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The Elder Scrolls V : Skyrim

Sujet : [RP] Les Conjurés de l'Ombre
Gropoulou
Niveau 10
19 août 2013 à 23:39:54

L'auberge paraissait pleine à craquer, ce qui semblait être des plus ordinaire en cette période de crise. L'on venait se pinter la gueule beaucoup plus souvent lorsque les temps étaient durs, et faute de véritable commerce d'alcool dans le coin, tout le monde se réunissait à la taverne afin de se noyer dans de l'hydromel et de la bière de bas-étage, créant ainsi une sorte de suicide collectif neural où chaque gorgée vous rapprochait d'un décès cérébral latent. Bref, la bonne ambiance. Thardrik se gratta lentement le menton : ici, il était dans son élément. D'un rapide coup d’œil, il fit le tour des boissons présentes, et grimaça à la vue des alcools Roncenoir omniprésents. Fort-Ivar étant un hameau sous la juridiction directe de Faillaise, l'éminente famille de barons du crime avait fermement implanté ses produits absolument partout dans la châtellerie, et surtout dans ce village fréquemment visité par les pèlerins désireux de se rendre au sommet du Toit du Monde. En l’occurrence, le chiffre d'affaire des Roncenoir allait probablement doubler en l'espace d'une semaine : le nombre affolant de sinistrés assoiffés se massant aux portes du village rimait avec montagne d'or pour les commerçants, et les seuls marchands de Fort-Ivar travaillaient tous secrètement pour la sombre dynastie de Faillaise. Encore une fois, ils s'enrichissaient sur le dos des nécessiteux.

Raquen alla s'accouder au comptoir de l'établissement, face à un vieux Nordique grincheux entrain de nettoyer ses chopes d'étain à l'aide d'un chiffon grisâtre salissant plus les bocks qu'ils ne les épuraient. A ses côtés se trouvait une jeune Dunmer, étrangement gaie, un verre d'hydromel à la main. Il l'avait déjà aperçue auparavant, comment se nommait-elle déjà ... Irène ? Oui voilà, Irène la lycanthrope. Le corsaire fronça légèrement les sourcils. Avait-il vraiment envie de s'approcher de cette machine à tuer ambulante ? Peut-être pas ... Néanmoins, cette dernière lui adressa un sourire franc, ce qui au contraire de le rassurer, le fit se figer sur place. Une Dunmer qui souriait ! Et puis quoi encore ? Un Orque alphabétisé ? Un Altmer faisant preuve d'humilité ? Un Khajiit digne de confiance ? Aucun doute, cela ressemblait fortement à un piège ! Alors que le Haut-Elfe commandait de l'eau au tavernier, elle prit courtoisement la parole :

-Belle journée, trouvez pas ? Dit-elle posément.

Qu'est ce que c'était que ce traquenard ? Thardrik se mordit la lèvre inférieure, rien de cela ne lui inspirait confiance ... y'avait-il des assassins dans son dos ? Des agents de la Morag Tong ? Un troll apprivoisé ? Un homme-chat apprivoisé ? Après avoir lancé un regard derrière son épaule, il se retourna vers l'elfe. Que pouvait-il bien répondre sans prendre le risque de se faire charcuter, désormais ?

-Belle ? Hum ... pas autant que vous, déclara-il soudainement.

Alors là ... ça ... c'était ... complètement à chier. Thardrik se força à ne pas afficher une mine promptement dépitée. Mais ... mais pourquoi il avait dit ça, nom de ... Rah et puis merde, ce devait sûrement être le meilleur moyen de ne pas se faire déchirer en deux par une louve-garou monstrueusement carnassière. Avec un peu de chance, il n'aurait qu'un bras arraché à la fin de cette fâcheuse altercation.

nico2251
Niveau 10
20 août 2013 à 10:52:44

-Vous comptez cuisiner pour un bataillon entier avec toute cette huile?
-Non, je vais cramer un bataillon entier avec. Répondit Raquen.

L'alchimiste s'en alla avec son énorme jarre sur le dos sous le regard inquiet du commerçant. L'avait-il vraiment cru? L'haut elfe n'en avait que faire et chargea son fardeau dans une charrette, le Thalmor de la dernière fois était devant. Pourquoi voulait-il autant de grégeois? Sans doutes en vue de brûler massivement impériaux et sombrages. Mais ça ne lui posait aucun problème, personne n'était innocent dans ce bas monde, encore moins les militaires. L'Altmer prit place à l'arrière et les deux elfes allèrent au coeur du camp Thalmor.

-On décharge et on fait votre mixture. Dit l'officier.

Raquen hocha silencieusement la tête sans rien dire, mieux valait ne pas vexer cet homme à l'ego surdimensionné, la plupart des Altmer avaient beau être prétentieux, ils ne supportaient pas ceux qui l'étaient plus qu'eux.

-Belle? Hum ... pas autant que vous.

Elle? Belle? On ne lui avait rarement fait ce compliment, la jeune femme rougit. C'était Raquen qui était doué pour dire de belle chose ou pour entourlouper quelqu'un, elle n'était pas habituée à ce genre de discours. En y songeant, l'alchimiste avait-il laissé des coeurs brisés derrière lui?

-Eh bien... Je suis flattée, merci.

Elle était embarrassée, que pouvait-elle dire d'autres?

-C'est quoi ça? Demanda le Thalmor.
-Du grégeois sous ça forme pur, une chose gluante et pâteuse. On va diluer le tout avec de l'huile. Répondit l'alchimiste.

Les deux Altmer soupirèrent et saisirent la jarre et versèrent délicatement le liquide dans la marmite. C'était l'étape la plus délicate, un peux trop et le liquide ne brûlait pas assez, pas assez et ça exploserait à la première flamme. Ils stoppèrent le flux d'huile quand le mélange prit une couleur orange, le grégeois était prêt. Raquen enfila des gants de forgeront et remplis ses fioles.

-Mon argent. Demanda-t-il en tendant une main vers l'officier.

Le Thalmor lui donna une belle bourse. L'alchimiste fourra la bourse dans son sac et repartit pour l'auberge.

Moulin-Wesh
Niveau 10
20 août 2013 à 15:42:40

« Pourquoi tu n'as pas tenté de convaincre cette femme ?
-Qui ? La Brétonne ? Voyager en groupe après ce que l'on vient de vivre n'aurait pas été une bonne idée...nous aurions été facilement repéré. Et puis, si nous rejoignons Fort-Ivar, peut-être que nous la croiserons.
-Maaaaaaash !
-Qu...

L'Orque avait reconnut cette voix et un sourire apparut sur son visage: c'était Ysolda. Il se tourna dans sa direction avant de la voir arrivée, l'air paniqué et les traits tirés par la fatigue.
A hauteur, et entre deux halètements, elle lui expliqua sa venue.

« Ça te d-dérangerait de rester un peu ? Je sais que la promesse de ces soldats peut paraître rassurante...mais mon auberge est en piteux état. Et la laisser ainsi reviendrait à uriner sur tous les efforts que j'ai pu faire...tu comprends ?

Mash fut frappé par le côté logique de la chose : dans le feu de l'action et l'agitation, il n'avait même pas pensé à surveiller l'état de ses proches. Quel piètre ami faisait-il...

