Chapitre 5 : Mercredi
Mon doigt se pose une nouvelle fois sur la sonnette de l’interphone et la mère de Jules vient m’ouvrir. Elle m’indique que son fils est de nouveau dans la salle à manger et me laisse, se rendant, à nouveau, dans la cuisine.
Jules est debout près d’une chaise et regarde droit dans ma direction.
J : Bonjour Lucas !
L : Salut Jules.
Je m’avance vers lui et serre à nouveau sa main si douce et si menue.
Il m’invite à m’asseoir sur la chaise qui se trouve près de lui et prend place juste à côté.
L : Alors, il paraît que tu as encore un devoir de mathématiques.
J : Eh oui, les complexes, une nouvelle fois.
L : Tu verras, les complexes, c’est pas complexe !
J’entends le rire gêné de Jules.
Mais putain, mais que t’es con ! Mais que t’es con ! Mais que t’es con !
Comment tu peux oser sortir une blague aussi merdique ?!?
Ha non mais vraiment ! Lucas, t’es un énorme abruti, c’est pas croyable !!!
L : Euh… Désolé, j’suis un peu fatigué par ma journée de cours et ça ne me réussit pas…
Flora, la mère de Jules, entre alors dans la salle à manger.
F : Oh, les garçons, je suis désolé, mon mari vient de me prévenir qu’il reviendrait du travail avec deux collègues donc j’aurais besoin de mette la table…
J : Pas de problème maman, on va aller dans ma chambre…
F : Oh, tu es sûr que c’est une bonne idée ?
Elle se tourne ensuite vers moi.
F : Mon fils est un vrai souillon. Ne faites pas attention au bazar dans sa chambre, il est incorrigible et je ne sais pas comment lui faire entendre raison.
Moi, j'veux bien lui donner une petite correction si vous voulez...
L : Ne vous inquiétez pas Madame. J’y survivrai.
J : Viens, suis-moi.
Comment résister à une telle invitation ?
Jules me précède dans les grands escaliers sombres qui mènent à l’étage. Nous arrivons dans un long couloir au papier peint des années 30. Sur les murs, toujours cette même décoration, mélange de toiles fleuries et de cadres religieux…
Toujours aussi sympa la déco.
Jules pousse une porte sur la droite et me fait un signe.
J : Voilà, c’est ma chambre. Désolé pour le chantier.
Ce que je remarque en premier, c’est le lit dont les draps ont été bien tendus et soigneusement repliés et, au-dessus, le petit crucifix en bois.
Sur les murs, un papier bleu ciel uni qui, à mon avis, est toujours le même depuis la naissance de Jules.
Ce que lui et sa mère appellent « bazar » ou « chantier » est en fait constitué de quelques feuilles et de quelques livres mal rangés qui traînent à droite à gauche.
Si tu voyais mon appart’ mon gars, tu saurais ce que c’est vraiment l’bordel…
Jules remarque que mes yeux se sont posés quelques instants sur le crucifix au-dessus de son lit.
J : Ma famille est très croyante. Mes parents surtout. Donc je n’ai pas trop le choix dans la déco.
Il me sourit, visiblement gêné par sa chambre qui est loin de correspondre à ce qu’on peut attendre de celle d’un ado ou d’un jeune adulte.
Ce qui me choque ensuite, c’est l’absence totale d’appareils électriques dans sa chambre. Pas de télévision, pas d’ordinateur. Même son réveil est un modèle à aiguilles ne permettant pas d’écouter la radio.
Jules parcourt sa chambre, repoussant ça et là certaines feuilles pour remettre un peu d’ordre. Je l’observe se déplacer, sa silhouette fine se courber quand il ramasse quelque chose par terre, ce qui me laisse une vue imprenable sur ses petites fesses, à l’étroit dans son pantalon serré.
Putain, Lucas, si tu continues à le fixer comme ça, il n’y a pas que ses fesses qui vont être à l’étroit dans leur pantalon…
Je sens déjà mon sexe se réveiller dans mon boxer en imaginant ce qui se cache sous ces vêtements : son petit corps svelte à la peau halée, son torse finement musclé et son ventre aux abdos apparents, son caleçon bien rempli et ses petites fesses fermes sur lesquels j’aimerais poser mes mains…
J : On s’y met ?
Oh, je me mets dans tout c’que tu veux mon p’tit gars…
Chapitre 6 : Premiers contacts
Nous nous installons à son bureau.
L : Vas-y, sors-moi tous tes cours que je puisse voir où tu en es.
Il plonge alors la main dans son sac à dos et en sort un trieur, plein à ras-bord, et dont des feuilles débordent de tous les côtés. En l’ouvrant, plusieurs tombent d’ailleurs sur le sol, ce qui ne semble pas gêner Jules le moins du monde.
L : Euh… C’est tes cours de maths, ça ?
J : Sciences en général, je mets toutes les feuilles dans ce trieur.
L : Et tu t’y retrouves ?
J : A ton avis…
Il me dit ça en m’adressant un petit sourire qui me fait craquer une fois de plus.
