Thirion devant Vettel?
bien trouvai TheFoot89
d'Ambrosio
Et pour les demabdes d'écuries?
Saison 3, Episode 35 : Dos à Dos
Comment on dort la semaine qui précède l’aboutissement d’années de travail ? Mal et très peu. Toute la journée et toute la nuit, j’y pense. Pour la première fois de ma vie, il n’y a que la F1 qui occupe mes pensées et rien d’autre, je décompte les heures qui me séparent du décollage, des essais libres, des qualifications, du départ…
La presse est omniprésente, il est impossible de sa balader quelque part sans se faire assaillir de questions. Qui du numéro 0 ou du numéro 5 va remporter le titre. Les rumeurs se font de plus en plus insistantes sur le fait que Lewis et moi nous retrouvions équipiers tous les deux en 2013, pour ma part, j’ai reçu une offre, mais je n’ai rien signé pour l’instant. On verra ça, après !
Quand je rêvais d’être champion du monde, je n’imaginais pas que ce soit dans un endroit aussi atypique qu’Abu Dhabi. Ca n’a rien avoir avec la F1, on est dans une autre dimension, tout est exagéré, on se demande si la course, la compétition y sont encore l’attrait principal du déplacement. Heureusement qu’un titre s’y joue car la réponse n’est pas évidente.
J’arrive au circuit presque soulagé d’enfin y être même si le stress est énorme. Tous les regards sont tournés vers moi, je suis l’homme qu’ils veulent tous rencontrer, prendre en photo, interviewer. Isabella n’a jamais eu autant de boulot, il est temps que la saison se termine elle est épuisée, elle aussi. Il ne faut pas croire, mais jouer le titre, c’est encore plus épuisant pour elle que pour moi je crois.
Vendredi, c’est, enfin l’heure des premiers tours de roue. J’ai, envie de savoir où j’en suis mais je crois que j’ai encore plus envie de savoir où en est Hamilton. Est-ce qu’il stresse ou au contraire est-il galvanisé par l’enjeu. Je me fais des phases tous les matins à écouter à fond « We Will Rock » de Queen pour me motiver…même si c’est surtout « We Are The Champions » que j’aimerai entendre dans 2 jours !
Au moins, la météo a déjà pris congé. Il fera soleil tout le week-end sans un seul nuage, avec une température constante de 36°. Comme ça, on est fixé et ça ne bougera pas. Le duel peut avoir lieu ! Par contre, un petit coup du sort s’est jeté sur moi, une vieille blessure au dos s’est réveillée ce matin et cela fait un mal de chien, je carbure à toutes les crèmes et médocs que je suis autorisé à prendre pour atténuer cette douleur.
Je commence les essais libres, tranquillos par un temps d’1.46.790 avec Maldonado dans mon chemin en prime. Je fais une seconde de mieux dans le suivant mais mon tour est annulé pour virage coupé. Je suis 16ème. Mon troisième se solde par un tête à queue dans l’épingle avant d’enfin planter un temps d’1.42.557 meilleur temps provisoire. Je choisis de m’arrêter après cela.
J’ai, à peine, l’écran des temps posé sur ma voiture que Lewis passe en tête d’un fifrelin. Je laisse passer le temps et reprend la piste à la demi-heure lorsque Vettel se hisse en haut de la hiérarchie. Les voir tous les deux devant moi me stresse un peu, je veux prouver à tous que je suis le meilleur.
Après un tour manqué, je suis lancé dans un très bon tour, j’améliore lorsque je perds une seconde à cause de Di Resta et Petrov dans le dernier intermédiaire. Cela a le don de m’énerver et je m’impatiente. Je coupe le 1er virage et fait un tour pour rien et je commence ensuite à devenir brouillon en plus de mon mal de dos qui me gêne pour libérer mes gestes. Je finis par rendre les armes et rentrer au stand, déçu d’être toujours 3ème.
Je choisis de ne plus ressortir pour ne pas forcer le diable avec mes douleurs dorsales, tout ça pour un peu d’orgueil. Je termine à la même place. Malgré le sursaut évident des Ferrari, ce sont les deux McLaren et les deux RedBull qui sont devant.