« Évidemment que ça ne me dérange pas ! Tu n'y vois pas d'inconvénients non plus, Alessia ?, finit-il en se tournant vers son amie rousse.

Elle fit un rapide signe de la tête en souriant, comme pour cacher le fait qu'elle voulait rejoindre Adèle à Fort-Ivar.

« Allons-y, Fort-Ivar ne disparaîtra pas !

Les trois compères firent alors demi-tour et traversèrent la ligne continue de sinistrés et autres victimes des derniers évènements.

Les travaux prendraient un bon mois, au bas mot. Mais la seule pensée d'aider quelqu'un enjolivait cette pensée et bientôt elle ne fut plus qu'un bref souvenir. Mash et Alessia laissaient derrière eux ce qu'ils venaient de vivre et les connaissances qu'ils avaient pu faire lors des derniers événements – même si quelques remords pointeraient le bout de leurs nez.

nico2251
Niveau 10
20 août 2013 à 19:16:57

-Alors dîtes moi, que faîtes vous en Bordeciel en compagnie de Raquen ? Ce n'est pas une destination de rêve pour deux jeunes tourtereaux tels que vous.

Que dire? La vérité? Que c'était une apprentie escrimeuse qui cherchait à perfectionner son art et qui recherchait le sanctuaire de Boéthia? Que Raquen était un ancien soldat Aldméri avait tout plaqué pour devenir l'empoisonneur personnel de Maven Roncenoir et qu'il a suivi la Dunmer après qu'elle lui est sauvé la vie. Mais Irène soupçonnait que les motivations de l'alchimiste aient changé depuis le temps, l'Altmer s'était depuis longtemps acquitté de la dette qu'il avait envers l'elfe noir.

-Mon père était un combattant d'exception et je tiens à me montrer digne de son nom, je parcours les routes depuis quatre ans en me perfectionnant dans le maniement de la claymore. Et j'espère avoir un jour l'honneur de participer à l'un des tournois de Boéthia, voir jusqu'où mes talents vont. Raquen lui me suit pour perfectionner ses talents alchimiques et espère faire un compte rendu de l'état des différentes races de Tamriel : avec le mont écarlate qui entre en éruption, la crise d'oblivion, le retour des dragons et les nuits du néant il y a de quoi faire. On était en route pour Elsweyr quand le dragon a attaqué Blancherive. Et vous?
Qu'étiez-vous venu faire en Bordeciel?

C'était direct, franc et en même temps la stricte vérité, ne manquait plus qu'à voir comment réagirait le corsaire. La plupart du temps les gens voyaient d'un mauvais oeil les daedras, mais le tournoi de Boéthia était un honneur pour les guerriers choisis : être élu pour combattre en l'honneur d'un prince daedrique était plus que flatteur.

La jeune femme reprit une gorgée de son hydromel, ou était Raquen?

Gropoulou
Niveau 10
20 août 2013 à 19:49:58

-Mon père était un combattant d'exception et je tiens à me montrer digne de son nom, je parcours les routes depuis quatre ans en me perfectionnant dans le maniement de la claymore. Et j'espère avoir un jour l'honneur de participer à l'un des tournois de Boéthia, voir jusqu'où mes talents vont. Raquen lui me suit pour perfectionner ses talents alchimiques et espère faire un compte rendu de l'état des différentes races de Tamriel : avec le Mont Écarlate qui entre en éruption, la crise d'Oblivion, le retour des dragons et les nuits du néant il y a de quoi faire. On était en route pour Elsweyr quand le dragon a attaqué Blancherive.

En Elsweyr ? Chez ... les Khajiits ? Diablerie ! Bien sûr, Irène ne pouvait pas être TOTALEMENT normale, elle était obligatoirement un peu cinglée à cause de son statut de lycante. Il en avait désormais la preuve concrète : se rendre dans un désert plein d'homme-chats, et puis quoi encore ? Thardrik se retourna lentement pour vérifier qu'aucun félin ne lui volait sa bourse, puis revint à la Dunmer. Ainsi donc, c'était une escrimeuse adoratrice de Daedras ? Ce n'était point étonnant de la part d'une Elfe Noire, ces derniers avaient la fâcheuse tendance de vénérer des divinités plus saugrenues les unes que les autres, en soit témoins les anciens Saints du Tribunal et les Seigneurs de l'Oblivion. Néanmoins, le flibustier se demandait quelle religion était la pire, celle des Neufs qui n'étaient en fait que Huit, ou celle des Princes de l'Immaterium. Le clergé impérial était intégralement composé de prêtres véreux obnubilés par l'argent et la luxure, qui se camouflaient derrière une sacro-sainte croyance envers des êtres démiurges trop empathiques pour être un tant soit peu crédibles, alors que les cultes Daedriques assumaient clairement leurs penchants malsains sans aucune forme de honte quelconque.

-Et vous ? Qu'étiez-vous venu faire en Bordeciel ? Demanda Irène en prenant une gorgée d'hydromel.

C'était une excellente question. A vrai dire, il n'avait quitté son Brise-Tempête que pour picoler un coup ... et voilà où il se retrouvait. A Fort-Ivar, entrain de discutailler avec une louve-garou. Génial. Il se gratta le menton, que dire ? Il était censé rejoindre un contrebandier en Morrowind, mais désormais, il n'avait plus vraiment de but, étant donné que son navire avait mit les voiles SANS son capitaine. L'écumeur était encore à la recherche d'un membre de son équipage, en vain semblait-il, mais en attendant, il ne pouvait que se noyer dans l'alcool. Or, la boisson qu'on lui avait confiée contenait un énorme mollard bien peu ragoûtant, si bien qu'il se devait rester sobre. A croire que le destin s'acharnait contre lui.

-Pour affaires, dit-il simplement. Dans ma branche, on est amené à aller un peu partout. Même en dehors de Tamriel, à vrai dire.

nico2251
Niveau 10
20 août 2013 à 20:42:14

Etrangement, l'homme s'était retourné à la mention d'Elsweyr, comme s'il avait craint que quelqu'un lui vole sa bourse. Avait-il eu des démêlés avec la justice Khajiit, qui d'après les dires de Raquen étaient particulières.

-Pour affaires, dit-il simplement. Dans ma branche, on est amené à aller un peu partout. Même en dehors de Tamriel, à vrai dire.

En dehors du continent? L'homme serait donc un navigateur? Ou alors un agent du pénitus oculatus, peut-être même que l'homme était à la solde d'un seigneur et qu'il devait faire on ne sait quelle tâche. Nirn était grand, peut-être allait-il à l'archipel de l'automne ou Solstheim.

-Vous êtes navigateur? Je me suis souvent demandé comment était Solstheim, l'archipel, les îles lointaines.

Peut-être qu'elle s'avançait un peu trop mais elle s'était souvent demandé comment étaient les autres continents de Nirn. Que cachaient les terres d'outres mers. Mais Irène voulait en savoir plus concernant, le malaise qu'il avait eu quand elle avait abordé Elsweyr.

-Vous avez eu l'air, surprit quand j'ai parlé d'Elsweyr, vous avez eu des problèmes avec les Khajiit?

Ce ne serait pas surprenant étant donnée la réputation des Khajiit. Mais l'alchimiste avait raison sur un point : il suffisait de quelques fauteurs de troubles pour qu'un peuple entier soit discriminé.

