au contraire accidentelle ; mais également positive ou potentiellement négative.
Ce monde où les humains sont clairement en quête d'une chose qui leur est soit disant propre : leur identité.
Ce monde où la société peut nous inventer.
Cette société que nous pouvons nous-même réinventer.

La renaissance et la réinvention de soi-même sont une seule et même grande expérience spirituelle qui peut être le fruit de notre plus grande élaboration ou autodestruction.
Sommes nous seulement nous-mêmes après une telle transformation ?

Mirai_Goku
Niveau 10
03 août 2013 à 20:18:07

Beaucoup de blabla, mais au moins le contexte est placé et j'espère que la suite va susciter ma curiosité.

J'aime bien le prologue, enfin le thème abordé, wait and see.

PS : le lien ne marche pas :-(

The_captain
Niveau 10
03 août 2013 à 21:26:38

C'est limite philosophique tout ça. :)

LighTwilight
Niveau 10
03 août 2013 à 23:20:06

Merci Mirai ^^
C'est vraiment bizarre pour ce qui est du lien.
Essaye là:
http://imagik.fr/view-rl/40839
Bon c'est zoomé à max mais bon tu peux dézoomer

Merci beaucoup à toi Captain ! C'est très flatteur !

Mirai_Goku
Niveau 10
04 août 2013 à 19:18:49

C'est bon j'ai vu^^ pas mal de mystère pour la croix, et aussi pour les œufs, bon apparemment, ca a un rapport avec la naissance, la vie, le début de la vie, on verra bien ^^

LighTwilight
Niveau 10
04 août 2013 à 23:50:58

Surtout la renaissance

LighTwilight
Niveau 10
27 août 2013 à 13:46:55

1ère partie : Judas, le prophète misanthrope
Chapitre 1 : La fin d'une ère, le début d'une autre.

Une décennie s'était écoulée depuis le départ de Sangoku, parti entraîner celui qu'il qualifiait de « messie de l'humanité » : Uub.
Pendant une décennie, tous deux s'étaient entraînés sans relâche et sans voir leurs proches...
Ils avaient élu comme domicile d'entraînement un palais mystique, qui flottait dans les airs et d'où tout était perceptible : le palais de Dendé.
Uub y avait véritablement grandi. Ce divin palace était comme sa seconde maison dont chacune des pièces étaient le lieu d'un entraînement intensif.
En une décennie, Uub avait surpassé son mentor...

**

Une des multiples portes du sanctuaire de Dendé s'ouvrit, deux hommes en sortirent légèrement ensanglantés. L'un semblait bien plus jeune que l'autre.
Tous deux étaient en sueur et semblaient exténués. Le plus vieux s'adossa soudain contre un mur et se laissa tomber jusqu'à se retrouver assis par terre. Il ne bougeait plus. Il respirait de manière assidue et de plus en plus fort, au point que sa respiration en devint assourdissante.
Après quelques minutes, il parvint à retrouver une respiration convenable et décrocha ses premiers mots :
-C'est la fin de ton entraînement Uub... Tu es plus fort que moi.

Uub était lui aussi assis sur le sol, dans un piteux état, et voulut répondre à celui qui était son maître mais une silhouette extraterrestre se dressa devant eux.
-Vous avez vraiment fini ? Dit l'être venu d'ailleurs.
-Oui Dendé ! Uub est en proie à devenir le plus grand guerrier de tous les temps ! Rétorqua Sangoku très difficilement.
-Ne te fais pas de mal Sangoku ! Je vais vous soigner !
-Je vais chercher la trousse de secours maître ? Interrompit M.Popo qui surgit alors de nul part.
-Pour quoi faire ? J'ai des pouvoirs de guérison Popo... Rétorqua soudain Dendé, un brin irrité.

Le jeune Namek s'accroupit près de Sangoku et posa ses paumes sur sa poitrine.
Une force spectrale semblait s'échapper des mains du jeune Dieu pour pénétrer dans le corps de Sangoku, qui se releva soudain et retrouva toutes ses forces. Toutes ses blessures avaient disparu ainsi que sa fatigue.
Dendé fit de même avec Uub et le résultat fut le même.

