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The Elder Scrolls V : Skyrim

Sujet : [Fic] La Grande Marche
Sarto
Niveau 8
14 février 2014 à 18:55:08

Lol Lord, je préfère que Peil nous fasse mariner un peu.
Suis maso :diable:

Astonvillapark
Niveau 10
14 février 2014 à 19:28:06

Le Rodeur est un Bréton alors que le Scorpion est un Rougegarde.
Donc c'est avec le Rôdeur que ça aurait plus de sens non? :hap:

Astonvillapark
Niveau 10
14 février 2014 à 19:28:50

Quoique le Corbeau est un Bréton aussi et c'est un coureur de jupon donc bon... :hap:

louis000
Niveau 4
14 février 2014 à 22:28:47

Prochain chapitre ce week-end ?

SuperPredator23
Niveau 7
15 février 2014 à 10:01:32

Mais je vous l'ai dit : c'est un ****** de Predalien ! :-)

DragonRivellon
Niveau 5
15 février 2014 à 20:23:36

Je me pencherai plus pour un lycanthrope ils ont une grande force et peuvent s'aggriper avec leurs griffes (je crois que c'est le personnage dont j'ai tant rêvé)

SkyCraftGames
Niveau 8
15 février 2014 à 21:43:06

Ha je suis bête :hap:
Mais je parlait pour les "pouvoirs" :hap:

Peil
Niveau 57
17 février 2014 à 12:33:25

Chapitre 13 :

Sandre se hissa au sommet à la force de ses bras, suivit par Zimo. Les deux hommes regardèrent autour d’eux.
Le blizzard était tellement violent et le brouillard tellement épais qu’il était difficile de voir à plus de trois mètres, mais on pouvait distinguer les silhouettes de plusieurs participants, un peu partout.
Le haut du rocher était une sorte de plateau de plusieurs dizaines de mètres de diamètre, parsemés de stalagmites et de filons de pierres précieuses, à même le sol. Au centre du plateau se trouvaient plusieurs tonneaux remplis de pioches et de matériel de minage.
Les participants autour de Sandre et Zimo, luttant contre le vent et le froid, étaient tous occupés à marteler la glace avec les outils à leur disposition, dans l’espoir de trouver une pépite d’or, ce qui était l’objectif principal de l’épreuve.
Sandre ne vit Edwin Kingsming nulle part. Le mage avait visiblement déjà terminé sa besogne et était sans doute redescendu. Impressionnant.

-Dépêchons-nous, intima Zimo à Sandre en reprenant son rôle de meneur. Si l’on tarde trop, les filons les plus riches en or vont tous être vidés avant même que nous commencions à miner !

Les deux hommes se précipitèrent vers les tonneaux, en se protégeant le visage avec leurs mains, et saisirent tous deux une pioche.
Chacun se plaça face à une stalagmite et entreprit de balancer sa pioche contre la glace.
Sandre se rendit très vite compte que miner était bien plus difficile qu’il n’y paraissait. L’activité faisait travailler le corps entier et chaque mouvement devait coordonnés pour être efficace. Il n’était pas ici question de frapper le plus fort possible mais de frapper précisément aux endroits où on pouvait distinguer des filons importants.
L’exercice, déjà épuisant en temps normal, était un calvaire dans de telles conditions.
Le froid engourdissait les doigts de Sandre, sur le manche de sa pioche, et les puissantes rafales de vent menaçaient de la lui faire lâcher s’il desserrait sa prise.
A ses côtés, un participant cria :

-Ca y est ! Ca y est ! J’en ai ! J’ai de l’or !

Tous tournèrent la tête vers lui. C’était un Impérial barbu au crâne rasé. Il se pencha en avant et ramassa une poignée de petites pépites d’or pur, avant de la lever au-dessus de sa tête, un grand sourire sur le visage.