Gropoulou
Niveau 10
20 août 2013 à 21:25:44

-Vous êtes navigateur ? Je me suis souvent demandé comment était Solstheim, l'Archipel, les îles lointaines, demanda-t-elle curieusement. Vous avez eu l'air, surpris quand j'ai parlé d'Elsweyr, vous avez eu des problèmes avec les Khajiit ? Ajouta Irène dans un élan de questions.

Et bien ... quel entrain. La fougue de la jeunesse, gageait-il. Thardrik repositionna son chapeau de manière correcte, et regarda pensivement son verre souillé par le crachat de l'aubergiste. Solstheim était une contrée de Dunmers fous furieux et de Nordiques bornés, l'alliage improbable entre deux peuples qui se haïssaient promptement depuis la nuit des temps. Et depuis l'année dernière, l'île n'était plus l'ombre que d'elle même : Corberoc avait été ravagée par une cohorte de gobelins, le Roi-Géant Karstaag avait subitement fait son retour et massacré toute forme de vie s'opposant à son règne. Même s'il avait été terrassé par de quelconques individus éternellement anonymes, plus rien ne tenait encore debout là-bas. Le baron du crime local, un marchand Khajiit du nom de Ri'Dumiwa, avait curieusement disparu de la surface de Solstheim lors de cet effroyable événement, laissant ainsi un domaine économique totalement libre et propice à une rude concurrence. L'île était désormais en proie à un conflit d'ampleur peu commune, entre divers princes-marchands originaires de toutes provinces, essayant de construire un tout nouvel empire économique afin de remplacer celui du félin. Des légions de mercenaires s’entre-tuaient encore et encore au bon vouloir d'entrepreneurs cupides, jusqu'à ce que le plus riche d'entre eux engage une armée plus grande et plus féroce que celle des autres afin d'écraser tout ses opposants. Le corsaire sourit : lui-même s'était tout de même enrichi sur le dos des fuyards. Peu après le régicide de Karstaag, il avait embarqué un grand nombre de sinistrés. Il se souvenait encore de cet Impérial manchot, le regard vide, les traits ravagés par la tristesse. Il n'avait cessé de toujours répéter le même mot tout le long du trajet, ou plutôt le même nom. "Isabelle, Isabelle, Isabelle", encore et encore. Les Riekelins devaient avoir égorgé sa dulcinée, triste histoire. Mais il s'égarait dans ses pensées.

-Les Khajiits ? Disons ... que l'on a eu des différends. A de très nombreuses reprises. Mais passons. Solstheim n'est guère plus qu'une étendue de terre cendrées, ravagée par la guerre depuis peu qui plus est, je vous déconseille de vous y rendre. L'Archipel, je ne m'y suis rendu qu'une fois, mais ça vaut le coup d’œil. Des villes superbes, avec une architecture improbable. Imaginez de gigantesques tours en forme de flèche, aux gravures d'or et d'argent, fendant les cieux par leurs extrémités d'airain. Comme la Tour d'Or Blanc, mais en beaucoup plus majestueux et moins grossier. Et ça, partout, à chaque cité. Et la population n'est pas si désagréable qu'on le dit, la plupart des Altmers se fichent du Thalmor et de leurs opinions. Quant aux îles lointaines ... Akavir est particulière. Disons que les autochtones n'y sont pas très amicaux. La Pyandonnée s'apparente à Val-Boisé, mais en beaucoup plus vaste, dense et sauvage, et l'eau y est étonnamment claire. Atmora, je n'y suis jamais allé, mais il parait qu'on se les pelle comme pas possible.

Il se racla la gorge durant son monologue. Causer lui donnait soif.

-Et vous, pendant vos voyages, où êtes vous allée ? Vous êtes déjà passée par le Marais Noir ? C'est plus beau qu'on ne le pense.

nico2251
Niveau 10
20 août 2013 à 22:38:57

-Les Khajiits ? Disons ... que l'on a eu des différends. A de très nombreuses reprises. Mais passons. Solstheim n'est guère plus qu'une étendue de terre cendrées, ravagée par la guerre depuis peu qui plus est, je vous déconseille de vous y rendre. L'Archipel, je ne m'y suis rendu qu'une fois, mais ça vaut le coup d’œil. Des villes superbes, avec une architecture improbable. Imaginez de gigantesques tours en forme de flèche, aux gravures d'or et d'argent, fendant les cieux par leurs extrémités d'airain. Comme la Tour d'Or Blanc, mais en beaucoup plus majestueux et moins grossier. Et ça, partout, à chaque cité. Et la population n'est pas si désagréable qu'on le dit, la plupart des Altmers se fichent du Thalmor et de leurs opinions. Quant aux îles lointaines ... Akavir est particulière. Disons que les autochtones n'y sont pas très amicaux. La Pyandonnée s'apparente à Val-Boisé, mais en beaucoup plus vaste, dense et sauvage, et l'eau y est étonnamment claire. Atmora, je n'y suis jamais allé, mais il parait qu'on se les pelle comme pas possible.

Il se racla la gorge durant son monologue. Causer lui donnait soif.

-Et vous, pendant vos voyages, où êtes vous allée ? Vous êtes déjà passée par le Marais Noir ? C'est plus beau qu'on ne le pense.

Le marais noir, elle savait déjà à quoi ressemblait les terres d'origines des Argoniens. Elle ne s'y était attardé que très peut de temps, son ethnie n'étant pas la bienvenue par ici et de part l'hostilité du pays aux non Argoniens.

-Oui, mais j'y ai passé peut de temps. Je suis surtout allé à Lenclume, Val-boisée et Cyrodiil.
Lenclume est spéciale : il y a le désert alik'r où vivent des nomades, et les côtes ou la noblesse prospère. Et avant que le Thalmor ne débarque le pays était déjà embourbé dans les problèmes : la petite et la haute noblesses passaient leurs temps à se disputer. Sans parler de l'armée qui n'est qu'un tas de milices. Le val-boisée a de magnifiques forêts, les arbres sont immenses grâce au pacte vert qui interdit de couper les arbres. Les rares villes sont arboricoles et plutôt aériennes, il ne faut pas avoir le vertige pour vivre dedans. Mais ce n'est pas fait pour moi un pays ou cueillir une fleur est passible de mort. Et il y a Cyrodiil et je pense que nous savons à quoi elle ressemble, je ne sais pas si vous êtes passé au sanctuaire d'Hermaeurs Mora situé dans les montagnes de Jerral, mais la statue vaut le coup d'oeil. En plus du paysage fantastique. Mais quelque chose me chiffonne, vous devez être capitaine pour avoir vu autant de chose, hors que fait un capitaine si profondément dans les terres loin d'une rivière navigable? Demanda-t-elle sur un ton sympathique.

