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Halo Reach

Sujet : [Fic] Drak 'Volamee, Tome I et Tome II.
139
Kraft-Man
Niveau 10
28 avril 2014 à 10:52:15

Prends ton temps pour larguer une fin épique!

ODST-09
Niveau 6
31 mai 2014 à 18:02:18

je savais pas que ça prenais autant de temps une relecture :noel: :hap:

signorets
Niveau 10
04 août 2014 à 13:50:52

La suite et la fin sont arrivées ! Je poste, et comme ça fais BEAUCOUP TROP LONGTEMPS... Bref lisez et j'espère que ça vous plaira.
C'est donc bien sûr la fin. J'étais très occupé ces derniers temps, surtout qu'après tant de temps on passe à autre chose. C'est surtout à cause ça en fait que j'avais plus envie d'écrire. Mais aujourd'hui j'en ai eu marre et j'ai achevé cette histoire. Et comme toujours, j'ai fais cela bien. Sinon je ne l'aurais pas fais.

Je vous souhaite bonne lecture, et ce fus un plaisir d'écrire cette histoire et de la terminer pour vous. Un grand merci à tout mes lecteurs qui m'ont suivit pendant si longtemps, et bien sûr je ne blâmerais personne à part moi si certains sont partis après tout ce temps.

Bonne lecture et merci :merci:

signorets
Niveau 10
04 août 2014 à 13:51:59

Chapitre XLIX, Système inconnu, Planète forerunner nommée «Prospect», plus connue sous le nom de «Monde Sacré», Dans les tréfonds de Prospect.
Estimation: 25 Septembre 2571.

Nous progressions depuis près de deux heures dans les souterrains. Le Démon, toujours en tête, éclairait chaque recoin des exigus couloirs.
Le silence régnait dans ces profondeurs, nous descendions toujours et encore.
-Et si depuis le début, on avait loupé l’ascenseur ? demanda le Copilote.
-Ferme-la, lui fit le Pilote.
Le Démon s’arrêta un instant.
-Cet endroit est différent... déclara Cortana à travers les haut-parleurs du casque du surhumain.
Il balaya la zone avec son fusil et déclara que la voie était libre.
Nous pénétrâmes dans une petite pièce, un support se trouvait au centre de la salle.
Cortana demanda à son porteur d’allumer l’appareil, mais ce dernier ne réagit pas à son touché.
Curieux de la non-réaction d’un Dépositaire, nous nous rapprochâmes de l’appareil.
Vasla me visa avec ses yeux puis le dispositif, d’un air: «Vas-y.»
Je repensai donc à ce que Chant de Lune m’avait dit. Que j’avais le gêne forerunner. Lorsque mes doigts touchèrent l’objet, il s’alluma instantanément.
Les autres m’observèrent avec de gros yeux. Façon de parler pour le Démon.
-Mmh... Comment avez-vous fait cela ? me demanda Cortana, intriguée.
-Apparemment, j’avais été choisis par la Bibliothécaire Forerunner, et donc je me retrouve avec des gênes forerunners... déclarai-je comme si je m’en fichais.
D’ailleurs je m’en fichais.
L’IA du Master Chief commença à me bombarder de questions.
Je levai la main.
-Plus tard, s’il-vous-plaît. Occupons-nous de cet objet avant-tout.
-Attendez, fit le Commandant Hagard, sur Terre, lorsque nos têtes d’oeuf étudiaient les ruines forerunners qui avait ouvert le Portail menant à l’Arche, les Covenants l’avait ouvert avec une console qui ressemblait celle-ci.
-Il y a donc bien un portail, fit le Sergent Powley.
Je fis signe au Huragok d’ouvrir le portail.
Il recula en gémissant un désaccord.
-Bon... Je m’y colle alors, fis-je en soupirant.
J’avançai ma main, et me demandai quoi toucher. Des hiéroglyphes forerunners flottaient sur une boule segmentée de plusieurs hexagones. C’était hypnotisant, et étrangement familier. Du moins, l’un des symboles me semblait être le bon. Je le touchai sans réfléchir.
Un grondement retentit et le sol trembla.
-Le portail se déploie ! Ça a marché ! fit Cortana. Comment saviez-vous que c’était celui-ci ?
-Je... Je ne sais pas.
-Décidément, vous et le Master Chief avez beaucoup de points communs.
Des lumières apparurent, la structure semblait se mettre en marche.
Usze secoua tout le monde et fit remarquer qu’un ascenseur se trouvait au fond de la salle. Arerus et Volonté avait dû le laisser ici pour nous retarder.
Nous pouvions alors remonter à la surface, mais les vibrations s’étaient arrêtées.