-J’ai réussi ! J’ai réussi l’épreu…

Un sifflement retentit alors et un carreau jaillit de nulle part avant de frôler l’Impérial. Celui-ci, surpris, regard son bras qui s’arrêtait au poignet. Puis, il tourna la tête vers la stalagmite dans laquelle il avait miné.
Sa main, tenant toujours fermement ses pépites d’or, y était clouée par un carreau d’arbalète, arrachée net de son bras par la puissance du projectile.
Alors l’Impérial ouvrit la bouche et se mit à hurler. Il s’écroula et se roula au sol.
Quelques participants s’étaient arrêtés de miner pour observer la scène.
Deux silhouettes se dessinèrent dans le blizzard. Puis, elles devinrent plus nettes. C’étaient deux Argoniennes. Elles venaient sans doute d’arriver au sommet. La plus petite, ses lèvres écailleuses étirées en un semblant de sourire, brandissait une petite arbalète légère.
L’autre, immense, à la carrure monstrueuse, la suivait de près, le manche d’une hache de guerre dépassant de ses épaules.
Sandre déglutit. Comment ne pas connaître ces visages ?
Les sœurs Jadmär. Leur réputation les précédait. Sandre savait qu’elles participaient à la Grande Marche puisqu’il les avait croisés dans le bureau des inscriptions, à Daggerfall, mais il avait espéré ne pas tomber sur elles dès le début de la course.
Il ne restait plus qu’à espérer qu’elles ne s’intéresseraient pas à lui. La plupart des participants présents devaient penser la même chose puisqu’ils détournèrent prudemment les yeux et se remirent à miner.
Heureusement, les deux Argoniennes dépassèrent les observateurs de la scène et s’approchèrent de l’Impérial sans prêter attention aux autres.
La plus petite pencha la tête sur le côté.

-Quel imbécile… Crier ainsi avoir trouvé de l’or… Une erreur de débutant. Enfin, merci d’avoir miné à notre place. Ma sœur et moi avions justement un peu mal aux bras après notre petite escalade.

Ladite sœur émit un grognement. A ses pieds, l’Impérial hurlait toujours en tenant son moignon sanguinolent.

-Débarrasse-moi de ça, ordonna la plus petite des deux Argoniennes en se détournant de lui.

Sa monstrueuse sœur leva distraitement le pied et l’abattit sur le visage de l’Impérial avec une telle violence qu’un craquement écœurant retentit à l’impact. Malgré le bruit du vent, Sandre l’entendit distinctement.
L’Impérial tressaillit brutalement, puis, cessa de bouger et de crier. Autour de sa tête à moitié écrasée, comme un fruit trop mûr, la neige se teinta lentement de rouge. L’Argonienne essuya lentement son pied sur le cadavre.
La plus petite s’approcha de la stalagmite et en ôta la main de l’Impérial, toujours cloué contre la glace.
Elle écarta un à un ses doigts crispés et prit les pépites d’or à l’intérieur. Elle en jeta une à sa sœur.

-Bon, ça c’est fait, lâcha-t-elle sans cesser de sourire avant de jeter dans le vide les pépites d’or en trop.

Personne ne broncha. Qui aurait osé réclamer aux sœurs Jadmär une pépite ?
Sandre regarda les deux Argoniennes s’éloigner. La plus grande disparut dans le blizzard. Mais la plus petite, juste avant de l’imiter, tourna la tête vers le Bréton, le faisait sursauter. Elle le dévisagea un instant, puis ouvrit la bouche.

-Pas mal ton numéro de tout à l’heure, petit.

Puis, elle disparut à son tour. Sandre resta silencieux. La voix de Zimo le tira de ses pensées.

-Sandre !
-Hein ? Quoi ?
-C’est bon, j’ai trouvé des pépites d’or.

Le Khajiit ouvrit discrètement la main, révélant deux petites pépites luisantes dans sa paume. Sandre en prit une. Il la cacha prudemment dans sa poche et déposa sa pioche par terre. Personne ne l’avait remarqué, visiblement.

-Allez, fit Zimo. On redescend. Plus vite on se sera barrés d’ici, mieux ce sera.

