Épisode 12 : Sur tous les fronts.
26 Janvier : Ce matin, réveille tout en douceur, je commence à sentir que ce maillot n’est plus bien loin. De plus le Tour du Qatar commence aujourd’hui, et l’équipe sera diriger par Roberto Marrone et aider par Massimo Podenzana. De plus aujourd’hui le président va rendre visite à Marco pour lui proposer le poste et enfin Mykahilo est de retour en Italie où Basileo le médecin devrait nous dire dans quelques jours pour combien de temps il en a. Mais je préfère me concentrer sur la course.
A 8h je descends déjeuner en compagnie des coureurs. Apparemment Filippo a appelé Mykahilo qui lui a confirmé qu’il était bien rentré. Puis après quelques discussions il s’avérait que Dainius, Maurizio et Tomasz étaient en forme. Tant mieux car c’était leur étape à eux ! Léonardo et Antonio reprenaient aujourd’hui leur rôle normal d’équipier. Puis je reçu un appel au milieu du déjeuner auquel je répondais. C’était Roberto qui voulait me dire que tous les coureurs étaient prêts. « La première étape est un contre-la-montre par équipe de 12km, je pense qu’il n’y a pas de consigne particulière à donner, mais nous n’allons pas faire un super chrono vu que nous avons des éléments moins forts. Le contre-la-montre se déroule autour de Doha, la capitale et au faite la Télévision Qatarie retransmet les 6 étapes en direct. » Je lui répondis que j’étais heureux de l’apprendre et qu’il devait faire de son mieux pour cette étape. Je lui souhaitais bonne chance avant de raccrocher. On regarderais la course au soir avec le reste de l’équipe.
Une fois transmit la bonne nouvelle aux gars on finit de déjeuner. Alors qu’on allait partir on entendit une voix qui nous était familière : « Salut tout le monde je suis revenue ! » C’était Serguy qui avait laissé Mykahilo au terminal et qui nous rejoignais à présent. One le pris dans nos bras et on lui racontait ce qu’il avait manqué tout en allant prendre le bus. Aujourd’hui on prenait la direction de Willunga et le trajet passa affreusement vite. On avait à peine fini de raconter nos aventures que le bus arrivé déjà dans l’enceinte. Une fois garé chacun aller à sa tache, et Serguy reprenait sa place habituelle de mécano. Je fis encore mon tour matinal. 30° un beau ciel une sacrée chaleur mais du vent : 25km/h.
Cela serait difficile sur la côte.
Puis l’air de rien je remontais dans le bus et préparais le briefing. Je décidais de faire quelque chose d’unique : J’installais une table de camping au milieu du bus et écarté tous les sièges alentour après quoi je déployais un large profil de l’étape sur la surface de la table :
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Puis les coureurs remontèrent les uns après les autres à l’intérieur du bus, tous surpris en voyant la disposition que j’avais donner de l’intérieur. Une fois qu’ils étaient tous réunis, je leur expliquer la raison de ce déménagement : « Il est plus sympathique de se réunir autour d’une table que de s’éparpiller dans un bus. Aussi vous aurez tous votre mot à dire si vous le souhaitez pour l’étape d’aujourd’hui. Comme vous pouvez le constater au début nous effectuons un circuit et il y aura deux sprints intermédiaires avant d’en sortir. Cela ne sera pas dangereux au niveau des attaques. Puis il faudra se méfier une fois sorti du circuit, c’est à ce moment-là que les grimpeurs doivent être présents à l’avant. Adriano et Leonardo vous êtes tranquille aujourd’hui. Filippo et Antonio à vous de faire de la protection. Dainius et Maurizio vous êtes en électron Je compte sur vous. »
Leonardo pris alors la parole : « Il risque d’y avoir des attaques une fois sorti du circuit comme vous le disiez et je voudrais essayer de m’y infiltrer. » Je reprenais :
« D ‘accord mais faites attention aux cassures ou au départ du groupe de favoris, si personne n’attaque il faudra rester placer car cela se jouera au sprint. Tout dépend à quelle vitesse le peloton monte la côte, mais n’oubliez jamais une chose : C’est les favoris qui décident de l’allure, en aucun cas vous. J’entends par là que vous devaient être présents et suivre les attaques des favoris jusqu’au sommet. Arrivés en haut vous êtes libre d’attaquer spontanément si vous le désirez. Un sprinters comme Filippo Pozzato n’hésitera pas à attaquer tout comme Boonen, ce genre de côte ne leur fait pas peur et Dainius reste méfiant avec Lang. »
Une fois les derniers conseils transmis on sortait du bus et on se diriger vers le départ. Je vérifiais que tout fonctionnait dans la voiture puis je manoeuvrais jusqu’à la 7ème place de la file. Je vis les coureurs passer un par un et une fois le départ donné je récupérais Serguy à l’arrière de la voiture. J’étais heureux de le revoir. On fonçait et il n’y avait rien à signaler à part une échappée de huit coureurs qui partit, aucun de mes gars dedans puisque Adriano n’avait pas pris la bonne. Je le sût lorsqu’il vint chercher le ravitaillement. Puis on arrivait enfin à la côte et il ne se passait toujours rien; L’échappée n’avait compté que 2 minutes d’avance au maximum devant un peloton contrôlé par les Liquigas et les Quick Step.
Casper et oui t'inquiète je suis au taqué 
Mais ce n'était qu'un CLM par équipe 
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