Uub se releva et prit le soin de dépoussiérer son costume de combat.
Celui-ci marcha en direction de la lisière du palais et regarda avec émotions ce qui se passait sur Terre, une dernière fois...
Uub posa son regard sur un endroit bien précis du globe et semblait s'inquiéter. Il tremblait.
Sangoku le rejoignit discrètement et l'interrogea :
-Que se passe-t-il Uub ? A chaque fois que tu regardes ce qui se passe chez toi, tu commences à trembler.
-Non ! Ce n'est rien ! Répliqua soudain l'élève qui semblait assez gêné et qui semblait vouloir s'extirper de cette question en changeant de sujet et en déclarant de manière déterminée : je dois y aller.

Uub sourit à Sangoku avec ce qui semblait être un sourire forcé et voulut rejoindre sa famille mais Sangoku l'interrompit :
-Attends Uub ! Piccolo ! Tu peux venir ?
Un être extra-terrestre à la peau verte surgit de nul part.
-Que me veux-tu Sangoku ? Déclara-t-il alors.
-Donne lui le même kimono que moi !
A ces mots, le Namek pointa son doigt en direction de Uub qui ne semblait pas comprendre ce qu'il se passait. C'est alors que Uub se vit vêtu du même kimono que son maître. Il était de cette même couleur orange et comportait la marque de Sangoku dans son dos.

Uub se contempla attentivement, releva la tête, sourit à Sangoku avec un sourire authentique cette fois, et dit un ultime « merci » avant de s'en aller définitivement du sanctuaire par la voie des airs.
Sangoku s'approcha du bord du palais pour regarder son élève prendre son envol. Il le regardait fièrement et lui faisait des signes qu'il ne pouvait voir, jusqu'à ce que la silhouette de celui-ci devienne imperceptible.

Notre saïyen avait bien du mal à croire qu'il avait vu cet enfant devenir adulte, qu'il l'avait vu le surpasser, qu'il l'avait tout simplement vu évoluer. Sangoku scrutait toujours l'horizon, le sourire aux lèvres.
Puis, lorsqu'il en eut l'envie, il se retourna, laissant derrière lui, ce qui était maintenant du passé. Il se retrouva nez à nez avec Piccolo qui lui demanda tout en connaissant la réponse à sa question :
-Il est plus fort que toi n'est-ce pas ?
Ce à quoi Sangoku se contenta de répondre : oui.

**

Le vent qui soufflait dans ses cheveux lui donnait l'impression d'être l'homme le plus libre au monde. Jamais il ne s'était retrouvé seul et cette toute nouvelle sensation fut étrange mais lui plut au plus haut point. Ces instants en solitaire étaient en proie à devenir une addiction pour lui.
Il volait à une vitesse folle et il se sentait bien. Cette douce brise l’apaisait. Cependant, il faisait place à une légère appréhension.
En effet, Uub n'avait pas revu sa famille depuis 10 ans et quelque chose le rendait anxieux.

Uub arrivait chez lui. Il atterrit dans ce village qui l'avait vu naître, un petit village où le sol était uniquement constitué de sable et où l'eau était rare, un village aride, sans ressources, où régnaient la soif et la faim.

Les maisons des villageois se dressaient devant Uub qui les regardait avec émotions et nostalgie.
Ces cahutes étaient assez rudimentaires. Elles étaient construites avec les moyens du bord : l'argile. Ces cases étaient constituées d'un mur arrondi fait en argile, surmonté d'un toit de chôme cylindrique. On y trouvait le strict nécessaire ou non.
Certaines cases avaient le luxe d'abriter un lit mais ce n'était pas donné à tout le monde.
On était à des années lumière du confort des personnes matérialistes, esclaves de ces objets qui leur simplifiait la vie.

Uub avançait dans le village qui grouillait de monde. En effet, ce hameau avait beau être minuscule, la population n'en était pas moindre. Il n'était pas rare que certaines maisons, bien qu'elles aient un espace restreint, abritent plus de huit personnes.

