Chapitre 20: Pierre-Marie Delacourt
Trois mois se sont écoulés depuis l'assaut de la mine. Maintenant, il ne me reste plus qu'a atteindre Pierre-Marie Delacourt avant d'atteindre Jean de La Rose. D'après le chef des mineurs, qui était assez proche de Delacourt, ce dernier organisera un bal dans maintenant deux jours. C'était la dernière ligne droite.
Il était environ dix-huit heure, le bal commencera plus tard dans la soirée. J'arrivai dans la salle principal du repaire où je planifiai le déroulement de la mission.
"Mes amis, il est maintenant temps de passer à l'action. Cette nuit là, sera la dernière de Delacourt. Il ne sortira pas de ce bal, vivant. Je serai en tenue de soirée, pour approcher Delacourt. Chad, tu auras ma tenue d'Assassin, que tu déposera derrière les volets du balcons ouest. Tu rentreras en tenue de soirée avec moi. Dès que tu ne te sentiras pas observé, tu vas vers le balcon en question et tu cache la tenue. Gino a fait rapidement le tour des lieux. On connaît donc l'environnement. Une fois la tenue cachée Chad, tu sors de cette soirée. Si des gardes te demandent ce qui se passe, dis que tu ne te sens pas bien. Compris? Dis-je.
- Entendu. Dis Chad.
- Voilà comment cela va se passer. Chad et moi entrerons dans le château. Tout le reste des Assassins sera dans une charrette au bout de la rue qui mène au portail du château. Au moindre coup de feu, vous chargez dans le portail et tirez sur les gardes ennemis. Ne tuez aucun innocent. Est-ce clair?
- Oui. Répondirent les Assassins en choeur.
- Très bien, préparons nous."
Je mis mes deux lames secrètes et enfilai la tenue de soirée. Un charmant costume noir avec un noeud papillon rouge. Je dissimulai mes lames sous les manches du costume. Je chargeai mon pistolet caché, au cas où. Avant de partir, j'allai dans mon bureau et m'assis un instant. je posai mes mains sur mon visage. Je réfléchissais. Je me souvenais de cette silhouette en haut de Notre-Dame. Etait-ce une illusion ou bien la triste réalité? Au moment où je l'ai aperçue, j'ai directement pensé au Masque. Est-il ici? Il est bien capable de me suivre au quatre coin du monde, je suis sur qu'il est à Paris. Je me suis toujours demandé qu'elles étaient ses intentions. Que veut-il? Jean entra dans mon bureau et ferma la porte derrière lui. Il me dit:
"Alors, es-tu prêt?
- Oui, mais avant qu'on parte, dis moi, tu te souviens quand tu m'as dit que les Templiers parlaient de moi, tu ne m'as pas expliqué ce que tu voulait dire.
- Plusieurs d'entre eux te voie comme une menace, d'autres te prennent pour un incapable. Mais la majorité te craignent Jake.
- Ceux qui me prennent pour un incapable vont rapidement changer d'avis, crois moi.
- Je sais, mais ne fais pas la même erreur que dans la mine.
Et essaye de contenir ta colère, prend conscience de ton acte. Tue tes ennemis, mais avec respect.
- Cela ne se reproduira pas.
- Bien, alors allons-y."
Je me levai de ma chaise et partis en direction du château de Delacourt. Après plusieurs minutes de marche, nous arrivâmes enfin dans la grande avenue qui débouchait sur l'entrée du château. Les Assassins réquisitionnèrent une charrette et Chad et moi, partîmes en direction de la demeure de Delacourt. Au loin, on pouvait apercevoir les invités du bal, qui se présentaient aux gardes pour entrer. Nous marchâmes lentement mais prudemment. Chad semblait mal à l'aise. Je le rassurai:
"Ne t'en fais pas, si on respecte le plan, tout se passera bien.
- Merci Jake, merci de ton soutient. Me répondit-il.
- De rien, c'est mon devoir."