L : Bon, allez, mission n°1, on va ranger tout ça. Déjà par matière et ensuite, on fera le tri à l’intérieur de chaque matière, parce que sinon, on ne s’en sortira jamais…
Nous commençons à disposer les feuilles sur le bureau mais voyons très vite que la place va vite nous manquer. En effet, le trieur contient bien plus de matières que ce qui était prévu… De la philo, un peu d’anglais, des feuilles vierges et un nombre incalculable de dessins.
L : Tu aimes dessiner ?
J : Oui, j’adore ça…
L : Ils sont vachement bien, tu n’en affiches pas dans ta chambre ?
J : Haha, avec mes parents, vaut mieux pas… Euh… J’crois qu’on va vraiment pas avoir assez de place ici. On s’met par terre ?
L : Oui, oui, ça sera mieux, on pourra tout étaler.
Nous sommes désormais à quatre pattes sur le sol.
A plusieurs reprises, nos mains se frôlent, nos bras entrent en contact. Nous nous excusons à chaque fois au départ, légèrement gêné de ses contacts en apparence involontaires.
A un moment, Jules, qui est à ma gauche, veut poser une feuille sur un tas se situant sur ma droite.
J : Attends, bouge pas.
Tout en restant à quatre pattes, il passe par-dessus moi et pose son torse sur mon dos pour pouvoir déposer la feuille là où il le souhaitait. Sentir son torse ferme tout contre moi et deviner ses côtes à travers mon T-shirt me font beaucoup de sensation et je me dis qu’il ne faudrait pas que nous ayons à nous lever rapidement car je ne pourrais cacher mon émotion….
Haa, il n’était pas involontaire ce contact-là par contre…
Il recommence le même manège un petit peu plus tard, mais le tas se situant plus loin, c’est son ventre qui vient glisser cette fois sur le bas de mon dos. Je commence même à sentir les boutons de son pantalon contre ma peau quand il tend le bras pour poser sa feuille.
Allez, avance encore un peu…
Mais non… il pose sa main sur mon épaule, ce qui lui permet de se redresser et de se remettre à sa place.
Une fois de plus, avoir été en son contact ne m’a pas laissé indifférent et sentir son ventre chaud et bien dur fut un véritable délice.
Après presque une demi-heure de tri, nous y voyons enfin plus clair.
L : On s’attaque à ton devoir maintenant ?
J : Ça marche !
En une petite heure, le devoir est terminé. Jules a vraiment un esprit logique et sait appliquer les différentes formules sans problème quand il les a sous les yeux. Passer à la forme exponentielle complexe devient un jeu d’enfant pour lui et je n’ai presque plus besoin d’intervenir.
Quand nous terminons le dernier exercice, il pose son stylo sur sa feuille et lève les bras au ciel.
J : We did it! (On l’a fait !)
Il me sourit ensuite et me donne une petite tape dans le dos pour me remercier.
L : Bon, ben c’est parfait, je vais pouvoir te laisser alors. Et continue à garder tes cours en ordre. Si la prochaine fois qu’on se voit, c’est le cirque, je peux être pire que ta mère !
J : Haha, je crois pas qu’tu en sois capable. En tout cas, merci beaucoup Lucas. J’te rappelle très vite !
Oh oui, ne tarde pas…
Je le quitte alors qu’il est en train de ranger ses affaires dans son sac et descends les escaliers jusque dans l’entrée. Je me saisis de mon manteau et croise la mère de Flora qui tient sur un plateau 4 coupes de champagne.
F : Ha, ça y est, vous avez fini ? Attendez une petite seconde, j’apporte les coupes aux invités et je viens vous payer.
Une minute plus tard, la voilà revenue avec son portefeuille dans la main.
F : Donc, ça fait deux heures pour ce soir…
L : Non, non, juste une. On a passé la première à ranger son trieur pour pouvoir s’y retrouver…
Elle me sourit et me glisse dans la main l’argent pour deux heures de cours en me disant de ne pas protester.
Je sors de la maison d’humeur joyeuse. La mère de Jules m’apprécie et je suis sûr qu’entre son fils et moi, vient de se créer une complicité bien plus grande que dans une relation classique prof/élève…
Chapitre 7 : Crainte
Nouveau coup de sonnette à la porte des Deschamps. Cette fois-ci, j’ai la joie de voir que c’est Jules qui m’ouvre la porte d’entrée, armé d’un grand sourire.
J : On va dans ma chambre ?
L : Euh… Déjà, bonjour Jules… Oui, oui, si tu veux…
Je suis très surpris par la précipitation de Jules et par son petit manque de politesse, lui qui a été élevé dans une famille si respectueuse de ce genre de règles. Mais comment dire non à un magnifique garçon qui vous demande de le rejoindre dans sa chambre ? Même s’il ne dit pas bonjour, difficile de résister…
Je le suis donc à l'étage et voit qu’il a déjà préparé ses affaires, qu’il a sorti à la fois ses feuilles de maths et celles d’anglais.
L : Eh ben dis donc, t’as l’air motivé en cette fin d’aprèm’ !