Uub marchait au milieu de cette foule et cherchait sa famille. Les villageois, au visages creux causés par la faim, s'arrêtaient dans leurs travaux pour le dévisager, ne reconnaissant pas celui qui les avait quittés dix ans auparavant.
Uub continuait de marcher en saluant ceux, qui, au vu de leur visage, lui semblaient hostiles.
Des enfants jouaient à s'attraper, d'autres travaillaient dans les champs. Les femmes cuisinaient et les hommes travaillaient la culture des terres, telle était la philosophie arriérée de ce village arriéré.

A force de marcher, Uub arriva devant une petit cahute qu'il reconnut aussitôt. Elle avait beau être semblable à toutes celles qui l'entouraient, elle n'en était pas moins unique et facilement reconnaissable pour Uub. Il s'en dégageait une atmosphère qui lui était familière. Il ne faisait aucun doute pour lui que c'était celle dans laquelle il avait grandi avec ses cinq frères et sœurs et son grand-père.

Il s'approcha de la petite porte faite de bois et celle-ci s'ouvrit avant qu'il ne le fasse. C'est alors que Uub se retrouva nez à nez avec avec un vieillard portant un turban, qui, lorsqu'il le vit, fondit en larmes.

Notre ami le prit dans ses bras et se mit à pleurer avec lui. Tous deux restèrent ainsi pendant plusieurs minutes sous les regards curieux des habitants qui passaient par là. Ils ne semblaient faire plus qu'un. Tous deux compensèrent ces dix années d'absence mutuelle par le plus long enlacement possible, jusqu'à ce que leurs muscles lâchent.
Uub rompit alors l'étreinte et déclara avec émotions tout en séchant ses larmes qui roulaient sur sa peau mate :
-Grand père ! Je suis si content de te revoir ! Dix ans ! Dix ans qu'on ne s'était pas revu !
-Tu ne peux pas savoir comme tu nous as manqués !
-Je vous regardais depuis l'au-delà et...

Deux jeunes garçons et une jeune fille interrompirent Uub en l'enlaçant de toutes leurs forces.
Tous trois l'embrassèrent sans que Uub ne parvienne à déceler leur identité. Uub parvint à sortir de l'embrassade tant bien que mal et découvrit avec stupeur son frère et sa sœur aînés ainsi que son petit frère de quinze ans. Notre ami les prit alors dans ses bras tout en laissant couler à nouveau ses larmes.

Uub s'arrêta soudain et posa la question fatidique, celle qui l'inquiétait :
-Mes frères ! Ma sœur ! Je suis si heureux de vous revoir ! Mais ? Où sont Inu* et Che*² ?
A ces mots, les trois frères et sœurs de Uub sortirent de l'embrassade, s'éloignèrent de leur frère, se turent en baissant la tête et en transformant leur sourire de retrouvailles en une funeste grimace.
Le grand père de Uub s'approcha alors de son petit fils et lui dit en mettant sa main droite sur son épaule :
-Je suis désolé Uub... Il y a quatre ans, une canicule a asséché toutes les récoltes. De nombreux villageois y ont laissé leur vie et c'est leur cas...Ils sont tous les deux morts de faim à l'âge de huit ans...

Inu* : Petite sœur de Uub morte à l'âge 8 ans
Che*² : Petit frère de Uub mort à l'âge de 8 ans

Katsuo
Niveau 10
27 août 2013 à 16:25:04

Bon, le chapitre n'est pas mal du tout. Il y a une bonne écriture, , bien meilleure qu'avant.

J'ai apprécié la petite réplique de Dende vis-à-vis de la trousse de secours ! ( A mort DBGT. )

Par contre, une nouvelle fois, tu fais quelque chose que je n'aime pas... Mais le pire, c'est que je n'y vois aucun sens.

Inu* : Petite sœur de Uub morte à l'âge 8 ans
Che*² : Petit frère de Uub mort à l'âge de 8 ans

Tu dois l'expliquer dans la fiction, ça, pas via des astérisques.

