The Elder Scrolls V : Skyrim

Cette fic ne peux sombrer.

Inamora marcha jusqu’à une étale de viande, l’odeur la fit fuir tendit qu’elle se retenait de vomir en voyant les mouches et les vers proliférant dans cet amas de chair putréfié et verte.

Elle alla vers une étale de fruit, elle en saisit un, une sorte de grosse poire moucheté de tâches verte sur la peau jaune du fruit, puis croqua dedans quant elle eut confirmation sur la comestibilité du fruit.

-Heureusement que quelqu’un à penser à l’arrosée d’eau. Pensa-t-elle tout haut

Inamora s’arrêta de manger, puis regarda la peau granuleuse du fruit, des gouttes d’eau ruisselait lentement.

-Il n’a pas plus depuis trois jours pourtant...même depuis six semaines. Marmonna Inamora

Elle se dirigea vers une autre étale de fruit, eux aussi était frais, même les sortes de petites noix sec que les Tsaescis mangeait avec de la viande séchés.
Puis, elle alla vers l’étale la moins en évidence, derrière une étale de fruit, pourries cette fois, et une étale de vêtements poussiéreux.

De la viande, encore saignante, était posée sur l’étale. Inamora invoqua une dague liée, au cas-où, et se dirigea vers l’amas de nourriture avant de regarder plus attentivement un morceau.

-Si je me trompe pas...c’est de la viande de Voltigeurs.

Hors, la viande de Voltigeurs, ses oiseaux bien dodu mais très dangereux, pourrissaient en à peine une journée.
Inamora recula, puis sprinta jusqu’à son Père, regardant fixement la longue rue principale du village.

-Papa ! Je ne crois pas que le village soit si abandonner que ça.

-Je sais.

-Hein ?

Azaelle pointa son index vers la rue principale, qu’Inamora s’empressa de regarder, avant d’ouvrir en grand les yeux l’air stupéfaite.

Un Tsupea, un paysan vu son accoutrement et la pelle qu’il tenait, était immobile au milieu de la rue déserte.
Il ne bougeait pas, il avait la tête baissée et le corps engourdie, de nombreux muscle semblait inerte. De loin, il avait l’air d’un fantôme.

Pour répondre à ces spéculations, Azaelle jeta un œil vers le tranchant de sa lame, il ne réagissait, rester calme, NoirLame n’avait donc pas senti la présence d’un quelconque être surnaturel.

-Il est vivant...ce n’est pas un fantôme. Dit-il

Cela rassura partiellement Inamora, qui resta tout de même prudente.

-Il est bizarre. Fit-elle

-Très...très bizarre.

-On fais quoi ?

-On attend que les autres reviennent et...

Azaelle remarqua un deuxième Tsupea, droit et immobile sur le pas de la porte d’une maison. Inamora sursauta quand elle le vit et recula de peur.

-Qu’est-ce que...

Un troisième, puis un quatrième et un cinquième sortir de derrière les maisons, serpentant lentement, la tête baissée, les muscles engourdies.

Inamora transforma sa dague en épée, puis l’empreint de feu avant de la brandir vers les Hommes-Serpents au comportement de fantôme.

-Inamora...

-Oui Papa ?

-Lance le signale...

-D’accord.

Inamora leva la main en l’air, puis remarqua derrière elle trois Hyumanoïdo ayant le même comportement que les Tsupeas, elle brandit sa lame vers eux et se colla au dos de son père, puis lança une boule de feu en l’air qui éclata vingt mètre plus haut.

En un instant, les Hommes-Serpents s’élancèrent comme un seul homme vers le Père et la fille.

L’un des villageois leva sa pelle et l’abattit sur Azaelle, qui fendit le manche d’un geste sec avant de mettre à terre son propriétaire d’un coup de genou. L’Argonien esquiva ensuite un Hyumanoïdo pourvu d’un katana en piteux état et para l’arme du paysan, qu’il brisa facilement d’un lourd coup de pommeau. Azaelle passa ensuite dans son dos et l’assomma avec le dos de la lame.

Inamora esquiva deux Hyumanoïdo qui combattaient avec leurs poings et leurs pieds, la jeune femme esquivait et ripostait avec de faible boule de feu, mais ses deux Tsaescis lui donnaient un peu trop de file à retordre.

-Papa ! Ils vont nous avoir si nous ne combattons pas sérieusement ! S’exclama-t-elle

-Ne fais aucun mal à ces gens ! Ils ne sont pas dans leur état normal ! Ordonna le Père

Inamora serra les dents puis esquiva un coup de poing en se baissant, mais reçut un puissant coup de coude dans la mâchoire et chuta sur le dos en se tordant de douleur.

-TU VEUX JOUER A CA ! Hurla la Magicienne en tendant la paume vers le villageois

-Inamora ! Arrête !

Elle l’ignora et incendia l’Hyumanoïdo qui, comme si il se réveillait d’un rêve, hurla en se tordant de douleur. Il s’affala à terre, mort, mais Inamora conduit jusqu’à ce que son corps soit en cendre. Ensuite de quoi elle tourna son visage vers l’Hyumanoïdo restant et leva la main vers lui alors que son adversaire fondait vers elle.

Du Baune-Molag se créa, et une stylet de feu liquide se forma dans la main de la jeune femme qui s’apprêta à mettre à mort cet Homme-Serpent.

Quand elle allait faire feu, Azaelle lui saisi le bras et le leva en l’air, puis assomma d’un coup de pied en plein menton.

Il ne resta plus aucun Hommes-Serpents “possédés”, le silence revint et les autres aussi.
En voyant les corps, Ji’Yushi vacilla tendit qu’Alrik alla auprès d’Inamora.

-Que c’est-il passer ? Demanda le Nordique

Inamora fit lâcher son père, elle massa son poignet alors que l’Argonien répondit.

-Des Hommes-Serpents nous ont attaquer, je crois qu’ils sont possédés.

-Possédé ? Mais par qui ? Demanda Févila

-Bonne question.