Nous arrivâmes devant l'entrée du château. Les gardes nous demandèrent notre identité, nous inventâmes des prénoms pour pouvoir passer. Les gardes n'avaient pas compris le stratagème et nous laissèrent passer. Nous traversâmes ensuite une longue allée dans un jardin magnifique puis arrivâmes enfin dans la demeure de Delacourt. La salle de bal était immense. Un grand lustre en or pendait au milieu de la salle. Un buffet était à disposition à gauche de la salle. Un orchestre était à droite et faisait les musiques du bal. Au fond de la salle couverte de dorures, deux immenses escaliers situés aux extrémités de la pièce, menaient à un balcon qui surplombait la salle. Chad me regarda, me fit un signe de la tête pour me dire qu'il commençait sa partie du plan. Soudain, un jeune bourgeois qui semblait être Delacourt fit son apparition en haut du balcon et dit:
"Mesdames et messieurs, je vous souhaite une excellente soirée!"
Il avait une perruque blanche lui faisant les cheveux longs avec une queue de cheval. Il avait un petit foulard rouge autour du cou, et portait une veste bleue marine. Un homme lui chuchota quelque chose à l'oreille et Delacourt s'en alla. Je me préparai à monter pour intercepter ma cible, mais une charmante jeune femme vint me proposer de danser. Je ne pus refuser, au risque de compromettre ma couverture. Je dansai avec la française pendant deux bonnes minutes. Puis à la fin de la musique, elle s'en alla à la recherche d'un autre cavalier. Chad me fit le signal que la tenue était placée. J'approuvai d'un signe de la tête pour lui montrer que j'avais compris. Mon compagnon partit danser, et moi, je partis en direction du balcon ouest. J'étais seul sur le balcon. Il faisait déjà nuit noire. J'enfilai ma tenue et jetai mon costume par le balcon. J’enjambai ensuite la barrière du balcon pour atterrir sur une corniche que je longeai pour trouver Pierre-Marie. A travers une fenêtre, je le vis aller dans son bureau. Il était accompagné de deux gardes. Par chance je pouvais rentrer dans son bureau par une fenêtre se situant au dessus de la corniche où j'étais. Je grimpai et brisai la fenêtre d'un coup de pied violent. Delacourt qui était assis sur la chaise de son bureau, sursauta.
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D'un air terrifié, il me dit:
"C'est donc toi l'anglais qui est venu me tuer?
- Je ne suis pas venu pour toi mais pour de La Rose. Comment puis-je le rencontrer?
- Tu crois que c'est comme cela que tu vas t'approcher de Jean de la Rose. Tu fais erreur, l'anglais.
Les deux gardes firent irruption dans la pièce. Ils dégainèrent leurs épées et la pointèrent sur mon visage. Je ne bougeai pas. Delacourt se mit plus à l'aise.
- Alors dis moi où il est? Dis-je calmement.
- Tu ne l'auras pas, sale mendiant.
Je contenais ma colère. Celle-ci s'éveillait en moi, car ses propos m'évoquait mon enfance où des bourgeois comme lui me frapper tous les jours. Je continuai à rester immobile, tandis que les gardes avaient toujours leurs épées pointées sur moi.
- Qui es-tu pour te permettre de prendre les gens de haut?
- Je ne suis qu'un simple bourgeois qui m'adresse à un simple mendiant.
- Ecoute moi, Delacourt, tu veux jouer aux durs quand deux gardes sont à côté de toi. Mais quand tu es tout seul, comment réagirais-tu? Moi je sais, tu implorerais ma pitié, en pleurant et en criant.
- Certes, mais j'ai l'avantage. J'ai fait souffrir des gens beaucoup plus coriace que toi. Tu crois que tu peux m'arrêter?
- Très bien, alors dis à tes hommes de partir et on règle la situation maintenant.
- Hélas, non. Ils restent ici.