Mais le pire, c'est que tu l'expliques oO

LighTwilight
Niveau 10
27 août 2013 à 18:20:17

Merci beaucoup ^^

Pour ce qui est des astérisques, pas de problème, je ne le referai plus ;)

Katsuo
Niveau 10
29 août 2013 à 00:49:49

BAh, le truc que j'ai pas saisi, c'est que tu mets des astérisques pour quelque chose que t'expliques :rire:

J'ai déjà vu des astérisques, mais c'est souvent dans un dictionnaire. C'est rare dans des oeuvres. Et le peu que j'ai vu, j'ai toujours trouvé que ça faisait tâche.

LighTwilight
Niveau 10
29 août 2013 à 09:56:13

J'avoue qu'après réflexion je me demande pourquoi j'ai mis ça alors que je l'explique xD

LighTwilight
Niveau 10
29 août 2013 à 10:19:24

Au passage, vous m'excuserez mais j'ai fait un faux raccord, je me suis rappelé hier que Uub était l'aîné de la famille il n'a donc pas de frère et soeur plus vieux que lui.
(voir tome 42)

PS: Je corrigerai toutes ces petites erreurs dans une version "parfaite" de la fic que je publierai tout à la fin, comme pour "DBAF/4 The Collection"

Katsuo
Niveau 10
29 août 2013 à 12:36:19

C'est pas gravissime ^^

LighTwilight
Niveau 10
29 août 2013 à 13:25:13

Oui surtout que ça n'influe en rien sur l'histoire.

The_captain
Niveau 10
02 septembre 2013 à 20:29:16

Et même, c'est une fiction que tu écris non ? :noel: Passe ça sous silence et les gens vont simplement penser que c'est ton choix de lui donner des aînés. :hap:

Il faut magouiller dans la vie. :cool:

J'ai lu le chapitre, t'as une belle écriture. :) Par contre, juste pour donner plus de "poids" à mon commentaire, je trouve que tu utilises trop de fois le verbe "sembler". :noel:

M'enfin. :o))
Bonne vie (trop de personnes me trouvent ringard à cause de cette expression :-( )

LighTwilight
Niveau 10
03 septembre 2013 à 20:30:14

J'y ai pensé mais j'ai préféré rester honnête ^^

En tout cas merci beaucoup ! J'essaierai de moins utiliser "sembler"

The_captain
Niveau 10
07 septembre 2013 à 10:58:40

M'ok. :-)))

LighTwilight
Niveau 10
15 septembre 2013 à 16:40:26

Partie 1 : Judas, le prophète misanthrope.
Chapitre 2 : Un monstre nommé Chichi.

**

Cette affreuse nouvelle donna naissance à une colère qui s'enfouit au plus profond du subconscient de Uub.
Celui-ci s'exclama alors, faisant sentir cette fureur :
-Mais vous deviez être aidés financièrement par le champion du monde en titre Satan ! Comment se fait-il qu'ils soient morts de faim !
-Nous ne pouvions pas accepter cet argent Uub ! Nous n'avions aucune envie d'être pris en pitié ! Nous devons être solidaires et non pas compter sur une âme charitable ! Rétorqua le grand-père de Uub qui semblait vexé par la remarque de son petit-fils.

Uub baissa la tête et renferma sa fureur, qui n'attendait qu'à exploser une nouvelle fois, au plus profond de son être.

Un long silence s'installa, tout comme une atmosphère lourde et pesante.
La petite sœur de Uub, gênée et attristée par le rappel de ces mauvais souvenirs, rompit ce douloureux silence avec maladresse :
-Tu as vraiment changé Uub...
Bien que ses propos furent mal appropriés, celle-ci n'en avait pas moins raison : Uub avait tout de même conservé une petite taille mais celui-ci était devenu un beau jeune homme aux muscles saillants et aux cheveux ébouriffés et dressés sur le sommet de son crâne.
Son regard sombre se reflétait dans les larmes qui coulaient sur son visage au teint mate.

