Le 04 octobre 2017 à 23:47:19 FilsdeTube a écrit :
J'ai apprécié le film, néanmoins quelque chose m'échappe et j'aimerais vous poser une question qui va pour certain vous paraître conne.A ceux qui ont vu le film, donc spoilers :
Pourquoi Ryan Gosling a les mêmes souvenirs que la fille, est-ce pour créer un leurre ? Mais ça fait une sacrée coincidence que comme par hasard ça soit le leurre qui soit chargé de trouver le souvenir, les ficelles scénaristiques seraient bien trop visible. Ou alors, plusieurs leurres existent et cela sonnerait plus juste surtout que la vielle borgne dit un moment à "K" que plusieurs ont cru qu'ils étaient en quelque sorte l'enfant. Du coup plusieurs souvenirs identiques auraient été implanté à tout le monde ? Mais dans ce cas qui à l'ADN identique ?
Pourquoi la vielle dame borgne cherche à suivre K, je veux dire que d'accord, le but est sans doute de vérifier qu'il ne trouve pas la fille, mais pourquoi tout simplement ne pas le tuer pendant qu'il était encore temps au lieu de prendre le risque de le laisser s'approcher de la fille et de faire toute son enquête ?
Ceux deux questions alternent mon appréciation du film, je ne sais pas si je suis passé à coté de quelque chose.
Passé à côté du scénario, tout simplement, pourtant il est bien plus simple que celui de Blade Runner.
K et la créatrice de souvenirs (tout droit venue d'''Inception'') sont frère et sœur, comme Luke & Leïa, leur père est Han Solo et leur séquence génétique permet à K de trouver sa sœur, qui pleure en (re?)voyant les souvenirs de son frère, à qui son père demande à la fin du film qui il est pour lui.
C'est cousu de fil blanc, là où l'original de Scott est tout en subtilité, ce qui fait que la critique n'y a rien compris jusqu'aux années quatre-vingt dix.
Merci pour vos réponses à mon poste. Je pense me refaire le premier avant d'aller voir celui-ci du coup.
Pour le moment, le seul reproche que j'ai à faire au film, c'est justement le fait que le film insiste trop sur des évidences pour être certain que le spectateur ai compris.
Un tout petit peu plus de subtilité n'aurait pas fait de mal.
Perso je m'en fous total qu'un film ne soit pas rigoureux sur le côté scientifique. Le cinéma permet justement de casser toutes ces règles qui régissent notre réalité. Vive le son dans l'espace et les sabres lasers.
Le 05 octobre 2017 à 09:03:02 gigaheartz a écrit :
Le 05 octobre 2017 à 08:47:35 AraneaH a écrit :
Le 04 octobre 2017 à 23:12:07 Aaronphill a écrit :
Un chef-d'oeuvre, qu'est ce que c'est ? À partir de quand peut-on affirmer qu'un film atteint ce statut prestigieux ? Surtout que les gens ont tendance à employer un peu trop rapidement ce terme, lorsqu'ils ont appréciés grandement un film et que, sous l'excitation, ils exagèrent peut-être un peu trop leurs louanges ... Non pas que les films qualifiés un peu vite de chef-d'oeuvres soient mauvais au final. Non, certains sont vraiment bons, très bons, mais cependant pas au point d'êtres considérés comme de grands films. Car c'est cela, un chef d'oeuvre, un film grand, grandiose, qui semble être un peu plus au-dessus du lot que les autres bons films du genre, ou les autres bons films tout court d'ailleurs.Un chef-d'œuvre donc, par exemple, incontesté et incontestable, c'est le Blade Runner de Ridley Scott, un prodige inégalé depuis plus de 30 ans dans le genre de la science-fiction, mais aussi pièce reine dans l'histoire du cinéma, au-delà même de l'anticipation. Puissant, visuellement époustouflant, un éclairage chiadé qui sublimait une direction artistique à tomber par terre, une réflexion philosophique sur les êtres non-nés par procréation, dans une ambiance de film noir unique, là où le soleil ne laisse jamais transparaître sa lumière.