Alrik jeta un coup d’œil dans les environs puis s’arrêta sur le corps calciné de l’Hyumanoïdo, son regard se porta ensuite sur Inamora, massant son poignet.

-Ina...tu...

-Fiche moi la paix. Somma-t-elle en lui faisant volte-face

Inamora s’éloigna puis alla vers une étale de fruit, elle s’appuya sur le rebord de l’étale et serra son crâne avec sa main.

-<< Tu as jouie de bonheur quand il est mort ? N’est-ce pas ? >>

La voix malveillante venait de se faire entendre, Inamora siffla et attrapa une poire granuleuse qu’elle croqua en ignorant la Voix.
Elle se faisait de plus en plus entendre, son intonation, autrefois lugubre et lointaine, était à présent très claire dans l’esprit d’Inamora et quand elle allait hurler d’énervement, la main d’Alrik se posa sur son épaule et elle jeta le fruit au loin.

-Un problème Roussette ? Demanda-t-il

-Ne m’appelle pas comme ça... Pesta-t-elle

Alrik leva un sourcil puis sourit.

-Tu as tes petits problèmes de femme non ? Lui demanda le Nordique malicieusement

-Fiche moi la paix !

Inamora serra le rebord en bois, qui se fissura. Alrik le remarqua, ses traits devinrent plus sombre.

-Ina...à quoi tu joues ?

-A rien.

Il l’attrapa par l’épaule et la regarda droit dans les yeux, les pupilles de la jeune femme semblaient dégrossir, comme si elles avaient prit une autre forme il y a quelque secondes.

-Qui...est-tu ? Demanda le Nordique, méfiant

Inamora allait répondre, mais Miria hurla.

-Je repère des vibrations tout autour de nous ! Six ! Sept ! Non, trente-quatre ! Et ils approchent vite.

-Trente-quatre ! Tu en es sûr !

Miria dégaina son katana suivit de tout le groupe, puis Azaelle ordonna la formation en cercle tendit que des Hommes-Serpents sortaient de derrière les maisons comme des âmes damnés.
Les Hommes-Serpents les encerclèrent, le groupe les garda en respect avec leur arme.

Un applaudissement brisa le silence électrique, une voix familière s’éleva.

-Que les Dieux me taille en pièce si je me trompe, ne serez-ce pas vous ?

Inamora... bizarre...

Bon chapitre.

Elle rejoins le côté obscur

Chapitre 61 : Une tête familière qui devrait être morte.

-Alors ? Mes amis...que faite vous donc ici ? Vous êtes en plein dans mon territoire vous savez ?

Inamora tressaillit, cette voix, s’élevant de la foule d’Hommes-Serpents possédés, éveiller en elle une haine qu’elle crut être morte depuis longtemps, depuis le Naufrage en faite.
Elle vit les Possédés reculer à l’approche de quelqu’un, plus petit qu’un Tsupea semble t-il, elle vit les Hommes-Serpents formaient une allée d’honneur pour quelqu’un, qui fut bientôt sous ses yeux.

La stupéfaction et la colère s’empara d’elle, la clouant littéralement sur place.

L’étonnement général plana sur le groupe, Ji’Yushi en resta bouche-bée tendit que Tiss’Shar se cacha derrière Sheera’Shei en tremblant.

-Alors ? Vous avez donné votre langue au chat ?

Arthag, habiller d’un kimono masculin beige et d’un pantalon ample noir maintenu par une ceinture orange, ricana et observa le groupe le regardant avec stupéfaction.
Le mage eut un rire, puis s’avança vers eux, s’appuyant sur un étrange bâton en os avec, incruster dedans, une gemme spirituel noirâtre au reflet violet.

-Ar...Arthag. Balbutia Azaelle

-Hé hé...vous me croyez mort ou quoi ? Rit l’Impérial

-Ouais ! Je croyais que tu étais mort au fond des eaux ! S’écria Alrik

Arthag posa ses yeux, brillant d’une lueur étrange, sur le Nordique qui soutint son regard. La magicien rit puis s’accouda sur son bâton d’os.

-Eh bien non, mes très chères amis, je ne suis pas mort, j’ai survécu...et je compte bien réduire à l’anéantissement ses Humanoïdes monstrueux, je pensais les Tsaesci plus raffiner mais je n’ais vu que des animaux imitant maladroitement les Humains.

D’un bond, Miria se jeta sur lui en abattant son katana pour fendre en deux l’Impérial, qui esquiva le coup en parant avec son bâton, Miria tenta de lui asséner un coup de coude mais le mage l’esquiva et transperça le flanc de la jeune fille avec la pointe de son arme avant de frapper au visage Miria, qui chuta sur le dos en serrant sa blessure.

Inamora se jeta sur Arthag, enjambant d’un bond Miria, elle leva son arme et l’abattit sur le mage qui para facilement 'l’attaque. Une épreuve de force s’engagea entre lui et la jeune femme.

-Tes yeux ont changer Rosa Rex...serais-tu sous l’emprise d’une drogue quelconque ? Ricana Arthag

Inamora recula en criant, un terrible mal de crâne lui vrillant le cerveau, comme si de la glace s’infiltrait dans son esprit et lui fendillait l’âme avec des fourchettes.

-Inamora !

Azaelle retint se fille, dont le visage était devenu rouge, il la posa ensuite sur le dos. L’Argonien foudroya Arthag du regard puis appliqua un sort de soin sommaire tendit que Févila soignait Miria, qui fulminait contre le Mage. Celui-ci les regarda de haut, fier et arrogant, il eut un rire mauvais.

-Vous ne recevez que ce que vous méritez. Dit-il

-Ferme-là enfoiré de fils de chienne ! Hurla Miria

-Qu’as tu fais à Inamora ! S’exclama Alrik

Arthag haussa les épaules.

-Rien, mais je sais ce qu’elle a...

