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[Story] Pilote de F1, une vocation! (2)
Après 10 Courses racontées, je me suis amusé à faire des statistiques pour les QUALIFICATIONS entre équipiers ! Pour les courses, je ne sais pas le faire car je ne me souviens plus des prémiers résultats. De toute façon, le classement général aux points est là pour refleter ces résultats. C'est marrant de voir comme, par exemple, chez McLaren et Mercedes, les résultats en qualifs ne correspondent pas aux résultats en course.
Red Bull Racing 
Thirion bat Vettel : 9 - 1
Scuderia Ferrari Alonso bat Kubica : 9 - 1
Vodafone McLaren Mercedes Hamilton bat Button : 9 - 1
Mercedes GP Rosberg bat Sutil : 9 - 1
Marussia Virgin Glock et D'ambrosio à égalité : 5 - 5
Lotus-Renault GP Alguersuari bat Petrov : 8 - 2
Williams GP Senna bat Hulkenberg : 6 - 4
Sauber Kobayashi bat Maldonado : 8 - 2
Force India Kovalainen et Di Resta à égalité : 5 - 5
Scuderia Toro Rosso Massa bat Buemi : 7 - 3
Hispania Racing Team Clos bat Liuzzi : 6 - 4
Proton Malaysia GP Perez bat Bianchi : 7 - 3
Il fait moins le malin Que pour de vrai la hein 
Surtout qu'il fait une saison vraiment médiocre pour l'instant 
sympa ,tu l'as bien allumé vettel ,continu max ! 
Saison 3, Episode 20 : Bâtons dans les roues
En arrivant à Hockenheim, je n’ai qu’une seule idée en tête : Gagner ! Depuis Monaco, je suis poursuivi par un chat noir. 4 Courses sans victoire pour le leader du championnat, ça ne le fait pas ! Après Bahrein, Melbourne, Barcelone et Monaco, je compte bien inscrire Hockenheim à mon palmarès de cette saison.
Je viens de passer une grosse semaine à la maison en compagnie de Sophie, un retour aux sources qui m’a fait le plus grand bien et qui m’a galvanisé pour la suite du championnat ! Ma mère, elle aimerait n’importe quelle belle-fille que je lui ramène, du moment que celle-ci me rend heureux. Par contre, du côté masculin, c’est la guerre ! Mon père trouve qu’Anna était beaucoup charmante, mais mon frère trouve Sophie beaucoup plus sexy ! Moi, je ris beaucoup, car je sais qu’Anna, en étant beaucoup moins directe, peut se rendre très très sexy ; mais je sais aussi que sous ses airs de perverse, Sophie possède un charme ravageur.
Toujours est-il que c’est avec cette dernière que je me balade main dans la main dans le paddock du circuit d’Hockenheim. J’ai toujours des regrets d’être si jeune en arrivant ici, j’aurai tellement voulu connaitre l’ancien circuit et ces lignes droites interminables. Les deux premiers intermédiaires se faisaient à fond, l’appui aérodynamique au minimum tout en gardant en tête qu’il fallait passer par le Stadion dans le 3ème intermédiaire et que bien souvent, posséder un peu plus d’appui que les adversaires pouvait vous faire faire la différence.
La victoire est vraiment importante ce week-end, McLaren vient de passer en tête au classement Constructeurs, ce qui a largement effacé l’affront de la victoire allemande à leur domicile. Le boss Mateschitz veut reprendre sa première place, il veut que l’on travaille en équipe avec Sébastian et ne peut être la risée du paddock à nous mettre des bâtons dans les roues. Nous ne nous disons toujours pas « bonjour » mais j’ai promis à Horner de ne plus m’accrocher avec lui en piste.
Vendredi, les essais libres sont pour nous l’occasion de voir où nous en sommes. 1.22.173 pour commencer, avant un vrai premier temps en 1.18.512, un vrai bon tour selon moi ! Après deux nouvelles tentatives erronées, je rentre aux stands. Le ciel est gris mais pas menaçant. Je peux, donc, me permettre de laisser passer 20 bonnes minutes.
