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Bioshock 2

Sujet : [Fic] La fic où vous décidez
Hold-em
Niveau 10
17 août 2010 à 16:02:38

Je posterais un hors-série demain soir :oui:

darkblads
Niveau 5
17 août 2010 à 21:55:51

oué je suis content moi :content:

Hold-em
Niveau 10
17 août 2010 à 22:55:35

Vous voulez que ce soit sur quel sujet :question:

On en a déjà un de prévu mais si vous avez des propositions intéressantes :hap:

Hold-em
Niveau 10
18 août 2010 à 13:13:18

Personne? :-(

D'accord, alors on reste sur le sujet de l'enfance de Abby/Rebecca :)

Hold-em
Niveau 10
18 août 2010 à 17:18:22

[Hors série : Une vie? ]

1962
-Abbigaëlle, va donc cueillir des fleurs pour ta mère
-Ouii, père !!
Ce n’est pas parce que c’est la fête des mères qu’un époux peut ne rien faire pour sa femme !
Je m’élance sur dans la campagne cambridgienne pour cueillir de jolies fleurs, et ainsi faire plaisir à ma mère. Il fait beau pour un 24 mai, le printemps finissant nous ayant habitué à pluie, nuages et ciel gris. Je connais une belle clairière où il pousse des fleurs toutes aussi belles. Je m’y rends donc et qu’est-ce que je vois? Un chien errant. Dans le doute, je préfère faire demi-tour, on ne sait jamais. Il commence à me suivre, j’essaie de ne pas paniquer, les chiens sentent ces choses-là. J’avance donc vers ma maison, et, voyant qu’il continue de me suivre, j’accélère de secondes en secondes. Il court, maintenant! Je dois faire de même, vite ! Je cours à en perdre haleine, oubliant tout le reste, et sans crier gare, mon pieds tape contre une pierre du chemin, je tombe, mais dans ma chute, je n’ai pas eu le reflexe de tendre mes mains en avant, comme si mes bras étaient lourds. Mon menton, il est en sang! Je me relève rapidement, continue de courir vers ma maison et claque le portillon au chien. Bon, maintenant que je n’ai plus le chien à mes trousses, reste le problème de mon menton. Je franchis l’imposante porte (victorienne, comme la maison).
Mes parents me regardent avec horreur, laissent ce qu’ils font, courent vers moi. Alors c’est si grave que ça?! Mon père m’attrape par le bras tandis que ma mère se rue sur la voiture, ignorant complètement le chien. Elle ouvre la porte d’entrée, puis le portillon, puis la voiture. Mon père me traîne presque jusqu’à la voiture, me laisse m’installer à l’arrière, et prends le volant.
Nous arrivons aux urgences, et après quelques minutes d’attente avec un mouchoir trempé de sang sous le menton, un homme en blanc nous reçoit. Ils me donnent une gélule avec un verre d’eau, que j’avale d’un trait. Après un dizaine de secondes, la douleur s’estompe, bien qu’elle soit toujours là. Il prend un pansement, verse un peu de désinfectant dessus, et me le colle sur le bas du visage. Ca pique!!
Le docteur décide de faire des radios de ma tête pour voir si les dégâts sont graves et me garde pour la nuit en observation.
Le lendemain, le docteur fait donc des radios de ma tête, et après m’avoir reconduis dans ma chambre, je l’entends téléphoner à mes parents. Environ une demi-heure plus tard, ils sont là. Le docteur les invite à s’assoir dans son bureau, sans moi. Ils parlent de moi, c’est certain, je colle l’oreille à la porte. J’entends les voix, mais je ne comprends que quelques mots, mais surtout, j’entends ma mère pleurer.