- C'est bien ce que je pensais. Quand il s'agit de parler d'homme à homme, il n'y a plus personne. N'est-ce pas?
Alors, écoute moi bien. Tu vas mourir Pierre-Marie, tu vas mourir ce soir même. Alors, Adieu.
- C'est cela. Bon, GARDES, emmenez le dans une ruelle étroite et occupez vous de lui."
Les gardes obéissèrent et m'emmenèrent hors du palais. En chemin, je croisai Chad. Les gardes l'empêchaient de partir. Seraient-il au courant qu'il m'épaule pour cette opération?
Arrivé dans un lieu tranquille, les gardes me jetèrent par terre dans une ruelle sale. Je me relevai et les regardai. L'un d'eux me dit:
"Bon, Adieu le mendiant."
Sa main s'approcha de moi pour me faire je ne sais quoi. Rapidement, je brisai son poignet et tordais son coup. Je mis un coup de pied dans la jambe du second et lui mis un coup si fort qu'il fut assommé. Je montai ensuite en haut d'un bâtiment se trouvant en face du palais de Delacourt. J'avais une vue parfaite sur le bourgeois qui était toujours à son bureau. Je chargeai mon pistolet caché, visai et tirai dans sa jambe. Le coup de feu alerta les Assassins qui foncèrent avec la charrette dans le portail. Ils sortirent tous en même temps et tirèrent sur les gardes. De mon côté, je descendis du toit, passai par le portail du château et je re-rentrai dans le bureau de Delacourt. Il était au sol. Il rampait par terre laissant une petite trainée de sang derrière lui. Il était étonné de me voir.
"Je t'avais dis que tu seras tué ce soir, et je tiens toujours mes promesses. Lui dis-je.
- Bon, je reconnais de m'être laissé emporté. Laisse moi vivre.
- Qu'est ce que je disais, j'étais sur que tu implorerais ma pitié mais c'est trop tard. Alors, donne moi une bonne raison de ne pas te tuer. Dis moi comment rencontrer de La Rose par exemple.
- On...peut rentrer...par un souterrain partant des catacombes. Il mène à ses jardin. Voilà, maintenant ne me tue pas. J'ai fait ce que tu voulais.
- Où se trouve l'entrée des catacombes?
- Sous l'Arc de Triomphe. Tiens voilà la clé pour ouvrir le passage.
Il sortit une clé de sa poche. Sa main tremblait à la fois de peur et de douleur.
- Merci.
- Tu ne me tues pas, hein?
- Non, pas pour le moment.
- Merci, monsieur, merci beaucoup.
Je me retournai pour quitter le bureau, puis je me retournai de nouveau et me jetai brusquement sur lui, avec ma lame secrète.
- Pour m'avoir traité de SALE MENDIANT!
- Non...Arggh."
Il essayait de retenir ma main, mais celle-ci s'enfonçait dans sa gorge. Un flot de sang se déversa par terre.
- Rest in Peace, espèce de...
Samuel me secouait l'épaule pour me prévenir.
- ALLEZ, FAUT PARTIR, LES FRANCAIS ARRIVENT! Hurla t-il.
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Je me relevai, laissant derrière moi le cadavre de Pierre-Marie Delacourt. Samuel et moi, arrivâmes au balcon de la salle de bal. Les invités criaient et fuyaient. Mes Assassins se battaient pour résister à l'assaut des français. Une bombe à fragmentation fit sauter le pilier qui retenait le balcon, et, Samuel et moi, tombâmes. Des coups de feu retentissaient de partout, des fumigènes étaient lancés. C'était le chaos. Je ne voyais plus rien. J'hurlai aux Assassins:
"FUYEZ, FUYEZ!"
Soudain, je recevais un coup derrière la tête qui m'assommait.
. Ca va venir, il faut que la révélation vienne en toi. Bon je retourne "tuner" la Bob-mobile.
honte a moi) 
tronck
triple post
Topic-Party de Bob 
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