Un trajet spécial avait été prévu pour la descente. Une rangée de pieux en métal avait été fichée dans la roche, le long d’un versant libre, et de longues cordes épaisses y avaient été fixées, permettant aux participants de descendre en rappel.
Bien entendu, il était interdit d’emprunter ces cordes pour grimper.
Zimo et Sandre s’agrippèrent aux cordes et descendirent prudemment le rocher de la délivrance. Enfin, les pieds du Bréton touchèrent le sol. Il soupira.

Peil
Niveau 57
17 février 2014 à 12:33:44

C’était terminé. Il avait réussi la première épreuve. Il l’avait fait ! C’était maintenant que la Grande Marche commençait vraiment !
Les deux hommes se dirigèrent rapidement vers une grande tente aux couleurs de l’évènement. Sandre remarqua que de nombreux participants attendaient encore au pied du rocher, certains hésitant sur le chemin à prendre pour monter, d’autre patientant tranquillement pour se préparer mentalement, ou attendant simplement qu’il n’y ait plus personne au sommet.
C’était le cas de l’équipe de Raedyn Levenni. Le Dunmer était assis en tailleurs, à même la neige. Ses compagnons l’entouraient.
Quand il vit Sandre et Zimo approcher, il leva la tête.

-Oh, on dirait que nos deux amis ont réussis l’épreuve. C’était difficile ?
-Ca pouvait aller, répondit Sandre prudemment.
-Et vous ? lança Zimo. Qu’est-ce que vous attendez ? Personne ne va gravir le rocher à votre place.
-Patience, Khajiit, patience, fit uns des deux Impériaux. Rien ne presse. Nous continuerons en temps et en heure.
-Bah, chacun à sa stratégie, lâcha Zimo en haussa les épaules. J’imagine que vous savez ce que vous faites.
-Ne vous inquiétez donc pas pour nous, dit Raedyn en se frottant le menton. Vous avez votre propre route à mener. Nous aurons l’occasion de nous retrouver plus tard.

Zimo s’apprêtait à repartir quand Sandre ouvrit la bouche.

-Excusez-moi, Raedyn, mais… Avez-vous croisés un vieillard pendant la course ? Un Bréton aux longs cheveux blancs, avec une barbe discrète et une armure de cuir légère.

Le Khajiit se stoppa, surpris. A vrai dire, Sandre l’était tout autant. Il ignorait pourquoi il avait brusquement posé cette question, et en quoi le sort du vieillard pouvait l’intéresser, mais… Il ressentait le besoin de savoir. Raedyn leva lentement les yeux vers Sandre. Celui-ci déglutit, mais son interlocuteur prit un air songeur et secoua la tête.

-Je n’en ai pas le souvenir. Pourquoi ? C’est une connaissance à toi ?
-Non… Pas du tout.
-Alors désolé, mais nous ne l’avons pas vu. Ni sur notre route, ni ici, sur les lieux de l’épreuve. Il est possible qu’il fasse parti du groupe de tête, après tout.
-Hum… Oui. Peut-être.
-Euh, Sandre ? fit Zimo. On peut y aller ? Je ne veux pas te presser, mais la course continue. Chaque seconde compte et il faut que nous allions nous faire enregistrer auprès des organisateurs.
-Je sais, j’arrive.

Il s’élança à la suite de son compagnon. Néanmoins, il lança un dernier coup d’œil derrière lui. Sulen lui fit un nouveau clin d’œil et Raedyn hocha la tête, l’air de dire « Vas-y, continue. Nous nous reverrons et nous parlerons plus tard. »
Zimo et Sandre arrivèrent devant la tente des organisateurs. La queue fut rapide. Ils arrivèrent devant un comptoir. Là, ils montrèrent leurs pépites d’or. Un expert vérifia qu’elles venaient bien du sommet et que les deux participants ne les avaient pas emmenées avec eux avant la course.
On leur demanda ensuite leurs noms et leurs colliers.
Quand tout cela fut fait, l’organisateur apposa sa signature sur une feuille et releva la tête.