1964
http://www.youtube.com/watch?v=qUIhmy-HvcA (passez-la en boucle)
Ca fait maintenant deux ans qu’on nous a annoncé à mes parents et moi que j’avais une grave maladie. Les savants appellent ça une « atrophie spino-cérébelleuse », plus communément appelée « ataxie de Freidreich ». Moi, j’appelle ça une mort à petit feu, c’est à peine si la vie vaut d’être vécue, maintenant…
En fait, cette maladie ne se transmet pas, c’est de naissance, et c’est aussi extrêmement rare. Le cérébelleux est une partie inférieure du cerveau qui contient une grande quantité de neurones. C’est la partie qui contrôle les habitudes gestuelles, la coordination et la fluidité des mouvements. Dans quelques années, je serais clouée à un lit, je ne pourrais plus parler, plus écrire, plus marcher. Mais mon mental restera intact. Je serais prisonnière d’une coquille vide. Maintenant, je commence à avoir de la peine à écrire… Cette maladie est mortelle, et après deux ans de rechercher acharnée de mes parents à travers le monde, aucun traitement n’a été découvert.
Pourquoi a-t-il fallu que ça m’arrive à moi?! Je ne pourrais plus rien faire de ma vie, je suis comme déjà morte! Je n’aurais pas le temps d’avoir des enfants, pas le temps d’avoir un métier, pas le temps d’avoir de me marier, PAS LE TEMPS DE VIVRE!!
Maintenant, je ne vais plus à l’école, mes parents considèrent que je ne dois plus être enfermée, et veulent que je vive mes dernières années libre! C’est triste à dire, mais de toute façon, ce que j’aurais pu apprendre ne pourra pas me servir…
Je n’ai que douze ans, et pourtant, j’ai déjà dépassé la moitié de ma vie. Pourquoi dois-je partir si tôt? Qu’ai-je fait?! Ma mère, elle, me soutient, et est toujours là pour moi. Pourtant, mon père, j’ai l’impression qui veut s’éloigner de moi, comme si j’étais une relique du passé qu’il souhaitait oublier, comme si je n’étais plus sa fille! Il préfère s’enfermer dans son atelier plutôt que de passer du temps avec moi, comme si j’étais un monstre. Mais qu’est-ce que je suis, maintenant? Je ne suis plus une fille normale, car si je l’étais, je ne serais pas condamnée. A-t-il raison? Sans pouvoir dire pourquoi, je m’en convaincs chaque jour un peu plus…

1965
Mon père et ses projets d’architectures ont fait faillite. On a été obligés de vendre notre maison. Maintenant, on vit à Londres, dans un quartier de classe moyenne. Cela aurait pu être bien pire, j’en suis consciente. Mes parents m’ont offert la plus grande pièce de la maison comme chambre, car ils veulent m’offrir le mieux qu’ils peuvent. J’ai un peu honte de leur laisser pour chambre une pièce qui est à peine assez grande pour leur lite. Mais ils ma mère a insisté. Ma mère reste chez nous, car avant tout, c’est une mère au foyer, et elle devient chaque jour un peu plus une mère désespérée qui essaie de s’occuper de sa fille. Nous allons de temps en temps à la bibliothèque, et maintenant, j’ai l’impression de boiter des deux jambes. J’arrive encore a marcher, mais pas aussi bien qu’avant, c’est certain.
Ma mère s’est mise à lire des livres sur le paranormal, principalement sur l’hypnose. Au début, je croyais que ce n’était qu’une lubie comme ça, mais un jour, à ma grande surprise, elle a proposé d’essayer quelque chose, un de ces livres à la main. Elle m’a fait écouté de la musique par la radio, et quelques secondes plus tard, je ne sais ni comment ni pourquoi, je me suis retrouvé comme au paradis. Je voyais notre maison, le ciel bleu, un sentiment de liberté!
Cela ne dura pas, c’est évident. Ma mère essayait chaque jour, et mon père l’a convaincu que m’habituer à l’illusion n’était pas une bonne chose. Il disait que c’était malsain, et en y repensant, il n’a pas tort.

1966
Mon père arrive aujourd’hui avec un large sourire aux lèvres, plein d’espoir. Cela fait très longtemps que je n’avais pas vu ça sur le visage de mon père. Sans attendre, il nous annonce fièrement un nouveau départ, une nouvelle vie, tout recommencer à zero. C’est certes tentant, mais pour moi, la vie, c’est une chose bien vague, et l’avenir, je préfère ne pas y penser. Il nous tend à ma mère et moi une sorte de ticket. Il y a un R imprimé dessus. Une date : ce mercredi. Un code-barres. Il nous annonce que nous allons déménager. Une ville du nom de Rapture. Quand j’ai demandé à mon père où ça se trouvais, c’est avec un air de fierté qu’il a dit que ça se trouvais… Sous la mer!
Il nous dit qu’il y a de la place pour tout le monde qui travaille, que tout ce qu’on gagne nous revient entièrement, que chacun est libre de penser ce qu’il veut. Je trouvais ça normal, mais apparemment, pour mes parents, c’est une bénédiction. Il faut dire qu’ils ont connu la seconde guerre, quand ils étaient jeunes, ça doit être pour ça…
Mercredi, nous prenons le train pour Liverpool. Quand ma mère a demandé, inquiète, d’où sortait cet argent, mon père a simplement dit qu’il avait vendu ses derniers plans, son entreprise et son atelier. Il avait l’air confiant pour l’argent, comme si cette nouvelle ville était une mine d’or…
Arrivés à Liverpool, nous avons pris le bateau, et après une vingtaine d’heure, nous arrivons devant un grand phare, avec une sorte d’homme ailé qui tendait ses bras vers le ciel au sommet. Nous étions plusieurs familles à descendre. Dans le phare, nous descendons des marches, et entrons dans une sorte de capsule.
Ca y est, nous sommes à Rapture!!