Une fois que nos pieds touchèrent à nouveau l’herbe, le paysage avait bien changé.
Je me croyais sur la planète natale des Humains: Le même système de déploiement du Portail menant à l’Arche se trouvait ici ! Des plateformes s’étiraient, avaient soulevé la terre, et nous nous trouvions au centre de tout ceci. Les centaines de majestueuses plateformes forerunners chargeaient de la puissance, le portail allait se déployer. Cette énorme machine forerunner était cachée sous nos pieds... Et pourtant, aucune trace de tout cela à notre arrivée. Un camouflage incroyable.
Mais alors, si Arerus et Volonté l’avait emprunté, le Portail s’était donc refermé tout seul... Il fallait faire vite.
Le Portail se déploya soudainement avec un grand «boum». Aveuglé, je me protégeai les yeux, et fut projeté en arrière.
Lorsque je les rouvris, le Démon me tendait sa main pour me relever, que je saisis volontiers. Une fois debout, je remarquais que notre armée était écartée au loin. Je m’assurais que toute notre équipe était là, près de moi. Et fit une étrange découverte. Le Portail n’avait pas apparut au-dessus de nous, mais en dessous. Le piètre «sol» autour de la «cabane» forerunner me paraissait encore plus petit. Un vide tournait sous nos pieds.
Or, ce portail ne ressemblait pas à celui sur Terre. Il émettait des halos dorés en mouvement, qui diminuaient à force qu’ils rejoignaient le centre. Cela ressemblait plus à un téléporteur massif. Vasla et le Huragok s’agrippèrent à moi. N’tho s’agrippa à Usze, qui secoua son bras.
Ma radio grésilla.
-Drak ! Vous avez réussi ! hurla Rtas en riant, j’entendais d’autres acclamations derrière lui.
-Vous pouvez venir ? demandai-je en observant l’inconnu en dessous de moi.
Je sursautai, quelque chose de rapide venait de me frôler les mandibules. Je reculai, puis des centaines suivirent.
Les Sentinelles de Lethal Testament.
-Eh bien ! C’est pas trop tôt ! cria Powley en s’énervant. Elles ne devaient pas venir nous aider plus tôt celles-là ? Et pourquoi sortent-elles d’i...
Elles se stabilisèrent en l’air avant de foncer sur notre armée.
-Elles ne viennent pas pour nous aider, fit le Démon.
-Rtas ! hurlai-je. Des Sentinelles en ont après vous ! Elles arrivent !
Je fus projeté en arrière lorsque une masse gigantesque sortit du portail. Le bruit assourdissant de ses propulseurs à plasma me fit vibrer les entrailles. C’était l’Éternel Covenant. Et il se dirigeait vers nos troupes.
Rtas était toujours en silence radio.
-Rtas ! hurlai-je à nouveau.
-Partez, répondit-il.
-Hors de...
-Maintenant !
Je regardai les autres, qui ressentaient la même chose que moi. Notre armée, nous allions devoir l’abandonner. Je fermai les yeux et jurai de broyer Lethal Testament avec la tête d’Arerus et de Volonté entre mes doigts.
-Nous devons le faire, sinon tout ceci n’aura servi à rien, annonçai-je.
Nos regards en disaient beaucoup, et ils étaient lourds, lourds et fatigués.
Je sautai.

