P.s.A quand la suite?
Donc vous voulez la suite ?
J'dois avouer que le nombre de commentaires pour le deuxième chapitre, après le nombre pour le premier, ça m'a un peu refroidi.
Et en ce moment j'vise plus gros, le roman, voire l'édition (et les bénéfices )
En plus avec l'inspi que j'ai pour cette fic...
Bref, je vais me mettre à mon chap. 3
OUAAAIIIIIIIIIIIS GOOD LUCK!GOOD LUCK!GOOD LUCK!
Bon, voilà, bossé ce matin et cet aprèm, avant et après mon sommeil quoi ._.
Chapitre 3
-Donc, bilan ? Demanda Viridi, impérieuse. Pit.
-Moi ? Eh ben... Sur le point de la libération de Caïn et Dolph, la mission est un succès. Et en plus on a recruté un PNJ.
-J'suis pas un PNJ, grommela Magnus, à l'autre bout de la table, séparé de Pit par Caïn et Ross.
-Si, étant donné que je suis le seul personnage joueur, tu es un PNJ.
-Hé hé, de mon point de vue JE suis le personnage joueur, et donc TU est le PNJ.
-Le seul perso joueur ici c'est moi ! Lança Viridi. Phosphora, les raids ?
-Aucun problème de ce côté là, on a fait pas mal de victimes, et on a réussi à piller leurs entrepôts d'armes. Toutefois l'attaque de l'armée principale ne l'a pas retardée assez longtemps pour qu'on ait eu le temps d'endommager sérieusement la tour.
-Erreur, jeune fille, répondit Solice. Quand l'armée est arrivée, plus de deux cents de nos hommes avaient pénétré dans la tour, et l'ont attaquée à l'intérieur. Les traquer tous a du être long et fastidieux. Plusieurs canaux de communication de couronnes ont été rompus. Pas celui de Pit, malheureusement.
-Dommage... Merci. Pour ce que j'en sais, maintenant. Les pertes chez Phosphora s'élèvent à trente-deux unités. Celles des artilleurs de Solice sont nulles, tandis que Pit a perdu deux unités. Notre frappe principale a subi un revers violent de la part des forces de défense : Cinq cent quarante-trois unités ont été perdues.
-Écoute gamine, tu ferais mieux de témoigner un peu plus de respect à tes troupes. C'étaient des êtres vivants, des « hommes », pas des « unités » qu'on déplace sur un plateau et qu'on ressuscite après leur mort.
-Magnus ! S'exclama Pit, outré du manque de respect du mercenaire.
-Tais toi, l'ange, je parle à Viridi. Je me suis battu aux côtés de tes « unités ». Certaines m'ont sauvé la vie. Alors tu vas leur témoigner du respect, et pas plus tard que maintenant !
Un pied sur la table, il tendit sa longue épée en direction de Viridi. Plusieurs chaises tombèrent au sol.
-Stop.
-Parle autrement à dame Viridi, manant !
-Tu n'es ici que grâce à sa bonté !
-Respecte la déesse de la nature !
-JE la respecterai quand elle respectera mes frères ! Combien de mes amis mercenaires sont tombés dans ce combat ? JE refuse de les voir traités d'unités !
-Pfeuh ! Les qualités au combat d'un mercenaire n'ont d'égal que sa cupidité. S'ils n'étaient pas morts, ils nous auraient trahis pour aller au plus offrant.
Magnus bondit. Solice recula. La lame brisa net la table de verre, et son enchantement avec. Elle tomba. Magnus roula, et se jeta vers le stratège. Un des gardes de Viridi se mit sur son chemin. Un coup de pied l'en dégagea.
-Je vous ordonne de vous calmer.
-J'ai pas d'ordres à prendre de toi, vieux fou !
-Je vous demande pardon ?
-Tu n'auras pas mon pardon ! Crève !