Ce qui heurte, c'est à quel point Villeneuve a su créer, lui et son équipe de talents géniaux, une oeuvre nouvelle s'inscrivant parfaitement dans la continuité du film original, sans jamais chercher à l'écraser, ni même à lui rendre un hommage maladroit par le biais d'un fan service grossier. Et quand on sait à quel point le projet artistique était casse-gueule (donner une suite à blade runner quoi, merde faut oser ! ), c'est d'autant plus incroyable de relever à quel point ce 2049 est une réussite totale. Son hommage est émouvant, magnifique, et ses nouveautés, délicieuses et grisantes.
Car le film de Villeneuve n'est jamais gratuit, tout y est présent pour de bonnes raisons, pour servir un scénario brillant (je n'ai pas envie de trop en dire sur ce point, pour assurer la surprise et le suspens aux futurs spectateurs ) et un visuel magnifique.Le film a alors sa propre âme et personnalité, tout en conservant tout ce qui nous faisait rêver dans l'oeuvre de Scott. Un Los Angeles pouilleux, des bâtiments pyramidales inondés de cette brume éternelle et de pluie polluée, des rues crasseuses et foisonnantes ... Mais on y découvre d'autres paysages, d'autres beautés inquiétantes, d'autres architectures, où évoluent les vies et les êtres de la Californie, une population toujours cosmopolite, des flics encore solitaires et torturés. Ici, Ryan Gosling après Harrison Ford, pour incarner ce rôle de Blade Runner. C'est bien simple, je ne vois que très peu d'acteurs qui auraient pu jouer le rôle en question, celui de K. Gosling est connu depuis Drive pour son air parfois froid, voir inexpressif, son silence ... son style était fait pour rencontrer l'univers de Blade Runner.
Et que dire des femmes ; elles sont, et ce depuis le premier film, des figures uniques et primordiales dans cet univers. Les actrices et leurs personnages, fatales et sublimes, cruelles ou aimantes, n'ont rien à envier à Sean Young et Daryl Hannah. Mais une semble désormais se démarquer un peu plus des autres, l'adorable Ana de Armas, qui interprète ici un des personnages les plus attachants et tristes de l’œuvre entière. Compagne irréelle de Gosling, l'amoureuse qu'on ne peut embrasser, confidente sans vie, mais ... qu'est ce que la vie dans Blade Runner en fait ? Qu'est ce qu'un être légitime dans ce monde ? Qui est humain, à quel niveau, et de quelles manières ... ? Un être est-il forcément de chair ? L'est-il par une naissance dite naturelle ? ... toute l’œuvre répond à ces passionnantes questions, où nous laisse faire face à toutes ces visions et idées, en nous laissant des éléments pour y porter une réflexion. S'interroger, intelligemment, toujours et tout le temps, face aux dérives de certains hommes, comprendre la colère de leurs créations maltraitées, entendre la crainte de ceux qui ne savent pas d'où ils viennent et qui ils sont, ce qu'ils ont fait on non, ce qu'ils ont connu ou n'ont jamais vécu.J'ai découvert le film aujourd'hui. Et je suis encore sous le choc. Très clairement. Mais je ne veux pas aller trop vite. Voilà pourquoi je ne dis pas, car je ne sais pas totalement, si j'ai vu ce que l'on appelle "un chef-d'oeuvre". Mais le film de Scott était devenu mon film préféré après plusieurs visionnages, et c'est ainsi que j'ai pu m'en rendre compte, et depuis, toutes les visons ne sont que meilleures que les précédentes.
Cette suite classieuse pourrait elle donc devenir un classique d'ici quelques années ? À l'heure actuelle, l'oeuvre de Villeneuve est déjà une magnifique ode à la beauté triste et l'existence, où la vie, la fin, l'amour impossible, la haine, la tolérance, la solitude, la conscience, les souvenirs et le soulèvement s'entrecroisent. Ça fait beaucoup. Merci Denis.
Pour répondre au passage souligné, la vie, c'est ce qui respire. Les virus ne vivent pas, sont immortels, les bactéries anaérobies ne vivent pas, sont immortelles, les bactéries aérobies vivent, respirent, et sont également immortelles.
La vie n'est pas l'opposé de la mort (qui est la naissance).