Gropoulou
Niveau 10
20 août 2013 à 23:45:18

-Oui, mais j'y ai passé peut de temps. Je suis surtout allé à Lenclume, Val-boisée et Cyrodiil.
Lenclume est spéciale : il y a le désert alik'r où vivent des nomades, et les côtes ou la noblesse prospère. Et avant que le Thalmor ne débarque le pays était déjà embourbé dans les problèmes : la petite et la haute noblesses passaient leurs temps à se disputer. Sans parler de l'armée qui n'est qu'un tas de milices. Le val-boisée a de magnifiques forêts, les arbres sont immenses grâce au pacte vert qui interdit de couper les arbres. Les rares villes sont arboricoles et plutôt aériennes, il ne faut pas avoir le vertige pour vivre dedans. Mais ce n'est pas fait pour moi un pays ou cueillir une fleur est passible de mort. Et il y a Cyrodiil et je pense que nous savons à quoi elle ressemble, je ne sais pas si vous êtes passé au sanctuaire d'Hermaeus Mora situé dans les montagnes de Jerral, mais la statue vaut le coup d’œil. En plus du paysage fantastique. Mais quelque chose me chiffonne, vous devez être capitaine pour avoir vu autant de chose, hors que fait un capitaine si profondément dans les terres loin d'une rivière navigable? Demanda Irène d'un air intéressé.

Encore des questions personnelles ... Décidément, la Dunmer ne le lâchait pas d'une semelle. A croire qu'il avait de la conversation à revendre ! Peut-être était-ce le cas ? Thardrik plissa légèrement les lèvres, plus le corsaire restait les pieds sur terre, moins il conservait une allure naturelle, semblait-il. Le flibustier réfléchit posément à sa réponse : que pouvait-il bien lui expliquer ? Qu'il avait été pendu par la Légion, puis qu'il avait hypothétiquement été ressuscité par son Iris gauche qui brillait de mille feux sous son cache-œil opaque ? Non ... il aurait l'air aussi crédible qu'un Khajiit entrain d'affirmer son innocence.

-Et bien, comme vous, annonça-t-il, j'étais tranquillement à Blancherive quand un énorme Dragon s'est mit à raser tout sur son passage. Vous connaissez la suite. Et puis vous savez, un capitaine doit bien faire une ou deux haltes de temps en temps sur terre. Un navire, ça doit être ravitaillé et rafistolé, et d'ici là, on a le temps de faire le tour de la province.

Craft_Angel
Niveau 10
21 août 2013 à 01:11:39

Jeelus l'observa de haut en bas. Elle plissa les lèvres, même si il ne disait rien son regard indiquait clairement qu'il trouvait la chose amusante. Et bien peut-être que lui aimait s'habiller comme un mendiant mais elle ne partageait pas la même passion que lui pour ça. Elle ne lui fit cependant pas remarqué, une dispute avec lui si tôt n'était pas très motivante.
- "Eh bien, pas vraiment non. La chaise était inconfortable et mon sommeil, lui, fut plus qu'agité. Mais passons, ça n'est pas très important. Qu'en est-il de vous ? Avez-vous passé une bonne nuit ? Avec un bain et une nouvelle ... "robe", je suppose que oui. Rodrik se porte-t-il mieux ?"

Il avait donc dormi sur une chaise ? Il avait bien du courage... finalement s'endormir dans la baignoire avait été une assez bonne idée même si celle-ci n'était pas vraiment voulue. Et Rodrik et bien... elle se retourna comme pour indiquer que non celui-ci n'allait pas mieux en constatant son état mais à sa grande surprise Rodrik était assis sur le lit avec un regard de cadavre. Il avait l'air perdu certes mais c'était compréhensible, la dernière fois qu'il avait eu les yeux ouverts il était dans un tunnel sous Blancherive et il se trouvait désormais dans une vieille auberge miteuse. Elle sourit de soulagement, si il était mort... elle ne savait pas trop ce qu'elle aurait fait... elle aurait suivi Jeelus mais... elle aurait perdu son compagnon depuis la perte de son foyer.
Elle ouvrit la bouche pour parler mais fut coupé par Jeelus qui frappa dans ses mains.

- "Heureux de vous retrouver parmi nous Rodrik. Malheureusement, nous n'avons pas le temps de prendre le petit déjeuner dans cette Auberge miteuse. J'espère que vous n'avez pas trop faim car il va falloir partir immédiatement si nous voulons arriver à Fort-Ivar avant la tombée de la nuit... Je suis rassuré de pouvoir compter sur vous à mes côtés si jamais nous venons à être attaqués par quelques bandits sur la route."

Elle fronça les sourcils. Jeelus l'avait empêché de parler et en plus il annonçait qu'ils ne mangeraient pas. Elle soupira et alla aider Rodrik à se lever et lui expliqua brièvement la situation. Rodrik hocha la tête et se pris ses affaires. Il avait l'air incroyablement fatigué mais il n'avait pas bronché en apprenant qu'ils allaient marcher toutes la journées sans manger alors qu'il était encore en convalescence. Elle soupira, si seulement elle était aussi endurante que lui...

_______________

Quelque chose de pire que porter une robe de lin minable est de porter une robe de lin mouillée et le temps indiquait clairement que ça allait bientôt être le cas. En effet des nuages gris avaient fait leur apparition et on pouvait parfois entendre des coups de tonnerre au loin. Joie. Elle allait donc finir la journée à marcher en étant trempée et affamée. Elle regarda Rodrik qui semblait à moitié réveillé -ce qui était compréhensible étant donné sa longue léthargie de la veille-. Elle se demandait bien à quoi il pouvait être en train de penser en ce moment. Jeelus, lui, semblait bien plus inquiet, il ne cessait de scruter les alentours comme si un danger les guettait à tout instant. Elle scruta les environs elle aussi mais elle ne vit rien que des arbres et des rochers. Certes, ils étaient tombés sur des bandits la veille mais Jeelus n'en faisait ils pas un peu trop ?
Un carreau d'arbalète vint lui affirmer le contraire, celui-ci venait de passer entre elle et Rodrik pour venir se ficher dans le sol devant l'argonien. Elle se retourna brusquement, un Dunmer manchot était entrain de les braquer avec une arbalète. La première chose à laquelle elle pensa fût de savoir comment celui-ci allait recharger son arbalète avec une seule main. La seconde fût de se demander combien de temps un Dunmer manchot tiendrait face à Jeelus connaissant la haine de celui-ci envers eux. La troisième fût de se demander pourquoi Jeelus le regardait avec une telle peur dans son regard. La dernière fût de se replier, si Jeelus le connaissait et en avait peur c'est qu'il ne fallait pas qu'elle reste ici...

- "Alors, mon Lézard Gris ... Tu ne t'attendais pas à ça, pas vrai ?"

- "Adèle, Rodrik ... Partez d'ici ! Courrez !"

Elle cligna plusieurs fois des yeux ? Il voulait qu'elle l'abandonne elle et Rodrik ? Mais... mais si ce Dunmer était dangereux elle devait l'aider ! Elle jeta un œil à Rodrik qui semblait hésitant.

- "Madame, je ne pense pas être en mesure de me battre efficacement. Et Jeelus semble vouloir ne pas nous mêler à ce combat qui semble personnel et dangereux pour vous."

Personnel ? Mais elle n'en avait rien à faire elle ! Peu importe que Jeelus connaisse cette elfe et que celui-ci soit dangereux, elle n'avait pas l'intention de laisser Jeelus mourir ! Certes Rodrik ne pouvait pas aider mais elle...
Elle jeta un sort de protection à Jeelus. Les sorts de protections n'avaient jamais étaient sa spécialité -elle préférait les sorts de soin- mais une protection même de mauvaise qualité était toujours une protection supplémentaire...
Mais maintenant que le sort était lancé elle n'avait pas grand chose d'autre à faire que d'écouter Jeelus et s'enfuir.