Le jeune homme regardait toujours vers le bas, presque honteux, en disant et en ne prenant même pas compte de la remarque de sa jeune sœur :
-Je le savais plus ou moins. Je voyais tout de là-haut, or, je ne les voyais plus ! Et je n'ai rien fait ! Tout est de ma faute ! Si j'avais été là, j'aurais certainement pu empêcher ça. Je n'aurais peut-être pas dû partir avec Sangoku... Je dois me faire pardonner.
Le grand-père de notre héros voulut s'approcher et prendre son petit-fils dans ses bras afin de le consoler mais celui-ci ne se laissa pas approcher. Uub recula et s'en alla par la voie des airs, dans un lieu inconnu...

**

Sangoku était sur le chemin du retour. A l'inverse de Uub, il avait décidé de retourner chez lui en usant de ses jambes.
Notre saïyen flânait sur le chemin. Peut-être était il tout simplement heureux de retrouver cette faune et cette flore qui lui étaient si familières ou tentait-il tout simplement de repousser le moment fatidique où il se ferait traiter de tous les noms par sa femme à qui il n'avait pas écrit ni même rendu visite ces dix dernières années.

Sangoku saluait tous les animaux qu'il rencontrait sur son chemin et leur parlait, bien que ceux-ci ne semblaient pas très bavards...

Il arrivait au Mont Paozu, dans ces montagnes qui l'avaient vu grandir, dans ces montagnes où il avait vu naître Sangohan, dans ces montagnes où rien ne lui était inconnu !
Sangoku avait toujours été amoureux de ce lieu magique où coulaient de petites rivières qui s'écrasaient du haut des falaises, formant ainsi les plus belles cascades du globe.

Des forêts siégeaient également près de ces eaux claires, du haut de ces imposantes collines. Elles étaient là depuis des millions d'années déjà...

Sangoku vaguait dans ces montagnes qui étaient siennes et s'arrêta soudain, semblant se rappeler de l'accueil peu chaleureux qu'il susciterait auprès de Chichi.
C'est alors sans réfléchir qu'il attrapa une mouche qui passa devant lui, et fabriqua une canne à pêche avec ce qu'il trouva sur son chemin : un bout de bambou et une fine liane au bout de laquelle il attacha le pauvre insecte qui allait faire le baptême aquatique d'un moment à l'autre.

Sangoku enleva ses chaussures et s'étendit dans l'herbe chaude qui lui chatouillait les oreilles, au bord de l'eau.
Il avait sa canne à pêche artisanale entre les doigts de pied, lézardant et attendant qu'un malheureux poisson qui lui servirait de maladroite excuse auprès de Chichi fasse son apparition.
Les yeux fermés et le sourire aux lèvres, il vivait entièrement ces instants de pur bonheur avant que le diable qu'il n'avait pas revu depuis dix ans, les lui fasse vite oublier.

Il sentit soudain une importante pression entre ses doigts de pied et ferra aussitôt sa prise, excuse de dix années d'absence...
Un énorme poisson émergea de l'eau claire. Ce géant des rivières atterrit directement sur l'épaule gauche de Sangoku qui repartit directement en direction de sa petite chaumière.

Sangoku arriva devant sa maison... Celle-ci se trouvait au milieu de nul part, dans un endroit où les mots « pollution » et « surpopulation » étaient inconnus.
Sa modeste petite demeure était à demi sphérique et était prolongée par de petites cabanes faites de pierres et de bois. Des petits volets d'un bleu azur s'ouvraient sur ces paysages qui ensorcelaient le contemplateur de par leur beauté. La vue devait y être imprenable. Une épaisse fumée sortait de la petite cheminée de pierre.

A côté de sa maison se trouvait celle de son fils, Sangohan.
Celle-ci était on ne peut plus moderne mais ressemblait globalement à celle de ses parents.

Sangoku se dirigeait, le poisson à l'épaule, vers la maison de son fils, espérant obtenir de lui des conseils pour ne pas mettre Chichi en colère à son arrivée.
Notre saïyen voulut entrer sans frapper, mais la porte s'avéra être fermée à clé et la maison semblait vide.