Par contre, pour répondre au reste, Villeneuve n'est pas au niveau de Sir Scott : la vie des Nexus est prouvée par le test de Turing (Léon et la tortue), alors que dans 2049, elle serait prouvée par la naissance, qui ne prouve rien : un embryon, qui n'est lui-même vivant que sorti de l'œuf, une fois nouveau-né, ne peut rien, l'humain est le + faible des animaux à la naissance, qui ne sait rien faire et certainement pas survivre seul, à l'inverse de TOUS les autres animaux, même les kangourous, comme l'explique The Arrival.
Et 2049 souffre du même défaut que le film précédent de Villenevue, une absence de connaissances scientifiques, alors que Scott a plus que prouvé sa maîtrise dans Alien.
Les Réplicants de 2049 n'ont de vivant que leur apparence, comme les androïdes qu'on peut acheter partout aujourd'hui, et qui ne sont pas vivants puisqu'ils ne respirent pas, ni même intelligents puisque infoutus de résoudre le Turing test.
Au niveau scientifique, 2001 A Space Odyssey, Blade Runner, Alien, Artificial Intelligence, Interstellar, The Martian, Life sont des films scientifiquement réalistes. BR : 2049 ne l'est pas plus que The Arrival, plombé par la linguiste conseillère scientifique du film, qui fait affirmer à la chercheuse en linguistique du film que les pictogrammes sont nouveaux, alors qu'ils existent depuis avant l'alphabet sumérien.
Quant au niveau artistique, Villeneuve est inférieur à Scott dans la même mesure où Zimmer est inférieur à Vangelis.
Mais Sir Ridley est producteur exécutif, et son souffle porte le film.
Mouais, osef total de ce genre de considérations, on parle cinéma là. Le fond scientifique d'un film est un prisme de lecture extrêmement limité, surtout pour des films comme BR qui ont davantage la prétention d'explorer des thématiques métaphysiques.
Jusqu'en 1950 et la conférence à Cambridge, l'art était supérieur à la science.
Depuis, c'est chaque micro-seconde l'inverse qui s'accentue.
Aujourd'hui, les pays développés sont à 80% scientifiques (le Japon à 90%, sauvé par Ghibli et le shintoïsme-zen).
D'après Ray Kurtzweil, en 2023 le monde sera à 99% scientifique, avec des robots plus intelligents que nous.
Comme dans la série suédoise Real Humans ou chez Asimov, les robots qui nous jettent parce que, comme donc à la fin de RH, parce que "Qu'est-ce que vous faites avec vos idiots ? Vous les marginalisez ? Car pour nous, vous êtes les imbéciles.".
Et c'est vrai, on peut pas matcher une machine, sauf à se cyborguiser comme Jared Leto (de plus en plus le font, Elon Musk, Hawking etc.).
Le cinéma est le 7ème art, donc forcément nourri par la science, comme les six précédents et les 2 suivants.
Mais c'est un vrai sentiment, c'est le racisme anti-bot un peu évoqué dans ce film, et bien mieux dans Artificial Intelligence, le meilleur film sur l'IA avec Blade Runner.
A quoi correspond les "taux de scientificité" que tu avances ?
Quel sens donnes-tu à la hiérarchisation art<>science (et en quoi consiste le point de bascule de la conférence que tu évoques ? Tu considères que toute oeuvre est nécessairement soumise à la science ?
Et, d'un point de vue plus personnel, c'est quelque chose de positif pour toi ?
Le scientifique, tu peux me définir ta relation d'ordre (pourquoi pas une relation d'ordre totale au passage) qui relie l'art et les sciences?
J'ai hâte de voir le monde 99% scientifique et sans gluten.
Le 05 octobre 2017 à 09:31:47 batflo3012 a écrit :
Perso je m'en fous total qu'un film ne soit pas rigoureux sur le côté scientifique. Le cinéma permet justement de casser toutes ces règles qui régissent notre réalité. Vive le son dans l'espace et les sabres lasers.
Le film reste tout à fait cohérent et fait quand même pas mal référence à des avancées scientifiques bien réelles. Je pense notamment au stockage de données sur ADN ou encore aux centrales solaires thermiques à concentration.