- "Écoutez moi bien Jeelus, je vous INTERDIT formellement de mourir ! C'est bien clair ? Si vous mourrez face à ce pathétique manchot je vous maudirez à jamais ! Je vous attendrais à Fort-Ivar et je vous attendrais en entier !", lacha t-elle avant de tourner les talons de se saisir du carreau au sol et de le jeter vers l'elfe. "Tenez votre carreau ! Pointé une arbalète pas chargé sur les gens ne sert à rien, bonne chance pour la recharger avec votre bras en moins !", et elle tourna une nouvelle fois les talons pour s'enfuir en courant

Pendant un instant elle s'était sentie invincible. Le fait que cet elfe l'avait énervé avait éveillé en elle un sentiment de... puissance. Comme si l'elfe n'était qu'un imbécile heureux incapable de faire du mal à qui que ce soit -et surtout pas à elle-. Mais le fait était là, il allait combattre Jeelus et peut-être même bien le tuer ce qu'elle ne refusait catégoriquement !
Si jamais Jeelus mourrait elle chercherait son cadavre, apprendrait la conjuration et le ressusciterait ! Elle lui avait interdit de mourir et elle espérait bien qu'il l'écoute !

nico2251
Niveau 10
21 août 2013 à 10:16:54

Poser le chaudron, le soulever et faire trois mètres, reposer le chaudron, refaire trois mètres et ainsi de suite. C'était fatigant, barbant, pénible, comment pouvait-on aimer faire ça? Raquen et le Thalmor soupirèrent de concert avant de recommencer leur progression à travers la ville. Par Azura, l'officier ne pouvait-il pas louer une charrette pour déplacer le grégeois? Ils devaient encore traverser la moitié du village avec ce chaudron, tout ça pour permettre aux archers de tirer des flèches enflammées. Mais cela ferait-il vraiment effet contre des bêtes qui crache du feu, ou était-ce une façon de montrer la "supériorité" des Altmers sûr les autres races?

-Attend, on fait une pause et on fait tout d'un coup, d'accord? Dit le Thalmor
-Très bien.
-Je reste près du chaudron moi, on se retrouve ici dans cinq minutes.

Raquen hocha silencieusement la tête et s'éloigna, il alla vers la taverne, voir où en était la conversation entre Irène et l'homme. En regardant depuis la fenêtre il devrait pouvoir être assez discret, mais un bruit métallique vint éveiller son attention. Il se tourna et vit le chaudron dévaler la pente à toute vitesse. L'alchimiste bondit sur le côté en jurant, il avait faillit périr tué par un chaudron. Il regarda l'étendue des dégâts : le récipient était encastré dans un mur de pierre, le grégeois formait une longue traînée orangée sur toute la longueur du trajet du chaudron. L'officier arriva une minute plus tard.

-C'est pas ma faute. Dirent les deux elfes en même temps.
-Evitons de parler de cet incident et faisons route chacun de notre côté. Continua le Thalmor.

Raquen approuva silencieusement et les deux partis s'en allèrent dans des chemins opposés.

-Et bien, comme vous, annonça-t-il, j'étais tranquillement à Blancherive quand un énorme Dragon s'est mit à raser tout sur son passage. Vous connaissez la suite. Et puis vous savez, un capitaine doit bien faire une ou deux haltes de temps en temps sur terre. Un navire, ça doit être ravitaillé et rafistolé, et d'ici là, on a le temps de faire le tour de la province.

Son navire était donc en cale sèche, c'était dommage que ses congés soient interrompus de la sorte par un dragon. En fait, Raquen et elle avaient fait marche arrière depuis l'apparition du dragon, si ça continuait ainsi elle allait retourner à Morrowind pendant que l'alchimiste allait à Alinor.

-Je vois, vous connaissez la culture Nordique au fait? Je me demande pourquoi...
-Bordel! Dit une voix lointaine a l'extérieur du bar.

Irène regarda le navigateur, un bruit sourd et métallique avait suivi après le juron.

-On va voir? J'ai pas envie d'avoir une mauvaise surprise.

La Dunmer jeta un coup d'oeil rapide à son arme pour s'assurer de sa présence.

Gropoulou
Niveau 10
21 août 2013 à 14:34:05

-Je vois, vous connaissez la culture Nordique au fait ? Je me demande pourquoi ...

Elle fut interrompu par un vacarme assourdissant en extérieur.

-Bordel ! Hurla-t-on.

-On va voir ? J'ai pas envie d'avoir une mauvaise surprise, demanda Irène en s'assurant que son arme était à ses côtés.

Lui aussi voulait éviter les mauvaises surprise, mais certainement pas de la même manière que l'escrimeuse. Bien entendu, elle ne semblait pas prompte à la fuite, et paraissait vouloir régler toute gênes à l'aide de son espadon. Encore une personne incroyablement suicidaire, une fois de plus. Thardrik se résigna à l'accompagner : il ne devait pas passer pour un poltron devant la Dunmer, la légende voulait que les lycanthropes pouvaient sentir la peur des hommes et qu'ils aimaient généralement dévorer les couards. Or, il s'en était plutôt bien sorti jusque là, autant persévérer ! Il se leva de son tabouret, vérifia s'il n'avait point par miracle une arme au flanc, pesta, puis d'un geste courtois de la main, invita l'Elfe noir à passer devant.

-Je vous suis, mademoiselle, déclara-t-il.

nico2251
Niveau 10
21 août 2013 à 16:45:02

Quand Irène fit cette proposition à l'homme hésita un instant, avait-il peur? Peut-être, mais il n'y avait sans doutes aucun risque, s'il s'agissait d'un monstre ou d'un animal sauvage les gardes auraient donné l'alerte. Or c'était le silence si l'on exceptait le bruit ambiant de la taverne.

-Je vous suis, mademoiselle, déclara-t-il.

La Dunmer se leva et se dirigea vers la porte avec le navigateur, elle entrouvrit la porte et jeta un coup d'oeil : rien d'anormal si ce n'était une odeur qui la faisait pleurer et lui prenait le nez. L'elfe noire sortit et regarda les alentours, personne et fit quelques pas avant de poser le pied sur un liquide orangé : du grégeois. Elle recula subitement en prenant soin de ne créer aucune étincelle, la traînée liquide se terminait ici et commençait du haut de la pente plus haut.

-Eviter de faire la moindre étincelle. Sauf si vous avez envie de mourir, ce qui n'est pas mon cas.
-Moi non plus. Répondit une voix.

Irène fronça les sourcils, Raquen était là à jouer les hommes invisibles, elle était sûre que cet accident était en partie de sa faute. Dès qu'on parlait d'incendie l'Altmer avait forcément quelque chose à voir là-dedans. Et même s'il n'avait rien brûlé elle le soupçonnait d'y être pour quelque chose dans cette histoire.

-Ne laissez jamais votre supérieur hiérarchique seul avec un chaudron rempli de grégeois. Dit-il pour seule explication.

