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Blabla moins de 15 ans

Sujet : [FIC] L'île coupée
Alcahe
Niveau 10
13 août 2013 à 10:40:08

J'espère que ça va te plaire et merci, Trunks. :oui:

Trunks98
Niveau 10
13 août 2013 à 11:23:15

Deux .

Alcahe
Niveau 10
13 août 2013 à 11:37:12

Merci, Trunks ! Je commences la suite de suite ! :noel:

oli-2000
Niveau 10
25 août 2013 à 01:44:05

Big hop :up:

:hap:

Alcahe
Niveau 10
27 octobre 2013 à 17:54:23

Chapitre 7
Le besoin vital
12 juillet 2013, 3h47, centre nautique de Rapplo, Isla Cortar.
Point de vue : Jenny Klock.
Partie 1

Quand tout a dérapé, on était à Rapplo, en train de papoter sur notre avenir. On avait récupéré un petit chinois, Xian, qui avait perdu ces parents, Michael avait failli se noyer et Bill m'avait abandonné. Quelle belle nuit. Mais le pire, c'est les bêtes qui nous ont attaquées. Elles s'en sont pris à nous, et on a eu de la chance de réussir à se réfugier dans le hangar à bateaux du centre. Un peu plus, et les créatures auraient enfin put goûter au Jenny Klock à la broche, une des nombreuses spécialités de l'île.

Lorsque Bill nous as trahis, je l'ai poursuivi jusqu'au vestiaires. Je lui sautée dessus, et j'ai parvenue à lui faire lâcher un bidon d'essence et à récupérer son couteau. Mais si on voulait rejoindre l'Amérique, on ne pourrait pas y parvenir en pagayant avec trois malheureux bouts de bois. On avait donc un besoin vital de ce bidon, et il fallait le récupérer à tout prix.

Mais revenons à nos moutons : Michael, moi et Xian étions barricadés dans le hangar, et nous regardions d'un oeil inquiet la porte. Les cris des créatures nous parvenaient, et j'avais l'impression qu'ils tentaient de trouver un autre moyen de passer. Xian était en train de pleurer, prostré dans un coin. Je regardais alors Michael. Ce dernier me lança un regard voulant dire "vas-y", puis se mit à chercher un autre objet pour renforcer la porte.

Je m'avançais alors vers Xian, m'agenouillai et lui prenais la main.

"Hey, Xian... Parvins-je à dire en Chinois. Euh... Ne t'inquiètes pas, nous sommes là, ils ne peuvent pas entrer.
_ Je ne m'in... M'inquiètes pas pour ça... J'ai peur qu'ils... Mangent papa et maman... Sanglota-t-il."

Il n'avait pas tort : vu le nombre de ces créatures, deux survivants isolés n'avaient aucune chance de survivre. J'espérais qu'ils aient réussis à trouver un refuge dans les marécages avoisinants.

"Je suis sûre et certaine qu'ils ont réussis à éviter ces monstres.
_Mouais... Grogna Xian en séchant ces larmes. J'aimerais quand même en avoir le coeur net.
_Jenny ? Je peux te parler une seconde ? M'appela Michael.
_ J'arrive ! Bon, Xian, je dois y aller. Rassures-toi, tout ce passera bien. On retrouvera tes parents et on s'enfuira de cet endroit. Promis."

Je me relevais tout en souriant au jeune Chinois. Ce dernier me le rendit, puis commença à explorer le hangar. Mon sourire disparut aussitôt lorsque j'entendis un cri venant du dehors. Tout en fixant mes pieds, je m'avançai vers mon ami. L'Américain était assis contre le mur.

"Comment va-t-il ? Lança Michael en désignant Xian.
_ Comme tout le monde. Sous le choc, et il s'inquiète pour ses parents.
_ Ces bestiaux commencent à me gonfler avec leur boucan ! Pesta-t-il en frappant le mur avec son coude. Il faut qu'on retrouve l'essence, qu'on mette un bateau sur l'eau et qu'on se casse.
_... Et qu'on retrouve les parents du petit. Rectifiai-je.
_ Et qu'on retrouve les parents du petit. Bon, avec ces trucs dans l'accueil, on va pas pouvoir sortir de ce côté.
_ Que proposes-tu ?
_ On sors côté parking, on passe en force, on rejoint les vestiaires et on se casse.
_ Mauvaise idée. Fis-je. On ne fera réduire en bouillie si on affronte ses monstres au corps à corps. Mieux vaut n'envoyer qu'une seule personne. Réfléchis un peu."