J : Ben j’ai deux devoirs à terminer.
L : Pour quand ?
J : Euh... Pour demain matin…
L : Et quand tu dis « à terminer », ça veut dire que tu les as déjà bien entamés ?
J : Euh… En anglais, j’ai lu le texte quand même…
L : Et en maths ?
J : Orf… Ben… J’ai…
L : Ok, laisse tomber, je vois… Ta mère t’a bien dit que je devais partir dans une heure et demie parce que j’ai mon entraînement de volley ?
J : Oui, oui, je sais… On aura fini je pense, non ?
Je pose ma main sur son épaule et la fait glisser sur sa clavicule pour lui faire signe de se diriger vers le bureau.
A peine assis, je vois la quantité de travail qui nous attend. Je prends connaissance du texte d’anglais et lui dis pendant ce temps de commencer à répondre aux questions.
Jules est assez efficace et, en une petite heure, le sujet d’anglais est bouclé. Ne restent plus que les maths…
Les questions défilent et je ne me rends pas compte du temps qui passe. Tout à coup, nous entendons que quelqu’un frappe à la porte de la chambre puis, aussitôt, nous voyons la tête de sa mère qui apparaît dans l'entrebâillement.
F : Lucas, vous n’aviez pas un entraînement ?
Je regarde ma montre avant de m’exclamer.
L : Oh oui merde ! Oh… Pardon... Je vais être en retard, il faut qu’j’y aille. Tu vas pouvoir terminer tout seul Jules ?
J : Euh… Honnêtement, je pense pas…
F : Je t’avais dit de t’y prendre plus tôt ! Ça te servira de leçon !
J : Et… Lucas… Y a pas moyen que…
L : Que quoi ?
J : Ben que tu reviennes après le volley ? S’il-te-plaît ! S’il-te-plaît !
Il est toujours assis alors que moi je suis debout. Il me regarde en mettant ses mains l’une contre l’autre, comme pour une prière. Le voir me suppliant ainsi, avec ses yeux de chiens battus et ses « s’il-te-plaît » répétés, ferait craquer n’importe qui et je m’apprête donc à lui dire oui quand sa mère intervient.
F : Non mais tu crois que Lucas n’a que ça à faire ? Aider un jeune comme toi qui n’est même pas capable de gérer son travail !
L : Oh, vous savez Madame…
F : Non, non, Lucas. Il faut qu’il apprenne. On ne s'y prend pas au dernier moment pour réaliser les tâches qui nous incombent ! Je suis sûr que vous devez avoir des projets pour la soirée et je ne voudrais pas…
L : Non, non, je vous assure, ça ne me dérange pas de repasser dans la soirée. Par contre, je quitte à 20h30 donc ça ne serait pas avant 21 heures… Ce n’est pas un problème pour vous Madame ?
J : Non, c’est parfait !
F : Non mais pour qui te prends-tu pour oser répondre à ma place ? Je suis désolé Lucas. Je vous assure que je n'ai pas élevé mon fils pour qu'il se permette ce genre de familiarités ! 21 heures ce soir, vous êtes sûr que ça ne vous dérange pas ?
L : Non, non, pas du tout. A ce soir.
Elle se tourne ensuite vers son fils.
F : Alors toi, on va avoir une petite explication tous les deux, tu connais les règles de cette maison.
J’essaye d’adresser un sourire compatissant à Jules qui a déjà les yeux baissés et qui sait qu’il va passer un mauvais quart d’heure pour avoir agi ainsi. Je me dirige ensuite vers le couloir et à peine ai-je franchi le seuil de la chambre que j’entends sa mère crier.
F : Alors non seulement Monsieur ne fait pas ses devoirs à temps, mais en plus il se permet de répondre à ma place et de faire comme si c’était lui qui décidait des règles qui régissent cette maison ! Tu vas voir quand je vais raconter ça à ton père demain !
J : Oh non, pas papa, s’il-te-plaît maman, ne lui dis rien ! Tu sais que…
Je n’entends pas la fin de la phrase, sa mère ayant fermé la porte de la chambre, m’empêchant ainsi d’entendre.
Mais, la voix de Jules m’a choqué. Elle n’était pas la même, pas la voix insouciante et guillerette que je connaissais. Je la sentais au contraire chargée de sanglots prêts à éclater. Le savoir dans cette position de détresse et de peur même me bouleverse et je suis presque sur le point de retourner en arrière pour parler du problème avec sa mère quand je me persuade que ce ne sont pas mes affaires après tout.
Je quitte finalement la maison, devinant la dispute qui se poursuit à l’étage…
Bonne suite
OMG Sweeeet Franchement, c'est génial, vraiment! Mais tu m'empêches de faire mes devoirs là...
Chapitre 8 : Retour nocturne
Dans l’obscurité de la nuit nancéenne, je me dirige à nouveau vers le quartier que j’ai quitté quelques heures auparavant.
En arrivant devant la maison des Deschamps, je m’aperçois que la lumière est éteinte dans la chambre de Jules. Une angoisse me prend.