Pour les qualifications, je suis bien déterminé à inverser la tendance d’hier. Vettel va beaucoup mieux depuis le Brésil, mais il ne faudrait pas qu’il me vole la vedette ! Je reste 2-3 minutes dans le box avant de prendre la piste. J’aime avoir déjà un premier temps de mes adversaires lorsque je suis en train de rouler.
Mon premier temps est de 1.42.149, je me retrouve second provisoirement derrière Kubica. J’améliore lors du tour suivant en 1.42.103 et je suis maintenant troisième, Button est devant. Dans mon dernier tour du premier run, je glisse à l’épingle et rentre directement au stand pour remettre du carburant. Je ressors presque, immédiatement, et repars à l’assaut du chrono car les autres améliorent, je suis 4ème.
Je descends même 5ème et puis 6ème dans mon tour de lancement. Mais, je suis appliqué et j’oublie que j’ai mal au dos pour faire vraiment un très bon tour qui se termine en 1.41.477, me voilà maintenant 3ème…derrière les deux mêmes qu’hier ! Mais j’ai bon espoir, j’estime avoir été gêné un poil par Liuzzi dans le dernier intermédiaire, je peux aller chercher une nouvelle Pole Position !
Il reste moins de 5 minutes, je manque une première tentative et puis une seconde, je passe la ligne, il reste une minute, je n’ai, donc plus le droit à l’erreur cette fois ! Et, comme transporté par une force divine, je commence à enchainer les virages d’une manière parfaite. Les uns après les autres, je suis même au-delà de la limite mais tel un équilibriste, ça passe. Je suis en train de faire mon meilleur tour du week-end pour l’instant. Il reste 2 virages mais je tombe sur Sutil qui ne s’écarte pas, alors qu’il a terminé sa qualification. Je le touche, je perds mon temps et pire, écope d’une pénalité de 5 places sur la grille ! Je suis dégouté comme je l’ai rarement été dans ma vie. Mon tour était parfait, ils n’avaient pas le droit de me le bousiller !
Grille : 1 Vettel (RedBull) 2 Hamilton (McLaren) 3 Button (McLaren) 4 Alonso (Ferrari) 5 Kubica (Ferrari) 6 Rosberg (Mercedes) 7 Sutil (Mercedes) 8 Thirion (RedBull) 9 Petrov (Lotus) 10 Alguersuari (Lotus) 11 Di Resta (Force India) 12 Kovalainen (Force India) 13 Senna (Williams) 14 Hulkenberg (Williams) 15 Buemi (Toro Rosso) 16 Kobayashi (Sauber) 17 Maldonado (Sauber) 18 Massa (Toro Rosso) 19 Perez (Proton) 20 Bianchi (Proton) 21 Glock (Virgin) 22 D’ambrosio (Virgin) 23 Liuzzi (HRT) 24 Clos (HRT)
Bizarrement, je ne crée pas d’esclandre. J’ai d’autres choses plus importantes ce week-end que de me battre contre les injustices. Je dois, en prime, soigner mon dos. Une première fois par le kiné de l’équipe…et une seconde par Sophie à sa manière. La méthode est très différente et il est difficile de dire laquelle m’a fait le plus de bien.
Aie le sort s'acharne ....
Mais bon tu vas nous faire une course d'anthologie je compte sur toi ;)
Sinon une petite question : tu joues en week end court on dirait non ?
Je dis ca car tu ne parle jamais de Q1 Q2 ou Q3 dommage ca ferait un peu plus realiste mais bon c'est deja excellent comme ca c'est juste histoire de chipoter la ;)
Tu peux le faire max
Aie, aie, aie!!!
t'essaye de nous faire croire que t'as des contacts chez mclaren et que tu hesites .... ouais c'est ca mdr
Aie Aie Aie !!!
Bonne course ! reste concentré !