Le sol explosa. Des ronces en surgirent, agrippèrent les jambes de Magnus, s'enroulant autour, et finirent par 'immobiliser, écumant de rage, à quelques mètres seulement du coin où s'était réfugié Solice.
-Merci, dame Viridi, souffla ce dernier.
-Magnus, vous êtes viré du conseil de guerre.
-J'm'en fous, toute façon ça sert à rien. Vous avez aucune chance contre Palu et Hadès ensemble. Pas sans les ailes d'Icare.
-Les ailes de quoi ? Demanda Pit.
-Ce conseil de guerre est terminé ! Répliqua Viridi, en sortant.
Pit finit aussi par quitter la salle. Le temple de la nature n'était pas habité que par des plantes, non. Quelques humains et humaines vivaient dans la ville autour. Et si Dolph, par son air renfrogné et son crâne chauve, et Grey par son âge, n'étaient pas très populaires, les cheveux rouges et les yeux bruns de Ross et le beau visage de Caïn sous sa crinière vert foncé ne déplaisaient pas aux demoiselles. L'archer adressa d'ailleurs un magnifique sourire à une jeune femme qui le regardait, et qui s'enfuit, toute rouge.
-C'est fou l'effet que peut avoir un sourire sur une personne, commenta Caïn.
-Penses-tu que ce soit le moment de draguer, Caïn ? Demanda Grey.
-Il y a certains moyens de remonter le moral qui marchent très bien, quoi de mieux en temps de guerre, répondit Ross en faisant un clin d'œil à une autre fille.
-On a Cupidon et un Bourreau des Cœurs, commenta Dolph. Beau groupe, n'est-ce pas, mon général ?
Voyant l'absence de réaction de l'ange, ils s'approchèrent.
-Vous allez bien, mon général ? Demanda Ross, inquiet.
-Ouais. Où est Magnus ?
-Dans sa chambre ou au terrain d'entraînement, probablement, répondit Grey
-D'accord. J'y vais. Seul.
Il n'était pas au terrain d'entraînement. Pit monta vers sa chambre, et frappa.
-Ouais ?
Il entra. Magnus, torse nu et bandé, assis sur le lit, contre le mur, cuisse de poulet à la main, entre l'assiette posée sur ses genoux et la bouche, avait les yeux fixés sur la télé.
-Ah, l'ange...
-Qu'est-ce que tu fais ?
Il prit le temps d'arracher de sa cuisse un bon bout de viande, de le mastiquer, et de l'avaler, avant de répondre :
-Ça se voit pas ? JE bouffe devant la télé.
-Tu regardes quoi ?
-Les infos de Palutena.
-Attends... T'as l'électricité dans ta chambre ?
-Nan. J'ai fait un trou par terre, et j'ai branché chez la petite déesse.
Le silence emplit la salle, puis fut rompu par Magnus.
-Qu'est-ce que tu me voulais ?
-Ah, oui. Faut que je te parle.
-Ha ha, pour qui tu me prends, l'ange ? Je ne marche pas comme ça.
Pit lui avait raconté ses projets, et le mercenaire avait éclaté de rire.
-Si tu refuses Viridi te virera du temple. Elle te garde ici après ton attitude au conseil juste parce que je lui ai demandé. Une fois hors de sa protection, Solice ne te ratera pas. En plus tu auras une augmentation superbe si tu acceptes.
-... Combien ?
-Combien quoi ?
-Combien de fric ?
-Euh... ah, oui. Dix mille cœurs par mois, et une prime pour chaque mission.
-... Quinze. Quinze mille.
-Non. La paye est la même pour tout le monde. A quinze mille cœurs par personne et par mois, ça ferait soixante-quinze mille cœurs par mois. J'ai pas l'intention de ruiner Viridi.
-Ha ha, c'est quinze mille ou rien. Mes cinq mille me vont bien. Si j'accepte je prends trois fois plus de risques, je dois donc être payé trois fois plus.