J’espère que la dispute n’a pas dégénéré…
Mes doigts pressent finalement la sonnette et c’est Flora Deschamps, la mère de Jules, qui me fait pénétrer dans sa maison.
Et dans son fils, c’est possible ou pas ?
F : Bonsoir, Lucas. Jules est sous la douche. Il ne va pas tarder. Il m’a dit de vous demander de l’attendre dans sa chambre.
Vous êtes sûre qu’il ne vous a pas dit que je devais le rejoindre dans la salle de bains ?
L : D’accord. J’y vais.
F : Attendez Lucas. Je voulais vous parler de ce qui s’est passé tout à l’heure…
L : Oh, ne vous inquiétez pas… Dans ma famille, on s’emporte assez souvent, donc aucun problème, je vous assure...
Je lui adresse un sourire auquel elle répond fébrilement. Je gagne finalement les escaliers et entre dans la chambre vide de Jules.
Je m’assois aussitôt à son bureau et relis l’énoncé des exercices que nous devons finir.
En trois quarts d’heure, ça devrait être torché.
J’entends à l’autre bout du couloir la douche qui s’arrête et le bruit d’un rideau qu’on fait glisser le long de sa tringle. Je ne peux m’empêcher d’imaginer Jules sortir de la douche, nu comme un ver, puis saisir une serviette et se la frotter sur tout le corps.
J : Ha ben t’es déjà arrivé et prêt à reprendre ?
Je sursaute en me rendant compte que Jules est arrivé dans la pièce et je me retourne brusquement.
Jules est là devant moi. Il a enfilé un pantalon mais est toujours torse nu, une serviette blanche autour de son cou qu’il tient de ses deux mains.
J : Désolé, j’enfile un T-shirt et je suis à toi.
Oh oui, sois à moi ! Et ne t’excuse pas, t’es pas obligé d’enfiler quelque chose d’ailleurs je t’assure ! A part moi bien sûr…
Je le regarde se diriger vers sa commode et se pencher en avant pour chercher des vêtements dans son tiroir. Je vois de fines gouttelettes d’eau qui coulent dans son dos légèrement bronzé. Les gouttelettes glissent doucement le long de sa peau imberbe et douce, contournent les quelques grains de beauté qui parsèment son dos parfait jusqu’à ce qu’elles soient arrêtées par le haut de son caleçon blanc que je vois apparaître quand il se penche davantage… Il reste ainsi, les fesses tendues vers moi, pendant quelques secondes, puis se redresse tenant dans ses mains un T-shirt noir à manches courtes.
Il se tourne ensuite vers moi et tire de sa main gauche sa serviette pour la faire glisser le long de sa nuque puis la lance négligemment sur son lit.
Je peux maintenant observer à loisir son torse. Voir ses muscles finement dessinés, son ventre plat et ferme, sa taille et ses hanches fines qui m’émoustillent quelque peu et je sens bien qu’il ne faut pas que je laisse mon imagination vagabonder trop longtemps.
Concentre-toi Lucas, concentre-toi ! Alors si je prends la partie imaginaire du nombre z, je peux..
Quelques instants plus tard, Jules vient s’asseoir sur la chaise tout près de moi. Quand il bouge, je sens les effluves de son gel douche et de son shampoing qui atteignent mes narines et enivrent mes sens. Les manches courtes de son T-shirt laissent apparaître presque entièrement ses petits bras musclés et il devient très difficile pour moi de rester concentré sur ce pour quoi je suis payé.
Je finis tout de même par revenir aux exercices de mathématiques.
Au bout de plus d'une heure finalement, nous terminons son sujet et je laisse Jules seul dans sa chambre.
En bas des escaliers, sa mère m’interpelle.
F : Lucas ? Je suis dans le salon. Venez.
J’entre pour la première fois dans la pièce et voit la mère de Jules adossée à la cheminée, un verre de whisky à la main se balançant légèrement au rythme du CD de musique classique qui tourne dans la chaîne-hifi.
F : Aimez-vous Brahms ?
L : Je dois bien vous avouer que mes connaissances en ce qui concerne la musique classique sont très limitées…
F : Vous n’écoutez pas de musique classique dans votre famille ? Ne bougez pas, je vais chercher mon porte-monnaie.
Elle quitte la pièce sans même écouter une éventuelle réponse de ma part et revient quelques secondes plus tard avec son sac à main.
F : Alors, vu l’heure tardive, il faudrait que vous songiez à appliquer un tarif de nuit. Tenez, voici pour les 3 heures.
Après avoir déposé l’argent dans la paume de ma main, elle fait légèrement glisser ses doigts le long des miens en me souriant…
F : Vous ne voulez pas un petit verre avant de partir ?
L : Non, non, Madame, c’est très gentil de votre part mais j’ai cours demain donc je vais rentrer.
F : Cessez les « Madame », appelez-moi Flora s’il-vous-plaît.
L : Très bien… Flora. Bon, euh… Je vais y aller. Bonne fin de soirée Ma… Euh… Flora.