signorets
Niveau 10
04 août 2014 à 13:52:25

J’eus l’estomac retourné, noué et encore retourné.
Lorsque la téléportation fut terminée, je tombai de cinq mètres avant de toucher un sol froid et métallique. Pris de nausée, j’eus de la peine à me relever.
Le Pilote lui, par contre, avait l’estomac plus fragile.
-Et ça se dit pilote, hein ? se moqua son compagnon, le Copilote.
-Où sommes-nous ? demanda Vasla.
Je regardais aux alentours. Nous nous trouvions dans un environnement étrange, sombre. La plateforme où nous reposions ressemblait à un dock. Le sol était métallique, forerunner, mais je ne distinguais pas les limites de l’horizon, ou du plafond. Nous étions comme dans un endroit oublié. Devant nous, des escaliers grimpaient à une centaine de mètre. Une immense structure polygonale se formaient à l’extrémité de l’escalier, avec une immense entrée qui ne demandait qu’à nous engloutir.
Sans dire un mot, j’aidai mes frères et mon amour à se relever, et je commençai à courir. J’empruntai les marches quatre à quatre, lorsque des bruits familiers m'interpellèrent.
Une sentinelle apparut, suivit d’une autre, les yeux brillants de feu.
Je sautai sur le côté, manquant de peu de bouillir. J’ouvris le feu, mais elle ne prit quasiment aucun dégât. Lorsque d’autres rafales s’ajoutèrent au mienne, faisant exploser la machine forerunner. Nous répétâmes les tirs sur la deuxième sentinelle, qui tomba avec succès dans le gouffre sans fond.
Je fis un signe de tête à mes camarades et repris la course. Encore quelque marches.
Lorsqu’enfin nous étions arrivé.
L’adrénaline en moi frissonnait avant de bouillir. La haine reprenant le dessus, mes poings se serrèrent et ma respiration devint plus profonde et roque. Mais, lorsque je le vis, je fus chamboulé, affaiblit. Quel bonheur. Mes peurs étaient à jamais effacées.
Arerus se trouvait devant une dizaine de sphère parfaitement pure, d’un gris non naturel. Il tenait Rino entre ses pattes. Volonté restait à l’écart et récitait une prière dans un ancien language que je ne connaissais pas.
Vasla apparut à côté de moi. Et appela le nom de notre fils avec soulagement.
Rino réussit à tourner la tête vers nous. L’espoir et la joie jaillit de ses yeux verts. Avant d’être rempli d’épouvante.
-Père ! Mère ! Il faut les arrêter !
C’est alors que je compris. Ils allaient libérer les Forerunners emprisonnés dans leur cellules temporelles. Les Cryptums.
Volonté ne réagit pas, il était perdu dans son extase.
Arerus pris Rino par le cou et se retourna vers nous, avant de nous offrir son horrible sourire.
Je déployai mon épée.
-Viens mourir, lui lançai-je.
-J’arrive tout de suite, me répondit-il avec un rire.
Il saisit la main de Rino.
-Non ! cria Vasla.
Il plaqua sa main contre une lumière blanche, un bruit assourdissant explosa, créant des tremblements. Les Cryptums vibrèrent, avant de commencer à descendre dans le sol.
-Qu’as-tu fait ?! hurlai-je.
-J’ai libéré les Dieux. Ils vont à présent nous guider... Avant de tous vous exterminer. Je vais les aider, en commençant par ton fils qui ne m’est à présent plus d’aucune utilité.
Il leva une lame.
-Jamais ! criai-je en lançant mon épée.
L’épée se planta dans son poignet droit avant qu’il relâche Rino. Arerus retira mon épée en grognant, avant de la lancer sur moi.
Je me baissai, mon épée dégringola les marches avant de finir là où nous étions arrivés.
Vasla hurla et chargea sur lui.
-Vasla ! Ne fais pas cela ! criai-je.
Arerus ria avant de sortir le marteau dans son dos. Elle esquiva son arme, avant de d’attraper Rino.
-Drak ! Attrape ! dit-elle en me lançant son épée.
Je l’attrapai, et m’interposai entre ma famille et Arerus.
-Laisse-les, viens vers...
Lethal Testament apparut devant mes yeux.
-Permettez-moi de vous interrompre, mais je voulais juste vous faire savoir que j’avais choisis un autre Convoyeur ! J’espère que vous ne trouveriez pas d’inconvénient que je vous libère de votre poids en vous tuant ainsi que vos amis ?
-Toi ! Je vais...
Des Prométhéens apparurent derrière Arerus, me coupant des Humains et de mes Frères.
Lorsque, les tremblements furent plus puissants. Le sol se disloqua en deux plateformes. Je fus séparé de mes Frères et des Humains qui devraient se débrouiller seul face aux abominations. Les tirs éclatèrent.
Lethal Testament s’en alla. Arerus, lui, alla plutôt vers moi.
Je contrai son premier coup avec mon épée, mais au deuxième je perdis mon arme. Lorsqu’il allait porter le troisième, je saisis son marteau. À ma grande surprise, j’avais assez de force pour retenir son arme. Mon bras bionique émettait une forte lueur bleue.
-Comment oses-tu... bégaya Arerus.
-Tu te fais vieux, tu rouilles, vieux débris, lui lançai avant de le repousser avec mon pied.
J’appelai le Huragok, qui, apparut, affolé.
-Trouve-moi Lethal Testament.
Il acquiesçai avant de disparaître.
Je remarquai que tout autour de nous bougeait, des bruits assourdissants et profonds faisait trembler toute l’installation. La plateforme où nos amis se trouvait était à présent presque en dessous de nous. Les escaliers avec le portail était toujours relié à leur plateforme.
Vasla tenait Rino dans ses bras, elle savait que je devais combattre Arerus seul. Rino ne semblait pas être au meilleur de sa forme. Elle l’examinait.
Arerus se releva avant de se tourner vers eux.
-Je vais me charger de ta famille avant de m’occuper de ton cas, grogna-t-il.
Vasla grogna et sortit son Needler avant de vider son arme sur lui. Le bouclier d’Arerus disparut.
J’en profitai, pour lui sauter dans le dos et le foudroyer de coups.
Il hurla et se secoua, sa force restait considérable. Il réussi à m’éjecter de son dos.
Il jeta son arme et fonçai sur moi. Je n’avais rien pu faire.
Nous tombâmes sur la plateforme où nos amis combattaient les Prométhéens. J’entendis Vasla m’appeler.
Arerus pesait une tonne, son poids atterrissant sur le mien me coupa le souffle. Je roulai avec lui, faisant trébucher un Prométhéen. N’tho planta son épée dans sa tête. La machine disparut dans un nuage de cendres scintillantes.
-J’apprécie l’aide ! me lança-t-il.
Je continuai à rouler avec lui, l’empêchant de se lever. Durant la foulée, je vis une femelle humaine à terre. Je croyais que c’était Powley.
Nous tombâmes dans l’escalier. Dégringolants les marches, nous fûmes séparés. Nous tombâmes sur la plateforme où le portail continuait d’émettre.
Arerus se releva péniblement.
-Quand je t’aurai tué, je montrerai ta tête à ta famille, et je tuerai ton fils devant ta femelle, Sangheili. Et je jetterai vos têtes sur Sanghelios pendant que les Forerunners extermine ton peuple.