-T'es bon en marketing... J'accepte.
-Ha ha ha ! Toi t'y es nul et ça se voit. Marché conclu ?
-Euh... Marché conclu.
-Rebelles de la Lumière, Armée de la Nature, Garde Blanche. Viridi et ses généraux. Moi, Pit, chef des Rebelles de la Lumière, vais nommer un nouveau membre de la Garde Blanche. Avance.
Dans la cour du temple, des centaines d'hommes s'étaient réunis autour du frêle ange. Magnus fendit les rangs et vint en face de Pit. Il y posa un genou à terre.
-Magnus. Acceptes-tu de faire partie de la Garde Blanche ?
-Oui.
-Veux-tu faire partie de la Garde Blanche ?
-Oui.
-Que penses-tu pouvoir y apporter ?
-La chose que j'apporte partout. Mon épée, et mes bras pour la manier.
-Acceptes-tu de me considérer désormais comme ton général et d'obéir à mes ordres sans discuter ?
-Tsss... Ouais.
-Jures-tu de protéger la veuve et l'orphelin jusqu'à ta mort ?
-Ouais. J'ai rompu assez de promesses pour pouvoir jurer tout et n'importe quoi.
-Jure-le.
-Je le jure.
-Magnus, relève-toi. Je 't'offre l'épée d'apparat de la Garde Blanche.
Il accrocha l'épée longue et fine à sa ceinture. La garde blanche comme le fourreau et la lame d'argent juraient sur les vêtements noirs.
-Je t'offre la cape qui indique ta position hiérarchique supérieure à celle des autres soldats. Tous devront obéir à tes ordres tant que tu auras cette cape.
Il accrocha à ses épaules la longue cape blanche.
-Je t'offre l'armure qui protégera ta vie sur le champ de bataille. Euh... Là on a plus d'armures, tu l'auras demain, désolé.
-De toute façon j'm'en servirai pas.
-Et enfin, je t'offre la monture qui te fera traverser les cieux à la recherche du mal.
Grey arriva avec, tenu par la bride, un pégase blanc immaculé, qu'il apporta.
-J 'préfère le noir, commenta Magnus. M'enfin, merci quand même.
-Magnus, bienvenue dans la Garde Blanche.
Tonnerre applaudissements et d'ovations. Puis tous se dirigèrent vers le banquet, où ils mangèrent, burent, plaisantèrent... Pit ne partageait toutefois pas la joie ambiante. Quelque chose le taraudait. Il s'approcha de Viridi, qui riait avec Caïn.
-Hem... Viridi ?
-Ouais ? Fit-elle, radieuse, en se retournant.
-Où est Phosphora ?
-Euh... Elle est pas là ? Peut-être dans sa chambre. Je te sers un cidre ? J'l'ai fait moi-même.
-Euh... Non merci.
Pit s'éloigna du groupe. Magnus le rattrapa.
-Pit.
-Ouais ?
-Je me bas sans armure, j'ai ma propre monture, ton épée ne me servira à rien parce que je me bats avec la mienne C'est grave ?
-Non. L'épée n'est là que pour décorer, au combat personne ne l'a, sauf la dernière fois parce qu'on se battait contre Palutena, pour impressionner les adversaires. La monture, si t'es plus à l'aise avec la tienne garde-la. L'armure par contre, je pense qu'elle peut t'être utile.
-Ha ha. Ça fait combien de temps que je me bats sans armure selon toi ? Depuis mes quatorze ans. Vingt ans. JE suis pas encore mort, c'est pas demain la veille que ça va changer. Par contre la cape elle est classe.
-Ouais, et puis c'est là que réside tout le pouvoir que tu as sr tes hommes. Par contre ne vas pas dire aux autres que t'es payé cinq mille de plus.
-T'inquiète.