Xian, à ses mots, s'avança vers la porte du garage et jeta un coup d'oeil dehors.

"Y'a qu'un seul de ces trucs dans le parking, nous apprit-il, vous pouvez y aller facilement.
_ D'accord. Répondis-je. Apparemment, il n'y a qu'un monstre près des voitures, alors je peux y aller. Je récupère le bidon, je reviens puis on s'en va, ok ?
_ Bien. Fais attention à toi.
_ Faut bien que quelqu'un le fasse..."

Xian ouvrit lentement la porte en me voyant approcher, puis poussa un soupir. Il me fixa alors, ses yeux larmoyants plongés dans mon âme.

"Reviens vite. S'il te plaît. Murmura-t-il."

J'acquiesçai, m'armai de mon couteau et sortis.

http://www.youtube.com/watch?v=Av-sDbo271o

Dés que je fus dehors, le petit garçon referma la porte. Le silence s'abattit alors dans le parking. Je me mis alors accroupie et avançai doucement vers la sortie de secours du centre, qui menait directement à la piscine. Certaines voitures étaient complètement broyée par des morceaux de murs, et quelques cadavres jonchaient le sol. Le monstre dévorait un corps. Je n'arriva pas bien à voir à cause de l'obscurité, mais il me semblait que les jambes du cadavre n'étaient plus là. Un frisson me parcouru l'échine lorsque je m'approchai de la voiture du fameux mort. Je m'arrêtais alors nette lorsque je tombais face à face avec la bestiole. Heureusement, elle ne m'avait pas vue. Je me mis à plat ventre instinctivement et rampais vers une voiture à laquelle je m'adossais. Si je voulais passer, il fallait que ce bestiau passe de vie à trépas.

Je sortis mon canif et le plaquai contre ma poitrine. A trois, j'y allais... 1... 2... 3... Je levais mon arme... Non, je ne pouvais pas faire ça. J'allais enlever la vie à un être... Enfin, si on peut appeler cette bête un être... Je me remis à compter ; il fallait le faire pour mes amis... Mais soudain, la créature se leva et alla dans ma direction en poussant un sorte de gémissement. Mon coeur battait à tout rompre. Je devais bouger, mais s'il me voyait ? Je me remis lentement à plat ventre et continua à avancer de voiture en voiture, paniquée par la possibilité que mon ennemi pouvait me repérer à tout moment. Mais il s'arrêta alors et se mit à dévorer un cadavre qui se trouvait écrasé dans sa voiture sous un morceau du centre. Il lui arracha le bras et se mit à le ronger.

Dégoûtée par cette scène et couverte de saleté, je réussis à rejoindre l'entrée de secours sans problèmes. Je me levais à une vitesse digne d'un escargot et respirais un coup. Je ne savais pas ce qui m'attendais là-dedans, mais mes amis avaient besoin de moi. Après quelques secondes d'hésitation, je pris mon courage à deux mains et ouvrit la porte.

A l'intérieur, je dus me retenir de ne pas vomir. Une puanteur atroce régnait dans l'air, et quelques bêbêtes dévoraient des morceaux de cadavres humains. Soudain, je vis un de ces choses plonger dans l'eau. Mais que faisait-il ? Pour le savoir, je m'approchai de la piscine et réprimai un gémissement de terreur.

Plusieurs cadavres de nageurs étaient coincés sous des morceaux de béton du toit. Certains étaient décapités, d'autres éventrés ou démembrés. Les créatures plongeaient, arrachaient un morceau de corps qui dépassait, le remontait puis le dévorait sur la rive, avant de recommencer leur manège. Je reculais de quelques pas avant de m'appuyer contre le mur. Je me mis ensuite à évaluer ma situation. Il n'avait que deux animaux sur mon côté. Vu que celui du parking ne m'avait pas senti alors que j'étais à trente centimètres, je pense qu'ils repéraient leurs proies à l'ouïe et à la vue. En restant dans l'ombre et en ne faisant aucun bruit, je pourrai passer.