signorets
Niveau 10
04 août 2014 à 13:53:10

Je remarquai le manche de mon épée derrière lui.
-Tu es trop ambitieux, Arerus. Laisse-moi te donner ce que tu mérites réellement.
J’hurlai et sautai sur lui. Je lui envoyai plusieurs poings gauche sur sa face. Il leva sa jambe et me repoussa. Il ria et m’envoya son coude dans l’estomac, avant de donner un coup dans les mâchoires. À terre, je vis une faille dans son corps complètement refait. Je cru voir son coeur et ses poumons.
Je me relevai et esquiva sa charge, je saisis son torse et tira avec ma main gauche. Une plaque de métal tomba, dévoilant une partie de son coeur.
-Non ! hurla-t-il. Je suis invincible !
Je pris un coup de genou dans le ventre, je roulai sur le côté avant de recevoir d’avantage.
Je ris aux éclats.
-Tu n’es qu’une mauviette, lui lançai-je. Tout comme était Lanceus, avant que Vasla le tue, lentement...
Il hurla de rage avant de me charger à nouveau. Je plongeai dans ses pieds, le faisant trébucher sur moi, je retournai et saisis sa gorge. Un coup suivit d’un deuxième et d’un troisième. Ses dents volèrent en éclats. Il finit par me repousser, et j’atterris non loin de l’épée, lorsqu’il l’aperçut.
Je rampai vite sur elle avant qu’il l’atteigne, mais il attrapa mon poignet. Je luttai pour le retirer de ses griffes. Je lui mordis le peu de chair qu’il lui restait: Celle de son visage. Il hurla et relâcha mon poignet pour retirer mes dents de sa chair. Je lui arracha une partie de sa joue, que je crachai très, très volontiers par terre. C’était horrible.
Je frappai sa plaie, plusieurs fois, son sang épais recouvra ma main. Il me repoussa avec toute sa force, mais je réussi à seulement être écarté. Le voyant sonné, je sautai sur l’épée que j’activai l’épée aussitôt et lui ôtai son bras droit.
Il ne s’en rendit pas tout de suite compte. Il hurla de rage lorsqu’il le découvrit. Il me frappa avec son seul bras, puis il ramassa son autre bras. Avant de me frapper avec. Son deuxième coup ne passa pas, je coupai sa matraque désespérée avec mon épée, avant de lui retirer son autre bras. Il commença à paniquer, à hurler dans tous les sens. Je lui enleva ensuite sa jambe, puis son autre jambe.
C’était terminé, il était vaincu.
Il prit un fou rire.
-Tu as perdu ! me railla-t-il.
Je ris tout autant que lui vu sa pitoyable situation.
-J’ai réussi ! Nos dieux vont à nouveau régner sur la galaxie !
Je levai mon épée, et la plaçai au dessus de son coeur avant de l’enfoncer lentement.
Il hurla.
-Souffre, souffre comme tu as fais souffrir tant de vies, dont celles de ma famille.
Il gémissait atrocement, c’était une vraie mélodie.
Je tournai la lame avant d’entendre son dernier gémissement. Puis je retirai mon épée et le décapitai. J’élevai sa tête à ma hauteur, et regardais de près sa tête sans vie.
C’était terminé. Enfin.
J’entendis des pas derrière moi, je me retournai.
Vasla, Rino, Usze et N’tho arrivèrent avec le Commandant Hagard et le Démon. Ils détenaient Volonté, le nouveau et dernier Prophète des Covenants.
Je remarquai qu’il manquait les trois autres Humains. Powley, le Pilote et son Copilote. N’tho avait sale mine. je remarquais qu’Usze n’était pas au mieux de sa force, tout comme Rino.
-Où sont les autres ? demandai-je.
Ils se turent. Je baissai alors le regard.
Rino avança alors vers moi avec Vasla. Je leur présentai la tête de celui qui était l’origine de tous nos malheurs. Il ne sourirent pas, tout comme moi. C’était simplement terminé. Je lançai sa tête dans les abysses avec son corps. En espérant à tout jamais oublier cette histoire.
Je me retournai vers mon fils, c’était une joie de le revoir. Nous nous observâmes un instant. Ses yeux brillaient, je tendis les bras vers lui avant de le serrer contre moi. Vasla se joignit à nous. Un énorme réconfort nous envahit, nous étions enfin à nouveau réunis.
Rino s’évanouit.
-Rino ! fis-je, paniqué.
Valsa l’avait retenu.
-Il a besoin de repos. Je pense que nous aurions tous une histoire à se raconter, fit Vasla avec, ce que je ne vis pas depuis longtemps, un grand sourire.
Soudain, le sol se remit à trembler violemment, j’échangeai un regard avec les autres avant de fixer Volonté. Il semblait totalement mort, alors qu’il ne l’était pas.
-Comment arrêtes-tu cette folie ? hurlai-je à Volonté. Réponds !
Il resta totalement muet.
-On perd notre temps, fit le Démon.
Je le frappai en pleine face et il tomba à terre, inconscient.
-...Qu’il meurt ici, seul.
J’entendis alors le gémissement du Huragok, il apparut en détenant quelque chose.
-Totalement inacceptable !
Cela était la voix de Lethal Testament. Il descendit avec l’IA.
Je le remerciai et saisit l’IA entre mes doigts.
-Ex-Convoyeur ! Soyez compréhensible et sachez que nous n’avions pas le temps. Votre fils était un autre Convoyeur, j’ai donc décidé de boycotter vos demandes dans l’intérêt de ma mission et servir vos ennemis. Mais le résultat reste le même ! Les Forerunners vont renaître ! Ils reprendront les reines du Manteau ! Vous devriez vous plier à leur exigEAAAAAAAH !
Je commençais à serrer les doigts bioniques.
-Dis nous comment stopper le processus.
-Seriez-vous encore plus fou que ce que je pensais ? C’est impossible ! Il faudrait détruire la planète qui est en court de déploiement d’urgence, la flotte forerunner cachée dans ses entrailles va bientôt recevoir ses maîtres.
-Bon. Adieu.
-Je vous demande pardon ?
Je serrai mes doigts pour la broyer. Elle émit un cri strident qui aurait pu me rendre sourd.
Les débris de la machine tomba entre mes doigts sur le sol, je donnais un coup de pied dans ses restes pour les ôter de ma vue. Quel soulagement de ne plus l’entendre...
-Faisons exploser cette planète, fit le Commandant Hagard d’un ton fatigué.
-Facile à dire... répliqua N’tho. En plus cet endroit semble brouiller nos communications avec l’extérieur.
-Mmmh, réfléchit Cortana. Peut-être en surchauffant les réacteurs...
-Cortana... soupira la Démon.
-D’accord, le moment est peut-être mal choisi pour plaisanter. Je lance une recherche... Euh... Il y a trois énorme vaisseaux forerunners en train de sortir de la planète.
Nous nous échangeâmes un regard de terreur.
-Ils vont anéantir le restant de notre armée, fit le Commandant Hagard. Il faut les prévenir !
-Sortons d’ici alors, fit Usze.
-Attendez, nous interrompit Cortana. Les occupants des Cryptums ont pu se téléporter dans leurs vaisseaux grâce à la grille de téléportation de la planète. Or les vaisseaux ont quitté cette grille. Je crois que notre armée est encore sur Prospect. Je peux nous téléporter à eux !
-Comme sur Halo ? demanda le Démon.
-Oui, continua Cortana. Vos boucliers devraient avoir assez de puissance pour tous nous téléporter. Rassemblez-vous, et serrer les entrailles.
Nous nous collèrent les uns au autres lorsque les générateurs de nos boucliers surchauffèrent. Les boucliers de Vasla et du Huragok s'illuminèrent comme un soleil.
Des anneaux de lumières se formèrent autour de nous, avant de me sentir nauséeux, et se sentir tout mon être se déconstituer pour se constituer ailleurs.
Cette fois-ci en arrivant, je tombai à la renverse et vomi. Nous nous trouvions sur l’herbe finement fraîche où nous nous trouvions il y a peu de temps.
Je levai les yeux et remarquai Rtas avait un grand sourire.