-Vous êtes enregistrés, c’est bon. Vous pouvez continuer.

Armand Nerricus enjamba une racine enneigée. Il frotta ses mains l’une contre l’autre et se maudit de ne pas avoir emporté de vêtements plus chauds. Il ne portait qu’une légère cape blanche, une tunique de soie, des gants en laine, un chapeau à bords larges, une écharpe, un pantalon luxueux, et une ceinture en écailles à laquelle pendait sa rapière.
Il se stoppa et s’assit sur un tronc d’arbre écroulé pour souffler un peu.
Satané Orque… Il avait eu beau courir, il n’était pas parvenu à rattraper Barhak Gro-Tragnan depuis le début de la course. Pourtant, il le talonnait, il en était certains…
Enfin, il se fatiguerait bien assez vite. Personne n’était capable de tenir un tel rythme quatre mois d’affilée. Et quand Barhak ralentirait, Armand Nerricus serait là. Il ne raterait pas l’occasion.
Soudain, cinq hommes sortirent des bois alentours, sans faire de bruit.
Armand releva la tête et afficha un air ennuyé.

-Enfin vous vous décidez à sortir.

L’individu le plus proche haussa un sourcil.

-Tu… Tu savais qu’on te suivait ? D… Depuis combien de temps ?
-Trois heures. Vous faites autant de bruit que des mammouths en rut et vous puez trois fois plus. La réelle question que nous devons nous poser est : Comment n’aurais-je pu m’en rendre compte ?

Les cinq hommes s’échangèrent un regard. Visiblement, ils comprenaient qu’Armand se moquait d’eux.
C’étaient des Brétons hirsutes, vêtus de haillons et armés de gourdins et de couteaux. Les brigands dans leur genre étaient courants, lors de la Grande Marche. Ils tendaient des embuscades aux participants pour les dépouiller.
Personne ne s’était jamais plaint. Cela était vu par les organisateurs comme un danger supplémentaire, au même titre que les bêtes sauvages et la nature, et par les spectateurs comme un divertissement bienvenu.
Quant à un participant qui n’était pas capable de se débarrasser de ce genre d’engeance, il ne méritait de toute façon pas de gagner la course.
Armand bâilla.

-Bon, fit-il, que me voulez-vous?
-Lèves-toi et pose ton épée au sol ! beugla uns des brigands en s’approchant, sûrement le chef. Tous tes bijoux et ton collier de perle aussi !
-Puis-je vous poser une question ?
-Hein ?
-Il y a pourtant un participant devant moi, alors pourquoi m’avoir choisi plutôt que lui ? Pourquoi ne pas lui avoir tendu d’embuscade ?

Les brigands se regardèrent une nouvelle fois, puis éclatèrent de rire.

-Tu nous prends pour qui, la Colombe ? Nous-aussi, on suit la Grande Marche, et on sait parfaitement qui s’trouve en première position ! Il faudrait être fou pour s’en prendre à Barhak Gro-Tragnan !

Pour la première fois, Armand Nerricus sourit.

-Et vous m’avez pris pour une proie plus facile, c’est ça ?
-Pour sûr ! Maintenant, lèves-toi et poses ton arme, j’t’ai dit !
-Vous allez mourir.

Peil
Niveau 57
17 février 2014 à 12:34:05

Le chef des bandits fit un pas en avant et tira une arbalète de son dos qu’il pointa dans la direction d’Armand. L’Impérial ne broncha pas. Il se contenta de fixer la pointe du carreau en acier, encoché dans l’arbalète, à quelques centimètres de son visage.

-Dernière fois que j’me répète, gamin. Lève-toi et poses ton arme.

Son ton s’était fait plus menaçant. Il était sans doute à bout de patience. Le regard d’Armand passa du carreau au bandit, puis du bandit au carreau, et enfin du carreau au bandit, pour s’arrêter sur celui-ci. Alors, il lui fit un clin d’œil provocateur.

