Sujet :
[Fic] La fic où vous décidez
[ Chapitre 07: Puissance ]
Le corps de votre père git là, mort, encore tiède, ce qui signifie donc que les plafonniers sont passés à peine quelques minutes avant vous... Si vous n'aviez pas traîné en chemin il serait encore vivant! Il est mort par votre faute!! Vous culpabilisez, redoublant de rage envers les plafonniers. Vous avez besoin d'Adam pour les combattre, mais ce n'est pas avec les minces récoltes quotidiennes de Karen que vous y arriverez. Après tout, et si vous rendiez à Karen sa liberté? Si vous la libériez de ses chaînes? Ce n'est pas de la cruauté, c'est justement de la charité, non, de la pitié... Vous avez pitié pour elle, et la tuer ne vous réjouis pas, mais c'est certainement le plus beau cadeau que vous pouviez lui faire. 
Non, vous n'êtes pas une personne mauvaise, simplement, la sélection naturelle vous oblige à vous servir de Karen, et qui plus est, vous la libérez!! Vous faites d'une pierre deux coups. Cela vous rendra service à tout les deux. Elle mourrai, sa vie innocente prendrai fin, et vous savez qu'elle ne mérite pas ça. Qui êtes-vous pour décider de sa vie ou de sa mort? Etes-vous supérieur à elle au point de pouvoir décider de ce genre de chose pour elle? Non... Ce n'est pas ce qu'il faut se dire... Ce qu'il faut se demander, c'est ce qu'elle voudrait, elle. Ce qu'elle voudrait, évidemment, c'est vivre à vos côté, mais vous avez besoin d'elle. Après tout, elle ne mourrait pas complètement tant qu'elle sera dans votre cœur et tant que votre main vengeresse vous rappellerait son sacrifice. 
Vous vous penchez sur elle, elle qui fixait encore votre père baignant dans son propre sang, paniquée, et commence à vous regarder d'une air apeurée, comme si elle devinait son sort. Vous commencez à approcher votre main de sa tête si innocente, et elle, voyant maintenant la raison, entreprends de s'enfuir. Cela ne vous fait pas tellement plaisir, mais d'un mouvement vif, vous lui attrapez le bras et vous posez votre main sur son crâne. Sentant sa peur, vous tremblez, mais cela ne vous décourage pas, vous devez le faire! Soudain, une sorte de fumée verte nuancée de noir sortie par son nez et sa bouche à un vitesse fulgurante. Le stress a déclenché un réflexe de survie chez la limace: elle rejette un fumigène pour troubler l'assaillant et ainsi fuir, mais maintenant, cela ne lui était plus possible.
Après une poignée de seconde, vous arrivez à entrer vos doigts dans la bouche de Karen. Vous atteignez sa gorge et un spasme gastrique se déclenche chez elle. Comme si elle allait vomir... D'ailleurs, vous n'en étiez pas loin non plus. Mais il était bien trop tard pour reculer. Elle allait mourir, car malgré la faible teneur en poison du fumigène, il est particulièrement concentré dans l'estomac, car c'est directement là qu'il est rejeté. Vous devez arriver jusqu'à son estomac, et, sentant ses parois digestive visqueuse et remuante sous vos doigts, ses larmes sur votre bras et son regard de souffrance dans vos yeux, vous atteignez enfin l'entrée de l'estomac. Vous tâtonnez avec difficulté du bout des doigts, et sentant quelque chose de particulièrement visqueux, vous l'étreignez avec votre main entière et l'arrachez d'un coup sec. 
Evidemment, elle s'était lourdement ancré dans le corps de Karen et l'hémorragie ne tarda pas. Vous agrippez maintenant fermement le parasite de Karen et retirez brusquement votre bras qui était jusque là entièrement entré dans son corps. Détournant les yeux, vous entendez Karen tomber au sol, agonisante. Son œsophage a été partiellement déchiré et une partie de son estomac a été arrachée avec la limace. Vous savez qu'elle ne s'en sortirais pas, et partez sans demander votre reste, avec la limace ensanglantée dans la main, le fumigène se dissipant. Vous entendez son souffle d'agonie s'arrêter progressivement tandis que vous courrez en essayant de ne plus penser à rien... Hélas, ce n'était pas possible.