1967
Rapture, un paradis ?! Une bouse dans une boîte d’or, oui !! Cette ville nous avait tout promit et qu’avons-nous en retour ?! Une maison miteuse, la pauvreté, et le chômage !! S’il n’y avait que ça, ça aurait été simplement insupportable, mais là, c’est insoutenable!!! La ville prend l’eau, tout est laissé à l’abandon, détruit, Andrew Ryan était mort il y a des années, mais le pire, ce sont les chrosomes!! Ce sont des monstres! Ils tuent, mettent la ville à feu et à sang, pour se droguer! Nous sommes à des années lumières des promesses de Ryan, maintenant, c’est Lamb qui dirige! Cette pauvre folle qui vous unir tout le peuple, mais quel peuple?! Ces machines à tuer? Ces rares humains terrorisés?! Franchement, maintenant, c’est la surface qui est un paradis! J’ai visité le parc d’amusement Ryan, et qu’est-ce qu’on y voit? La surface diabolisée pour maintenir la « population » ici, mais à quoi s’attendent-ils, qu’on chérisse cette pourriture de ville?!
Nous habitons dans un appartement minable, au milieu d’un quartier minable, au milieu de cette ville minable! Comme si ça ne suffisait pas, mon mal s’est aggravé. Je ne peux plus écrire lisiblement, et je ne peux presque plus marcher sans aide. Alors c’est ça, ma vie? Un corps entravé par la maladie dans un monde monstrueux?...
Aujourd’hui, l’Adam est le moteur de Rapture, alors qu’avant, il n’était qu’une aide, un plus! Je nourris maintenant une grave dépression, à cause de cet endroit et de ma maladie… Les pubs qui passent aux haut-parleurs parlent de fortifiant à base d’Adam. En arrivant, je n’aurais jamais pensé en avoir besoin mais mon désespoir est tel que j’en ai besoin. Je n’en prendrais qu’un! Je ne veux pas devenir un monstre! Mon corps est déjà assez défaillant, je n’ai pas en plus besoin de le transformer en une chose informe. J’arrive devant un «Jardin des Glaneuses», cet espèce de distributeur qui vends des fortifiants et des plasmides. Bien sûr, certain ont déjà leur Adam et le convertisse en ce qu’ils veulent, mais moi, je n’ai que de l’argent. J’insère mon billet à l’effigie d’Andrew Ryan. Maintenant, je dois réfléchir… De quoi ai-je le plus besoin? Fortifiant mental ou physique?
Le fortifiant physique ne me guérirait pas, c’est certain. Il me faut un fortifiant mental… J’appuie sur le bouton, et une espèce de bouteille sphérique tombe. Une seringue y est attachée. Je plante la seringue dans la bouteille, aspire le répugnant liquide, et après quelque secondes d’hésitation, je me la plante dans le bras.

1968
Maintenant, je suis enfermée dans ma chambre… Mon père a peur de moi. Mais je dois avouer que c’est un peu normal. Ce foutu fortifiant était défectueux!! Une nouvelle personne est née en moi, et elle dit s’appeler Rebecca. Elle prend parfois ma place, et c’est comme si je m’évanouissais quand elle prenait possession de mon corps. Je suis condamnée à la mort dans un monde détruit et mon corps ne m’appartiens plus, en plus de ne plus m’obéir… J’ai essayé d’en finir, pour résoudre ces problèmes. J’ai voulu sauter d’un bâtiment, et à chaque fois Rebecca reprenait les rennes et m’en empêchait! Elle veut me faire souffrir, c’est certain. Elle a essayé de tuer mon père! Il avait beau me rejeter peu à peu, il restait mon père, et je l’aimais! Elle a tenté de lui tranché la gorge, et me voilà maintenant recluse dans ma chambre, fermée à clef, et je reste dans mon lit à lire quelques livres, quand Rebecca n’essaie pas de forcer la porte. Elle est réellement dangereuse, elle nous veut du mal!! Qu’est-ce qui m’a pris de prendre cette seringue?!
Après des semaines d’enfermement, je me décide à m’enfuir. Est-ce que Rebecca aurait une emprise sur mon propre esprit? J’en ai peur. Je ne me serais jamais enfuis, sinon. J’ai brisé la fenêtre avec un des plus gros livres de la pile, et sans hésiter, j’ai sauté! Je suis tombée de deux étages! Mais Rebecca a pris le relais le temps que moi-même je revienne à moi.