signorets
Niveau 10
04 août 2014 à 13:53:28

-Vous voyez ! Je vous l’avais dit qu’ils reviendraient !
Je me redressai en chancelant et le salua avant de m’appuyer contre mes genoux. Je constatai des centaines de débris de sentinelles. Mais beaucoup de corps... Des Sangheilis et des Humains alignaient les corps de leurs frères défunt. J’entendis plusieurs Humains se plaindre de savoir quand tout serait terminé. J’acquiesçai dans ma tête.
-Rtas, j’ai retrouvé mon fils... lui déclarai-je en regardant par dessus mon épaule pour vérifier que tout le monde était là. Mais il faut partir. Vite !
Son enthousiaste disparut peu à peu.
-Que se passe-t-il ?
-Des vaisseaux...
Un gigantesque boom sonore nous ébranla.
Rtas avait levé les yeux comme tous nos frères. Je me retournai et vis trois énorme vaisseaux Forerunner nous survoler.
-Il faut les arrêter ! lançai-je à Rtas. Arerus et Volonté sont morts, mais il a réussi à libérer ces Forerunners ! Pas le temps d’expliquer, il faut les empêcher de quitter la planète ou ils régneront à nouveau sur la galaxie !
Il hocha la tête et fis signe aux autres de venir.
-Ici le commandant Rtas ‘Vadumee. À tous les vaisseaux: Vous devez empêcher ces vaisseaux de quitter la planète.
Vasla s’approcha de moi avec Rino dans ses bras, le Démon vint à ses côtés.
-Commandant, déclara-il. Notre puissance de feu n’a aucune chance. Il faut se replier et revenir avec une flotte plus puissante.
-Si ces vaisseaux partent... Et qu’ils réactivent des armes Forerunners ou en créées des nouvelles... répliquai-je.
-Avons-nous le choix ? dit Vasla en me regardant.
Je posai les yeux sur elles et sur notre fils. C’est vrai. Nous mourrions tous.
-Il faut partir, fis-je à Rtas.
Il laissa ses doigts appuyé contre son casque un instant en m’observant.
Le sol s’ébranla, et un écho terrifiant se fit entendre au loin.
Je me retournai, et observai l’horizon. Un frisson fit vibrer toute ma colonne vertébrale. L’horizon changeait.
Les majestueuses collines s’effondraient. Des plaques se dessinèrent sur les plaines et s’élevaient dans les cieux. Et ça venait vers nous.
-Annulez mon ordre ! cria Rtas, Il faut se replier. Tous aux vaisseaux ! Repli général ! (Il retira ses doigts) Suivez-moi !
Il se mit à courir et nous nous le suivîmes, je pris Rino dans mes bras.
Tout notre armée se mit à courir vers les Phantoms et Pelican. Un des pilotes Humain agita son bras pour nous faire signe de monter.
-Allez ! Tous au vaisseau de largage ! fit Rtas en lançant son bras en avant.
Nous grimpâmes à l’intérieur et prirent place sur les sièges. Je regardais par l’écoutille encore ouverte. C’était terrifiant.
Les véhicules avait été laissés à l’abandon, ainsi que les corps. Une fissurent traversa en quelques secondes toute la plaine où nous nous trouvions. Elle se sépara en deux, laissant une lumière orange envahir le décor. Elle engloutit tout ce qui restait sur la plaine.
Le vaisseau décolla, je pouvais voir à travers l’écoutille que tous nos vaisseaux avaient quitté cet enfer.
Le sol continuait de changer, des structures géantes brisèrent le sol pour s’élever lentement dans les cieux. Des immenses colonnes.
-Que se passe-t.il ? demanda N’tho.
-Je n’en sais rien ! répondis-je, frustré.
Rtas s’adressa au pilote et lui demanda de nous mener à son Destroyer.
-Attendez, il se passe quelque chose, fit Vasla.
Les vaisseaux forerunners descendaient en basse atmosphère.
Un vaisseau Humain se trouvait en dessous d’eux. Il se retira avant de se faire écraser. Mais le vaisseau forerunner ouvrit le feu à bout portant.
Le vaisseau humain prit d’incroyables dégâts. Mais sa partie arrière continuait de le maintenir en l’air. Ses propulseurs entrèrent en surchauffe, et il s’écrasa contre le vaisseau. Les boucliers scintillèrent avant de céder. Une explosion enveloppa une petite partie du vaisseau. Avant de se dissiper, il ne resta plus rien de la frégate humaine.
Un silence de mort avait envahit la soute.
-Vous avez raison, nous n’avons aucune chance, déclara Rtas. Il faut revoir notre stratégie avec une plus grande puissance de feu.
Les autres vaisseaux forerunners ouvrirent le feu sur nos vaisseaux.
-Bon sang ! fit le Commandant Hagard ! Il faut se tirer !
Le Destroyer Shadows of Intent se dressa entre les vaisseaux humains et les vaisseaux forerunners pour les protéger le temps qu’ils récupèrent notre armée.
-Bien, mes frères, fit Rtas à voix basse.
Les missiles contournèrent le Destroyer pour frapper les vaisseaux humains. Une autre frégate explosa.