Lentement, je m'accroupis et avança lentement le long du mur. Je faisais attention au moindre de mes pas et mon sang battait à mes tempes. A mon avis, si les monstres me repéraient, ils n'auraient qu'à se servir, j'aurai fait un arrêt cardiaque au moment où mon prédateur m'aurait vu. Je sursautai au moindre de leur mouvement, et leur manque de réaction face à mes sursauts m'étonnais. Finalement, je pus rejoindre les vestiaires et y pénétrai, après m'être assurée de ne pas être dans le champ de vision de mes prédateurs.

A peine fus-je rentrée dans les vestiaires que je vis le bidon d'essence. Il se trouvait juste en face de moi, dans le couloir. Je m'avançai et tendit la main pour l'attraper lorsqu'un bruit se fit entendre. Je reculais par prudence, puis me risquais à jeter un oeil. Un bestiau fouillait les vestiaires à la recherche d'un humain. Il sortit soudain un sac qu'il parvint à ouvrir. Il en sortit deux paquets de biscuits. Il poussa un petit grognement de plaisir en ouvrant les paquets, puis se jeta sur sa nourriture. Je grimaçais ; ces biscuits auraient pût nous nourrir. Maigre repas, certes, mais c'était déjà ça.

Je tendais le bras pour attraper le bidon qui semblait me narguer. Mais je n'avais pas des membres assez long, et j'avais peur de me faire repérer. Je me retournais. Personne pour le moment. Mais si l'une de ces créatures débarquaient ici, j'étais fichue. Chassant ces idées noires de mon esprit, je me remis à tendre le bras. Encore raté ! Je me mis alors à plat ventre. Tant pis. Il fallait que je sorte au moins la tête pour y arriver. Je m'avançais lentement puis réessayais. Encore un peu trop loin. Je me rapprochais un peu. Oui ! Je l'avais. Tout sourire, je le tirais vers moi, imprudente. Mais ce que je craignais arriva. Le bidon heurta le mur.

Alcahe
Niveau 10
27 octobre 2013 à 17:54:42

Partie 2

La bestiole se leva alors, les babines couverte de miettes. Elle poussa un hurlement horrible et me fonça dessus. Totalement paniquée, je relevai en un bond puis ouvris la porte de sortie d'un coup d'épaule. Il fallait fuir ! Je me mis à courir le plus vite possible en direction de la porte de secours.

"Merde, merde, merde, MERDE ! Beuglai-je tout en courant."

Je dérapais soudainement sur le sol et lâcha le bidon. Je le rattrapais, mais un des monstres me bondit dessus en rugissant. Il me heurta violemment, ce qui me coupa le souffle. Dans un réflexe désespéré, je frappai la créature à la mâchoire. Elle tituba et tomba à l'eau. Je me relevais pénible ment et me remis à courir. Les créatures commençaient à se rapprocher. Elles allaient bloquer ma seule issue ! J'accélérais, donnai un coup d'épaule dans un monstre et réussi à atteindre la porte. Je l'ouvris et me précipitai dehors. La bête de tout à l'heure tenta de m'attaquer, mais j'esquivais son coup.

Mais il avait prévu le coup. Il m'attrapa la jambe et me projeta au sol. Les cris de ces amis se rapprochaient. Je le repoussais avec peine, rattrapais le bidon et courut vers la porte que Xian tenait grande ouverte.

"Vite, VIIIIITE ! M'ordonna-t-il."

A peine fus-je rentrée que Michael se dressa devant moi.

"Mais qu'est-ce qui se passe ici ?!!
_ Ils m'ont vus alors que je sortais le bidon. On a pas le temps de mettre le bateau à l'eau, il faut qu'on se casse ! Tout de suite !
_ T'as raison. Approuva mon ami. Je passe devant, fermes la marche, Jenny. Xian, restes bien derrière moi."

Après avoir traduit en chinois les instructions de l'Américain, nous fonçâmes dehors. Les bêbêtes se précipitaient sur nous. Mon ami s'était équipé d'un tournevis et d'un marteau, avec lesquels ils repoussaient tant bien que mal les créatures. Je faisais avancer Xian tout en s'arrangeant pour ne pas me faire attraper.

