Cinquième mission ! Bonne lecture. L’intitulé, de Xtrem:
« Rends toi à Venise, là-bas, une courtisane est payée par les templiers pour assassiner les ennemis des templiers après leurs relations sexuelles. Fais-toi donc passer pour un client et après t'être fais plaisir dans le lit, tue là »
PS: ça s’annonce chaud…
Cela faisait une semaine que Joachim avait tué Alberto Lapini. Depuis, il n’avait pas eu de mission. Il profita de ces quelques jours pour se reposer, pour continuer d’apprendre en lisant le contenu de la bibliothèque assassine, pour écumer Rome. Il connaissait maintenant tout les quartiers et savait approximativement où se cacher un peu partout en ville si jamais il avait des problèmes. Il était en train de discuter avec un autre assassin (qui lui avait sauvé la vie) lorsque que le chef du bureau de Rome arriva:
« - Joachim. Comment vas-tu aujourd’hui ?
- Très bien merci maître, et vous ?
- Egalement. Dis moi j’ai une question à te poser: es-tu déjà aller à Venise ?
- Non jamais. Vous avez besoin de moi c’est ça ?
- Exactement. Un inconnu sera d’une grande utilité. Voici ton ordre de mission. Soit prudent, elle est plus dure qu’elle n’y paraît.
- Je vous remercie maître. »
Joachim s’en alla dans un coin tranquille pour voir ce qu’il en était. Il déplia le morceau de papier:
« Joachim,
Nos ennemis sont prêt à tout pour se débarrasser de leur ennemis. Depuis maintenant quelques semaines, il sévit à Venise une courtisane du nom de Amelia. Elle utilise ses charmes pour attirer tous ceux qui se dressent contre l’ordre du Temple. Après que ses clients aient eu ce qu’ils voulaient, elle les assassine. A ton tour de le faire. Vas voir notre frère Michele, il t’en dira plus. Tu trouveras ci-joint un plan de la ville. Sa position est indiquée. Bonne chance.
Le bureau de Rome »
Joachim ne savait pas trop comment réagir. Il devait tuer une courtisane. Drôle de mission. Malgré cela, il n’hésita pas une seconde, prit ses affaires, et partit pour Venise. Le voyage fût long, mais deux jours plus tard, le voilà les pieds au-dessus de l’eau, sur le quai Dorsoduro. Il était émerveillé par la beauté de cette ville ! Toutefois, il n’avait pas le temps de visiter. Il alla voir ce Michele. Il se trouvait près du quartier Saint Marc, dans une ruelle. Il n’eut pas de mal, avec son plan, à le trouver. Il entra dans le bâtiment. Deux hommes l’accueillirent. Il montra sa lame ainsi que son ordre de mission. Ils étaient méfiants. Ils l’amenèrent devant Michele. Il était assis derrière un bureau:
« - Joachim c’est ça ?
- C’est moi maître.
- Tu correspond bien à la description de mes frères de Rome. C’est bon, vous pouvez nous laisser.
- Pourquoi tant de méfiance ?
- On n’est jamais trop prudent.
- Vous n’avez pas tort.
- Tu es là pour Amelia ?
- Exact.
- Ma foi, sa mort sera une bonne chose.
- D’après ce que l’on m’a dit elle est redoutable.
- Oui en effet.
- Où est-elle ?
- Sur la place San Trovaso. Je te montrerai où c’est.
- Inutile, on m’a fourni un plan.
- Voilà qui te sera utile. De plus, les artistes du carnaval y sont. Tu n’auras aucun mal à la trouver.
- Et où est ma cible exactement sur la place ?
- Habituellement, elle est devant le plus haut bâtiment.
- Voilà qui me simplifiera la tâche.
- Oui. Mais tu dois être épuisé n’est-ce pas ?
- Un peu de repos me ferait du bien.
- Alors reste ici autant que tu voudras. Toutefois, je te conseille de sortir éliminer ta cible ce soir: d’après mes information, elle sera présente sur la place vers 22h00.
- Elle n’a pas de rendez-vous ?
- Non pas ce soir. Ce sera le moment idéal.
- Très bien alors je ferai ainsi. »
C’est sur ces mots que Joachim alla se reposer et dormir quelques heures. En plus d’être sur ses gardes, il fallait qu’il reste éveillé tout le temps qu’il sera avec la courtisane. Dormir avant ne lui donnera que des avantages. Il se réveilla un peu avant 21h00. Il était en pleine forme. Il alla voir Michele:
« - Tu t’es reposé à ce que je vois.
- Oui beaucoup. Vos lits sont très confortables.
- Fabrication vénitienne.
- Je suis prêt à aller exécuter ma cible. Cela fait bien longtemps que je n’ais pas vu une femme de près.
- Méfies-toi de ne pas trop t’approcher d’elle.
- Seuls mes yeux la toucheront.