C’était l’anarchie.
Rtas jura puis hurla que tout le monde quitte l’atmosphère, Cortana n’avait aucun plan, le Démon, mes Frères ainsi que mon amour... Et moi même, regardions notre flotte se faire anéantir sans qu’elle puisse fuir.
Je baissai la tête, tous nos efforts avaient été vains ? Avions-nous perdus ?
Je regardais mon fils encore inconscient sur mes genoux. Avant de regarder le vaisseau forerunner le plus proche.
C’est alors que je remarquais un trou dans sa coque. Il devait avoir été causé par la frégate humaine qui avait explosé.
J’eus soudainement une idée. Mais une horrible idée.
Je me levai avec Rino et le rendit à Vasla. Elle m’observa avec de gros yeux. J’allai ensuite vers Rtas qui observait le sol, le regard vide, à court d’espoir.
Je posai sa main sur son épaule. Et lui dis: «Je vais sauter, il y a un trou dans la coque du vaisseau. Il faudrait juste que vous tirez pour baisser les boucliers.»
Ses yeux se rivèrent sur moi.
-Vous êtes fou.
-Je sais. Mais c’est notre seule chance.
Je le laissai décider de notre destin.
Tout en me regardant, il expliqua à son Destroyer et aux autres vaisseaux ce qu’ils devaient faire.
Vasla s’était levée, avec Rino sans ses bras. Usze et N’tho aussi avec le Huragok.
-Que se passe-t-il ? me demanda Vasla, anxieuse.
N’tho et Usze me regardaient, je crois qu’ils comprenaient ce que je comptais faire, mais Vasla ne semblait pas encore comprendre. J’observai mes Frères. Ils eurent un léger sourire. Tout comme moi. Les mots n’existaient pas pour décrire tout ce que nous avions traversé ensemble, et à quel point notre amitié était grande.
-S’il vous plaît, retenez-la... leur suppliai-je.
Vasla déposa Rino et se jeta contre moi. Je ne pouvais pas bouger alors qu’elle me serrait et me supplier de ne pas partir.
Mon coeur s’alourdit, toutes ses paroles étaient comme des coups de masse qui me clouait d’avantage sur place. Aucune parole ne me traversa l’esprit... Juste une sensation... De joie ? Je n’avais qu’un seul regret... Les abandonner.
-Je suis désolé..., lui fis-je à travers le torrent de ses mots et de ses larmes.
Usze et N’tho la prirent lentement par les bras. Elle hurla et m’implora de ne pas partir une dernière fois.
Je me retournai vers elle, et vis ses magnifiques yeux en larmes, son magnifique visage crispé. Je me rapprochai d’elle, et caressai le côté de son visage pour la soulager.
Je l’embrassai. Usze et N’tho la relâchèrent pour la laisser m’enlacer et m’embrasser de toute ses forces. Elle pleurait, me suppliait. M’embrassait. Encore.
Encore.
Je ne dis pas un mot à part me laisser faire.
Lorsqu’elle eu finit, j’observai la profondeur de ses magnifiques yeux une dernière fois.
-Tu sais à quel point de j’aime. Je serais toujours là, avec toi, et Rino.
Mes yeux ne pouvaient pas la quitter. Et ce geste semblait si facile pourtant... Mais je dus quitter son regard, et reculer. Usze et N’tho la retinrent.
Je me tournai vers mon fils, toujours inconscient et allongé sur deux sièges humains. Je me baissai, et embrassa son front.
-Tu prendras soin de ta mère. Je t’aime, mon fils.
Je me redressai et regardai chaque personne dans cette soute. Usze m’offrit son regard sérieux et amical. N’tho, son sourire gêné et rempli de nostalgie. le Démon, un simple hochement de tête. Suivi de celui du Commandant.
Et le chagrin de tout l’amour que Vasla avait pour moi.
Le Huragok apparut devant moi, et me présenta sa tentacule. Je le saisis, et le saluai. Une étincelle parcourut mon bras gauche et je frissonnai.
Je devais à présent faire la chose la plus dure: Se retourner.
Je fis pivoter mes pieds, et le spectacle émouvant de toute ma vie changea brutalement de décor. Des flammes, des vaisseaux en dérive... Une guerre abominable.
Rtas posa sa main sur mon épaule, et me donna une combinaison spatiale et un petit propulseur qui amortira ma chute. Je le remerciai, et il m’hocha la tête en tapant sur mon armure. Je m’équipai.
-Que la chance t’accompagne, mon frère, dit-il avant de rejoindre les autres.
Je n’osai pas me retourner, je n’aurais plus la force de sauter.
Je posai les yeux vers le bas, et pris une grande inspiration avant de me laisser tomber. Avant de renoncer à tout et de me laisser tomber.

signorets
Niveau 10
04 août 2014 à 13:53:45

Chapitre L, Système inconnu, En orbite autour d’une planète forerunner nommée «Prospect», plus connue sous le nom de «Monde Sacré», Dans un vaisseau forerunner inconnu.
Estimation: 25 Septembre 2571.