-Alors dit le nous ! Ou je te taille en pièce ! Hurla le Nordique

Le Nordique entama sa transformation, mais l’arrêta, Arthag semblait avoir compris.

-Alors ?! Répond !

-C’est simple non ? Inamora est imprégnée.

-Quoi ?

Jo’Aravi sursauta, elle se massa le crâne en marmonnant quelque chose, personne ne l’écouta ou ne la regarda.

-Tu raconte quoi espèce d’imbécile !? Fulmina Inamora

Elle se redressa péniblement, soutenu par son Père, le visage plein de haine et de colère. Azaelle observa longuement le visage de sa fille, surtout ses yeux, les pupilles étaient “normal”, c’est à dire qu’elle n’était plus verticale, comme les siennes, mais aussi ronde que celle d’un Humain normal.

-Inamora...

Il posa sa main sur l’épaule de sa fille, qui le repoussa brutalement et se releva maladroitement avant de saisir Arthag par le col, celui-ci ce se laissa faire.

-Je vais te tuer fils de chienne. Fulmina Inamora

-Tu veux vraiment le faire avant de savoir comment devenir plus puissante ?

-Je vais te...quoi ?

Alrik tressaillit.

-Du pouvoir ? C’est ce que tu veux non ?

Inamora parut très intéressé, le groupe s’inquiéta d’avantage tendit que les Possédés autour d’eux se rapprocher imperceptiblement.

-Qu’elle genre de pouvoir ? Questionna Inamora, méfiante

-Le pouvoir de défier un prince Daedrique tel que Molag Bal.

-Impossible...TU MENS !

Inamora saisi Arthag par le cou, elle le souleva sans aucune peine.
Le groupe, tout entier, en resta bouche-bée, Jo’Aravi frémit et recula d’un pas.

-Je vais te tuer ! Je vais t’arracher le cœur à main nu et je le jetterais au chien de ton espèce ! Hurla la jeune femme

Arthag rit, malgré la situation, et désigna les Possédés autour d’eux.

-Tu veux pas savoir qu’est-ce que ça fais de défier un Dieu ? Imagine le pouvoir que tu pourrais possédé, le pouvoir de plier la Tour d’Or Blanc sous ta domination, de raser des villes et des villages entier, ainsi que des pays ! Imagine un peu Inamora...qu’elle puissance tu pourrais posséder.

La situation inquiétait fortement le groupe, Inamora semblait...ailleurs, perdu, elle n’était pas elle même.
Elle semblait sombrer, sa conscience lentement remplacer par une autre...

-Défier un Dieu ? Raser des pays, tu...tu...

Inamora silla, le poids d’Arthag sembla trop peser pour elle et elle le relâcha, la jeune femme recula, le souffle court.

-Que...

-Attrapez-les !

Les Possédés se jetèrent sur le groupe, Inamora fut plaquée au sol, sonnée.
Elle ne réalisa que quelque seconde après qu’elle était à terre, immobilisé. La jeune femme tenta de se débattre, mais la poigne du Tsupea qui la maintenait au sol la clouait ventre à terre.
La jeune femme cria, s’enveloppa d’une aura de feu et fit lâcher ainsi le Tsupea qui recula en hurlant, elle le brûla ensuite et invoqua une épée de feu avant de foncer vers Arthag.

Celui-ci rit, puis esquiva habilement les coups de la jeune femme, Inamora avait l’impression d’y voir flou, d’avoir bu, son esprit était embrumer, mais elle ressentait une colère étrangère qui lui dicter ses mouvements.

-Tu sens qu’elle veut sortir hein ? S’exclama Arthag

Un coup de poing sec et puissant envoya l’Impérial au sol, Alrik s’interposa entre lui et son amante.

-Que lui as tu fais !

Arthag essuya le sang coulant de son nez et son visage se déforma sous la colère.

-Tu vas voir espèce de sale chien !

Il pointa son bâton vers Alrik, qui fut prit d’un cri de douleur avant de s’effondrer par terre. Inamora, affolée, s’agenouilla près de son amant et vit de nombreuse petites plaies s’ouvrir sur le corps de son amant.

-Arrête ! Arrête ça ! Hurla la jeune femme

-Qu’il meurt ! Ce chien le mérite amplement !

Inamora se sentit partir, ses pensées s’embrumèrent, un sourire mauvais apparut sur son visage. D’un bond, elle se jeta sur Arthag et dans attendre, elle lui mordit l’arête du nez, faisant hurler le Magicien qui tomba sur le dos.
Il roua de coups Inamora, ne lâchant pas malgré les coups, elle sentait le sang d’Arthag dans sa bouche, la Voix se fit entendre.

-<< Délicieux liquide... >>

Elle eut peur, Inamora relâcha le mage et recula, apeurer et confuse.

-Qu’est-ce...qu’est-ce qui m’arrive...

-<< Sens-tu ta propre conscience défaillir ? Petite fille aux cheveux couleur Rouille. >>

Inamora déglutit, le regard vide, elle était immobile sur le sol alors que ses compagnons guerroyer autour d’elle.
Dans sa tête, elle était morte de peur, la peur semblait lui dévorer l’âme comme un Loup affamer.

-Qu’est-ce qui m’arrive ? Dit-elle, la voix frémissante

-<< Tu deviens moi...rien de plus simple, tu te laisse toi même sombrer dans cette joyeuse mélasse qu’est la haine et la colère. >>

-Je ne veux pas.

-<< De toute façon...tu n’as pas le choix, c’est écrit, il doit l’ouvrir. >>

-Ouvrir quoi ?

Le revers d’une pelle assomma la jeune femme, elle s’affala lourdement sur le sol.
La dernière chose qu’elle vit fut deux yeux qu’elle connaissait très bien.

-Non...pas toi.

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Tout le temps où elle fut dans les vapes, Inamora rêva de ces yeux qu’elle avait déjà vu, autrefois, il y a six ans.
Ces yeux appartenaient à une personne qu’elle avait fréquenter, haïs, envier même, mais jamais elle n’aurait cru qu’elle reverrait ses yeux en pareille circonstance.
En faite si : dans ses pires cauchemars.