Lors de mon second run, je vais tenter d’améliorer ce temps, mais malheureusement pour moi, je commets quelques petites erreurs et/ou suis gêné par des autres pilotes pas toujours très sympas avec moi. Je suis en fin de run avec 7 ou 8 tours qui n’ont servi à rien mais je termine par un temps d’1.17.518 qui me satisfait pleinement ! D’ailleurs, je ne sortirai pas pour faire un dernier run. Les HRT m’ont l’air en bonne forme, elles sont 13ème et 14ème. Elles vont sûrement viser les points.
Le lendemain, c’est en pleine confiance que je m’élance pour les qualifications. Le ciel est encore plus gris qu’hier, mais les météorologues nous assurent qu’il ne tombera pas une goutte. Dans le doute, Sébastian et moi partons dès le début de la séance. Premier constat, les Options sont formidables sur ce circuit. Dès le tour de chauffe, je le sens. Mon premier tour est de 1.17.806 avant d’attaquer plus sur le suivant 1.17.705 en étant gêné par Kovalainen à l’épingle. Je m’arrête au tour suivant, provisoirement en Pole.
Me voilà largement en Pole, alors qu’il reste 6 minutes, j’hésitais à ressortir tellement j’étais persuadé de ne pas être battu, mais Mike me dit : « Vas-y, on aimerait tester l’aileron avant dans une autre position »
J’y vais sans rechigner, j’ai envie de battre mon temps d’hier. C’est paradoxal, je préfère les Options mais la piste est tellement moins réceptive aujourd’hui que je suis plus lent. Mais le constat est le même pour tous. Je suis dans mon tour de lancement, je suis plus vite que Senna et je le déboite mais à mon grand étonnement, il fait un écart aussi et je le percute sans grand dégât. Il ne m’a simplement pas vu. Un évènement anodin si la FIA, jamais avare en pénalité me concernant, n’avait pas estimé que j’étais responsable de la collision et me recule de cinq places pour demain.
J’entre dans une colère monstre. Je n’en veux absolument pas au neveu d’Ayrton, mais bien aux commissaires. Quand je vois comme certains se comportent avec moi, je trouve cela injuste. Même Bruno a voulu faire annuler cette pénalité, mais en vain. Je rentre aux stands en boulet de canon, je sors directement de ma voiture et j’ai la ferme intention d’aller dire deux mots à ces incapables. Ils sont à plusieurs dans le stand à m’empêcher de passer et ils ont du mal à me retenir. Ce n’est pour finir qu’Isabella qui arrivera à me raisonner à me calmer de faire une bêtise que je pourrais regretter.
Une chose est sûre, même avec la Fia contre moi et la pluie qui pourrait venir brouiller les cartes, je gagnerai cette course ! Que mes adversaires soient prévenus, rien ni personne ne m’empêchera de soulever le trophée dans 24h !
Grille : 2 Vettel (RedBull) 3 Hamilton (McLaren) 4 Button (McLaren) 5 Alonso (Ferrari) 6 Sutil (Mercedes) 1 Thirion (RedBull) 7 Kubica (Ferrari) 8 Rosberg (Mercedes) 9 Alguersuari (Lotus) 10 Petrov (Lotus) 11 Senna (Williams) 12 Kobayashi (Sauber) 13 Maldonado (Sauber) 14 Massa (Toro Rosso) 15 Liuzzi (HRT) 16 Buemi (Toro Rosso) 17 Hulkenberg (Williams) 18 Clos (HRT) 19 Kovalainen (Force India) 20 Di Resta (Force India) 21 Glock (Virgin) 22 Perez (Proton) 23 D’ambrosio (Virgin) 24 Bianchi (Proton)
mais encore 
?
bien joué 
les pénalité sont vraiment vriament mal faite sur ce jeu...