Maintenant, vous allez devenir plus forte, grâce à Karen! Elle vous a aidé, et vous aussi, car maintenant, elle ne souffrirais plus! Sans aucune pitié, vous réduisez la limace en charpie, défoulant sur elle la rage d'avoir tué la dernière personne qui avait fait office de famille pour vous. Avec un certain dégoût, vous avalez cette bouillie presque liquide. Dès cet instant, vous tombez à genoux, hurlant, tandis qu'une onde invisible passe vos mains au supplice, et pendant quelques minutes, vous hurlez, priant pour mourir, la souffrance vous déchirant les mains. Maintenant, ça va mieux, cette douleur est passée... Peut-être était-ce une vengeance de Karen? 
Marchant maintenant loin des corps de votre famille, vous remarqué un livre par terre: c'est un livret d'opéra, de la "Forteresse Folâtre" (référence à ceux qui ont joué au un 
). Tendant instinctivement la main pour le ramasser, vous êtes surpris de voir que sans l'avoir touché, cet objet se retrouve dans votre main. Karen vous a léguer la télékinésie!! C'est un plasmide fort utile, une fois bien maîtrisé. Cependant, vous êtes quelque peu déçu de ne pas avoir de plasmide plus "actif". Comme le feu, l'électricité ou le feu par exemple. De toute façon, vous n'avez pas le droit de vous plaindre! Vous avez tué Karen pour avoir ça, alors vous n'avez pas le droit de le renier! Vous allez vous en servir pour tuer les meurtriers de votre père, et c'est tout ce qui compte pour le moment.
Vous promenant pour oublier le mal que vous avez fait, vous entendez une musique un peu moins dénué de sens que vos pensées ( http://www.youtube.com/watch?v=bwqMsxX9X0o ). Sur le chemin, vous entendez quelque rires glauques caractéristiques des chrosomes mais aussi et surtout une voix d'un humain en détresse. Accourant, vous remarquez que cela vous a emmené dans une sorte de place où une caméra de sécurité faisais sont tour d'horizon et où un escalier menait à un bar... "Le Limbo", pensez-vous, n'étant pas sûr d'avoir bien lu dans l'agitation. De gros tuyaux de plomberie trônait au milieu de la place, et c'est de derrière que venait les cris.
"-Pitié, criait une voix de jeune femme, j'ai sais où y'a de l'Adam!! Je vous le dirais si vous me tuez pas! Je vous en prie, laissez-moi vivre!!
-Ahahah, on va faire autrement, poufiasse! répondait un chrosome armé d'une clef à molette. Tu nous dis où c'est et peut-être qu'on te tuera pas! 
"
N'attendant pas plus pour sortir votre harpon, vous décapitez d'un coup sec le premier et planter votre arme dans la poitrine du second. Le troisième, effrayé, s'enfuis en hurlant, savant que c'est sa seul chance de vivre. La jeune femme, elle, était recroquevillée par terre, par crainte de vous, mais d'une main tendre, vous la relevez. Elle était belle, ses cheveux châtains clair faisaient des anglaises plutôt serrée. Elle était habillé sobrement: du gris et du rouge. Après des remerciements très riches, elle commence à se présenter d'une voix moins paniquée:
"-Je m'appelle Abbigaëlle, mais appelez-moi Abby, et, attachant ses cheveux, elle reprit: et moi, c'est Rebecca"
Vous, interloqué par son changement soudain de ton et de prénom, et répondez:
"-Vous vous fichez de moi? 
-Non, pas du tout, simplement, nous sommes deux dans ce corps." Elle détacha ses cheveux et continua. "Il y a quelques années, j'ai pris un fortifiant mental antidépresseur qui se révéla défectueux, et c'est ainsi que Rebecca est née en moi." Imperturbable, elle rattacha ses anglaises qui ressemblait maintenant à des dreadlocks et dit: "Rebecca, c'est moi. L'autre niaise préfère avoir les cheveux détachés. En fait, j'essaie de la faire plier! Pour avoir un vrai corps!! Mais un corps que Friedrich s'amuse pas à bousiller! Il m'en faut un, rien qu'à moi! Mais si ce corps meurt, on meurt tout les deux, donc j'essaie de la refouler au plus profonds de son propre esprit. On pourrait dire que je joue le rôle de la "méchante" et après tout, ce n'est pas pour rien que les parents de Abby nous ont enfermés. Ils on bien eu raison de se méfier de moi! Son père ne pourra plus jamais parler comme avant... Héhéhé! 
"
... Alors cette Rebecca est donc une autre des abominations générée par l'Adam? Elle pourrie la vie de Abby... Pire, elle la parasite. Elle ne mérite rien d'autre que l'extermination! 
C'est comme si un chrosome vivait dans un corps humain. Mais vous ne pouvez pas vous débarrasser d'elle sans tuer l'autre. Qu'y pouvez-vous, après tout?