Elle renifla, l’odeur qui planait dans le lieu où elle se trouvait avait un bon goût, de la viande grillé si elle ne se trompait pas. Inamora décida donc d’ouvrir les yeux.
D’abord, elle fut aveugler par la lumière orange d’un feu crépitant, quand elle s’habitua à la lumière, elle vit qu’il faisait nuit et qu’elle ne se trouvait plus dans le village.

Le visage d’Arthag traversa son esprit, un sursaut la gagna mais ses mouvements semblaient restreint.
La jeune femme leva la tête, et vit qu’elle était attachée à un arbre, les mains enfoncer dans un bloc de boue sécher. Inamora savait comment faire avec de genre d’entrave, il suffisait de faire chauffer suffisamment la boue pour qu’elle se fissure. Elle tenta donc d’essayer ceci, en vain.
Elle se sentait faible et lourde, comme si elle était à court de magie.

-Oh...je vois que tu es réveillé.

Elle tourna la tête vers Arthag, assit sur un rocher devant le feu et dégustant la cuisse d’un oiseau ou d’un rongeur.

-Qu’est-ce que je fais ici ? Demanda-t-elle, la voix pâteuse

Arthag se lécha les doigts puis jeta l’os au loin.

-Tu reste en vie. Répondit-il

-Hein ?

-J’ai besoin de toi, ma petite Rosa Rex, ainsi que de tes amis.

Il désigna d’un signe de tête des arbres, où étaient suspendu son Père ainsi que les autres. Ils étaient suspendu aux branches d’un arbre, suspendu dans le vide comme des porcs qu’on aurait éventrer. Ils étaient tous solidement attacher et ficelier, immobile, ils n’étaient pas encore réveiller. La jeune femme en conclut donc qu’ils avaient perdu...

-Relâche-les espèce de malade ! Hurla Inamora

-Non.

-Je vais te tuer !

-Alors fais le maintenant, tu ne pourras plus après. Ricana Arthag

La jeune femme tenta de se défaire de ses liens, mais impossible, elle était solidement enchaîner au tronc d’un gros arbre, mais au moins elle n’était pas pendu la tête en bas.

-Relâche-moi !

-Tu es sourde ou quoi ?

-Je...

Elle sentit ses forces l’abandonner, la jeune femme s’affaissa, comme si ses forces avaient été pomper d’un seul coup.

-Qu’est-ce...que tu m’as fais ? Demanda-t-elle

-Juste un petit sort de ponction de magie, rien de bien grave, tu n’en mourras pas.

-Tu...m’affaiblis ?

-Oui.

-Pourquoi ?

-Tu es bien trop dangereuse, Rosa Rex, et ton corps si spécial, plus surnaturel qu’Humain, te confère de nombreux inconvénient.

Arthag sauta de son rocher et s’approcha de la jeune femme, il s’accroupit en face d’elle et lui saisi le menton.

-Tu es une Bénie de Magnus, tu es donc une prodige en magie. Mais ton corps, un mélange très beau d’Argonien et de Bréton, est plus apparenter à celui d’une Nymphe ou d’une Vil Séductrice. Le corps d’un Humain moyen est composer à environs deux sixième de magie, toi, ainsi que les Vils Séductrices ou les Nymphes, êtes composer à quatre sixième de magie. Ce qui fais que
ton corps est tellement dépendant à la magicka qu’il risque de s’autodétruire si il vient à en manquer.

Il lâcha le menton de la jeune femme.

-Tu ne m’apprend rien...je sais déjà ça. Siffla-t-elle

-Oui je sais, je sais aussi que tu entend une “Voix” dans ta tête...

Il rit.

-Non ! Tu ne deviens pas folle Inamora ! Tu endosse quelque chose, voila tout.

-Et j’endosse quoi hum ? Ta mort peut-être.

Elle se sentit à nouveau faiblir, son corps trembla.

-Tu n’as pas besoin de le savoir de toute façon, dès que tu auras fais ton temps, tu mourras ou me serviras de gré ou de force.

Arthag désigna d’un geste de la main la trentaine d’Hommes-Serpents, immobile dans l’ombre de la nuit et semblant dormir debout.

-Je ne finirais pas comme eux...ces pauvres villageois...tu n’est qu’un monstre aussi abject que les Adeptes.

-Les Adeptes sont des imbéciles avide de pouvoir.

-Comme toi.

-Je vise en effet le pouvoir, mais pas n’importe qu’elle pouvoir : le pouvoir de faire plier le monde à ma volonté.

-Pathétique...nombre de gens pense comme toi, les Adeptes aussi et leur “dieu” aussi. Tu n’est qu’un homme sans rien qui veut tout.

-Je suis différent des Adeptes, car je ne vais pas me soumettre à un Dieu...

Un sourire moqueur apparut sur le visage arrogant de l’Impérial.

-Je vais soumettre un dieu, je vais trainer ventre-à-terre le pouvoir d’un Dieu puis l’endosser. Je vais devenir CE dieu.

-Oh oui...tu deviendras le Dieu du Pathétisme et de l’idiotie.

Arthag fut prit d’un rire, sans crier gare il embrassa la jeune femme, qui fut prit d’une mine de dégoût et de rage avant de tenter de mordre les lèvres de l'Impérial, qui recula à temps.

-Je vais te tuer ! Tu m’entend ! Je vais te saigner espèce de porc !

-Ferme-là...

Les forces d’Inamora furent pomper, aspirer, elle baissa la tête, fatiguée. Brusquement, Arthag lui révéla la tête et la regarda droit dans les yeux.

-Il y a longtemps que je rêvais de ce baiser. Tu es à ma merci Inamora, alors ne joue pas à la plus forte avec moi...sinon...

Il balada son doigt sur le cou de la jeune femme, puis il descendit jusqu’à son sein droit.