La Dunmer se contenta d'une pique cinglante sur son intelligence. L'alchimiste garda le silence, excédé, Irène lui ordonna de se rendre de nouveau visible. Sans doutes pour lui asséner une gifle pour l'incident qu'il avait provoqué, mais Raquen garda le silence un long moment, puis il se décida à parler.

-Je suis invisible pour la journée.
Devant le regard courroucé de l'elfe noire il continua.
-J'avais peur de ce qui allait m'arriver, alors sous le coup du stress j'ai utilisé mon meilleur sort d'invisibilité pour éviter les problèmes avec des impériaux ou des sombrages. D'ailleurs j'y suis pour rien dans cette affaire, j'ai juste esquivé le chaudron.
Le regard septique d'Irène le motiva à terminer :
-Le pire est que je dis la vérité pour une fois.

FrancisLa-Laine
Niveau 10
21 août 2013 à 17:25:57

( http://www.youtube.com/watch?v=FCDc3E-4gBg )

Jeelus serra les dents et exerça une pression plus forte sur le manche de sa lame pour être sûr de ne pas la lâcher. Il n'avait toujours pas quitté Dranas des yeux, et ce dernier continuait de braquer le Saxhleel avec son arbalète, bien qu'il ait d'ores et déjà tiré son unique carreau.

Un intense bourdonnement pris place dans sa boîte crânienne, si bien qu'il n'entendit qu'à moitié ce qu'Adèle lui avait crié avant de partir en courant avec Rodrik. Apparemment, elle lui "interdisait de mourir" ou quelque chose de ce genre. C'était touchant, aussi l'Argonien aurait esquissé un sourire sincère s'il n'avait pas été dans une telle situation.
La jeune Brétonne avait tant l'habitude de donner des directives à ses sujets et d'être écoutée par ces derniers qu'elle en arrivait au point où elle donnait des ordres qui étaient pour le moins saugrenus : l'interdiction de mourir ... Voilà quelque chose de singulier.
Mais qu'importe, l'essentiel était que cela partait d'une bonne intention : au moins accordait-elle de l'importance à sa vie, même s'il n'était probablement rien d'autre qu'un vulgaire natif du Marais Noir, aux yeux d'une noble Brétonne issue d'une riche famille de Hauteroche.

Il plissa les yeux. ça n'était vraiment pas le moment de penser au rapport qu'avaient les ethnies entre elles, mais alors vraiment pas. Le duo était déjà loin, et Jeelus se retrouvait désormais seul, face à ce Dranas tout droit sorti du Néant. Bon sang, comment avait-il pu survivre ... ?

Le Dunmer regarda Adèle et Rodrik s'enfuir avec un air faussement étonné sur le visage, puis il baissa lentement la tête en direction de son carreau qui lui avait été renvoyé et qui était tombé à ses pieds, tout en gardant la même expression sur son faciès elfique.
Il posa enfin son regard sur le Reptile, avant d'esquisser un sourire moqueur puis de briser le pesant silence qui s'était installé en se laissant aller dans un rire sardonique.

"Non ... Ne me dis pas que ... ? Non ! Tu t'es fais des amis ? Toi, Jeelus-Tei ?"

Dranas ria de longues secondes durant, sans pour autant baisser son arbalète, puis il s'arrêta lorsqu'il était au bord des larmes. "Ah non sincèrement, il ne faut pas me faire rire comme ça, j'ai perdu l'habitude tu sais" lâcha-t-il en s'essuyant le visage avec son avant-bras dextre.
Ce Dunmer ... A peu près haut d'un mètre quatre-vingt, aussi grand que Jeelus. Une musculature bien proportionnée, un corps élancé, et une crête guerrière. Des yeux d'un rouge flamboyant, une bande horizontale aussi noire que ses cheveux peinte au niveau de ses orbites, et un sourire narquois constamment marqué sur les lèvres. Concernant ses vêtements, il n'avait pas vraiment changé depuis la dernière fois : il avait gardé son armure de chitine, celle de la Morag Tong, casque en moins, mais il s'était aussi équipé d'une sorte de cape noire déchirée. Bien entendu sa capuche était baissée : elle aurait pu le décoiffer.

Le Lézard serra les poings en s'approchant de quelques pas, décidé à éclaircir la situation.

- Comment ... Comment as-tu survécu ?
- J'ai nagé jusqu'à Vendeaume, je vois pas où est le soucis.
- Te fous pas de moi enflure, t'avais le bras gauche fraîchement coupé, t'étais censé mourir noyé ou d'une hémorragie ! T'as pas pu nager jusqu'au port dans un état pareil !
- Ahem. Alors disons que tu avais mal calculé ton coup, et que tu as fait du zèle.

Jeelus grogna en s'approchant davantage, mais il était toujours séparé du Dunmer par environ cinq mètres. Il avait mal calculé son coup ? Il avait fait du zèle ? Cette histoire n'était pas claire. Avec un bras en moins, Dranas aurait dû tomber dans le coma et se vider de son sang dans l'eau. Alors comment ... ? Survivre à une telle amputation relevait de l'impossible.

"Nous n'étions pas seulement quatre sur le bâteau. En plus de moi et des trois agents qui m'accompagnaient, il y avait un petit navire qui suivait le tien, dirigé par une demi douzaine d'assassins. Nous n'étions pas venus seuls, et il y avait des médecins au cas où. Ta seule erreur fut de me jeter à l'eau au lieu de m'achever sur place : lorsque les médecins sont arrivés à mon niveau, ils m'ont pris sur le bâteau et m'ont soigné. Et maintenant, je viens finir mon travail. Plutôt classique, tu ne trouves pas ?" expliqua-t-il en finissant sur un rire.

Le Saxhleel ouvrit grand les yeux en affichant une mine dépitée, ce qui eut pour effet d'amuser Dranas. C'était donc ça ... S'il ne s'était pas fait le plaisir de le jeter à l'eau, s'il s'était contenté de le tuer de la même manière qu'il l'avait fait avec les trois autres agents, il ne serait pas là, face à lui, contraint de l'affronter une seconde fois. Néanmoins, il y avait quelque chose qu'il fallait noter : l'Elfe avait donc un bras en moins, le bras gauche. La tâche pouvait donc s'avérer infiniment plus aisée pour Jeelus, pourtant il ne pouvait s'empêcher de stresser à la simple idée d'affronter Dranas, ne serait-ce que pour la personne qu'il était.
Il ferma alors les paupières en grognant bruyamment : il allait tuer ce foutu Dunmer, "une deuxième fois". Le Reptile pris alors appui sur ses pieds, puis il s'élança soudainement dans la direction de son opposant mortel, prêt à en découdre.

- C'est moi qui vais finir le travail en te coupant ton deuxième bras, Dranas ! hurla-t-il.

FrancisLa-Laine
Niveau 10
21 août 2013 à 17:26:18

( http://www.youtube.com/watch?v=Lq2ANOkfsIA )

Dranas pencha la tête sur le côté, avant d'enclencher le mécanisme de son arbalète et de tirer un second carreau qui vint directement se ficher dans l'épaule gauche de Jeelus.
Ce dernier s'arrêta net en écarquillant les yeux, un air incompréhensif marqué sur le visage.