L'ADN tel que présenté dans le film ou les Jurassic n'a plus de secret depuis 1995, aujourd'hui, c'est l'épigénétique, comme la métaphysique. À Mont Louis près de Perpignan il y a le plus grand four solaire du monde, ça monte à 4000°C en 40 secondes, à mille en dix, c'est marrant pour faire fondre des métaux, mais bon..?!
Les Allemands ont DESERTech, des panneaux solaires dans le Sahara, plus grand que dans le film, super, génial, des panneaux partout..400 milliards d'euros, autant que le nucléaire français depuis 1945, donc pas rentable avant 2050, au moins !
La fameuse conférence qui marque le passage d'un monde humain à un monde scientifique a été décrite par https://www.youtube.com/watch?v=OAPtj0RSL0I dans son The Cambridge Quartet; dans son (en français) Un savant dîner, il explique en 200 pages la création d'un Nexus (androïde intelligent).
Pour répondre, je déteste la science, car elle est stupide, et les scientifiques encore plus.
Mais c'est la réalité.
Platon le disait déjà, qui interdisait les poètes dans sa cité idéale inspirée de Socrate, en peuplant la République de gardiens et scientifiques, ce qui donna Aristote, le père des sciences, popularisées par les Arabes, les meilleurs mathématiciens du monde (suffit d'aller sur un souk, ils comptent avant de parler).
Tant qu'on parle pas scientifique, chiffres, on peut tout dire, enfumer tout le monde, c'est l'art de la politique qu'on apprend aux grands oraux de l'ÉNA : le matin, l'étudiant(e) désigné(e) par le prof tire au sort un sujet et doit en parler pendant une heure en ayant réponse à tout = les politiques français.
Un type comme Trump est bien plus intéressant, bien moins con et formaté que Macron ou les précédents (quoique Sarkozy ait aussi eu sa liberté de parole).
Il ne faut pas non plus confondre les connaissances acquises par la recherche scientifique et l'application de ces connaissances.
Par exemple, le stockage sur ADN, on a beau avoir de bonnes connaissances sur le sujet, on n'est pas encore prêt pour une application stable de masse.
Le 05 octobre 2017 à 09:16:46 AraneaH a écrit :
Le 04 octobre 2017 à 23:47:19 FilsdeTube a écrit :
J'ai apprécié le film, néanmoins quelque chose m'échappe et j'aimerais vous poser une question qui va pour certain vous paraître conne.A ceux qui ont vu le film, donc spoilers :
Pourquoi Ryan Gosling a les mêmes souvenirs que la fille, est-ce pour créer un leurre ? Mais ça fait une sacrée coincidence que comme par hasard ça soit le leurre qui soit chargé de trouver le souvenir, les ficelles scénaristiques seraient bien trop visible. Ou alors, plusieurs leurres existent et cela sonnerait plus juste surtout que la vielle borgne dit un moment à "K" que plusieurs ont cru qu'ils étaient en quelque sorte l'enfant. Du coup plusieurs souvenirs identiques auraient été implanté à tout le monde ? Mais dans ce cas qui à l'ADN identique ?
Pourquoi la vielle dame borgne cherche à suivre K, je veux dire que d'accord, le but est sans doute de vérifier qu'il ne trouve pas la fille, mais pourquoi tout simplement ne pas le tuer pendant qu'il était encore temps au lieu de prendre le risque de le laisser s'approcher de la fille et de faire toute son enquête ?
Ceux deux questions alternent mon appréciation du film, je ne sais pas si je suis passé à coté de quelque chose.
Passé à côté du scénario, tout simplement, pourtant il est bien plus simple que celui de Blade Runner.
K et la créatrice de souvenirs (tout droit venue d'''Inception'') sont frère et sœur, comme Luke & Leïa, leur père est Han Solo et leur séquence génétique permet à K de trouver sa sœur, qui pleure en (re?)voyant les souvenirs de son frère, à qui son père demande à la fin du film qui il est pour lui.
C'est cousu de fil blanc, là où l'original de Scott est tout en subtilité, ce qui fait que la critique n'y a rien compris jusqu'aux années quatre-vingt dix.