Ils furent interrompus dans leur conversation par le bruit d'un pégase s'écrasant au milieu de l'assemblée. L'homme dessus, roula au sol, et se retrouva allongé sur le dos. Il était blessé. Sa monture venait de rendre l'âme. Il leva les yeux vers Viridi.
-Argh... Ma dame... L'opération d'espionnage du groupe d'artillerie est un échec... Tout le monde est mort... Sauf... Phosphora... Capturée...
Ce furent ses derniers mots. Épuisé, vidé de son sang, il mourut tout de suite. Pit n'y prêtait aucune attention. Les derniers mots résonnaient dans son crâne. Limpides, clairs. Terrifiants. Phosphora. Capturée. Prison, torture... Il courut dans sa chambre.
"-Stop.
-Parle autrement à dame Viridi, manant !
-Tu n'es ici que grâce à sa bonté !
-Respecte la déesse de la nature !
-JE la respecterai quand elle respectera mes frères ! Combien de mes amis mercenaires sont tombés dans ce combat ? JE refuse de les voir traités d'unités !
-Pfeuh ! Les qualités au combat d'un mercenaire n'ont d'égal que sa cupidité. S'ils n'étaient pas morts, ils nous auraient trahis pour aller au plus offrant."
Qui dis quoi?
A part la phrase que je te montre qui est compréhensible par la logique nous ne savons pas qui dit quoi. Le pire c'est que avant tu mets des noms, après aussi. Pense a te relire.
Sinon c'est génial.
A oui au fait: Solice a affronté Pit, l'un des plus puissants guerriers du monde, sans flancher. Alors c'est pas un simple humain qui va lui faire peur.
Génial, j'adore, sérieux Je meurs d'envie de voir la suite
P.s.Stephar Magnus est le plus puissant des humains, quand même(C'est précisé par l'icaron)
Oui mais, Solice a été désigné pour surveiller le sorcier du chaos, un etre plus puissant que les dieux.
On va dire que Magnus est spécial, na
Bah disons que quand t'es désarmé et que t'as un mec qui pèse 90 kilos de nerfs et de muscles qui te saute à la gorge avec une épée qui fait sa taille, ça impressionne.
Et Strephar, c'est les généraux de Viridi, c'est fait exprès, pour insister sur l'impression de confusion quand Magnus commence à devenir violent.
Aah c'était fait exprès.
Dans ce cas le seul problème c'est le manque de description des lieux. :chiant:
Si je fais des critiques c'est pour que tu t'améliores.
Je n'en doute pas ^^
Je commence la rédaction du chapitre 4
J'ai décidé de faire au moins 1 000 mots par jour, donc ça va carburer.
OUAIS !!!Good Luck, Good Luck, Good Luck
Tes chapitres sont bons et ton style intéressant. Rien de plus à dire que mes camarades, je commente parce que je sais que ça fait toujours plaisir de voir qu'on apprécie ses écrits.
PS: Tu as vu le forum que j'ai mis en lien?
J'ai jeté un oeil, mais là je suis pas mal occupé niveau forums, sans compter mon défi de 1 000 mots/jour, et donc, ben, je verrai plus en détail plus tard.
La suite bientôt.
OUAIS
La suite dès que j'ai accès à mes textes, pour relire et poster.
Parce que là je suis sur 3DS.
J'me suis fait un fan a vie dirait-on
Tant qu'j'aurais internet, ouais
Génial, bientôt, enfin le chapitre suivant
Chapitre 4
-Salut, belle déesse...
-Toi ? Qu'est-ce que tu veux ?
-Enfin, ma belle, tu sais très bien ce que je veux.
-Non...
-Phosphora. Elle sait où sont les ailes d'Icare j'en suis sûr. Livre-la moi.
-Pourquoi donc ?
-Parce que l'Aurige est mon invité, et que tes décisions peuvent influer sur son confort.
-L'Au... Qu'as-tu fait ?
-Hé hé... Alors, cette prisonnière ?
-Viridi va me tuer.