Ninjahtoulou Ouai je joue en week-end court, je n'ai absolument pas le temps de tout faire dommage, j'aimerai bien avoir les Q1 - Q2 et Q3
Ben, j'attends de voir toutes les propositions en fin de saison pour choisir mon équipe mais McLaren m'a en effet contacté avant le dernier GP
Saison 3, Episode 36 : Orgueil et Panache
Ca y est, j’ai outre passé le stade de stress intense. Je stress tellement que je ne le sens plus, je suis comme dans un état second, je n’ai pas dormi de la nuit, mon dos me fait hurler de mal et je transpire comme un goret. J’ai fini par quitter le lit et Sophie pour m’allonger nu sans couverture sur le canapé. Je me lève presque avec le soleil et décide d’aller marcher. Il fait encore frais à cette heure mais plus pour très longtemps, le paddock est vide, il y règne un calme à en faire peur…dans quelques heures, il y aura tellement d’agitation qu’il sera difficile de respirer cet air qui me semble si pur en cette rosée matinale.
Je rentre vers 7h du matin et Sophie dort toujours, la fine couverture enlacée autour de son corps laisse apparaitre les courbes de ses jambes, une position très sexy qui font monter en moi ce désir que seules une poignée de femmes peuvent faire monter chez nous. Mais, il ne sera serait pas sérieux de faire un réveil calin, je suis déjà assez fatigué comme ça. Je passe ma main le long de sa cuisse gauche et remonte lentement jusque son visage. Arrivé sur sa joue, elle pousse un petit couinement de réveil, ses paupières s’agitent, s’entre-ouvrent et lorsqu’elle me voit la fixant, elle sourit.
Nous déjeunons, ensemble, comme un dimanche normal, je profite de cet instant de douceur avant de me plonger dans la course la plus importante de ma vie. Si les positions ne changent pas, je suis virtuellement second du championnat et cela met une pression sur mes épaules mais aussi sur celles de Lewis, qui pour la première fois se retrouve en position de force avec son destin en mains.
Etre en état de sur-stress me permet étrangement de redevenir plutôt normal dans mes faits et gestes, je fais tout machinalement et je donne une impression extérieure aux médias, d’un mec plutôt décontracté à quelques heures d’un possible sacre mondial. Olivier Van Gelder, le caméraman de la RTBF me suit comme mon ombre et Gaetan Vigneron me fixe d’un air admiratif. Depuis Jacky Ickx, jamais aucun belge n’a été en mesure de remporter un titre. Ickx avait échoué face à Jochen Rindt, sacré champion du monde à titre posthume après son accident mortel à Monza en 1970.
Les heures défilent rapidement, malgré la longue journée avant le départ au crépuscule. Une heure avant le départ, Lewis entre dans le stand RedBull et vient, très amicalement me serrer la main en me souhaitant « Good Luck ». Un geste qui m’a autant étonné que fait plaisir, après tant de bagarres, avec autant d’enjeux, un geste aussi simple et fair-play, c’est tout simplement magnifique. S’il devait remporter la mise sur le fil, il le mériterait rien que pour son esprit combatif et jusqu’au boutiste.
Ca y est, j’y suis ! Je suis dans l’habitacle de ma RedBull numéro 0 sur le huitième rang de cette grille de départ. Je fixe bien évidemment la voiture de Lewis mais aussi celle de Sutil juste devant moi, car non seulement il me devance mais surtout, c’est de sa faute si j’en suis là. Les minutes passent, le tour de chauffe se passe, c’est l’instant de vérité, les moteurs vrombissent, dans quelques instants, le dernier acte de cette saison 2012 va se jouer sous les yeux de milliers de personnes qui ont vibré à notre rythme tout au long de l’année.
C’est parti, je pars fort, je passe Sutil dans le premier virage et puis Alonso dans le second. Rosberg et Kubica y passent dès la chicane qui suit, je suis, déjà 4ème ! Button est 3ème, Hamilton second et Vettel mène. Jenson double Lewis dans le second intermédiaire et dans le triple droite, je m’attaque à Lewis, mais trop optimiste, je pars en tête à queue, je retourne à la case départ en 8ème position.