D'après ce que j'ai compris du film K n'est pas le frère de la créatrice de souvenir mais un réplicant de celle-ci afin de servir potentiellement de "leurre" et protéger la fille, d'ailleurs si celle-ci est précisément "malade" avec un système immunitaire à la ramasse c'est parce qu'elle est la vraie fille de Deckard (dont on ne sait d'ailleurs toujours pas s'il est humain) et de la réplicante Rachel, en tout cas ça fait sens
Sur cette question, je pencherais plus du côté de janot.
Le 05 octobre 2017 à 09:57:15 AraneaH a écrit :
L'ADN tel que présenté dans le film ou les Jurassic n'a plus de secret depuis 1995, aujourd'hui, c'est l'épigénétique, comme la métaphysique. À Mont Louis près de Perpignan il y a le plus grand four solaire du monde, ça monte à 4000°C en 40 secondes, à mille en dix, c'est marrant pour faire fondre des métaux, mais bon..?!Les Allemands ont DESERTech, des panneaux solaires dans le Sahara, plus grand que dans le film, super, génial, des panneaux partout..400 milliards d'euros, autant que le nucléaire français depuis 1945, donc pas rentable avant 2050, au moins !
La fameuse conférence qui marque le passage d'un monde humain à un monde scientifique a été décrite par https://www.youtube.com/watch?v=OAPtj0RSL0I dans son The Cambridge Quartet; dans son (en français) Un savant dîner, il explique en 200 pages la création d'un Nexus (androïde intelligent).
Pour répondre, je déteste la science, car elle est stupide, et les scientifiques encore plus.
Mais c'est la réalité.
Platon le disait déjà, qui interdisait les poètes dans sa cité idéale inspirée de Socrate, en peuplant la République de gardiens et scientifiques, ce qui donna Aristote, le père des sciences, popularisées par les Arabes, les meilleurs mathématiciens du monde (suffit d'aller sur un souk, ils comptent avant de parler).
Tant qu'on parle pas scientifique, chiffres, on peut tout dire, enfumer tout le monde, c'est l'art de la politique qu'on apprend aux grands oraux de l'ÉNA : le matin, l'étudiant(e) désigné(e) par le prof tire au sort un sujet et doit en parler pendant une heure en ayant réponse à tout = les politiques français.
Un type comme Trump est bien plus intéressant, bien moins con et formaté que Macron ou les précédents (quoique Sarkozy ait aussi eu sa liberté de parole).
La science et les chiffres n'ont jamais servi à enfumer tout le monde ?
La hiérarchie art<science passe donc par l'incapacité actuelle d'un artiste à dépeindre une idée que tu considère comme précurseuse (en avance sur le corpus scientifique actuel) ? Si c'est le cas ça me semble assez limité comme critère...
Quelle est la relation alors entre le magnifique film de Bresson, L'Argent (1983), et la science alors ?
Encore une fois, je déteste la science, déjà au lycée je suis passé de S à L après le concours général, parce que la science ne demande aucune intuition, et est donc stupide.
Mais la réalité, nos vies, sont organisées scientifiquement, dans les pays développés, où nous utilisons l'argent, justement.
Dans l'hémisphère Sud, ils utilisent beaucoup moins l'électricité et bien plus le troc, donc ils ont encore une vision artistique humaine, mais chez nous, regardez autour de vous, des routes droites, des voitures rondes, tout électrique, Renault créateur d'automobiles, où est passé l'art ?!
Même les arbres poussent droit, alors qu'aux moins, les bambous ou baobabs ont quelque fantaisie.
Le 05 octobre 2017 à 10:12:06 gigaheartz a écrit :
Sur cette question, je pencherais plus du côté de janot.
Demandons-nous alors pourquoi Deckard demande à John qui il est pour lui
Ou pourquoi sa fille pleure.
Ou pourquoi la commissaire Wright lui dit qu'il a réussi, ou encore pourquoi il est ému en retrouvant le jouet ou en visionnant l'ADN.
Il y a un tel faisceau d'indices que c'est plus évident que scientifique.
Alors que dans l'original, seul un montage postérieur à la sortie nous fait douter de l'humanité de Deckard, peut-être même que cette licorne de papier a bien plu aux Nippons de chez Sony Pictures.