- Dans ce cas, bonne chance mon ami. Mais soit prudent, ne la sous-estime pas.
- J’y penserai. »
Et Joachim partit en direction de la place San Trovaso. C’était tout prêt du quai depuis lequel il était arrivé. Il arriva là-bas bien en avance. Il en profita pour admirer les jongleurs, les danseurs, les magiciens ainsi que les dresseurs d’ours. Tout d’un coup, il vît arriver une femme, dans une robe rouge. Elle alla devant le plus haut bâtiment autour de la place. Joachim ne se précipita pas: il fît mine, durant plusieurs minutes, d’hésiter. Il la regardait quelques secondes, puis faisait autre chose. Au bout de cinq minutes, il alla la voir, de peur que quelque un d’autre le fasse avant. Il s’approcha d’elle et lui dit, en lui baisant la main:
« - Bonsoir mademoiselle.
- Bonsoir messere. Tu n’est pas italien, je me trompe.
- Non en effet.
- Laisses-moi deviner… français ?
- Comment mentir à une si belle créature.
- Et quel est ton nom ?
- Appelez-moi Baba.
- Baba ? Voilà un nom peu courant ! Moi c’est Amélia.
- Enchanté Amelia. La fête est sublime, et l’est d’autant plus par votre présence.
- Tu comptes rester encore un peu admirer le feu d’artifice ou tu veux que l’on s’éclipse silencieusement.
- J’en ai assez vu, passons à la suite.
- Dans ce cas suis-moi. »
Joachim suivit la courtisane pendant quelques minutes. Ils quittèrent la place et allèrent dans une petite maison situé une dizaine de rues plus loin. Ils entrèrent. Le salon était agréablement meublé et un immense tapis rouge recouvrait le sol. Il allait jusque dans la chambre, située en face de l’entrée. Amélia parla: « La chambre est en face. Fais comme chez toi. » Joachim traversa la pièce et alla donc dans le lieu indiqué. Il observa la pièce: une commode était situé de chaque côté du lit, fait de draps blancs et une armoire occupé un mûr. A gauche de l’entrée se trouvait une table. Afin de faire réel, il dû poser son épée ainsi que sa lame. Toutefois, il prit soin de la cacher sous l’oreiller. Puis il posa ses bottes et ses habits. Il n’avait après cela plus grand-chose sur lui. Il alla s’asseoir sur le lit. La courtisane arriva: « Je vois que tu t’es déjà déshabillé. A mon tout maintenant. ». Elle commença par détacher ses cheveux. Ils tombèrent lentement et voluptueusement sur ses épaules. Certains, plus long, lui arriver au milieu du buste. Puis elle ôta sa robe et la laissa tomber. Elle était alors nue devant Joachim. Il était émerveillé par la beauté de cette femme, mais il pensa soudainement pourquoi il était là. Puis elle alla s’asseoir également sur le lit, à côté de Joachim. Elle lui demanda:
« - Es-tu prêt ?
- Oui je pense. Mais avant, il faut que je te pose une question.
- Tout ce que tu voudras mon ange ?
- Pourras-tu me pardonner ?
- Et pourquoi devrais-je le faire ? »
Il embrassa Amélia. Et pendant ce long baiser, sa main alla soulever l’oreiller. En entendit alors la lame secrète glisser de son étui et avant qu’Amélia eut le temps de lui demander quel était ce bruit, il lui planta la lame dans la gorge. « Pardonnes-moi pour ceci .». Les draps blancs devinrent peu à peu rouge, et Joachim la posa délicatement sur le lit. Puis il reprit ses habits, et sortit de la maison. Il regagna le bureau des assassins. Michele l’attendait:
« - Tu as fait vite. Dis-moi qu’elle était bien là.
- Elle était là.
- Et ?
- Nous sommes allez chez elle. Elle y repose désormais.
- Félicitation alors. Mais tu sembles bizarre. Qu’il y a-t-il ?
- Rien. Je trouve juste dommage qu’une si belle femme ait été de mèche avec les templiers.
- Ses charmes auraient-ils agit sur toi ?
- Non, rassures-toi.
- Cette femmes a tué des dizaines de personnes, y compris un assassin. Ce que tu as fait ce soir n’est que justice.
- Tu as raison. J’ai tort d’éprouver du remord.
- Le remord est un sentiment humain. C’est-ce qui te différencie de l’animal. Merci pour ce que tu as fait.
- De rien maître.
- Appelles moi frère. Si tu as besoin de quelques chose un jour, quoi que ce soit, nous serons là pour toi.
- Je m’en souviendrais. ».
Joachim resta encore une journée à Venise pour visiter la ville. Puis, le lendemain, il retourna à Rome. Il ne culpabilisait plus, et cette mission l’avait rendu plus fort…
FIN !
C’était ma cinquième mission ! Alors vous préférez laquelle ? La mienne ou celle de misterdodo ? Vous n’êtes bien sûr pas obligé de répondre