"Ah oui, j'ai oublié de préciser que c'était une arbalète à deux coups. Bon eh bien elle ne me sert plus à rien maintenant." expliqua le Dunmer tout en jetant son arme par terre comme si ça n'était rien d'autre qu'un vulgaire bâton en bois. Il dégaina ensuite de son unique main une longue épée forgée dans un matériau noirâtre - de l'ébonite, bien évidemment - puis il se mis en garde. Le Saxhleel, quant à lui, pesta en ressentant la douleur que lui avait causé le carreau puis il tenta tant bien que mal de le retirer de son épaule, avant de le laisser tomber au sol.
Il fixa le Dunmer d'un regard courroucé, comme si cela était censé l'apeurer ou autre.

Puis il se ruèrent soudainement l'un sur l'autre.

Jeelus hurla de rage et balança sa lame en avant pour attaquer d'estoc, mais l'Elfe pivota sur le côté tout en déviant la lame du Lézard avec la sienne. Il tenta ensuite de le faire tomber à terre en lui faisant un croche-patte, mais l'Argonien esquiva le coup en sautant par dessus le pied de son adversaire. Il enchaîna en tentant de le frapper au visage avec le pommeau de sa lame, mais Dranas se baissa in extremis puis tenta d'entailler le torse écaillé de Jeelus, en vain. Il recula alors de trois pas pour créer une distance de sécurité. Les deux opposants se toisèrent quelques secondes durant : à ce stade du combat, ni l'un ni l'autre n'avait réussi à faire mouche, si l'on ne comptait pas le carreau sournoisement lancé au début de l'affrontement.

Soudain, l'Argonien lança à nouveau l'assaut en fonçant en direction de son rival. Ce dernier esquissa un sourire en faisant de même, puis leur danse mortelle repris. Parades, esquives, parades, à l'image de leur premier combat sur le bâteau qui quittait Morrowind il y a de ça moins de quatre jours. Allait-il finir de la même manière ? Etait-ce le Dunmer qui allait flancher le premier ? Visiblement non, car il parvint finalement à toucher Jeelus au niveau du flanc droit en le lui entaillant profondément. Le Saxhleel gémit de douleur en se maintenant fermement la plaie, mais Dranas en profita pour le taillader à nouveau, à la cuisse cette fois-ci.
Le Reptile hurla de rage et repoussa l'Elfe en lui assénant un coup de pied frontal qui le fit tomber dos au sol. Il s'assit sur Dranas à califourchon et commença à le frapper à maintes reprises au niveau du crâne à coups de pommeau, mais le Dunmer parvint néanmoins à créer une sorte de boule de feu dans son unique main et à l'envoyer directement sur le thorax de Jeelus à bout portant. Ce dernier vola sur un peu plus d'un mètre, mais étrangement il n'avait pas souffert du tout. Comment ... ? Ah oui ! Le sort de protection d'Adèle ! Il soupira en la remerciant intérieurement : peut-être serait-il mort sans ça. Il reprit son souffle et peina à se relever, mas fort heureusement l'adrénaline lui faisait presque oublier la douleur que lui causaient ses plaies. Dranas se releva en même temps en s'essuyant à nouveau le visage avec son avant-bras dextre, sauf que cette fois il n'essuya pas des larmes de joie mais bel et bien du sang qui coulait de sa bouche et de son nez. Il se baissa pour reprendre sa longue épée d'ébonite dont il laissa traîner l'extrémité au sol puis il foudroya Jeelus du regard, avant de prendre la parole sur un ton qui n'était pas aussi railleur qu'à l'accoutumée.

- Tu dois mourir Jeelus. Tu dois vraiment mourir ...
- C'est pas demain la veille. Garyn et toi n'êtes pas prêts de m'avoir, et je pense qu'il le comprendra lorsqu'il sera mis au courant de ta mort.
- Ne nous sous-estime pas, Lézard. Tu es très bien placé pour savoir de quoi nous sommes capables, et te tuer est dans nos cordes.
- Alors pourquoi ne le faites-vous pas ? Qu'attendez-vous ? Traitres.

Le Dunmer plissa les yeux en pointant sa lame dans la direction de Jeelus.

- Traitres ? Qu'est-ce que tu racontes ?
- Pas de ça avec moi Dranas. Garyn sait que je sais, et c'est pour ça qu'il veut me tuer. Tu ne vas tout de même pas me dire que tu me persécutes sans savoir pourquoi, hum ?
- Humf ...
- Vermines. Rejoindre les rangs de la Confrérie Noire pour tuer mon père, puis partir en Morrowind pour servir les intérêts de la Morag Tong et, de fils en aiguilles, parvenir à en prendre les rennes. Vous êtes tous les deux des traîtres, et vous étiez bien plus à votre place lorsque Seewul vous avait réduits au rang d'esclaves. Ceci explique aussi pourquoi vous m'avez ordonné de tuer votre copain sous le simple prétexte qu'il avait refusé de vous rejoindre alors que vous étiez des "amis de toujours". Hinhin, comment s'appelait-il déjà ? ...
- Ferme la !

Dranas s'élança soudainement sur Jeelus, lame en avant, vraisemblablement prêt à le tuer une bonne fois pour toutes. Pris de court, le Saxhleel se contenta d'esquiver le coup en pivotant sur le côté et en tentant de décapiter l'Elfe d'un mouvement sec et rapide, mais ce dernier se baissa de justesse. Il se retourna, pris appui sur ses pieds, et se propulsa à nouveau à toute vitesse en direction de son opposant. Et du sang coula abondamment sur le sol.

L'Argonien avait été littéralement empalé sur l'épée de l'Elfe ; la lame s'était enfoncée dans son flanc droit et l'avait transpercé. Mais le sang qui coulait au sol était mêlé.
Dranas, quant à lui, avait l'épée courte de Jeelus qui était profondément plantée dans sa trachée. Les deux opposants mortels s'échangèrent un ultime regard, puis le Dunmer lâcha lentement le manche de son arme avant de tomber à la renverse et de s'éteindre dans un gargouillis des plus immondes. Le Saxhleel, lui, tomba à genoux face au cadavre de son défunt rival, exténué et haletant. Il ferma les paupières et vacilla, mais il se força à rester éveillé de peur de s'endormir et de ne jamais revenir. Il lui fallut beaucoup de temps et de mal pour retirer l'épée longue de Dranas, mais lorsqu'il y parvint il se traina jusqu'à un arbre pour s'appuyer dessus et se relever. Il recommença à fixer la dépouille du Dunmer sans la moindre once de haine, le regard vide. Mais les longues minutes durant lesquelles il le toisa passèrent comme des secondes pour lui. Il était complètement déréglé et agissait au ralenti.

Le Lézard exerça une forte pression sur sa plaie la plus importante, celle qui se situait sur son flanc droit. Il n'avait aucune base en guérison, éventuellement un sort de soin mineur mais il n'était sûr de rien, surtout dans l'état dans lequel il était. En fait, il espérait juste ne pas mourir à cause de ça ... Il avait eu le temps de marcher environ deux heures avant de tomber sur Dranas, aussi le chemin vers Fort-Ivar était bien entamé.
Mais il lui faudrait encore beaucoup de temps pour arriver à destination.

Jeelus se traina alors péniblement en faisant le vide dans sa tête de sorte à concentrer la majeure partie des forces qui lui restaient dans ses jambes et ainsi pouvoir marcher plus durablement. Mais il ne pouvait s'ôter une question de la tête : s'il avait eu tant de mal face à Dranas - manchot qui plus est - qu'en serait-il lorsqu'il devrait affronter Garyn ... ?