Je ne tarde pas à repasser Alonso dans l’épingle. C’est, ensuite mon pote Alguersuari qui cède au terme d’une grosse bagarre, au 10ème tour, au même endroit où j’ai fait mon erreur tantôt. Vettel, Kubica et Hamilton s’arrêtent à la fin du tour, ils sont sur une stratégie à 2 arrêts, qui pour moi est la mauvaise. Je tombe 3ème avec tout ça.
Je me mets en chasse de Nico Rosberg mais je ne reviens pas vraiment sur lui, il adopte le même rythme que moi pour l’instant. A force d’attaquer, je finis par le recoller mais je ne l’attaque pas car je m’arrête au 20ème tour, je préfère ne pas prendre des risques inconsidérés. Button le leader a choisi de stopper au même tour que moi, Rosberg, lui, continue sa route.
Je ressors en 11ème position, mais je suis très mal placé, je suis à la queue d’un peloton très compact et très agité. Kovalainen est juste devant moi. Niceman est en grosse bagarre avec Massa pour la 9ème place. Je peux difficilement attaquer sans risquer de me prendre un coup qui ne m’était pas destiné. Alguersuari à mon cul, commence à s’impatienter et manque de me doubler.
Profitant d’une manœuvre de dépassement ratée du finlandais, je lui fais l’extérieur dans l’avant-dernier virage, l’occasion pour moi de constater qu’une grosse partie de ce peloton file dans l’allée des stands, pour mon plus grand bonheur, j’ai déjà, assez perdu de temps comme ça derrière eux ! Perez n’a même pas le temps de souffler que je lui avale sa Proton à l’extérieur du premier virage. Je suis 5ème au 30ème tour. Kubica est 2 secondes devant moi.
Je n’ai pas le temps de ma battre avec lui car il effectue son second arrêt tout comme Vettel et comme Hamilton le tour précédant. J’avais raison, ma tactique est meilleure et je me retrouve devant les trois maintenant. Je suis à 10.9 de Button, 6.9 de Rosberg et Vettel est déjà largué à 8.9 de moi. Je suis virtuellement champion du monde, je n’ai plus qu’à tenir et la couronne est à moi !
Au bout du 35ème tour, Button siège à 8.9, Rosberg fait le meilleur temps au tour, il est toujours à 6.9, Vettel est maintenent à plus de 10 secondes. Christian Horner et Mike commencent à stresser et me disent de ralentir la cadence, ils ont trop peur de me voir sortir de la route, mais dès que je n’attaque, je commence à faire des erreurs, donc je n’écoute pas vraiment leurs injonctions après une frayeur dans le 3ème intermédiaire. Au 40ème tour, Button est à 8.7, Rosberg 5.1 et Vettel est maintenant à 12 secondes.
Je me fais une nouvelle glissade dans le deuxième intermédiaire, Christian Horner est au bord de la syncope. Mike murmure dans l’oreillette « fais pas l’con, fais pas l’con ». Button n’est plus qu’à 5.4 et Rosberg à 3.1 au 45ème tour, je reviens fort. Plus ne semble pouvoir me résister, Rosberg rend les armes et je le double dans la première chicane de l’intermédiaire 3. Je suis déchainé et je dis à Mike dans l’oreillette : « Je vais aller la gagner ! » Il me traite de cinglé et m’engueule presque. C’est surréaliste comme situation ! Il reste 5 tours et j’ai 2.4 de retard sur Button.
A chaque virage, je réduis l’écart, dans la radio, c’est le silence, personne ne veut voir ça, ils ont peur, très peur. Le titre est à portée de mains et moi, j’attaque pour aller gagner une course que je n’ai pas besoin de gagner. J’ai oublié mon mal de dos, j’ai oublié le stress, je ne pense plus pouvoir perdre le titre, je suis certain de moi. Arrivé au dernier virage du dernier tour, je sens l’ouverture et j’attaque Button à l’intérieur, les spectateurs se lèvent dans les tribunes, vais-je le faire ? L’oser ?
Je freine mais je suis trop tard et je bloque les roues et je passe devant la McLaren mais je traverse le virage direction le mur à l’extérieur…
Non fait pas l'con tu l'as perdu ton titre
Et merde!!!