J’osai penser que le plus terrible était maintenant derrière. J’ouvris les yeux.
J’essayai d’ignorer le chaos autour de moi, et de me concentrer sur ma chute. Le trou était bien existant, mais l’attendre serait une toute autre chose à faire. Je m’inclinai en fonction de la correction que je devais effectuer, encore quelques mètres...
Quelque chose de gros passa près de moi, comme un vaisseau. Ce fut si rapide que je n’eus pas le temps de déterminer l’origine de la chose. Ce que je savais, par contre, c’est que je n’étais plus aligné avec mon point d’atterrissage.
Désorienté, j’essayai de retrouver mon trou. Retrouvé, j’utilisai le propulseurs que Rtas m’avais fourni juste avant mon saut. Ma descente ralentit alors, et je me penchai aussi fort que possible pour ajuster ma trajectoire.
Mes jambes cognèrent la surface de la coque alors que le haut de mon corps était parvenu à l’intérieur du vaisseau.
Je me relevai péniblement et grogna un juron. Jamais mes hanches n’avaient autant craqué de ma vie. Elle n’étaient pas cassées, mais je pouvais presque le croire. Je repris ma respiration et secouai la tête avant de commencer à marcher.
Deux bruits distincts d’objets volants se dirigeaient vers moi. Je levai mon arme et vis deux toute petite sentinelles arriver. Elles m’ignorèrent et allèrent réparer le trou derrière moi. Je les laissai faire pour éviter d’attirer l’attention.
J’activai mon camouflage et progressai lentement dans le vaisseau. Il faisait terriblement sombre. Le risque d’activer ma torche et de me faire repérer était trop grand. Seules des lumières blanches en forme de lignes se trouvaient à ce qui pouvait être le plafond d’un couloir. Elles me faisaient deviner la direction que je pouvais prendre.
Je sentis que mon bras bionique réagissait à quelque chose, comme s’il était attiré.
N’ayant aucun autre moyen de trouver le moyen de prendre le contrôle de ce vaisseau, je me fis à cette sensation.
Après quelque minutes, je sentis mon estomac se nouer. Nous changions de cap. Un demi-tour. Le vaisseau revenait-il vers la planète ? J’observai un moniteur dans les environ et remarquai le vaisseau qui se dirigeait vers la planète. Son centre était en surbrillance. C’était ma chance.
-Sangheili. Nous savons où vous êtes. Nous savons ce que vous comptez faire. Votre arrogance vous coûtera la vie.
Je m’arrêtai, me demandant d’où la voix venait.
Le silence.
Je devais me dépêcher.

Quelques minutes plus tard, j’arrivai dans un endroit où les lumières qui me guidaient n’existaient plus. J’avais l’impression d’être dans une salle. Aucune idée de la grandeur qu’elle pouvait avoir.
-Vous avez abandonné votre famille, et votre planète. Ils mourront sans vous.
Je levai mon arme. Où se trouvait ce fumier ?
Un bruit étrange retentit à quelque mètres derrière moi accompagné d’une faible lueur qui me fit apercevoir mon ombre.
Je me retournai et vis une de ces abomination apparaître. Elle hurla en montrant biens on crâne humain. Ses lumières oranges éclairaient la salle. Je pouvais apercevoir l’environnement où je me trouvais. Impossible de savoir qu’elle était l’utilité de cet endroit. Je voyais simplement des piliers flottants et diverses sorties.
Même en étant en camouflage, j’eus l’impression que cette chose savait où je me trouvais.
Elle leva son arme qui, je devais l’avouer, ridiculisait la mienne. Son arme se pointa sur moi avec un gros laser rouge.
Sans me demander comment elle pouvait me voir, je plongeai sur le côté et vis une lumière rouge et épaisse faire fondre l’endroit où je me trouvais.
Je me relevai, désactivai mon camouflage pour sauver de l’énergie pour plus tard et ouvrit le feu. Son laser quitta mon torse à cause de mes tirs et elle rata son tir. Je continuai de tirer jusqu’à ce que mon fusil à plasma entre en surchauffe.
La machine disparut soudainement avant de téléporter plusieurs fois. Elle se rapprochait à chaque fois. Je la voyais lever son immense lame. Je dégainai mon épée et la dressai devant moi.
Son arme vint frapper avec une force indescriptible sur la mienne. Je fus projeté en arrière. Le laser de son arme me visa une nouvelle fois, je roulai alors sur le côté et esquiva le tir. Je me relevai alors et lançai mon épée sur elle. Elle découpa le bras qui détenait son arme. Elle hurla et je courus vers son arme. Tout en courant, je sortis mon arme et lui tira dessus pour l’empêcher de se rapprocher de moi.
Je glissai sur le sol et pour ramasser son arme alors que mon fusil surchauffa une nouvelle fois. La chose me chargea d’une façon spectaculaire et très rapide vers moi. Je saisis l’arme et elle commença à se construire dans mes mains pour s’habituer à mes membres.
-Vite. Vite ! Viite !! hurlai-je à l’arme en attendant qu’une gâchette se présente.
Dès qu’elle eut terminé, je tirai sur la machine qui était maintenant à bout portant. Un cris plaintif se fit entendre et elle partit en cendre lumineuse.
Je soufflai et me redressai.
Son arme était étrange, je rechargeai l’arme en trouvant des espèces de cylindres sur le sol et l’arme tournoya à grande vitesse quand je mis une nouvelle capsule. Cela ressemblait à la traditionnelle carabine. Ou plutôt, la carabine ressemblait plutôt à cet arme.
Je ramassai mon fusil et mon épée avant de les ranger et de continuer à suivre les pulsations de mon bras. Je possédai à présent une arme qui me serait utile pour la suite.
J’empruntai la bonne route et vit un ascenseur m’attendre.
La voix arrogante qui me traitait d’arrogant ne s’exprimait plus.
Je pris l’ascenseur et descendis à grande vitesse. Je réactivai mon camouflage.

signorets
Niveau 10
04 août 2014 à 13:54:20

Épilogue,
11 Novembre 2571.