"On est presque arrivés, allez !"

J'accélérais, et le petit chinois fit de même. Mais soudain, un animal se jeta sur moi et me plaqua au sol. Sur le coup, je lâchai mon canif et poussa un cri de surprise. La créature hurla puis tendit la gueule vers ma jambe, tandis que je tentais avec l'énergie du désespoir de le repousser.

"JENNY !"

Le monstre plongea ses dents dans ma peau et en arracha un morceau qu'il avala. Je poussais un gémissement de douleur. J'avais beau lutter, il ne bronchait pas.

"BORDEl, NON !"

D'autres monstres se précipitèrent et s'allongèrent pour me dévorer. Impuissante, je me débattais de toutes mes forces. Rien à faire. Un autre monstre me plongea dessus et tenta de me mordre le bras, sans succès. Un suivant me visa à la gorge.

"NE LA TOUCHEZ PAS, ESPECES DE FILS DE PUTES !"

Michael s'était précipité à mon secours. Il lutta de toutes ces forces. Le sang virevoltait et m'éclaboussai. Une des créatures lui attrapa la jambe et le retint. Il parvint la tuer et à me lever.

"Tiens bon ! Me lança-t-il."

Il parvint à me faire avancer vers la forêt, où nous attendaient Xian. Nous parvînmes à nous enfuir, tandis que les créatures nous poursuivaient.

Quelques heures plus tard, alors que le soleil commençait à se lever, nous nous arrêtâmes à côté d'une station-essence en ruines. Michael et Xian m'assirent contre une voiture.

"Merde, oh non, Jen'... Répétai mon ami."

Il arracha un bout de ma veste et renouvela le garrot qu'il m'avait fait. Je sanglotais, et ma jambe me faisait un mal de chien. Xian, paniqué, courait dans tout les sens, à la recherche de n'importe quel médicament. Il ouvrait toutes les portes de voiture et cherchait. Mais rien.

"Tu... Penses que je vais me transformer en une de ces choses ? Demandais-je à Mike.
_ Non, ça, c'est des conneries. Mais on sait pas trop ce que cette morsure va t'apporter comme cochonneries. Reste tranquille."

Soudain, Xian poussa un hurlement de surprise qui nous fit sursauter. Le petit asiatique courut vers nous.

"Y'a... Y'a quelqu'un dans la... Voiture !"

Intrigué, Michael me transporta jusque là-bas. Un homme sortit de la voiture en rampant. Il poussait des petits râles de douleur. Il était blond et ses yeux étaient gris comme du granit. Il leva la tête et s'adressa à nous avec un léger accent Allemand.

"A l'aide... Je vous en... Prie...
_ Qui êtes-vous ? L'interrogea l'Américain.
_ Je m'appelle... Arnold Esterh... Par pitié, aidez-moi...
_ Que vous est-il arrivé ?
_ La station-essence... Elle a sautée, et ça... A tué mon oncle et ça m'a blessé... J'ai de l'essence si vous voulez, mais aidez-moi..."

Soudain, une vois me parla dans ma tête.

"Corruption... Dévorer ton... Ame... Tues-le... Et la corruption se propagera... Tues-le..."

Que devais-je faire ?

1) On retapes l'Allemand, on lui trouve un coin tranquille et on s'en va.
2) On l'aide. Il a déjà assez souffert comme ça.
3) Obéir... A la corruption...
4) On vole son essence et on s'en va.

J'espère que ce chapitre vous plaira et je suis désolé pour le retard. A bientôt. :-)

Alcahe
Niveau 10
27 octobre 2013 à 20:10:26

:up:

PGM_2000
Niveau 6
28 octobre 2013 à 15:51:59

ENFIN ! :-)

Merci beaucoup pour ce chapitre et pour m'avoir fait découvrir "the pulse", j'adore ! :)

Et je vote encore deux.

Alcahe
Niveau 10
28 octobre 2013 à 15:54:38

De rien PGM. :)

Et décidément, toi, tu vote toujours deux ! :rire:

Un vote pour le choix deux ! Mais va-t-il se faire détrôner par un autre choix ? :noel:

ACfan-
Niveau 3
29 octobre 2013 à 17:38:44

Youpi, le voilà, le septième chapitre. :-p

Encore une fois j'adore, mais je trouve l'arrivée d'Arnold un peu brusque. :(

Sinon, je vote deux. Arnold a l'air intéressant, j'ai pas envie de l'abandonner ou de le tuer.