-Essaies donc de me tuer.
-Qu…

Le brigand pâlit. Armand fléchit les genoux et porta la main à la poignée de son épée, prêt à bondir, mais le bandit ne tira pas. Il se figea, les yeux écarquillés, comme s’il venait de recevoir un coup. Armand fronça les sourcils.
Les quatre autres brigands, derrière, s’approchèrent légèrement, décontenancés. Leur chef semblait paralysé. Il ne clignait même plus des yeux. Ses jambes, en revanche, tremblaient.
Alors, Armand remarqua deux objets, au niveau du cou du brigand. Deux petites formes minuscules, très fines. Des fléchettes ? Non. Deux aiguilles en argent, longues de cinq centimètres, pas plus épaisses que des cheveux, fichées dans la nuque du bandit.
L’Impérial fit un bond en arrière quand une troisième aiguille jaillit du néant et alla se planter juste au-dessus des deux autres, à la jonction entre le cou et le crâne du brigand. Cette fois, les jambes de celui-ci le lâchèrent et il s’écroula dans la neige, les doigts toujours serrés sur son arbalète, secoué de spasmes.
Ses compagnons reculèrent précipitamment, stupéfaits. Armand dégaina sa rapière avec un chuintement métallique et jeta des coups d’œil autour de lui. A ses pieds, le visage du bandit était devenu écarlate, puis noir, comme s’il ne parvenait plus à respirer.
Ses pieds frappèrent furieusement le sol et il ouvrit la bouche sans qu’aucun son n’en sorte. Puis, il cessa de remuer. Il était mort.

-Merde ! Qu’est-ce qui lui est arrivé ?!

Les quatre brigands se placèrent dos-à-dos en vociférant, paniqués. Armand fit une grimace en continuant à scruter les alentours.

-Imbéciles, lança-t-il à l’adresse des bandits. On vous a suivis !
-Qu… Qui ?!
-Comment pourrais-je le savoir ? Un participant de la Grande Marche qui vous a pris pour ses concurrents ? Un Chasseur de Coureur en manque de proie à traquer ? Un simple tueur ?

Un des bandits se figea alors de la même façon que son chef précédemment. Tous remarquèrent que deux aiguilles venaient d’apparaître sur son corps, à lui-aussi. Une dans son épaule, et une autre derrière sa cuisse.
Ses doigts se desserrèrent et le gourdin qu’il tenait tomba dans la neige. Le brigand, lui, bascula et s’écroula. Une autre aiguille, avec un sifflement, jaillit d’un fourré et se ficha dans sa tempe.
Le même manège se reproduisit. Le bandit s’arc-bouta, au sol, comme privé d’air, et son visage devint noir. Il expira dans un dernier râle.

-Pitié ! cria un brigand. Ne nous tue pas ! On ne t’a rien fait, bordel !
-La ferme… le coupa Armand d’un ton tranchant.

Le jeune Impérial tendit l’oreille pour essayer de discerner un frottement de vêtement, un craquement de bois sec, une respiration, ou un quelconque bruit venant de la forêt qui pourrait lui indiquer la position de l’ennemi.
Mais les cris et les suppliques des bandits l’empêchaient de se concentrer. Il serra les dents.

-La ferme ! répéta-t-il avec colère.

Alors les bandits abandonnèrent leurs armes et se mirent à courir. Armand n’essaya pas de les retenir. C’était inutile.
Il les vit tomber les uns après les autres, à mesure qu’ils s’éloignaient dans les bois, fauchés par les minuscules aiguilles tirées par le tueur invisible. En quelques secondes, ils étaient tous trois à terre, secoués de spasmes.
Armand compta cinq secondes avant que plus un seul d’entre ne bouge. Le silence revint dans la forêt.
Alors, à la grande surprise de l’Impérial, les buissons enneigés à sa droite s’écartèrent. Un homme en sortit. Armand se mit immédiatement en garde.