F : A très bientôt…
Toujours aussi bien
Merci
Chapitre 9 : Rendez-vous
Je sors de la maison complètement perturbé par les événements de la soirée. D’une part, Jules…
Ohhh Jules ! Son corps qui me fait fantasmer… Sa petite bouille adorable…
Et d’autre part Flora et son comportement bien trop osé à mon goût.
Qu’est-ce qu’elle me veut la vieille…J’veux pas d’son cul, j’veux celui d’son fils…
Mais bon, elle avait l’air d’avoir un peu bu, c’est peut-être pour ça. On verra bien quand j’y retournerai.
Et l’attente est courte car, seulement deux jours après, Flora me recontacte pour que je vienne chez elle l’après-midi suivant.
En arrivant chez eux, je remarque une grosse Mercedes noire garée dans la cour et que je n’avais jamais vue jusque là.
Et quand on m’ouvre la porte, c’est la silhouette massive du père de Jules qui me fait entrer, et non pas son fils avec son sourire ravageur.
P : Je crois que nous n’avons pas eu l’occasion d’être présentés quand nous nous sommes croisés. Paul Deschamps. Le père de Jules.
L : Bonjour Monsieur. Lucas Prediski.
Nous nous serrons la main et je sens à la poigne ferme de l’homme toute sa force.
P : Jules est dans sa chambre avec Étienne. Ils vous attendent.
Étienne ? Mais qui c’est c’lui-là ?
Je m’apprête à me diriger vers les escaliers quand je croise la mère de Jules qui m’adresse un petit signe de tête et disparaît ensuite les bras chargés de linge fraîchement lavé.
Une fois à l’étage, je traverse le couloir et pousse la porte entrouverte. Jules et
celui-dont-je-n’ai-pas-envie-de-prononcer-le-nom-t
ant-que-je-ne-suis-pas-sûr-qu’il-ne-veut-pas-me-vo
ler-MON-Jules sont assis côte à côte sur le lit, en grande discussion.
E : Ha, voilà ton prof mon p’tit Jules !
Attends mon gars, c’est pas TON p’tit Jules d’abord. Et retire cette main de son épaule !
J : Eh oui, il est temps que j’me mette au boulot. Tu as compris, toi, tout ce qu’on a vu en probabilité hier matin ?
E : Ben c’était que des rappels de l’année dernière donc ça a été…
J : Parce qu’on a déjà fait ça en première ?
E : Ha ben oui, et même un peu en seconde d’ailleurs…
J : T’es certain qu’on a…
L : J’crois que tu ferais mieux d’te taire Jules…
Je lance un regard faussement désespéré vers Étienne qui sourit en voyant que je me moque de son ami.
Hmm il est mignon Étienne finalement.
Bon, ce n’est pas du tout le même style que Jules : un bon mètre quatre-vingts, brun aux yeux foncés. Par contre le même style vestimentaire donc sûrement le même encadrement familial.
E : Bon ben j’te souhaite bon courage avec Jules, j’crois qu’tu vas en avoir besoin.
J : Oh, ça va !
E : Allez, faut qu’j’y aille avant que ma copine s’impatiente.
Hétéro ! Au moins, ce n’est plus une menace en ce qui concerne Jules… Je l'aime bien tout compte fait...
E : Au fait, Jules. C’est toujours bon pour la piscine mercredi ? Comme tu m’as dit que tu t’étais engueulé avec ta mère il y a quelques jours…
J : Oui, oui, c’est bon. J’ai réussi à la convaincre de me laisser y aller finalement. En lui disant que c’était pour préparer l’épreuve de natation et bla bla bla et bla bla bla…
Il se tourne alors vers moi.
J : Et toi, Lucas, t’aimes bien nager ?
L : Oui, plutôt. Je vais assez souvent à la piscine.
E : Ça te dit de venir avec nous mercredi ?
L : Oh, j’veux pas m’incruster…
E : Non mais c’est pas un souci, y a juste un autre pote qui sera là donc c’est vraiment pas un problème je t’assure.
Je me tourne vers Jules pour voir s’il est d’accord également. Il me fait de rapides signes de la tête de haut en bas pour me dire d’accepter.
L : Bon ben ça marche.
Étienne nous quitte finalement en nous serrant la main à tous les deux.
Je vais m’installer au bureau de Jules et suis vite rejoint par mon petit protégé. Sa chemisette est rentrée dans son pantalon et je ne peux m’empêcher de regarder les reliefs que m’offrent son entrejambe juste avant qu’il ne s’assoie.
T’as l’air d’avoir un beau petit paquet quand même. Ton retard de croissance n’a peut-être pas touché cette zone-là…
Nous reprenons ensemble les bases des probabilités. Jules est assez logique donc comprend relativement vite.
Mais qu’est-ce que tu peux bien foutre en cours pour être autant à la ramasse vu les facilités qu’tu as ?
Au milieu d’une explication, Jules m’interrompt.
J : Euh… Tu voulais peut-être y aller avec ta copine à la piscine au fait ? C’est pas du tout un problème si elle vient…
L : Non, non, je suis célibataire. Donc je viendrai seul...