-Toi ou l'Aurige ? Choisis.
-Comment être sûre qu'il est vivant ?
-Je peux vous mettre en conversation.
-Par boules de cristal ?
-Non, par Skype. Si t'as un ordi, bien sûr.
-... Je vais le chercher.
-Aurige. Tu vas parler à ta déesse chérie. Fais attention à ce que tu dis, je peux couper la conversation quand je veux. N'importe quel mot de travers se répercutera sur elle, et sur toi à plus long terme. Entendu ?
-Entendu.
-Je te la passe. Palutena. Tu as deux minutes.
-Aurige ? Aurige, c'est vous ?
-Oui, lady Palutena, c'est moi.
-Comment allez-vous ?
-Eh... assez bien ma foi. Mon hôte sait accueillir les invités. Et toi, comment vas-tu ?
-Euh... Bien, mis à part que je suis en guerre contre les rebelles, et...
-Stop. Conversation terminée, le temps est écoulé.
-S'il te plaît, encore une minute.
-Non, je débranche. Alors, Phosphora ?
-Si je te la livres, jure de ne pas faire de mal à l'Aurige.
-Tout ce que tu voudras, belle Palutena... Ou presque.
-Alors prends-la. Elle est aux cachots. NE lui fais pas de mal.
-Merci.
-Ha ha ha ! Ha ha ha ha ha ha ha !!!
-Ne te moque pas de moi ! Je suis sérieux !
-Ha ha ha ! Désolé, mais là... Tu veux aller t'infiltrer seul chez Palutena pour délivrer Phosphora ?
-Ouais. Viridi a refusé d'envoyer une expédition, donc...
-Ha ha ha ! Seul ? Tu n'y penses pas ? A moins que la rejoindre dans ses cachots soit ta façon de mettre ça en place.
-Je ne me ferai pas prendre.
-Tu es mon général, non ? Et je suis censé t'aider dans ce que tu entreprends, n'est-ce pas ? Alors je viens avec toi.
-Je peux y aller seul...
-Non, tu ne peux pas. On y va tous ensemble, avec la Garde Blanche.
-Magnus a raison, mon général.
Ces voix... Grey et Ross ? Une torche s'alluma. Pit se retourna. Le jardin intérieur, le pommier d'or, les écuries, les vergers, le grand temple derrière, les premières maisons, tout ce qui était auparavant plongé dans l'obscurité devint discernable. Grey, derrière Pit, tenait la torche. A ses côtés, Dolph, Caïn et Ross regardaient l'ange, le visage impassible.
-Nous sommes six, déclara Grey. Moins discrets que seul, mais bien plus efficaces au combat.
-Nous ne tarderons pas à être sept si je ne me trompe, avança Caïn. J'ai une opportunité intéressante.
Ses cheveux verts étaient relâchés sur ses épaules, mais il portait sa cuirasse légère. A ses côtés, Dolph avait la même armure, et les deux autres étaient bien blindés. Seul Magnus, en face de Pit, n'arborait de la Garde que la cape.
-Va chercher ta cape, ordonna Grey. On part.
-Il vaut mieux se saper en noir, nan ? Demanda Caïn. La pleine lune se reflèterait sur nos armures.
-Ouais, t'as raison, acquiesça Grey après quelques secondes de réflexion. On part tous se changer. Toi aussi, Pit.
-Euh... Ouais.
Ils se retrouvèrent au même endroit cinq minutes plus tard, vêtus d'armures noires et d'une cape de la même couleur. Ils sautèrent tous sur leurs montures, Pit montant derrière Caïn, le plus léger, et Magnus sur la monture de Grey, la plus robuste. Ils prirent le ciel.
-Dame Viridi ?
-Oui ?
-Ils sont partis.
-Bien. Prépare ton quadrige personnel. Tu mèneras les bâtonneurs. Je veux que vous dégagiez discrètement le chemin devant lui. Il ne doit pas s'en rendre compte.