-Tu te décides donc à sortir…
-Du calme, répondit l’individu avec un sourire. Je crois que tu te méprends sur mes intentions. En tuant ces brigands, je n’ai fait que… te donner un coup de main.
-Me donner un coup de main ?

Armand remarqua alors que l’homme portait un collier de perle autour du poignet.
C’était un Dunmer assez grand, svelte, à la peau plus grise que noir, plutôt clair même. Il avait les cheveux longs, d’un noir de jais, qui lui tombaient en cascade sur les épaules, et était vêtu d’une armure de cuir parsemée de sangles, de chaînes et de clous.
A sa ceinture s’alignaient trois rangées d’aiguilles effilées, de différentes tailles et de différentes épaisseurs. Il en portait aussi aux jambes, et au niveau de la poitrine.
Armand n’avait jamais vu un tel accoutrement, ni un équipement pareil.

-Des aiguilles, hein ? fit l’Impérial. Enduites de poison ?
-Oh, nul besoin de poison, répondit le Dunmer d’un air modeste. Le corps humain est parsemé de terminaisons de nerveuses, de muscles et de points plus sensibles que les autres. Avec de l’expérience et un long entraînement, il est possible de tous les connaître et de les repérer au premier coup d’œil. Planter des aiguilles à certains endroits bien précis du corps peut avoir des effets très impressionnants. Paralyser un membre, créer une douleur intense, dérégler l’organisme, rendre fou ou… tuer. On peut également soigner et détendre le corps par ce procédé, bien entendu.
-J’ai déjà entendu parler de ça. C’est un art ancestral Tsaecis. Une sorte d’acupuncture de combat.

Le Dunmer haussa un sourcil, surpris.

-Tiens ? Tu connais cela ?
-J’ai vu ça dans un vieux livre que possédait ma famille. Bon, qui es-tu ?
-Oui, permet-moi de me présenter : Je me prénomme Faen Delvin. Tu sais, j’ai mis beaucoup de temps à t’approcher. Cela fait déjà quelques jours que je te suis, que je t’observe, que je te jauge. Finalement, tu m’as plu, et j’ai pris la décision de me montrer.
-Qu’est-ce que tu me veux ?

Le dénommé Faen Delvin afficha un sourire énigmatique.

-Armand Nerricus, si tu veux bien… J’aimerais te proposer de faire équipe avec moi.

Blue_Salamander
Niveau 7
17 février 2014 à 17:56:39

Intéressant ce personnage "acupuncteur" :oui:

Comme toujours, je trouve que cette suite est très bonne. Continue comme ça :ok:

grdkk69
Niveau 7
18 février 2014 à 13:48:59

de mieux en mieux!!

_Mokel_
Niveau 4
18 février 2014 à 16:06:29

Maintenant que j'y pense si Edwin est le fils de Anor ... Edwin a + de 70 ans :ouch2:

Peil
Niveau 57
18 février 2014 à 18:55:40

"descendant" ne veut pas dire fils.

Sarto
Niveau 8
18 février 2014 à 21:00:24

En tout cas j'adore l'arme que tu as mis à ton héros^^

Maxou88420
Niveau 8
19 février 2014 à 14:39:22

Super chapitre et 200 en même temps

OrcDK
Niveau 3
19 février 2014 à 14:48:45

Salut !

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SkyCraftGames
Niveau 8
19 février 2014 à 15:06:31

Bonne suite :ok:

kamuko
Niveau 9
23 février 2014 à 20:09:42

Geniale, comme d'habitude :ok: et Sandre devient de plus en plus interresant.

Astonvillapark
Niveau 10
23 février 2014 à 22:52:35

Je trouve ça finalement plus sympa d'avoir des groupes de personnages moins nombreux style Zimo + Sandre qu'avec des groupes à la "Roderick".
C'est mieux je pense pour travailler leur personnalité etc...
C'est plus agréable à lire aussi. :oui:

Sujet : [Fic] La Grande Marche
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