Allez, enchaîne Lucas, c’est le bon moment pour savoir !
L : Et toi ? Une copine ?
J : Non, non, y a pas de risque…
« y a pas de risque » ? Qu’est-ce que ça veut dire ça ? Tu penses ne pas plaire du tout ? Ou…
J : Oh excuse-moi, on était en plein exo et je t’ai interrompu… On termine ?
Nous finissons finalement la lecture de son cours sans nouvelle digression.
L : Donc on se retrouve mercredi ?
J : Oui, oui, 15 heures à la piscine thermale.
L : Parfait. De toute façon, si j’ai un problème, je t’enverrai un texto… Mais j’ai pas ton numéro de portable par contre…
J : Euh… Ben en fait, j’ai pas de portable… Oui, je sais, ça surprend mais bon… J’ai pas trop l’choix… Donc tu téléphones ici si y a un souci.
L : Ok, on fait comme ça. Passe une bonne fin de journée mon p’tit Jules.
Oh putain quel con ! « mon p’tit Jules » ! T’avais qu’à lui rouler une pelle tant qu’tu y étais ! Et puis, lui rappeler qu’il est petit alors qu’il doit être déjà vachement complexé par sa taille, c’est d’une délicatesse… Conclusion : Lucas, t’es vraiment con !
J : Toi aussi. A mercredi…
Bon, il n’a pas l’air d’avoir tiqué ou de l’avoir mal pris, c’est déjà ça…
Chapitre 10 : Piscine
J’arrive à la piscine thermale aux alentours de 14h45.
Ho ben tu vas pas être en retard…
Mais je vois que Jules est déjà là lui aussi. Il se dirige vers moi, tout sourire.
J : Eh ben dis donc, t’es en avance !
L : Tu peux parler : toi aussi !
J : Oui, oui, ma mère m’a déposé en allant faire les courses. Étienne m’a dit qu’il était en chemin et qu'il venait avec Sylvain normalement.
L : Vous êtes tous dans la même classe ?
J : Oui, oui, depuis le début du lycée.
Nous restons quelques minutes à discuter ainsi avant d’être rejoints par Étienne et Sylvain. Les deux garçons sont grands et minces. Et toujours ce style vestimentaire un peu vieillot, « bonne famille »… Mais au final, la petite chemise et le pantalon qui montre bien les formes, ça donne plutôt envie…
Nous payons nos entrées et nous rendons dans les cabines, malheureusement individuelles…
J’entre dans la cabine juste à côté de celle choisie par Jules et me déshabille assez rapidement. Tout d’abord mon pull et mon T-shirt puis j’enlève mes chaussures et mes chaussettes pour pouvoir baisser mon jean. J’entends le bruit des vêtements qui se retirent dans la cabine à ma gauche et ne peux m’empêcher d’imaginer Jules en train de se dévêtir.
Arrête Lucas ! De toute façon, d’ici cinq minutes…
Je suis désormais uniquement vêtu de mon boxer et observe mon torse et mon ventre. Je suis plutôt satisfait par mon apparence physique. Ventre plat, pectoraux bien dessinés grâce à la pratique du volley depuis pas mal d’années maintenant, j’ai un corps qui fait envie et j’en joue un peu parfois dans les vestiaires du club. Je baisse maintenant mon caleçon et observe mon sexe à la toison bien entretenue pendre entre mes jambes. Vu du dessus, la vision est rarement avantageuse mais je sais que je ne suis pas à plaindre de ce côté-là non plus. Dame Nature s’est montrée plutôt généreuse, au grand désarroi de certains de mes partenaires de volley…
J’enfile rapidement mon slip de bain noir et surélève un petit peu mes attributs pour que le paquet formé soit plus à mon avantage.
L : J’suis prêt, t’es déjà sorti ?
J : Non, non, il me reste plus qu’à enfiler mon maillot.
Donc ça veut dire que tu es totalement nu en ce moment à un petit mètre de moi… Juste de l’autre côté de cette fine cloison…
Je sors de ma cabine, dépose mes affaires et attends contre un pilier que mes camarades du jour sortent de leurs cabines respectives.
Sylvain sort le premier. La blancheur de sa peau me choque presque. Il faut dire qu’il a des reflets roux dans les cheveux et que sa peau semble couverte de petites taches de rousseur. Un peu trop maigre par contre. On peut voir distinctement ses côtes et ses bras sont vraiment très fins. Du côté de l’entrejambe, dans son slip noir, rien à signaler… Et c’est bien le problème…
Il est suivi très vite d’Étienne qui est déjà beaucoup plus « intéressant ». Ses cheveux mi-longs bruns lui donnent un air de chanteur de groupe pour midinettes. Du côté de son corps, la marchandise est plutôt appétissante.
Je l’aime de plus en plus celui-là. Ha merde… non… il est hétéro…
Lui a l’air de remplir un peu plus son maillot et a surtout des fesses bien potelées et terriblement tentantes…
C’est enfin au tour de Jules de sortir.
Respire Lucas, respire !