-Je risquerais de m’amuser un peu, tu n’as plus longtemps à vivre. Sois-tu finiras par devenir “Inamora la Morte”...ou, dans les meilleurs des cas, “Inamora L’esclave d’Arthag”.

Elle lui cracha au visage, le visage déformée par la rage.

-Rassure toi...je vais te tuer...en te plantant lentement mon Baune-Molag dans le cœur.

Il s’essuya le visage, puis la gifla et se leva.

-Reste tranquille, espèce de chienne, je ne voudrais que tu meurs avant d’avoir accomplis ta destinée.

-Qui est de te tuer.

Arthag fut prit d’un rire mauvais.

Si j’étais lui, j’emmerderais pas trop Ina... elle risque de se fâcher toute rouge.

Bonne suite!!

Arthag le mange merde
Mais quand est-ce que mon vrai perso apparait ?

Pourrait tu me dire quand mon Perso apparaît s'il te plait je t'envoie une description puisqu'il a pas mal évolué In game et née voudrais qu'il apparaissent comme tel :cut:

Chapitre 62 : Sombre journée. (1/2)

La sueur trempait son corps lourd et fatigué, elle marchait le dos courber et les jambes légèrement arquer.

-J’ai soif...

Inamora tomba à genoux, mais l’un des Possédés d’Arthag la releva brutalement et la fit marcher plus rapidement en lui mettant la pointe de l’épée de Sheera’Shei dans le dos.

Cela faisait quatre heures qu’elle marchait ainsi, incapable d’utiliser sa magie ou ses mains, prisonnière d’un bloc de terre lourd et dur comme l’écorce d’un arbre. Inamora trainait des pieds, elle était fatiguée et assoiffée, mais la haine ainsi que la colère qu’elle dirigeait vers Arthag, marchant devant elle d’un pas rapide, lui donnait suffisamment de force pour ne pas qu’elle s’écroule raide morte.

-Tu vas faire moins ton malin quand mes compagnons se réveilleront. Dit-elle dans un hoquet de colère

Arthag ricana et la regarda d’un coin de l’œil.

-Avec le sort que j’ai appliquer sur eux, aucune chance, ils dormiront jusqu’à ce que nous soyons arriver dans le temple.

-J’espère que tu n’y trouveras que des os et de la poussières au lieu de l’or que tu convoite.

-Ce temple ne renferme aucune pièce d’or, mais il contient une chose qui vaut des milliers de fois le trésor le plus merveilleux sur le Nirn.

-Ah oui ? Et quoi...

Inamora toussa, sa gorge était sèche et irriter, elle avait du mal à parler. Le soleil de plomb de cette matinée lui brûlait la peau et le vent réchauffer d’avantage l’air, déjà surchauffer.

-Et quoi contient ce temple ? Continua-t-elle

-La puissance.

-Tu me rabâche encore ton histoire de puissance capable de raser des pays et de plier l’Empire à ta botte ?

Elle eut un rire rauque.

-Tu te démène pour rien...mon gars.

-Connais-tu l’île de Notanka ?

-Pourquoi cette question ?

-Répond à ma question.

Inamora grommela puis inspira, l’air pensive.

-Si ma mémoire ne me trompe pas, il s’agit d’une petite île près des littoraux Sud de Lenclume et complètement recouverte de sable, une sorte de petit désert.

-En effet, tu es bien instruite.

-Ferme-là et arrête de tourner autour du pot, qu’elle est le lien entre cette île et ton temple ?

-Tu as deviné...et bien, Notanka fut autrefois une luxuriante et paisible île tropical, mais, vers le milieu de l’ère première, les cartographes Rougegardes ont noté un léger...changement de climat au sein de cette île : d’une forêt tropical au climat doux et humide, elle est devenue une île désertique chaude et sèche...comme si un torrent de flamme avait dévoré toute la végétation et les animaux de la zone.

-Et donc ?

-La Puissance que je convoite...à provoquer ce cataclysme.

-Hein ? Tu veux dire qu’une seule...chose...à détruite une île de la taille de l’Île Cybiades ? Impossible, mais possible si elle a mit du temps à le faire. Moi même je pourrais détruire l’île, suffit juste d’un peu de flamme pour faire s’embrasser le morceau de terre.

-Sauf que la Puissance que je convoite l’a fais en une nuit. Du jour au lendemain, les marchands commerçant avec cette île trouvèrent celle-ci complètement déserte, un banc de sable chaud et brûlant sans aucune végétation au créature. Même les oiseaux semblaient fuir l’île.

Arthag ricana puis révéla une étrange cicatrice sur son épaule. En observant de plus près, Inamora vit des écritures en Daedrique, minuscule mais lisible et, si elle traduisait bien, nommait le nom d’un continent, puis d’une région ainsi qu’un lieu.

-Akavir. Région écarlate du Clan Vert. A flanc de montagne. Traduisit la Magicienne

Elle leva un sourcil, puis porta son regard vers le Mont Ecarlate, une petite montagne connut pour avoir été le théâtre d’une escarmouche violente entre les Aïzus, les Tsaescis traditionnaliste et fanatique de l’Ouest du territoire Tsaesci, et les Shimazu, ce qui donna le nom de “Mont Ecarlate” à cette montagne, qui, dit-on, avait été peinte en rouge par le sang des morts.

Inamora observa pendant quelque instant la montagne puis le chemin de terre qu’ils empruntaient, et comprit.

-Nous nous dirigeons vers cette montagne.

-Oui, la puissance d’un Dieu y est enfermer et je compte bien me l’approprier.

-Des histoires à dormir debout. Dit-elle d’un ton las

Inamora eut un coup de fatigue, la malédiction d’Arthag lui pomper trop de magie en un seul coup et elle ne pouvait en supporter plus.
Au sol, tremblante et haletante, elle vit le visage souriant de l’Impérial fou, accroupit en face d’elle.

-Aller...fais un petit effort Rosa Rex.