ACfan-
Niveau 3
29 octobre 2013 à 17:40:45

Oups, bug, désolé. :(

Alcahe
Niveau 10
29 octobre 2013 à 17:46:40

Merci beaucoup, ACfan-.

Et oui l'arrivée d'Arnold est un peu rapide, mais en même temps le choix étant directement lié à son arrivée, je pouvais pas le développer davantage. T'inquiètes, je le décrirais un peu après.

Alors, le choix deux va-t-il gagner ?

Alcahe
Niveau 10
30 octobre 2013 à 13:48:40

:up:

oli-2000
Niveau 10
30 octobre 2013 à 17:48:57

2 :hap:

Alcahe
Niveau 10
30 octobre 2013 à 17:50:38

Merci d'avoir voté. Je me mets à la suite. :hap:

Alcahe
Niveau 10
30 octobre 2013 à 22:05:37

Partie 1
Chapitre 8
La traversée
12 juillet 2013, 6h42, Station-essence de Merio, Isla Cortar.
Point de vue : Michael Eminway

"La blessure est infectée, mais ça va. Un vrai miracle.
_ J'ai eu de la chance que vous passiez par là !"

J'éternuais. Jenny était en train d'examiner les blessures d'Arnold, malgré sa propre morsure. Xian avait trouvé une petite trousse de secours dans une voiture qui avait été épargnée. Ensuite, nous avons faits connaissance. Arnold étudiait comme technicien à Hambourg. Pour les vacances, son oncle et lui sont partis à Isla Cortar. Et puis, lors d'une randonnée, ils se sont arrêtés à la station-essence. La suite, on la connait.

Xian était en train de sautiller autour de nous, content de savoir qu'on était pas les seuls survivants. Le petit Chinois harcelait le jeune technicien de dizaines de questions.

"D'où viens-tu ? Tu étudies où ? T'aurais pas vu mes parents ? Répétait-il, surexcité."

Jenny leva les yeux au ciel et traduit pour Arnold, qui rit.

"Il est bien curieux, ce petit ! Je viens de l'Université de Hambourg, mais je viens de Wedel, une ville non loin de là. Et non, malheureusement, je n'ai pas vu ses parents."

Jenny, un peu déboussolée, mit un peu de temps, puis traduit les paroles du petit Chinois. Déçu, il s'assit sur une voiture et se mit à feuilleter un livre qui se trouvait dedans. Cela me fit de la peine pour lui.

"Où sont ses parents ? Me questionna le jeune homme.
_ Apparemment, ils ont étés séparés dans la forêt et lui ont donnés rendez-vous à Rapplo. Expliquais-je. Ils ne sont pas revenus. Je ne sais pas s'ils sont morts.
_ Oh..."

Je fermais les yeux. Tout défila dans ma tête. Le ski nautique, Léviathan, Bill... Au moins, nous avions survécus à tout ça. Mais seulement pour cette nuit, et il y aurait peut-être d'autres...

Arnold se leva soudain, s'appuyant sur Jenny, et s'assit sur une voiture. Il bailla alors.

"J'ai pas fermé l'oeil de la nuit, j'ai passé mon temps à flipper et à ramper entre les voitures.
_ Et tu t'es fais poursuivre par des monstres ? Lança Jenny.
_ Des monstres ?" L'Allemand fronça les sourcils. "Le seul et unique monstre que j'ai jamais vu, c'était le squelette de dinosaure au musée d'Esquali.
_ Ah."