-Il sera fait comme vous le désirez. Toutefois...
-Oui ?
-Vous avez exprimé votre réserve face à cette opération. Lui faciliter la tâche ne fera qu'encourager son esprit indiscipliné.
-Phosphora sait où sont les Ailes d'Icare. Elle ne doit pas le dire à Palutena. Ni à personne d'autre. J'ai refusé pour lui apprendre à se détacher des autorités divines. Sa mission est capitale. Il doit la réussir.
-On approche de la prison...
-Dommage que nos pégases soient blancs...
-Ouais. Mais on dirait que la ville dort...
-On se pose là.
-Bien.
Les quatre pégases se posèrent discrètement au sol, dans la cour de la maison de la mère de Caïn, qui avait toujours soutenu la rébellion. Ils mirent tous pied à terre, et se dirigèrent sans un mot vers la prison, en laissant tout de même un message à l'attention de la mère de l'archer. Ils y entrèrent en douce, sans rencontrer de garde, ce qui eut le mérite d'attirer la suspicion de Grey. Toutefois la prison semblait vide. Un garde, un seul, dormait sur une chaise. Pit le réveilla en shootant dans son siège, qui tomba, avec l'homme. Quand il ouvrit les yeux, il eut affaire à un ange, et à un demi-arc décoré d'une jolie lame posée sur sa gorge.
-Phosphora ?
-Pardon ?
-Phosphora ?
-Qu'est-ce que vous me voulez ?
-Où est Phosphora ?
-Euh... Elle a été transférée... vers une autre prison... Elle n'est pas là... C'est tout ce que je sais... Pitié...
Pit se releva, et jeta un regard à ses hommes.
-Elle n'est pas là, commenta Grey. On devrait partir.
-On a fait tout ce chemin pour rien, râla Caïn.
Magnus se baissa, saisit le garde au col, le souleva, le plaqua contre le mur, posa son épée sur sa gorge, et s'approcha d'une telle façon que leurs visages n'étaient espacés que de quelques centimètres. L'homme était terrifié. Ça se voyait comme le nez au milieu de la figure.
-Où ?
- Je ne sais pas... Un homme l'a emportée... Je sais pas où... Pitié, ne me tuez pas...
-Qui ?
-Euh... Il ressemblait à... Non, ce n'est pas possible.
-C'est à moi d'en juger. QUI ?
-Hadès ! Hadès. Il y ressemblait, c'était peut-être lui, peut-être pas. Il est venu, nous a montré un papier, puis l'a embarquée. C'est tout ce que je sais.
-Merci.
Il posa son épée, et, d'un geste violet du bras, envoya le garde à deux mètres de là.
-Hadès, hein ? Conclut le mercenaire. On va lui rendre une petite visite ?
-Pas maintenant, répondit Grey. Les enfers sont autrement sécurisés que la ville de la Lumière, et on a besoin de repos. On rentre chez Viridi.
Ils étaient en train de voler dans le ciel noir, qui se teintait toutefois de bleu à l'est, quand Ross prit la parole.
-Mon général ?
-Ouais ?
-C'est quoi, ça ?
-Euh... de quoi ?
-LE truc là-haut, qui vient de passer devant la pleine lune.
-Un loup-garou ? Ironisa Caïn.
-J'suis sérieux, répondit Ross, pas rassuré.
-Peur du noir, le bleu ? Commenta Magnus.
-Fermez-la ! On va dire que c'était rien...
-Ce serait une erreur...
Pit et ses amis levèrent les yeux. Trop tard. La massue Babel s'écrasa au milieu du ventre de Pit, l'envoyant au sol avec Grey. Ils chutèrent, chutèrent, chutèrent, et s'arrêtèrent à quelques centaines de mètres de la terre, en s'écrasant sur une plate-forme d'acier blanc. Un homme se posa près d'eux. C'était une réplique parfaite de Pit... Ou presque. Ses yeux étaient vides, et, parfois, sa main gauche disparaissait temporairement, pour réapparaître quelques secondes plus tard.