Il frémit à cette pensée et cracha du sang par terre. Il espérait de tout son être que Dranas ne soit pas venu accompagné cette fois, et il continua de marcher en direction de Fort-Ivar.

La pluie commença à tomber, et le tonnerre se fit entendre.

[TheGeek]
Niveau 10
22 août 2013 à 21:00:45

( http://www.youtube.com/watch?v=4Mhsy4cUBis )

Alors que qu' un infâme raffut retentissant en contrebas, le prêtre se levait péniblement. Il était assez tard. Ce réveil tardif était certainement du à ses blessures. Sans perdre plus de temps, Gabriel s' empressa de se laver le visage dans une bassine d' eau froide, faute d' avoir de quoi s' offrir le luxe d' une baignoire.

Il avait eu la chance d' arriver tôt la veille, ainsi, il eu aisément trouvé une chambre. Certes médiocre, elle était pour lui bien plus confortable que les couchettes du temples.
Tout en s' habillant, il descendait pour aller voir ce qu' il se passait au comptoir. Il parvenait maintenant à plus moins correctement marcher. La douleur s' estompait mais restait malgré tout présente s' il s' agitait un peu trop. C' est alors qu' il remarqua avec stupeur la présence de certains individus qu' il avait rencontré à Bordeciel. Que cherchaient-ils réellement ? Le prêtre tira la conclusion hâtive qu' eux aussi se rendaient à Fort-Ivar.

Sans pouvoir acheter quoi que ce soit, il devait s' éclipser rapidement, afin de ne pas avoir à payer quelconque pourboire. Ni d' ailleurs se faire interpeller par les rescapés des égouts. Le prêtre avait pour projet de se diriger vers Fort-Ivar le plus tôt possible afin d' éviter les rencontres indésirables que pourraient provoquer cet exil. En effet, toute la vermine guettait, prête à sortir des buissons afin de piller, voir pire, femme et enfants, sans aucune forme de pitié.

Ainsi, il serait impossible de mettre hors combat un groupe de brigands. Sans un septim en sa possession, il devait avant tout trouver de quoi au moins pouvoir se défendre.
C' est donc dans la plus grande discrétion qu' il essaya de se frayer un chemin entre ivrognes et filles de joies et prit au plus vite la direction de Fort-Ivar.

( * arrêtez la musique * )

Au bout de quelques heures de voyage une terrible averse s' abattit sur la comté. Tandis qu' il avançait doucement afin de ne pas trébucher et s' enfoncer dans le sol meuble, le prêtre remarqua un curieux bâton planté au beau milieu du chemin. Alors qu' il s' en rapprochait, il discernait peu à peu les détails.
Le bâton semblait clairement enfoncé dans la boue. C' était une faux. Un fermier avait du l' abandonner. Mais ce fut seulement lorsque le prêtre réussi à l' extirper à la bourbe qu' il constata avec stupéfaction qu' elle était encore en état de " fonctionner " . Bien qu' il aurait été préférable que ce dit fermier abandonne une " vraie " arme, Gabriel était plutôt content de sa trouvaille.

Certes, se battre avec une faux n' était pas connu pour être pratique, ni même agréable, ni même fonctionnel, ni même ef... Mais c' était toujours ça de gagné... gratuitement.

chocoassassin57
Niveau 10
22 août 2013 à 22:22:27

-Soyez discret, la lycante drague.
En temps normal, cela n'aurait fait qu’énerver l'impérial, mais ajouter au fait que Baslod soit porté disparue, c'était la goûte qui a fait déborder le vase.

Le guerrier voulu d'abord l'attaquer en pleine conversation, mais il décida de la surprendre dehors. Un bon coup de poing suivis d'un coup d'épée dans dans le cou dès qu'elle sortira. Armegnon sortit et sans que personne ne le remarque se cacha dans un buisson et attendit.

La lycante ouvrit la porte, elle semblait parler avec quelqu'un, tant pis il y aura deux meurtres aujourd'hui ! L'impérial sortit du buisson et courut vers le monstre épée à la main, une fois à bonne portée il leva son épée pour qu'elle s'abatte sur son crâne !

nico2251
Niveau 10
22 août 2013 à 23:12:00

-Crétin, dit Irène.
Comme d'habitue Raquen réussissait à se mettre dans des situations improbables sans même qu'il l'est cherché. Sa malchance devrait être élevée au rang de légende, c'était impossible d'accumuler autant de poisse en une seule vie. Puis un bruit qu'elle connaissait bien vint à ses oreilles, un bruit de charge elle devait esquiver! Instinctivement la Dunmer fit une roulade en avant, puis se retourna et vit un impérial qui semblait décider à la tuer. Celui qui l'avait traitée d'abomination de la nature, merci à son ami elfe qui lui avait rapporté ce qui avait été dis sur elle. Mais ses intentions restaient inconnues, qui était-il pour se permettre d'imposer son point de vue d'une façon aussi agressive. Elle dégaina sa claymore d'un geste expert et saisit la lame de la main gauche, la technique de la demi-épée était idéale pour désarmer un adversaire, exactement ce qu'elle voulait faire.

-Qui es tu pour juger les gens? Je n'ai pas choisi d'être lycante et pourtant j'accepte mon destin! Vigiles de Stendarr ou main d'argent, ni l'un ni l'autre n'ont réussi à me tuer et je compte bien continuer à vivre aujourd'hui.

Elle lança une attaque simple mais d'une rapidité déconcertante, juste pour jauger son adversaire. Elle avait pouvoir être rapide comme l'éclair ou aussi précise qu'un archer du Val-boisée elle ne pouvait faire les deux à la fois. Elle sentit une sensation étrange dans son regard, elle connaissait ça : ses yeux devenaient or quand elle dérapait ou piétinait les limites de la transformation.

-Pourquoi les lycans comme moi ne mériteraient-ils pas de vivres? Hein?

gamer59470
Niveau 2
23 août 2013 à 00:00:56

non: Torin le chasseur de prime de tamriel
ethnie: humain
sexe: mec
competence principal : furtivite,arc ,arme a une main, illusion
photo jen et pas dsl

chocoassassin57
Niveau 10
23 août 2013 à 20:41:52

Le monstre avait esquivé l'attaque, « Merde, moi qui voulait en finir vite ! » c'était les pensés d'Armegnon à ce moment.

-Qui es tu pour juger les gens? Je n'ai pas choisi d'être lycante et pourtant j'accepte mon destin! Vigiles de Stendarr ou main d'argent, ni l'un ni l'autre n'ont réussi à me tuer et je compte bien continuer à vivre aujourd'hui. 

Elle contre-attaqua avec un coup rapide au niveau du visage, l'impérial esquiva et en ressortit avec un coupure à la joue. Le guerrier allait répondre avant de se faire couper :

« Pourquoi les lycans comme moi ne mériteraient-ils pas de vivres? Hein? 

-Tu es un monstre et les monstres comme toi, je les tues. »

L'impérial fonça sur la bête sans réfléchir, et frappa d'un coup d'estoc au niveau du cœur.

Sujet : [RP] Les Conjurés de l'Ombre
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