Ca fait maintenant une semaine que je suis partie, un tuyau de plomberie en guise d’armes contre les chrosomes.
Aujourd’hui, je parcours le point de chute, en quête de nourriture, pour subsister. J’ai de plus en plus de mal à marcher, et je n’arrive plus du tout à écrire. J’ai trouvé un appartement vide, comme beaucoup, mais celui-là semblait mieux que les autres. Je vais m’y installer quelques temps. Ce n’est pas Versailles, mais ça suffira pour l’instant…
Je suis réveillée en sursaut par des cris de chrosomes qui courent vers moi. Je prends mon tuyau, mais ils sont trop nombreux, je dois fuir!! J’arrive devant le bar du Limbo, et maintenant, ils sont seulement deux. Ils sont quand même redoutables! Ils sont beaucoup trop forts pour moi, et dans la panique, je tombe à terre. Je sens que ma fin arrive, ça y est, enfin…

Quand je rouvre les yeux, je vois ce que les gens appellent une «grande sœur». Je la remercie, et elle me dit qu’elle s’appelle Viktoriya, un nom bien étrange. Je vais l’inviter chez moi, et qui sais, elle deviendra peut-être mon amie! Je l’espère de tout mon cœur!

Misstina
Niveau 10
18 août 2010 à 18:55:48

Très bien très bien, comme on peut s'y attendre de la part de Hold-em! :ok: Mais comme d'hab', il y a des fautes... Mais cela n'empêche que c'est un texte de qualité! :-) Bravo pour ces idées si bien retranscrites à l'écrit et si bien assemblées. :bravo:

Hold-em
Niveau 10
18 août 2010 à 21:38:01

Alors c'est mauvais au point que vous commentez pas? :-(

Pseudo supprimé
Niveau 8
18 août 2010 à 21:58:39

Tout bonnement géant, tu as beaucoup de patience jeune pomme :o)) :fier: :fou:

Hold-em
Niveau 10
18 août 2010 à 22:08:51

Merci bien, jeune gomme :o))

darkblads
Niveau 5
19 août 2010 à 11:13:03

oh le joli texte!

Hold-em
Niveau 10
19 août 2010 à 13:18:43

Ca vaut bien les heures qu'on a mis à faire le scénario et les 2h30 d'écriture :hap:

Vous en avez de la chance d'avoir des auteurs si dévoués :ok:

Hold-em
Niveau 10
19 août 2010 à 16:11:44

Donc, revenons-en à Viktoriya :hap:

Je posterais samedi après-midi. Après je laisserai misstina poster étant donné que je serais che ma cousine :-d

Piper02
Niveau 4
19 août 2010 à 16:47:48

Pauvre Abby... :snif2:

Ton histoire me rappelle une série japonaise, 1 Litre of Tears, où l'héroïne souffre de la même maladie. Aurais-tu vu ce drama, par hasard ? :hap:

Hold-em
Niveau 10
19 août 2010 à 16:58:09

Oui, pauvre Abby :snif:
On voulait bien montrer sa détresse, car elle est pas vraiment apparente dans le chapitre 08, je trouve, donc on voulait insister dessus :oui:

Je préfère de loin le titre originale: Ichi Rittoru No Namida :hap:

Hold-em
Niveau 10
19 août 2010 à 18:27:12

Faut que je uppe pour que vous parliez? :(

Piper02
Niveau 4
19 août 2010 à 20:42:47

Ah, ah ! Je le savais !! Ça m'a mis la puce à l'oreille quand Abby est tombé comme une pierre, sans se protéger.

Et pour te répondre, on passe pas forcément notre vie sur ce forum, hein, tu sais... ^^"

darkblads
Niveau 5
19 août 2010 à 21:15:12

bonjour

riochicooper
Niveau 5
19 août 2010 à 22:09:52

salut non je dors pas et je tenait à dire que ce hors série est très bien écrit ... bref , il me tarde la suite :-)

Misstina
Niveau 10
19 août 2010 à 22:56:41

"Et pour te répondre, on passe pas forcément notre vie sur ce forum, hein, tu sais... ^^"" :d) pas tout à fait faux...

Hold-em
Niveau 10
20 août 2010 à 17:47:51

La suite est en cours d'écriture cher lecteurs :)

Sujet : [Fic] La fic où vous décidez
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