-Pit ! Debout ! Lança Grey.
-Argh... mon ventre... gémit l'ange en se relevant. Oh, qu'est-ce que c'est que ça ?
-Désolé pour les finitions, retentit une voix qu'ils ne reconnurent pas. Les moyens de création que j'ai, s'ils sont immenses, ne sont pas illimités, et j'ai commencé à plancher sur la création de cet « ange » hier soir... Donc forcément il est pas achevé. Mais il sait faire son boulot. Le deal n'est pas compliqué. Vous me livrez Phosphora, ou vous mourez.
-Même si on l'avait.... commença Pit.
Un coup à l'arrière de la tête le fit taire. Grey s'avança.
-Qui êtes-vous ?
-Ha ha ha ! Je n'ai pas à décliner mon identité. Livrez-moi la fille.
-Je refuse de livrer qui que ce soit à un inconnu. Montrez-vous.
-Vous ne voulez pas ? Bien ! JE la prendrai donc sur votre cadavre ! Tue-les, Varus !
Pit version pas finie sembla reprendre ses esprits. Il dégaina un arc, et, dans la seconde, lâcha trois traits mortels qui fusèrent vers le vrai Pit, qui n'eut d'autre choix que de se jeter au sol. Grey fonça. Sa lance fut détournée, et l'arc le frappa à la tempe. Heureusement qu'il ne possédait pas de lame. Le vétéran roula vers le bord de la plate-forme. Varus suivit. Grey se relevait, quand la réplique se jeta en avant, arc séparé en deux. La flèche d'arc chance de Pit passa au-dessus de lui. Le trait d'arc Ténèbres de Caïn passa lui à droite.
La hachette fusa, fendant les airs, passant juste au-dessus de Grey et devant son visage, et vint se planter dans le sol. Elle n'avait pas fait mouche, mais forcé Varus à reculer d'un bond. Ross bondit de son pégase. Trajectoire parfaite, en ligne droite, violente et agressive. Vitesse optimale, la propulsion ajoutée à la chute faisant qu'il fendait les airs tel une flèche, sur son adversaire déséquilibré. Sa hache brillait dans le soleil levant.
Elle se planta dans le sol au bout de sa course. Varus avait bondi en arrière, et fondait sur Pit, qui sépara son arc chance. Il commença à parer les attaques de son double incomplet. Il remarqua que Dolph venait de se laisser tomber, puis plus rien. Juste parer. Se battre. Survivre. Tuer.
En haut ! En bas ! A droite ! En bas encore ! A gauche ! A droite ! En haut ! En bas ! A droite ! En bas ! A gauche ! En bas ! A droite ! En bas ! A gauche ! En bas ! A droite ! En haut ! En haut encore ! Parer, parer encore, parer toujours... là ! Une faille ! Si on frappe, comme ça, le demi-arc devrait voler, et... Non ! Un leurre !
La moitié d'arc s'enfonça dans le ventre de Pit, mis à mal par le coup de massue, et l'autre lui percuta la tête, l'envoyant au sol. Varus se jeta en avant. Dolph aussi. Griffe et arc se percutèrent une vingtaine de fois avant que le frère Blanc soit projeté en arrière, puis au sol. Pit avait toutefois eu le temps de se relever. Il tenta de rester à distance, et, aidé de Caïn, couvrit Dolph, Grey, Ross et Magnus qui attaquaient tour à tour. Ils galéraient pas mal, sans jamais toucher leur adversaire, quand celui-ci dégaina les lames de son arc.
Il n'eut pas le temps de s'en servir. Un éclair bleu et jaune fondit sur lui, et il se plia en deux. Un sang noir nuancé de vert s'échappa de son abdomen, sur lequel une plaie oblique venait de se dessiner. Second coup, et, le ventre marqué d'une autre balafre, verticale cette fois, il partit s'écraser par terre. Une jeune femme se releva, lame en main.