Détachant ses cheveux, Abby repris place dans son corps et ainsi que la parole:
"Rebecca essaie tout pour détruire ma vie... Je sais plus quoi faire, elle m'empêche d'en finir! Elle veut que je vive pour me faire souffrir et que je lui cède mon corps. Mais je ne me laisserais pas faire!! Mais si mon corps me fait défaut! Je n'aurais jamais du prendre ce fortifiant... Cela ne m'a apporter que des ennuis... C'est à cause de Friedrich que Rebecca est venue!! Tout est de sa faute! C'est pour ça que mes parents ont commencé à me rejeter puis à m'oublier dans ma chambre 
... En plus, Rebecca a essayé de les tuer, résultat, ils me détestent. Bon, vous m'avez sauvé la vie, alors permettez-moi de vous inviter chez nous."
S'ensuit une dispute entre Rebecca et Abby, les mains allant et venant dans les cheveux à toute vitesse, pour enfin se mettre d'accord pour qu'elles vous accueillent chez elles. Encore une fois, le point de chute prouvait sa misère... Abby, d'un regard un peu honteux de son appartement miteux vous invite à vous assoir sur une chaise. Après un court repas de nourriture en boîte réchauffée, elle vous invite à dormir, les rues rapturienne étant particulièrement male famée à cette heure tardive. Evidemment, vous acceptez, étant fatiguée et ne voulant pas retrouvé deux cadavres en guise de compagnie chez vous. 
Dans la nuit, un bruit de grincement vous réveille... La porte de votre "chambre" grince, et Abby entra dans la pièce... Non, c'était Rebecca! Elle tremblait de plaisir, un couteau de cuisine à la main, riant (chuchotant presque) un rire satanique, et dans une pulsion meurtrière, se jeta sur vous.
Vous aviez par le passé entraîner vos réflexes durant votre entraînement avec Brigid, et sans une seconde d'hésitation, vous prenez le poignet de Rebecca, le tournez puis le ramenez dans les omoplates, l'obligeant à lâcher son arme. Dans une rage inouïe, Rebecca se débat, et avec grand soin d'éviter tout objet pouvant servir à blesser (c'est-à-dire presque tout dans on y pense), vous l'attacher à la même chaise qui vous à servis pour le repas...
Cette nuit fut longue... Très longue
Le lendemain matin, vous levant, vous sortez, laissant la pauvre Abby là où elle est, ignorant la chaise vide, vous décidez de:
1)Partir chasser du chrosome
2)Détruire les labos plasmidiques pour éviter que d'autre devienne aussi fort que vous, vous procurant un avantage et évitant d'autre "erreur" comme Rebecca
3)Rechercher une autre petite soeur pour son Adam
Je n'étais pas très inspiré sur les choix, par contre je prévois un épisode hors-série qui sortira dans quelque temps qui expliquera la vie de Abby/Rebecca et cette nuit...
des choix pour le moins minable mais bon, j'ai passé toute la soirée sur ce chapitre et les choix ne m'étais pas du tout venus à l'esprit... (j'ai passé presque 4 heures dessus, donc j'espère que ça vous plaira quand même )
Finalement je vais revoir mes choix; ceux-ci sont pitoyable, avouons-le 
Les nouveaux sont:
1)Se remémorer la nuit dernière
2)Essayer de découvrir qui est Friedrich
3)En apprendre plus sur l'ancienne vie de Abby
Si tout le monde choisissais la 1, ça m'arrangerait...
(de plus c'est l'option la plus "mystérieuse" )
Non bah tu choisis la 2, donc je compte une voix pour la 2, je veux forcer personne 
Ah pardon, je viens de me rendre compte d'une erreur: Friedrich s'appelle en fait Friedreich.
Essayez de trouver qui est Friedreich, juste pour rire 
(nan sérieux c'est à la portée de tous)
Vu que tu m'as juste aidé sans relire ni connaître les possibilités des choix, on peut considéré que ton vote compte
On les a reçu, mais tard... Resultat on a pas pu les adapter, désolé
Et non, on a pas été submergé... Pire, tu fut le seul à nous avoir envoyé un mail 
C'est dommage que vous n'ayez pas plus de suggestions je trouve l'idée bonne, enfin continuez comme ça.
J'aime ce que vous faites 
Désolé si je publie pas demain, car demain, ce sera mon anniversaire 
(eh oui, 15 ans, ça se fête 
)
Au fait, j'espère ne pas avoir été trop cru au moment de la description du sacrifice de Karen
(chais pas, ça pourrait choquer de bien jeunes esprits )
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