Saison 3, Episode 37 : Consécration
Mais heureusement je reprends le contrôle de la voiture et arrive à tourner avant les pneus blancs devant le rail et je ricane de plaisir face au stress que j’ai procuré à toute l’équipe. Je ré-accélère mais dans le dégagement, le bitume n’est pas le même que sur la piste et Button repasse devant et gagne la course pour 0.6. Je suis l’espace d’un court instant déçu de ne pas avoir gagné. Et puis Mike crie dans l’oreillette : « Espèce d’enfoiré, tu es nouveau champion du monde !!!!!! Ne refais jamais ça, t’as failli tuer tout le monde ! »
Entendre que je suis le nouveau champion du monde me submerge d’émotion. Je fonds en larmes, je suis épuisé, je relâche toute la pression accumulée depuis des mois. Il y a tant d’images qui passent par ma tête. Mon premier Grand Prix télévisé, mon premier Grand Prix à Spa, le 1er mai 1994, mes premiers tours en Karting, mes victoires de gosses, mes posters de mes héros, ma première course à Bahrein, ma première victoire ici même, deux ans plus tôt.
Je remercie tout le monde à la radio dans un discours incompréhensible de gamin qui pleure. Je suis presque incapable de conduire pour le tour d’honneur. Je pense à mes amis de Belgique, à Isa, Mike, Sophie, Jaime, Alban, Enrique, Anna, mes parents. J’arrive, enfin, à l’emplacement réservé pour le podium. Button me félicite franchement, Rosberg me fait une accolade amicale et puis je fonce m’engouffrer dans la meute du personnel RedBull qui m’acclame derrière les barrières.
J’ai encore du mal à essuyer mes larmes sur le podium. J’ai mon drapeau belge avec le petit brésilien toujours accroché en hommage à Ayrton. Je ressens une joie immense dans le ventre, c’est indescriptible, je suis en train de vivre mon rêve, je suis presque prêt à me mettre des baffes, à me pincer. Même si l’on entend le God Save The Queen et non la Brabançonne, je suis bel et bien le héros du jour. Une fois son hymne national terminé, Button m’invite à monter sur la première marche à sa place, et nous sabrons le champagne comme une explosion de plaisir, le moment où je peux tour évacuer et, enfin, profiter ! Je suis trempé, j’ai les yeux rouges mais je suis heureux comme jamais. J’ai travaillé toute ma vie pour en arriver là, les gens ne s’imaginent pas ce que cela représente.
Lors de l’interview, Sophie Dubreuil la journaliste Fia me demande si je réalise que je suis Champion du monde. J’ai du mal à trouver des mots, je lui dis qu’il faudrait plutôt demander ça à Jenson qui sait ce que ça fait. Je vois au loin, ma Sophie à moi pour TF1 et lui fait un sourire complice et je lui dis « Je t’avais promis que je le ferai pour toi. »
Je quitte la salle encore sous le choc et je décide de sonner à la maison en Belgique.
- Papa, je l’ai fait, je suis champion du monde !
Mon père est lui aussi en pleurs, il sait mieux que n’importe qui tous les sacrifices que j’ai fait, mais aussi que ma famille a du faire. C’est l’aboutissement de plusieurs vies qui prend forme. Je dédie bien évidemment ce titre à mon Grand-père qui m’a suivi étant jeune à tous les meetings, il serait tellement fier de moi.
Classement : 1 Button (McLaren) 2 Thirion (RedBull) 3 Rosberg (Mercedes) 4 Vettel (RedBull) 5 Sutil (Mercedes) 6 Alonso (Ferrari) 7 Hamilton (McLaren) 8 Petrov (Lotus) 9 Alguersuari (Lotus) 10 Maldonado (Sauber)
Je rejoins mon écurie pour faire une fête monumentale, je me fais presque engueuler tellement ils ont eu peur de tout perdre dans le dernier virage, du dernier tour que la dernière course. C’est presque une gigantesque orgie ! Mike n’a toujours pas séché ses larmes, il fonce dans mes bras. Je leur dis à tous « Je vous l’avais dit que je serai champion et fallait pas avoir peur, je gère vous savez bien ! Merci à tous pour cette saison, ce titre, c’est votre titre avant tout, sans vous, je ne serai rien, merci du fon du cœur de m’avoir permis de réaliser mon rêve, je vous en serai éternellement reconnaissant.