Inamora n’eut la force de répondre, elle tenta un geste, en vain, et s’affala encore plus. Arthag se leva, fit quelque pas en direction d’un Possédé portant sur son épaule Ji’Yushi, puis s’arrêta et se retourna vers la jeune femme.

-Tu sais Inamora, je viens de faire le compte et il se trouve que j’ai assez de sacrifices pour mon rituel, alors je vais régler le compte d’un de tes petits camarades histoire d’offrir un moment de répits à mes esclaves.

-Ne...les touches pas ! Cria-t-elle faiblement

Arthag s’esclaffa puis saisi Noirlame des mains d’un possédé, avant de se diriger vers la Ji’Yushi. Inamora s’affola, et se releva difficilement et péniblement avant que l’Impérial ne tranche la gorge de la Khajiit endormie.

-Ah...tu vois que tu veux. Ricana-t-il

-Je vais te tuer...sale fils de chienne.

-Ma mère est morte depuis bien longtemps, alors insulte là comme bon te semble. Mes parents n’étaient que des ressources que j’ai exploiter depuis longtemps, et toi aussi, Inamora, tu n’est qu’une ressource.

-Une ressource qui te foutra une boule de feu dans le fondement ! S’écria-t-elle, ayant eut un regain d’énergie

Arthag rit aux éclats, puis s’approcha d’Inamora qui recula avant d’être coincer par un Possédé. L’Impérial la saisi par les cheveux, puis la força à se mettre à genoux devant lui.

-Ecoute moi bien, sale putain, tu m’est bien trop importante pour que je te tus, alors je vais te laisser en vie et éviter de t’abîmer, mais sache que, comme je l’ais dis, j’ai assez d’âme pour mon rituel, alors ton salopard de Père, ou ta putain de copine tatouer pourrait très bien ne jamais revoir la lumière du jour.

Il serra d’avantage, arrachant un gémissement de douleur de la part de la jeune femme.

-Tu n’est qu’une ressource, rien de plus, tu n’est même pas humaine pour moi. Dés que tu auras fais ton temps, je te détruirais, de toute façon du n’auras plus de conscience après mon rituel, si tu survis...

-Espèce de malade !

Il lui asséna un coup de poing qui fit tomber Inamora sur le dos, malheureusement pour elle, son échine rencontra le bord pointu d’un caillou et une douleur vive et mordante lui arracha un hurlement de douleur. Arthag s’esclaffa en voyant la jeune femme souffrir, puis il lui infligea un coup de pied dans le ventre, pliant en deux la Rouquine, qui se mit à sangloter.

-La seule chose qui fais que tu es encore en vie ! C’est que j’avais besoin de vous ! Tu crois que je suis ici pour arrêter un Ehlnofey fou ?! Et bien va te faire voire ! Je suis ici pour acquérir un pouvoir qui me permettra de mettre à feu et à sang tout le Nirn ! Un Pouvoir qui me permettra d’endosser l’âme de Molag Bal ! De devenir le nouveau Prince Daedra de la Domination et de l’esclavage des âmes !

Inamora, entre deux sanglots, réussit à articuler quelque mots.

-Je...vais...te...tuer...

Arthag montra les dents dans une mimique bestial et la saisi par les cheveux, la soulevant presque, lui arrachant quelque mèches. Inamora hurla.

-La première chose que je détruirais ! Ce sera toi ! Tu est une bénie des Dieux ? Alors prit-les pendant que tu le peux encore !

Il la lâcha brutalement.

-Remet-toi en marche ! Le sanctuaire n’est plus très loin !

Inamora, allongée par terre comme une moins que rien, sentit cette froideur glaciale et familière l’envahir.

-<< Je le ferrais souffrir pour toi, Fille aux Cheveux de Feu. >>

---------------------

Plusieurs heures passèrent, une journée en faite, la pire qu’Inamora ait vécu.
Elle avait mal au ventre, aux cheveux, elle avait des maux de tête et des bleus. Inamora n’était pas vraiment dans sa meilleur forme.
Toute la journée, elle espéra que quelqu’un vienne à son secours, ou que quelqu’un se réveille et fracasse son entrave pour qu’elle puisse tuer lentement et douloureusement son geôlier, cette pourriture d’Arthag et ce fou.

Depuis ce matin, il était entrain de perdre la raison, si il ne l’avait pas perdu avant. Dans ses yeux, Inamora pouvait lire la folie et l’envie le ronger à petit feu. Il enviait Molag Bal à un point qui le tuer de l’intérieur. Sincèrement, elle n’attendait que ça, qu’il meurt.

Elle aussi, elle se sentait devenir folle, la petite voix dans sa tête chantait de joyeuse, et dérangeante, comptine. Deux autres petites voix dans ses pensées parlaient à tour de rôle : l’une disait qu’Inamora devenait folle et qu’elle avait besoin de soin, l’autre lui disait qu’elle ne devenait pas folle et qu’elle devait juste attendre et survivre après.

Trois voix, trois “opinions”, Inamora perdait vraiment la tête.

Elle se demanda quand exactement.
Quand elle hésita très longuement sur deux robes ?
Quand elle apprit que Kaykalak était en Akavir ?
Quand elle libéra Kaykalak de sa prison intemporel ?

Inamora réfléchissait tout en marchant, les yeux perdus, elle en vint à penser à Urz.
Urz, cette petite créature artificiel et surnaturelle, prenant l’apparence d’un serpenteau avec de gros yeux et une peau métallique, mais étant en faite un gantelet d’armure créé par les Ehlnofeys, qui en équiper leur plus grand héro, tel Kaykalak ou “l’Atemporel”, un guerrier légendaire parmi ce peuple légendaire.
Elle ne l’avait pas vu depuis longtemps, très longtemps, pourtant il lui était assez indispensable.

Urz, cette mignonne petite créature créé pour calculer la mort d’un ennemi...

La Voix se fit entendre.

-<< Oh ! Nous somme arriver ! >>

Inamora leva les yeux vers la montagne, qui était devenue beaucoup plus grande vu de près. Normal, mais combien de temps avait-elle rêvasser ?

