Chapitre 25 : Ce n'est que le commencement. (septième partie)
Jeudi 14 juillet
04h 55min
Base terroriste, Sahara.
U.S.M.C & S.A.S
Les deux marines ne distinguaient pas leur adversaire dans la nuit. Soudain, ils entendirent une détonation, et un fusil à pompe roula par terre jusqu’à leurs pieds.
Le lieutenant Jennings apparut dans leur champ de vision.
- J’vous ai manqué ? demanda-t-il en posant son fusil d’assaut M4A1 fumant sur son épaule.
As fut instantanément soulagé que son supérieur soit en vie.
- Merci lieutenant, dit MacTeager.
- De rien, Le caporal Smith, le sergent et Kenneth nous attendent plus loin, on doit attaquer leur mess, les mercenaires de l’I-S essaient désespérément de se regrouper, on les écrase, les satellites essaient encore de localiser la bombe, mais ça va leur prendre plus de temps que prévue, ils se battent contre les hackers d’International-Security
- Et le hangar ? Comment ça se fait que vous…, demanda MacTeager
- Notre ami Kenneth manie mieux le lance-roquette que le C-4 on dirait, sourit Jennings avant de se remettre en route.
Les marines retrouvèrent leurs camarades derrière un bus rouillé et retourné près de la route qui conduisait aux bâtiments terroristes, les combats faisaient rage, les balles sifflaient, des boules de feu explosaient dans le sable, les détonations ne s’arrêtaient pas. Les bâtiments du groupe terroriste « Choc mortel » formaient une véritable ville. Le bunker attaquait par As et MacTeager était le bâtiment le plus éloigné de cette ville.
- Heureux de vous retrouver en un seul morceau, se réjouit Kenneth en les voyant arriver.
- Bon les gars, informa Jennings, on va suivre la route jusqu’au bâtiment surmonté du mot « mess » sur nos PDA, on va croiser des ennemis en chemin, soyez sur vos garde, suivez-moi.
Les soldats longèrent de grands immeubles barricadés d’où provenaient des hurlements sinistres et des coups de feu.
Ils arrivèrent devant un grand bâtiment rectangulaire aux fenêtres brisées.
Une rafale de fusil d’assaut provenant du toi frappa le sol devant Smith qui s’apprêtait à gravir les marches du perron.
- Sniper ! hurla Jennings avant de se jeter à couvert derrière un Pick-up.
Les marines firent de même.
- J’vais lui en coller une ! annonça le sergent Jefferson en braquant son fusil d’assaut M16A4 vers le toit et d’enfoncer la détente. Les balles frappèrent le rebord du toit dans la détonation, Jefferson hurla de rage.
- Tu l’as raté, annonça Smith en regardant le toit de sa paire de jumelle.
- « Ici le colonel Banqs, moi et mon unité arrivons en hélicoptère, besoin d’aide ? »
- « Merci Banqs, recommandons tir de mitrailleuse C-6 sur le toit du mess, à vous »
Un hélicoptère fendit les airs et se stabilisa de façon à ce que le flanc droit fasse face au toit.
Un éclair jaillit du flanc du Black-Hawk et nettoya le toit.
- « On repars, on… ». Une boule de feu partit du bâtiment voisin et traversa l’hélicoptère qui explosa et tournoya dans les airs avant de tomber hors du champ de vision des marines médusés.
- MERDE ! hurla Smith. C’était le seul qui pouvait témoigner que nous étions en mission secrète, et c’est lui qui supervisé l’opération !
- « Putain, Banqs, répondez, répondez ! ». Accablé par le silence radio, le lieutenant Jennings jeta sa radio par terre. On va devoir entrer.
Les marines coururent jusqu’à la porte du mess et la firent exploser d’une charge de C-4.
Ils plongèrent derrière des tables retournées par une équipe de marine déjà présente.
As se leva de sa barricade et mitrailla la salle de long en large avant de lancer une grenade FlashBang.
Les marines se levèrent et contournèrent les tables.
Le caporal Dave Smith vida son chargeur sur toute la rangée de terroriste qui lui faisait face.
Ils quittèrent le bâtiment enragés d’avoir perdu le Colonel.
- « Ici Q.G, à toutes les unités sur la base, Alwid va décoller en personne de la piste de décollage des avions avec la bombe, ordre de se rendre au point indiquée sur le PDA, immédiatement ! Q.G, terminé ».
Aussitôt, tous les marines foncèrent vers la piste de décollage qui s’étendait au loin.
___________________________ 10 Minutes Plus Tard__________________________
Les soldats américains arrivèrent essoufflés sur la piste, il n’y avait que l’unité Jennings, ils étaient arrivés les premiers.
Derrière la piste goudronnée s’élevaient les grilles défendant la base.
- Alors, il est ou ce putain d’avion ? Questionna Smith en reprenant son souffle.
- Là ! hurla MacTeager en pointant du doigt le bout de la piste.
On entendait le grondement d’un moteur, deux lumières se rapprochaient dans l’obscurité.
Tous les soldats épaulèrent leur fusil d’assaut. C’était le moment de venger leurs camarades, le moment de mettre un terme à cette guerre.
- On doit tirer, même si la bombe et dedans, mieux vaut qu’elle explose ici qu’ailleurs. FEU !!!! hurla Jennings en enfonçant la détente. Les fusils d’assauts se mirent instantanément en action, faisant jaillir les balles de leur canon à une vitesse folle dans des éclairs tonitruants.
La silhouette de l’avion se rapprochait, il se mit à fumer et soudain, il s’affala sur le flanc. La bombe n’explosa pas.
Les marines hurlèrent de joie.
A SUIVRE : L'EPILOGUE
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je ciontinuerai peut être le deuxième tome sur le écriture