-Covenants. Vous avez été enfin libérés de vos tirants. Vos mondes sont à présents en dehors de la menace de la vitrifications. Vous n’êtes plus des Covenants. Vous êtes à présent Unggoys, MgaLekgolos, Kig-Yars, Yanm’ees. Reprenez votre monde en main, reprenez ce qui vous est de droits. Faite entendre votre indépendance à toute la galaxie. Comme nous l’avons fait. Comme les Humains l’ont fait. En espérant que d’autres suivront notre exemple.

[...]

Une légère brise me caressa le visage. Elle était fraiche, humide. Elle me rappellait les plages au sable orange avec les mers vertes de... Oui... Je connaissais cet air... Cette odeur salée et si bonne...
Quelque chose me toucha la joue... C’était doux, chaud. Tendre et gracieux à la fois... Oui... Je reconnaissais cette sensation dans tout l’univers...
Des sons amicaux et forts sympathiques traversèrent mes oreilles... Impossible de deviner, mais je pense les reconnaître... Oui... Je reconnaissais ces voix... Elle sont tout ce que je j’aime dans ce monde.
De l’eau fraîche s’écoula sur mon visage, très doucement... Puis dans ma bouche... C’était si bon... Et cet eau avait un goût particulier. Un goût que peut comme moi savent où la trouver... Et elle n’existe qu’à un seul endroit que je connaisse...
(Mes yeux... Je peux les ouvrir ? Eh bien ouvrons-les.)
Huit silhouettes se tenaient devant moi. L’une est grande, forte et confiante, et celle à côté est plus petite qu’elle mais amical et futée. Je les reconnaitrais n’importe où, puisque qu’elles m’avaient accompagné absolument partout. Une autre silhouette se tenait avec une autre, l’une un peu maladroite mais joyeuse et l’autre plus fine, autant joyeuse et mélodieuse. Elles s’aimaient. Je me souviens d’elles... Leur amour est si jeune. Une autre silhouette les ressemblait, elle était droite, fière et juste. Impossible de ne pas la reconnaître, elle m’avait dirigée dans presque toute mes missions. Une autre ne les ressemblaient pas tout, elle flottaient et puait. Cette puanteur je la reconnaissais bien, et c’était sûrement la seule puanteur que j’aimais sentir.
Puis les deux dernières... L’une était magnifique, gracieuse et heureuse. Je la reconnais trop bien... Et l’autre pourtant jeune n’était plus si jeune que ça à présent. Elle avait bien grandit. J’étais si fier d’elle.
Ma vue revint... Bien sûr que je les connais ! Bien sûr que je connais cette brise ! Cette sensation ! Cette odeur ! Ce goût !
-Vasla ? Rino ! Mes frères ! Ma famille ! Je suis sur Sanghelios ?!
Vasla tomba sur moi et me serra dans ses bras. Mon fils se joint à nous.
Je les serrai dans mes bras. Nous avions fini par réussir.
Mon regard se pencha pour apercevoir mes amis. Usze et N’tho. Rek et Felresia. Rtas et le Huragok.
J’étais dans un lit. Des bandages entiers sur le torse. Lorsque Vasla me frappa au visage.
-Mais... ?!
-Ça c’est pour nous m’avoir laissé dans ce vaisseau avec ton fils !
Elle m’embrassa passionnément sans me laisser le temps de répondre.
-... Et ça, c’est pour nous avoir sauvé... Mais tu étais dans le coma depuis bien trop longtemps ! me souffla Vasla avec un grand sourire
-Et bien comme ça nous sommes quittes... lui répondis-je en souriant en retour. Mon fils. Je suis si fier de toi. Ta bravoure, ton courage et tes talents m’ont impressionnés. Tu es plus que prêt !
Je le pris dans mes bras.
-Il l’a fait ! Il l’a fait ! s’écria N’tho.
-C’est bon N’tho... soupira Usze. Ça va faire deux mois...
-Tu arriveras à faire une nouvelle mission ? demanda Rek.
-Tu devras assister à notre mariage... dit Felresia en caressant Rek qui rougit en voyant Usze qui leva un oeil sur lui.
-Parfait, méritez ce repos Drak, s’exclama Rtas. Vous l’avez entièrement mérité. Nous vous devons tous la vie.
Le Huragok vint coller ses tentacules sur moi.
Je ris. Je n’avais pas ris depuis trop longtemps. J’avais déjà mal aux côtes.

Mais quel bonheur d’être de nouveau ensemble.
Je vis par une fenêtre le troisième soleil, Jooris se lever et rejoindre ses frères, Urs et Fied. Un nouveau jour se leva sur Sanghelios.
Un nouveau jour pour d’une nouvelle ère.

Fin.

ODST-09
Niveau 6
22 août 2014 à 02:05:00

Suite? :hap:

Kraft-Man
Niveau 10
26 août 2014 à 17:11:35

C'est donc fini mais je comprends pas la fin. :(

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Sujet : [Fic] Drak 'Volamee, Tome I et Tome II.
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