La soirée ne fait que commencer, je me fais harceler de SMS de félicitations dont un de Enrique, un de Maria-Olga et…même un d’Anna qui disait : « Félicitations, tu le mérites, j’ai toujours su que tu y arriverais. » Un SMS qui suffit à me faire fondre en larmes une nouvelle fois, c’est fou ce qu’on peut être émotif dans ces cas, un rien vous fait pleurer, quand on y repense, c’est gênant quand même !
C’est entouré de toute mon équipe, mais aussi de mes amis pilotes que je fête ce titre, je n’ai pas tant d’ennemis que ça en fait. Au fait, pour ceux qui s’en inquiètent, Gaetan Vigneron a survécu. Il parait qu’il n’a plus rien dit pendant 15 longues secondes à l’antenne à partir du moment où il m’a vu déboiter Button et bloquer mes roues. Y’a des fois, je me dis que je suis vraiment taré !
Classement Pilotes Final
1 Maxime Thirion (Red Bull) 255
2 Lewis Hamilton (McLaren) 239
3 Jenson Button (McLaren) 210
4 Nico Rosberg (Mercedes) 172
5 Sebastian Vettel (Red Bull) 143
6 Fernando Alonso (Ferrari) 143
7 Adrian Sutil (Mercedes) 138
8 Jaime Alguersuari (Lotus Renault) 104
9 Robert Kubica (Ferrari) 102
10 Vitaly Petrov (Lotus Renault) 98
11 Kamui Kobayashi (Sauber) 52
12 Pastor Maldonado (Sauber) 46
13 Bruno Senna (Williams) 40
14 Paul Di Resta (Force India) 29
15 Nico Hulkenberg (Williams) 24
16 Sergio Perez (Proton) 22
17 Jules Bianchi (Proton) 22
18 Felipe Massa (Toro Rosso) 22
18 Sebastien Buemi (Toro Rosso) 19
20 Heikki Kovalainen (Force India) 13
21 Timo Glock (Virgin) 12
22 Dani Clos (HRT) 8
23 Jerome D’ambrosio(Virgin) 6
24 Vitantonio Liuzzi (HRT) 0
Classement Constructeurs Final
1 McLaren 449
2 Red Bull 398
3 Mercedes 310
4 Ferrari 245
5 Lotus Renault 202
6 Sauber 98
7 Williams 64
8 Proton 44
9 Force India 42
10 Toro Rosso 41
11 Virgin 18
12 HRT 8
Bravo!
Je parie que tu signes avec McLaren (le smiley à coté de leur place au championnat constructeur)
Voilà, Saison 3 Terminée. Comme vous le savez, je prends 15 jours de vacances, faut que je me grouille pour prendre l'avion maintenant d'ailleurs sorry si j'ai laissé des fautes dans les 2 derniers épisodes, je n'ai pas eu le temps de relire.
En tout cas, un tout grand MERCI pour votre soutien, c'est ce qui m'aide et me donne l'envie de continuer une 4ème saison avec vous
Il y aura un épisode d'intersaison, genre le 13 Juillet ou le 14 Avec des surprises
Je vous invite en mon absence à faire un petit jeu, vous avez le temps donc pour réfléchir. Je vous invite à faire marcher vos méninges et à imaginer le plateau 2013 de ma story. Faites en fonction du classement 2012 evidemment mais aussi sachez que Vettel, Alonso, Kubica, Hamilton, Sutil, Rosberg, Petrov, Alguersuari, Kovalainen et Massa sont quasiment certains de rester en position et que Liuzzi devrait quitter le plateau. Le plus proche de ma version officielle gagnera le droit à une incrusion en Guest dans ma Story pour un ou plusieurs épisodes de la saison 4
A vos Crayons et à bientôt.
bravo la franchement une crise cardiaque évité de peut
aller chez McLaren maintenant
Max Je t'envoies un MP toute à l'heure.