Le PSG a-t-il décidé de défier l’UEFA avec un non-respect caractérisé des sanctions de son fair-play financier dont il a écopé ? La réponse semble « oui », puisqu’après David Luiz qu’il a acheté 50 millions d’euros, Paris s’apprête à payer plus pour engager le madrilène Angel Di Maria.
Alors que l’UEFA avait redonné le sourire aux détracteurs du Paris Saint-Germain avec une batterie de sanctions pour limiter ses mouvements sur le marché des transferts, le club de la capitale se livre à ce qui ressemble de plus en plus à une épreuve de force avec l’instance. Dans les détails, le PSG doit encadrer sa masse salariale, l'une des plus élevées d’Europe. Paris a l’obligation de vendre avant d’acheter un nouveau joueur et ne doit pas mettre plus de 60M€ dans un seul transfert. Il n’a pas non plus le droit d’acheter plusieurs joueurs pour le même montant, toujours selon les fameuses sanctions dont il a écopé de l’UEFA. Le club de la capitale devra enfin régler une amende de 60 millions d’euros et ramener son déficit à 30 millions à la fin de la saison 2014-2015, contre les actuelles 90 millions d’euros.
Mais malgré ces sanctions, le PSG a déjà acheté David Luiz (50M€) et est en lice pour recruter Angel Di Maria, très prochainement, d’après la presse espagnole ce dimanche. Le joueur argentin devrait couter 60 millions d’euros au Paris Saint-Germain comme prévu dans l’accord qu’il aurait trouvé avec le Real Madrid. Mais là où le bouchon sera poussé plus loin, c’est lorsqu’un latéral droit sera recruté par les franciliens. Il est question d’une arrivée de l’Ivoirien Serge Aurier pour près de 8M€, plus Clément Chantôme. Même si les départs d’Alex, Ménez et celui à venir de Chantome laissent penser que Paris respect la disposition d’acheter en fonction des ventes, un transfert de Di Maria qui augmentera ses dépenses à 118 millions d’euros, donc très loin des 60M€ autorisés, devrait provoquer son retour dans les bureaux de l’UEFA pour exposer sa compréhension du respect du fair-play financier.
Mais avec la réaction de l’Émir Tamim ben Hamad Al Thani après le transfert de David Luiz, "Notre réponse, c'est David Luiz", on peut aisément croire que le respect de ce curieux fair-play financier n’est pas la priorité des dirigeants du Paris Saint-Germain. À noter qu’un non-respect des sanctions de l’UEFA par le PSG devrait encourager Manchester City et les autres clubs à faire de même, ce qui serait une mise à mort du fair-play financier.
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SG : Ménès sait pourquoi Thiago Silva est arrivé hors du coup au Brésil !
15/07/2014 - 11h50 .
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Pierre Ménès n'a pas été plus tendre avec Thiago Silva après les deux dernières déroutes du Brésil qu'il l'avait été en fin de saison dernière lorsque le capitaine du PSG semblait s'économiser dans la dernière ligne droite.
Voici l'analyse du consultant sur son blog à l'issue de la débâcle de la Seleçao lors de la petite finale contre les Pays-Bas (0-3) : « Avec une charnière centrale qui se suicide deux fois, c’est compliqué de s’en relever. Sur le premier but, Thiago Silva joue les tourniquets de Prisunic et sur le second, David Luiz remet le ballon plein axe sur Blind. Avec le passif de la demi-finale et une entame de match pareille, le match était déjà terminé. Alors évidemment, les anti-Parisiens de tout bord vont faire leurs gorges chaudes de la faillite du futur axe central du PSG. Je suis personnellement plus sévère avec l’ami Thiago, qui a passé sa Coupe du monde à chialer, avec ce surinvestissement mental néfaste et cette ulcérante émotion affichée à la fin des matchs. O Monstro a passé les trois derniers mois de la saison à regarder jouer les autres au PSG, il paie aujourd’hui très cher son manque de rythme. Il était hors de forme, timoré, limite planqué… et ça s’est vu. Du coup, ce n’était pas facile pour le joueur qui évoluait à ses côtés en défense centrale, surtout quand il s’agit d’un garçon qui a d’énormes qualités mais qui manque énormément de discipline et qui, voyant son équipe partir à la dérive, s’est mis à vouloir tout faire alors que son rôle est avant tout de défendre. ».