Racordon Malheureusement et stupidement vu de la part de Codemasters, tu ne peux pas utiliser de flashback dans ton tour de lancement, je ne sais pas pourquoi, mais en tout cas, c'est pas la première fois que ça me met dans la muise
Saison 3, Episode 21 : Flash (is) Back
Je n’ai pas très bien dormi et pour cause, j’étais encore assez énervé. Malgré la présence à mes côtés de Sophie, Isabella et Mike toute la soirée, je ne suis jamais arrivé à me détendre totalement et oublier que demain je partirai de la 3ème ligne. Combien de fois n’ai-je pas dit : « Demain, je la gagnerai ! ». C’est là n’empêche que je peux constater que ce sont de vrais amis. Même désagréable comme hier, ils sont restés là à me raisonner, à me parler de la pluie et du beau temps. Sans eux, je ne tiendrai pas le coup dans ce monde de fous.
Comme souvent avant une course, je me balade dans le paddock seul, histoire de prendre l’air quelques heures avant le départ et faire un peu le vide autour de moi. Je finis toujours par rencontrer des personnes avec qui converser quelques minutes, c’est une sorte de rituel. Soudain, je suis arrêté par un type au visage familier portant un polo floqué du blason Porsche.
- Maxime !
- Oui ?
- Tu ne me reconnais pas ? Alban !
- Alban, si bien sûr, excuse moi ! Je me disais bien que je connaissais ce visage, t’as changé !
- Ce sont les cheveux à mon avis.
- Ben oui, dans mes souvenirs, ils étaient beaucoup plus longs.
Alban, il a 24 ans, c'est-à-dire un an de plus que moi. Je le connais depuis très longtemps. Nous nous croisions un an sur deux dans les courses de jeunes. A l’époque, nous faisions de belles bagarres mais loyales sur la piste. Je me retrouvais souvent devant lui sur la grille et, en course, je le voyais toujours revenir comme un boulet de canon dans mes rétros, obligé de prendre le plus d’espace possible sur la piste pour l’empêcher de passer…ce qu’il finissait toujours par faire à un moment où un autre.
Je me souviens d’une course mémorable avec lui aux Pays-Bas. Nous roulions avec des petites monoplaces à moteur Ford. Il avait raflé 3 des 4 premières manches de la saison avant que je ne fasse un retour au championnat assez impressionnant. Nous devions avoir 14 et 15ans, je pense. Il restait deux rendez-vous de deux manches. Alban était leader au championnat, Gianni, un italien était second à un point et moi, 3ème à 3points. Je partais de la Pole, Alban était 4ème. Il pleuvinait et après 4 virages, nous étions déjà seuls au monde. Sans mentir, je crois qu’entre nous, il y a bien eu une vingtaine d’échange de position ! Il me passait, et trois virages plus loin, je repassais. J’avais fini par gagner la course avant d’être lâché par mon moteur dans la seconde manche. C’est Gianni qui fut sacré après qu’Alban eu loupé complètement son dernier week-end dans le nord de la France.
Notre dernière saison ensemble fut deux ans plus tard, lorsque j’en avais 16. J’avais pris du galon à cet âge-là, c’est vraiment à ce moment là ma carrière a décollé. J’ai remporté le titre alors que lui fit une saison décevante, terminant 4ème avec une seule victoire à la clé. Nos chemins se sont séparés au terme de cette saison. Son père voulant absolument qu’il termine ses études, il arrêta sa carrière.
- J’ai déjà hésité à venir te parler à Silverstone, maintenant que tu es une superstar, j’avais peur que tu ne me reconnaisses pas.
- C’est certain qu’avec ces cheveux là, je ne t’aurai pas reconnu tout de suite, mais je n’oublie pas mes vieux camarades de jeu, qu’est-ce que tu fais ici dis-moi ? Je pensais que tu avais du arrêter la course.
- Ouai, pendant 12 longs mois ! Une fois mon année bouclée, j’ai tout de suite cherché à reprendre la compet’. J’ai trouvé un championnat pas trop cher de Renault Clio en Allemagne.
- Et maintenant ? Tu roules en Porsche ?
- Ouai, je roule en Carrera Cup, mais c’est tout récent, depuis Silverstone en fait. J’ai su décrocher un contrat pour la fin de saison.
- Ah, il me semblait bien que j’avais jamais vu ton nom dans les courses. Et quoi ça se passe comment ?
- Pas trop mal, je termine 11 et 9ème en Angleterre et ici, je fais 8 et 4.