Sangoku se dirigea alors vers la sienne, tout penaud et la boule au ventre. Chichi était encore plus terrifiante que Buu. Il tourna alors la poignée de porte avec une douceur qui lui était peu commune et la poussa afin d'entrer dans cette demeure qui était la sienne. Seulement, Sangoku poussa la porte avec une telle force qu'il l'arracha et la fit tomber par terre, provoquant un tintamarre infernal.

Sangoku sursauta et ressortit directement de chez lui pour se cacher près du mur d'entrée. Il regarda « discrètement » par l'entrée grande ouverte de par l'absence de porte, si Chichi n'arrivait pas en courant après le tel vacarme qu'il avait provoqué. Mais il se trouva que la maison était calme, comme s'il n'y avait personne à l'intérieur.

Sangoku rentra à nouveau dans la petite chaumière sur la pointe des pieds, toujours accompagné de son poisson.
Sangoku regardait frénétiquement de gauche à droite puis fut soudain interrompu par une odeur exquise qui se dégageait depuis la cuisine. Sangoku y entra, attiré par cette délicieuse odeur de côtes de Tyrannosaure. Il regarda, le contenu des casseroles d'eau en ébullition avec insistance et tourna en rond dans la pièce. C'est alors que notre ami toussa et cria timidement : « Chichi ! ». Aucune réponse.
Il toussa une nouvelle fois et cria, d'une voix plus assurée cette fois-ci : « Chichi !» Toujours aucune réponse.

Sangoku regardait autour de lui, se retourna et se trouva nez à nez avec le monstre qui tenait une poêle qu'il semblait prêt à utiliser pour le frapper ! Le monstre était là ! Il avait un de ces kimonos roses traditionnels et portait un chignon qui cachait les quelques cheveux grisonnants sur le sommet de son crâne. Il avait également pris quelques rides mais il n'en était pas moins laid. Au contraire il avait cette beauté que seules les sirènes connaissent. Chichi était de retour ! Sangoku sursauta et hurla lorsqu'il la vit, tout comme Chichi lorsqu'elle vit la tête énorme et les yeux livides du désormais défunt poisson.

La réaction fut tellement forte et éprouvante pour la maîtresse de maison que celle-ci tomba par terre et se cogna le postérieur.
Sangoku reprit ses esprits et tendit la main à Chichi qui la lui prit afin de se relever. Celle-ci se dépoussiéra et sauta dans les bras de son mari en faisant couler des larmes de joie ou de peur sur ses joues roses tout en racontant de manière solennelle :
-Sangoku te revoilà enfin ! Je pensais que c'était un cambrioleur ! J'ai accouru quand j'ai entendu la porte tomber !
Sangoku posa sa tête sur une des épaules de sa femme et laissa s'échapper un soupire de soulagement.

Ils restèrent tous deux longtemps dans cette cette position et ce fût Chichi qui rompit l'étreinte, Sangoku ayant eu trop peur de la vexer s'il l'avait fait.
Chichi posa ses deux mains sur les épaules de son mari, éloigna son visage de celui de Sangoku. Elle se noyait dans son regard inexpressif... Elle lui sourit avec ses lèvres pincées et commanda soudain avec agressivité :
-Maintenant fais moi le plaisir de jeter ce poisson et de m'aider à la cuisine ! Sangoten, Sangohan, Videl et Pan mangent ici ce soir !
Sangoku se redressa et rétorqua au garde à vous :
-Oui Chichi !

**

Le soir, lors du dîner, les retrouvailles furent très émouvantes : Sangohan racontait à son père qu'il s'était un peu remis à l’entraînement et Sangoten se vantait d'avoir atteint le niveau de super saïyen 3, mais Pan, la fille de Sangohan, semblait avoir du mal à pardonner à son grand-père, ces dix années d'absence...

Pendant ce temps là, Uub s'était exilé en ville, dans la grande capitale de l'Ouest...

Sujet : † Fiction: Dragon Ball U.U.B †
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