Une lueur d'espoir pour Xian éclaira mes yeux. Si Arnold n'avait pas connu la joie de se faire courser par les bêbêtes, peut-être que les Chinois avaient survécus. Pendant que je cogitais, Jenny vint à côté de moi, traînant sa jambe dans un rictus de douleur. Elle s'assit par terre et déclara :

"Faut qu'on bouge. Je pense qu'aller à Ichar serait une bonne idée. Là-bas, je connais un homme avec qui j'ai travaillé pour l'animation d'une visite guidée des marais ; Carl Sopre, un français. Il connait bien le coin et possède une arme. Il pourrait nous aider.
_ Bonne idée. Approuvais-je. Plus on est de fous, plus on rit. On devrait commencer à s'organiser en groupes et...
_ Oulà, doucement, on est pas dans The Walking Dead, où on s'organise en groupes, ect... Rétorqua Jenny. Il ne reste probablement que quelques survivants, dont certains ont sûrement étés tués par les monstres.
_ Mais à la fin, de quelles bêtes vous parlez ?!
_ On t'expliquera plus tard, Arnold. Bon, écoutes, Michael, on devrait déjà se contenter de nous quatre, plus Carl s'il a survécu, deux trois survivants sympas et des parents de Xian. En plus, il m'a l'air malin comme un singe et toi, l'étudiant, tu doit savoir deux ou trois trucs en mécanique. C'est déjà pas mal.
_ Bon, maintenant, je peux vous demandez de que...
_ Plus tard. Bon, je vais m'occuper de Xian. Michael, jettes un coup d'oeil dans le coin, voir si on peut trouver des trucs dans le coin ?
_ Oui, chef... Grommelais-je."

Je me levai et me dirigeais vers la porte de la station. Le paysage semblait tout droit sorti d'un film catastrophe : Plusieurs voitures était détruites, brûlées ou bien écrabouillés par des morceaux de mur. Je poussais lentement la porte à demi défoncée et pénétrais dans le bâtiment.

http://www.youtube.com/watch?v=ILu__sAWifs&list=PL1tFM4hAoC6X7SFGasRWx_RxDGnN6BTTT

Le plafond s'étant presque entièrement effondré, il était difficile de circuler dedans. J'enjambais avec dégoût des cadavres morts sous les morceaux de plafonds et tomba à deux reprises. Au bout d'un moment, je tombais sur une étagère de nourriture. Je tendis la main puis me souvins de quelque chose : je n'avais pas de sac. Je fouillais donc le magasin et tombait sur un sac juste devant. Je tendis alors la main pour l'attraper. Après cela fait, je le vidais afin de savoir ce qu'il y avait dedans. Apparemment, le sac appartenait à une certaine Natalia Gometo, une Mexicaine. Elle avait deux enfants. Je passais donc sur ses détails et regardait ce qui pouvait m'être utile. Quelques biscuits, des bouteilles, et des pansements. Mouais, pas terrible. Je remplis le sac de tout ce qui me semblait utile, puis m'approchais de la caisse. Je l'ouvris alors d'un grand coup et en sortit tout l'argent. On ne sait jamais, ça pourrait m'être utile. Après avoir fermé les yeux du caissier par pitié, je sortit en titubant. Jenny avait disparue et Arnold donna un bidon d'essence à Xian, en lui faisant comprendre de l'emmener quelque part. Le jeune garçon hocha la tête, attrapa l'autre bidon et trottina en direction d'un 4x4.

Alors que je m'approchais pour parler à l'étudiant, ses yeux s'agrandirent par la peur et hurla :

"Michael ! Courez !"

ACfan-
Niveau 3
31 octobre 2013 à 11:43:00

Arnold a été développé, youpi. Et ouais, il ne se passe pas grand-chose, mais au moins on a put arriver aux marais. Bref, je vote 4. On part vers l'Ouest, comme ça on retrouve Tom et sa bande et on peut repartir à Rapplo. :ok:

Alcahe
Niveau 10
31 octobre 2013 à 11:46:26

Ok, un vote pour le quatre. Je te remercie de ton avis, ACfan-, et je suis content que ça te plaise toujours autant. :noel:

Le vote quatre va-t-il gagner ou bien va-t-il être détrôné par un autre choix ? :noel:

PGM_2000
Niveau 6
31 octobre 2013 à 12:08:26

Je vote deux, il faut qu'on retrouve Marie et sa bande, les parents de Xian, Carl et on se casse ! :hap:

Alcahe
Niveau 10
31 octobre 2013 à 12:10:18

Waouh, ça va vite, merci. :o))

Egalité du choix deux et quatre ! Qui les départagera ?

Sujet : [FIC] L'île coupée
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