- Bon ça, tu nous fais un podium à Budapest alors ?
- On verra, j’vais essayer de choper un volant pour faire toute la saison 2013.
- J’espère te retrouver l’année prochaine alors et la monoplace, terminé ?
- Pour moi oui, je n’ai pas le niveau pour arriver en F1 alors à quoi bon ? Je m’amuse beaucoup dans ce genre de compet’.
- Ca me vraiment plaisir de te voir, écoute je dois aller manger, c’est un timing très strict en F1, tu resterais bien avec moi, on a des souvenirs à rattraper !
Quel plaisir de croiser un vieux pote avant d’aller au charbon. Je suis galvanisé pour la course et, encore plus motivé. Le départ est donné et Alonso se loupe au premier virage et il se fait engloutir par le peloton. Dès le second virage, j’avale Sutil à l’extérieur. Les positions se figent jusqu’à ce que Button passe Hamilton à l’épingle, Lewis a des soucis et je le double aussi quelques virages plus tard. Il doit s’arrêter prématurément. Mon début de course se résume à manger la poussière de Jenson qui me bouchonne sans que je puisse vraiment trouver un angle d’attaque. Derrière moi, Sutil est déjà largué tandis que Vettel en tête, ne creuse pas vraiment l’écart.
Les deux leaders stoppent au 15ème tour, et me laissent filer en tête. C’est le moment d’attaquer pour au moins passer Jenson si pas Sébastian. Je m’arrête au 20ème tour avec Sutil, Alguersuari et Kubica. Je ressors en seconde position…mais derrière Petrov ! Celui-ci s’arrêtera une poignée de tours plus tard pour me laisser le leadership. Sutil est second et Vettel 3ème. Visiblement la tactique d’Adrian semblable à la mienne, était meilleure que celle de Vettel et Button.
Mais la RedBull marche très bien ici et mon cher équipier prend la seconde place. Cependant il s’arrête directement, apparemment il a laissé des plumes dans son dépassement. Pendant ce temps, c’est Alguersuari qui se retrouve 4ème.
Au 35ème tour, je réalise mon meilleur tour en course en 1.18.911. Sutil est à 11 secondes. Au 45ème, il est revenu à 8.5 mais je le renvoie très vite à 9 secondes.
Au 55ème, je fais le Meilleur temps au tour en 1.18.227 Sutil est repoussé à 10.3 secondes. Un avantage qui ne va plus trop évoluer jusqu’au dernier tour. Alors qu’il me reste, à peine 6 virages, je fais un écart et me retrouve dans le sable à l’entrée du Stadion. J’ai été en fait déconcentré par Mike qui m’a annoncé qu’Alonso doublait Hamilton pour la 4ème place. Lewis qui aura fait une magnifique course pour revenir après ses problèmes de début de course ! Heureusement pour moi, je sors du bas côté et ne perd que 6 secondes dans l’aventure et m’en vais remporter mon 5ème Grand Prix de la saison, le 9ème de ma carrière !
Une fois sur le podium en compagnie de Sutil et Jaime, je ne manque pas de laisser éclater ma joie ! C’est comme si je venais de sortir d’un long tunnel parsemé d’embûches. Jaime ne manque pas l’occasion de me tremper de champagne. Au milieu de la foule bleue foncée qui m’acclame, je ne manque pas de repérer Alban avec son polo gris de chez Porsche, à qui je fais un vieux signe que l’on se faisait adolescents.
Dans le camp HRT, la déception est palpable, Liuzzi termine 11ème aux portes des points, c’est vraiment dommage, leur voiture marchait très bien ici à Hockenheim. De notre côté, le contrat est rempli avec la reprise de la tête du classement Constructeurs.
Classement : 1 Thirion (RedBull) 2 Sutil (Mercedes) 3 Alguersuari (Lotus) 4 Alonso (Ferrari) 5 Hamilton (McLaren) 6 Petrov (Lotus) 7 Kubica (Ferrari) 8 Maldonado (Sauber) 9 Hulkenberg (Williams) 10 Kobayashi (Sauber)
Sujet :
[Story] Pilote de F1, une vocation! (2)