Jules est là, debout devant moi, se passant la main dans ses cheveux blonds… Je détaille son corps sans me soucier du regard des autres. Son torse qui m’a tant tenté quelques jours auparavant, son petit ventre aux abdos apparents et surtout la grande nouveauté du jour : un petit slip de bain Speedo bleu… Une merveille. Sur le devant, un paquet plutôt impressionnant, peut-être dû à sa petite taille et à sa minceur, et, derrière, des fesses moulées à la perfection…
Allez, souffle Lucas avant de t’évanouir…
J’arrive à sortir de mes pensées et précède le groupe jusque sous les douches.
Il vaut mieux que je sois devant parce que si j’avais été juste derrière Jules, je pense que mon maillot n’aurait plus caché grand-chose de mon intimité…
Un très rapide passage sous la douche où je prends un grand plaisir à observer Jules face à moi qui replie ses deux bras contre son torse à cause de la température un peu fraîche de l’eau qui ruisselle sur son corps.
E : Lucas, Sylvain, vous êtes prêts ? Le nain aussi ?
Les deux garçons répondent par l’affirmative et suivent Étienne, déjà parti vers le pédiluve.
Nous arrivons finalement devant le grand bassin et passons dans l’eau assez rapidement.
Nous commençons par enchaîner quelques longueurs en prenant bien soin de discuter régulièrement en bout de ligne.
Alors que je suis en train de nager dans un sens, Jules arrive à ma rencontre et s’amuse à appuyer sur ma tête quand il passe à ma hauteur, alors que je prenais ma respiration pour poursuivre ma longueur.
L : Oh, tu vas voir petit con !
J : Rattrape-moi alors !
Je change aussitôt de direction et me lance à la poursuite de Jules déjà parti en crawl en battant des pieds de toutes ses forces.
Bon nageur et avec mon grand gabarit, je le rattrape assez vite et entreprends de le couler là où j’ai pied mais lui non. Le petit fourbe se débat et ne se laisse pas faire facilement. J’arrive tout de même à le saisir par un bras et à le rapprocher de mon corps. Mais il passe sous mon bras et arrive derrière moi pour s’accrocher à mon cou et me faire basculer en arrière. Je bois la tasse aussitôt mais reste un peu sous l’eau pour m’accrocher à sa jambe et l’entraîner vers le fond. Il perd ainsi son avantage et je peux remonter mes mains le long de son corps pour appuyer sur ses épaules. Au passage, mes doigts frôlent l’avant de son maillot et la peau de son torse.
Nous nous arrêtons quelques instants, le temps de reprendre tous les deux notre souffle.
L : Comment oses-tu essayer de noyer ton prof ?
J : Tu arrives bien à me noyer dans les maths… Il faut bien que je me venge !
Sans me laisser davantage de temps, il se jette à nouveau sur moi et s’agrippe à mes épaules en tentant de pousser vers le fond de tout son poids. Mais il n’a pas compris que, moi, j’ai pied dans la zone où nous sommes et donc qu’en agissant ainsi, son action n’a aucun effet. Je profite de ce face à face inégal pour poser ma main gauche sur son épaule gauche et plonger ma main droite dans l’eau pour venir saisir l’intérieur de sa cuisse gauche et le soulever violemment sur le côté, tout en appuyant de mon autre main vers le bas afin de le faire basculer et qu’il se retrouve la tête en bas.
La prise est imparable et il se retrouve très vite la tête vers le fond du bassin et seuls ses pieds dépassent de la surface de l’eau. Je le maintiens ainsi un très court instant, son corps plaqué contre le mien dans une position bien inconfortable.
Mais il n’a pas dit son dernier mot et arrive à passer entre mes jambes pour s’échapper. Au passage je sens tout son flanc et l’une de ses cuisses venir frotter contre mon sexe et mes fesses lorsqu’il se faufile entre mes jambes.
Il réapparaît finalement hors de l’eau à plus de deux mètres de moi.
J : C’est bon ! T’as gagné ! Je renonce !
Juste après tous ces contacts, Sylvain vient nous dire qu’il a envie de partir et nous passons finalement tous ensemble sous les douches. Je préfère ne pas regarder mes camarades et être tourné vers le mur car je sens bien que c’est très loin de se calmer dans mon slip de bain… L’eau un peu froide arrive cependant à m’apaiser un petit peu et je prends le risque de me tourner pour finir mon passage sous la douche.
E : Au fait, le nain, tu fais quoi pendant les vacances de Pâques ?
Je suis quelque peu gêné par le surnom que lui attribue ses amis. Ça ne doit pas être facile pour lui d’avoir un retard comme celui-là. Mais il rigole avec eux, leur donne des surnoms également d’ailleurs. Bref, il ne semble absolument pas complexé par sa petite taille et son physique encore adolescent. Il faut dire qu’avec sa peau légèrement bronzée, ses muscles saillants et son slip de bain qui lui moule si bien ses belles petites fesses rebondies et son paquet avantageusement disproportionné par rapport à son physique d’ablette, il n’a vraiment pas de quoi se sentir inférieur aux autres.