Sans doute aussi que Scott a volontairement bridé Villeneuve, ou est tout simplement occupé ailleurs.
C'est la même différence entre un Spielberg réal et quand il produit, même Besson en France (bon, en oubliant Valérian).
Pour l'ADN, quel intérêt de stocker des données non-biologiques dessus http://www.zdnet.fr/actualites/microsoft-stocke-de-la-donnee-dans-de-l-adn-39852836.htm
L'enjeu, c'est le stockage quantique, puisque le Multivers est organisé comme ça.
La nature se fout pas mal de l'ADN.
Le 05 octobre 2017 à 10:35:07 AraneaH a écrit :
Encore une fois, je déteste la science, déjà au lycée je suis passé de S à L après le concours général, parce que la science ne demande aucune intuition, et est donc stupide.Mais la réalité, nos vies, sont organisées scientifiquement, dans les pays développés, où nous utilisons l'argent, justement.
Dans l'hémisphère Sud, ils utilisent beaucoup moins l'électricité et bien plus le troc, donc ils ont encore une vision artistique humaine, mais chez nous, regardez autour de vous, des routes droites, des voitures rondes, tout électrique, Renault créateur d'automobiles, où est passé l'art ?!
Même les arbres poussent droit, alors qu'aux moins, les bambous ou baobabs ont quelque fantaisie.
J'espère que tu trolles
Balise spoiler par respect pour les autres pls.
La révélation du fait qu'il n'était pas l'enfant de Deckard est explicitement appuyé, avec toute la thématique de la foi assez maladroitement adjointe. C'est une simple copie qui pense s'inscrire dans une destinée transcandant son être et qui découvre finalement un semblant d'individualité.
Le 05 octobre 2017 à 10:52:06 VonRoust a écrit :
J'espère que tu trolles
J'avoue que la dispersion de son propos ne joue pas en sa faveur. Ca frise presque "l'étudiant(e) désigné(e) par le prof [tirant] au sort un sujet et [devant] en parler pendant une heure en ayant réponse à tout "
Le 05 octobre 2017 à 10:06:33 janot_secours a écrit :
Passé à côté du scénario, tout simplement, pourtant il est bien plus simple que celui de Blade Runner.
K et la créatrice de souvenirs (tout droit venue d'''Inception'') sont frère et sœur, comme Luke & Leïa, leur père est Han Solo et leur séquence génétique permet à K de trouver sa sœur, qui pleure en (re?)voyant les souvenirs de son frère, à qui son père demande à la fin du film qui il est pour lui.
C'est cousu de fil blanc, là où l'original de Scott est tout en subtilité, ce qui fait que la critique n'y a rien compris jusqu'aux années quatre-vingt dix.
D'après ce que j'ai compris du film K n'est pas le frère de la créatrice de souvenir mais un réplicant de celle-ci afin de servir potentiellement de "leurre" et protéger la fille, d'ailleurs si celle-ci est précisément "malade" avec un système immunitaire à la ramasse c'est parce qu'elle est la vraie fille de Deckard (dont on ne sait d'ailleurs toujours pas s'il est humain) et de la réplicante Rachel, en tout cas ça fait sens
C'est plutôt ça.
Le 05 octobre 2017 à 11:52:05 Lt-Schaffer a écrit :
Même les arbres poussent droit, alors qu'aux moins, les bambous ou baobabs ont quelque fantaisie.
C'est bien connu, le bambou ne pousse pas droit
Sinon je trouve vos considérations sur Wallace un brin à côté de la plaque, notamment si vous l'assimilez à un méchant unilatéral de James Bond. Déjà c'est un personnage bien plus mythologique, ensuite sa quête est plus complexe et profonde que cela, puis surtout, c'est une entité trouble (est-ce un nexus ?) qui n'est pas vraiment un simple archétype du Mal.
Je m'en tiens à ce qui est développé à l'écran. Il y a suffisamment de matière pour s'amuser à ficeler des théories extrapolant la réalité de son traitement, mais je trouve ça assez inintéressant. Je concède qu'il y a la prétention de le mythologiser mais c'est une amorce bien trop superficielle pour s'en extasier de la sorte.