-Tu m'as texté, Caïn ?
-Jyn ! Content de te revoir.
-...
-...
-...
-...
Caïn se retourna, devant le silence de ses frères.
-Quoi ?
-On vient de galérer pendant deux heures, et toi, en un texto... T'AURAIS PAS PU FAIRE ÇA AVANT PUTAIN DE BORDEL DE MERDE ? Explosa Magnus.
-Caaaaaaalme... J'l'ai textée dès le début du combat, parce que j'ai pas pu la voir en ville. Il a fallu qu'elle vienne...
-Mais vas-y, fous-toi de nous, ironisa Ross... Bref, c'est qui ?
-JE vous présente Jyn, bretteuse de la Lumière.
-On a pas besoin de toi, lui lança Magnus. Dégage !
-Ravi de vous rencontrer, mademoiselle, tenta Grey pour sauver la mise. JE vous prie de bien vouloir excuser les manières de Magnus, il est un peu...Irritable. Je suis Grey, de la Garde Blanche, et je vous présente mon général Pit, et mes frères Ross, Magnus, Caïn, et Dolph.
-Merci, mais je vous connais. Caïn m'a déjà proposé de réfléchir à rejoindre votre ordre.
-J'ai pas parlé de ça ! Se défendit-il. Je t'ai demandée...
-Si je n'avais pas envie de mettre ma lame au service de la vraie Lumière au lieu de me battre en arène, ce qui revient au même. Et je suis venue vous proposer de vous rejoindre.
-Allons bon... grogna Magnus. Comme si on avait besoin d'une gamine de seize ans.
-Sans la « gamine », explosa cette dernière, tu serais mort, gros tas de muscles sans cervelle. Alors sers-toi un peu plus de ce qui est censé se trouver à l'intérieur de ton crâne et tais-toi.
-Tu veux t'battre, morveuse ?
-Non, éventuellement TE battre, mais...
-Ah ouais ! Alors en garde !
-Magnus range-moi ça, ordonna Grey.
-Mon général ? Demanda Dolph. Qu'est-ce que vous en pensez ?
-Je pense qu'on devrait rentrer chez Viridi pour parler de tout ça.
-Et j'approuve, répondit Caïn. Jyn, t'as une monture ?
-Ouais.
Elle siffla, et un aigle royal géant apparut dans le ciel matinal. Il descendit majestueusement jusqu'à se poser à quelques pas de sa maîtresse.
-Ouais, ça j'sais faire aussi, commenta Magnus, avant de pousser à son tour un long sifflement.
C'est un corbeau qui vient cette fois se poser sur la plate-forme, déclenchant la perplexité de ses frères.
-T'as cet oiseau depuis quand ? Demanda Ross.
-Depuis mes vingt ans.
-Et t'es monté sur le cheval de Grey ?
-Ouais, j'pouvais pas siffler pour pas réveiller la petite déesse.
Il caressa les ailes de la bête quelques secondes, avant de sauter dessus, s'installant au niveau du cou, au-dessus des ailes. Jyn, de l'autre côté, fit la même chose.
-Bon, je crois qu'on n'attend que nous, commenta Grey. Pit, tu montes avec Ross ?
-Ouais, pourquoi pas ? Ça te dérange ? Demanda-t-il au concerné ?
-Non, au contraire mon général, ce serait un honneur.
Pit monta donc à l'arrière du chevalier roux, et tous s'élancèrent dans le ciel, vers le temple volant de la déesse de la nature.
OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ENFIN!ENFIN!ENFIIIIIIIIIIN!!!!Merci pour ce chapitre, j'l'attendais vraiment, il est super bien fait, le combat est si bien expliqué Encore Bravo
Le Gdtm encourageur