Je ne peux m’empêcher de le regarder en bavant. J’ai envie de m’approcher de ce petit corps, de me serrer contre lui, de passer mes mains sur son dos, de descendre jusqu’à ses fesses, de repousser l’élastique de son maillot pour pouvoir y glisser mes doigts et malaxer ses deux petites pommes bien fermes et toute douce. Envie de passer ma langue sur son torse imberbe, de prendre entre mes lèvres ses petits tétons qui pointent…
Oh mon petit Jules, tu me fais un effet que tu n’imagines même pas…
E : Allez, le prof, le rouquin et la grosse, on y va ?
Alors « le prof », c’est moi. « Le rouquin », je devine que c’est Sylvain mais « la grosse »… ?
Je me tourne vers Jules et lui dis à voix basse :
L : Mais tu n’es pas gros pourtant…
J : Haha, c’est pas pour ça qu’il m’appelle comme ça.
Et il m’adresse un sourire magistral accompagné d'un petit clin d'œil coquin...
ata balance pas la suite, depuis tout a l'heure je lit, et tu balance le reste, en plus je bouffait
J'adore
Pavé César bye.
Ravi que cela te plaise Shah !!
En plus ça contient un peu du "sexe" mais sans être vulgaire Et t'écris vachement bien
j'ai fini la partie 9 mais doit allé dormir
belle suite !! en plus jme marre !!
Merci voici la suite :
Chapitre 11 : Retour de piscine…
Je reste bouche bée devant ses mots et son audace. Il est face à moi et je ne peux m’empêcher de baisser les yeux vers son maillot de bain…
C’est vrai qu’il a l’air bien rempli…
J : En même temps, à ce que je crois deviner sous ton slip, je ne suis pas le seul à être bien équipé…
Je rougis instantanément à sa remarque et ne sais plus comment me tenir devant lui, vu qu’il regarde mon entrejambe sans le cacher le moins du monde.
J : Allez, on va se rhabiller ?
Il se dirige alors vers nos casiers sans un mot de plus et récupère ses affaires. Je le rejoins rapidement.
J : J’t’ai pas choqué au moins ?
L : Non, non, pas du tout. Je ne savais pas que t’étais aussi cash que ça en fait… Donc ça m’a un peu surpris…
J : Eh oui, le petit bourge de famille catho peut parfois être un peu… dévergondé ! Et encore, tu n’as rien vu !
Mais je ne demande que ça !
Nous regagnons finalement les cabines et nous rhabillons rapidement. Je quitte mes camarades du jour peu après et rejoins mon appartement en ayant convenu de revoir Jules dès le lendemain pour l’aider à préparer un exposé en anglais.
De retour chez moi, je décide de prendre une nouvelle douche afin d’enlever les dernières odeurs de chlore qui restent accrochées sur ma peau.
Je me déshabille donc à nouveau et me glisse sous le jet d’eau brûlante.
Je commence par me savonner le haut du corps et je remarque, lorsque je descends vers mon bas-ventre, que la bête qui loge quelques centimètres plus bas est en train de se réveiller. Repenser au maillot de bain bleu et très moulant de Jules ne m’aide pas.
Je commence de lentes caresses d’une main sur la fine toison qui se trouve au-dessus de mon sexe, tout en jouant à faire passer le jet d’eau chaude sur mes testicules de l’autre main. Puis mes doigts viennent saisir mon sexe grandissant et, d’un mouvement habile, je décalotte mon gland. Je caresse de mon index les zones les plus sensibles. Tout d’abord en le passant au niveau du frein, puis sur la couronne qui me fait tant d’effet. Ma main gauche raccroche le pommeau de douche et vient caresser mes fesses et se glisser le long de ma raie.
Je saisis désormais ma queue d’une manière plus ferme et commence à faire des mouvements du bassin pour la faire glisser entre mes doigts recourbés. Mon autre main vient titiller mon anus et badigeonne mon entrée intime de gel douche. Avec mon index, je pousse sur ma rosette qui s’ouvre assez difficilement. J’arrive à y faire entrer une phalange… puis deux… Je fais ensuite coulisser mon doigt à l’intérieur de moi. Lentement tout d’abord mais je finis vite par accélérer le rythme et, rapidement, ça ne me suffit plus… J’en veux davantage… Mon majeur vient alors vite retrouver son voisin dans mon petit conduit et je m’amuse à amplifier les mouvements, ne pouvant m’empêcher de pousser de petits gémissements.
Dans ma tête, les images de la journée défilent. Jules bien sûr. Lui sous la douche, son petit slip bien rempli, les contacts dans l’eau, sa peau contre la mienne… Étienne vient même s’immiscer dans mes pensées… Son grand corps viril, son sourire, sa voix douce…
Mais c’est en me remémorant le torse ferme de Jules que, dans un dernier râle, le fruit de ma jouissance vient se perdre dans les tourbillons de l’eau qui s’enfuie à mes pieds…
Merci d'avoir lu Dino, et bonne nuit !!
MERCI !!! je lirait les 2 suites demain