-Bien...bien bien...le Mont Ecarlate, enfin...le temple...je dois trouver le temple. Marmonna Arthag

Il attrapa Inamora par la nuque et la fit avancer devant lui.

-Tu vas me trouver l’entrée du temple, et en vitesse.

-Comment je fais ?

-Dés que ta nuque te picote, tu me le dis, et si tu me mens je jure de te faire subir un sort pire que la mort...

Arthag afficha un sourire mauvais et ses yeux observèrent la silhouette voluptueuse d’Inamora.

-Comme finir comme mon esclave, une esclave que je n’utiliserais pas que pour faire le sol ou la vaisselle.

Inamora serra les dents puis regarda à droite et à gauche.

-Par où allons-nous ?

-N’importe où, du moment que les poils de ta nique s’hérissent.

Inamora hocha lentement la tête, elle regarda des deux côtés, puis son regard se porta sur ses compagnons, transportaient comme des sacs de pommes de terres sur les épaules des Possédés.
Elle conduisit le groupe vers la gauche.

-<< Il faut que je trouve un moyen de le tromper ! >>

C'est tout!!???
MAIIIIIIS j'était trop dans le chapitre!!! C'est trop brutal comme arrêt!!!!

Tres bonne suite.

Good chap

"les poils de ta nique"

• reviens après une privation d'ordi de trois jours*

Okay... Je pensais déjà que l'esprit d'Arthag était dans un état piteux, mais là visiblement le naufrage a dû lui infliger un choc qui a niqué le peu d'équilibre qui restait à son psychisme.

Ou alors il était déjà comme ça avant parce que de toutes façons il a toujours été cinglé.

Mais quoi qu'il en soit ce n'est strictement pas une raison pour menacer de mort Azaelle, Miria, Sheera'Shei, ou même n'importe quel personnage de cette fic sacrée ! Il va subir mon courroux si il ose tuer un seul membre du groupe
A part bien sûr Inamora car ce meurtre serait parfaitement justifié.

Bref, suite !

Je verrais bien mon perso arrive là,en mode héros *donne un petit coup de coude a Iso N'est ce pas?!

Pas de suite ce soir, je serais trop prit par mon visionnage de Star Wars 2 : l'attaque des Clowns

Donc suite demain

Suite pour quand ?

Chapitre 62 : Sombre Journée. (2/2)

Le soleil de plomb tapait sur sa tête rouge et trempe de sueur, mais Inamora ignorait ses désagréments et se concentrer sur une seule chose : comment mettre hors d’état de nuire Arthag et libérer ses compagnons avant qu’ils ne finissent sacrifier dans l’étrange rituel du magicien fou ?

Elle y pensa pendant les deux heures où elle fit longer un pan de montagne au sombre convoi qu’ils formaient.
Inamora voulait s’enfuir, elle était en tête et si elle arrivait à esquiver les assauts d’Arthag, elle pourrait rejoindre une rivière et libérer ses mains de l’épais morceau de boue sécher, aussi dur que le bois d’un chêne, puis elle reviendrait mettre une correction à ce mage ayant perdu la raison.

Derrière elle, elle sentait la présence obscur et malfaisante d’Arthag, elle sentait ses intentions démentes comme si il lui expliquait en détail ses plans de fou et de déséquilibré.

Elle jeta un œil derrière elle, ses compagnons, portaient comme des sacs de farine par les villageois Possédés, dormaient toujours d’un profond sommeil léthargique. Le sort d’Arthag devait être très puissant pour les maintenir en sommeil aussi longtemps, donc elle aurait du mal à les libérer, sachant que les sorts anti-illusions qu’elle connaissait étaient, le plus souvent, inefficace.
La jeune femme déglutit, puis ouvrit la bouche.

-Nous pouvons faire une pause ? Je suis épuisée et je risque peut-être de ne pas sentir l’entrée du sanctuaire. Dit-elle

-Hors de question ! Marche et tais-toi !

Elle se mordit une lèvre et continua sa marche, longeant la montagne, ayant une allure impérial vu d’ici, vers une petite plaine d’herbes sèches et d’arbustes rabougris, moroses et morts.

Inamora inspira profondément, elle allait tenter quelque chose d’un peu fou, compte tenu de la situation.

-Dit moi Arthag...pourquoi tu veux ce pouvoir ?

Le mage grommela.

-Car comme ça je serai en mesure de pouvoir accomplir tout ce que je désir. Le Nirn entier m’appartiendra !

-Et si tu ne trouve rien dans ton sanctuaire ? Que feras-tu ?

-La source de puissance que je convoite est là ! Je le sais ! Bal me la montrer, il gravait ça dans mon esprit au fer blanc et jamais je ne passerais à côté d’une telle chance !

-Molag...Bal ? Il ta montré l’emplacement de ce sanctuaire ?

-Oui !

Arthag prit un air révérencieux, il leva les yeux vers le ciel bleu et sans nuage.

-Depuis le début, il croit me tenir, mais c’est le contraire ! C’est moi qui le soumettrais, Havreglace deviendra MON plan et je ferais ce que bon me semblera !

Il renversa la tête en arrière et fut prit d’un rire dément, son état ne s’arrangeait vraiment pas au fur et à mesure qu’ils avançaient.

Depuis le début, Inamora n’aimait pas Arthag, car il avait le parfait profile du mage arrogant et sûr de lui, qui rabaisse les autres en énonçant des mots tel que “zététique” ou “caligineux”.
Elle même ne savait pas ce que ces mots voulaient dire.

Arthag était aussi le genre d’homme trop sûr d’eux, se comparant à des dieux ou comme des hérauts apportant la bonne parole, et Inamora avait une sainte horreur de ces hommes là.

Elle préférait des hommes tel qu’Alrik : des hommes simples, vivant de manière simple, sûr d’eux mais pas au point d’en être arrogant en permanence, moqueur et aimant les taquineries.

Arthag était tout le contraire d’Alrik, là où Arthag recherchait la puissance de manière obsessionnelle, Alrik se contentait du don qui lui fut donner.

Inamora sortit de ses rêveries quand elle sentit sa nuque la démangeait, elle paniqua intérieurement, que devait-elle faire ?
Elle essaya de rester le plus calme possible, mais sa fatigue et ses tremblements l’empêchait de se concentrer. La Rouquine essaya au moins de calmer sa panique en respirant lentement et en pensant à autre choses, des petits pains à la framboise par exemple.

Arthag l’arrêta en la tirant par les cheveux et lui saisi la nuque d’un geste brusque. Enserrant son échine, elle sentit sa colonne vertébral craquer sous la poigne forte de l’Impérial qui semblait compter quelque chose.

Un large sourire se dessina sur son visage.

-Plus très loin...

-Art...

Il la retourna d’un mouvement brutale et lui fit une clé de bras avant de la dirigée vers un chemin de terre envahit par les herbes et les ronces.
Arthag gloussait alors qu’il se rapprochait, tendit qu’Inamora était prit de panique et s’empêcher de vomir tellement l’imminence de sa mort lui nouer le ventre.

-Je sens ce que tu ressens Inamora...ta peur hein ? Ta peur de quoi ? Tes amis, mes amis, sont entrain d’œuvrer pour un monde meilleur non ? Susurra Arthag

-J’ai pas peur. Gémit-elle, les larmes aux yeux

Arthag fut prit d’un rire sadique et enserra plus encore la nuque de la jeune femme, qui gémit de douleur en sentant les ongles sales de l’Impérial lui perçait la peau.
Ils s’engagèrent dans le chemin tortueux de ronces et d’herbes irritantes, Inamora servit littéralement de bouclier à Arthag qui n’en ressortit qu’avec quelque éraflures superficielle.
Alors qu’Inamora, elle, avait les jambes en sang et les poignets pleins de piquants et de sang.

Ils débouchèrent dans une petite vallée d’une centaine de mètre sans végétation, juste quelque pouces d’herbes et de fleurs parasite.
L’endroit semblait avoir vécu de nombreux glissement de terrain, vu le relief de la zone presque essentiellement rocailleuse et d’une couleur grise.

Arthag relâcha son emprise sur Inamora, qui tomba à genoux en tremblant et en sanglotant.
Elle avait chaud, elle avait faim, soif et envie de dormir, elle voyait Arthag les mener à une mort dés plus dégradante. Inamora était à bout.

Elle ne voulait pas mourir comme ça; si elle devait mourir, autant l’être au côté de son amant ou de sa famille, ou alors dans une bataille que les générations future nommeront comme LA bataille, qui surpasse toute les autres.

Ses larmes roulaient sur ses joues alors qu’Arthag s’avança en direction du fond de la vallée, les Possédés l’attendaient bien sagement et ne semblait pas faire attention à la jeune femme.

Elle ravala ses sanglots, inspira profondément et se leva difficilement en jetant des coups d’œil paniquer en direction d’Arthag, celui-ci marchait toujours et ne se retournai pas.

Inamora saisi sa chance.

Elle boita jusqu’à l’un des Possédés, tenant dans ses bras Sheera’Shei, les villageois sous emprise ne réagir pas quand elle fit tomber le corps de son amie sur le sol. Inamora s’apprêta à entendre la voix enrager d’Arthag, mais rien ne vint, alors elle se mit à tapoter le museau de l’Argonienne.
Celle-ci ne réagit pas, mais Inamora persévéra encore et encore jusqu’à ce qu’une décharge de foudre la foudroie.

Elle avait l’impression de brûler, son corps était prit de spasmes incontrôlable et quand Arthag cessa son supplice, Inamora s’affala sur le corps de son amie, le corps tremblotant et prit de petit spasmes musculaire.

Arthag s’accroupit près d’elle, l’air navré.

-Tut tut tut...tu faisais quoi là ?

Inamora ne répondit pas, la douleur était encore vive dans son corps et elle n’osait parler, ses larmes coulaient à grosses goûtes et lui brouiller la vue.

-Pitié... Supplia-t-elle

-”Pitié” ? Tu réclame de la pitié ?

Inamora se recroquevilla alors qu’Arthag se releva et la regarda de haut.

-Tu commence à prendre goût aux paroles d’esclave. Ricana-t-il

Il lui fit volte-face et ordonna à ses victimes de le suivre, l’un des Possédés la souleva et la releva, l’aidant même à marcher.

Le troupeau de Tsaesci marcha longtemps dans la vallée, petite et étroite, Inamora se cramponnait au Tsupea la soutenant et assassinait du regard Arthag, marchant en tête d’un pas déterminé.
Il marmonnait des phrases, inaudibles, puis riait aux éclats avant de se taire.

Sa chair semblait devenir blanche au fur et à mesure qu’ils avançaient, comme si il pâlissait de peur ou d’angoisse.
Inamora n’en fit pas trop attention, elle continua de marcher péniblement, douloureusement, les jambes boitant et le pas trainant.

Ils arrivèrent devant un cul de sac, un cul de sac qui avait l’apparence d’un mur de briques et de ciment gris.

Inamora écarquilla les yeux, jamais elle n’aurait penser trouver pareille chose ici, au fond ‘une vallée. Elle passa son regard sur le mur de pierre, semblable à une rempart cyrodilienne sans les meurtrières et les chemins de rondes. Un mur semblait avoir été fais dans la roche grise du Mont Ecarlate, un mur simple mais étrangement attirant.

Arthag, le sourire jusqu’aux oreilles, tomba à genoux devant le mur et, les yeux pleins d’admiration, il hurla de sa voix démente.

-J’arrive ! J’arrive Toute-Puissance ! Le pouvoir de la Grande-Faucheuse est à moi !

Good chap'
Iso..Tu n'a toujours pas répondu a ma question concernant mon perso