Quel caméo ?
A un moment à la fin, quand on voit Furiosa de dos, avec son look de Fury Road, et qu'elle prononce une courte réplique, j'ai eu l'impression d'entendre parler Charlize, mais je délire probablement, et tu ne fais pas référence à ça, si ?
On aurait dit une scène coupée de Fury Road. J'ai eu l'impression de reconnaître Theron et les actrices jouant les épouses.
Il faut revoir Fury Road avant ? J'ai pas vu le film depuis 7 ans et j'aurai sûrement pas le temps
Je sais que Furiosa se passe avant Fury Road mais je ne sais pas s'il y aura des clins d'oeils
Non, inutile. Le film se conclut sur Fury Road, mais pas la peine d'être frais dessus pour comprendre les enjeux de Furiosa.
On aurait dit une scène coupée de Fury Road. J'ai eu l'impression de reconnaître Theron et les actrices jouant les épouses.
Ah, vous parlez de la scène de l'évasion, du coup ?
Ouais, j'ai cru reconnaître la fille Kravitz aussi, mais j'ai pas fait gaffe à Furiosa. J'ai juste pensé à un deepfake réussi (dans le noir, en même temps ).
Merci Serval. Je peux donc y aller l'esprit tranquille
Le 22 mai 2024 à 14:26:13 :
Non, inutile. Le film se conclut sur Fury Road, mais pas la peine d'être frais dessus pour comprendre les enjeux de Furiosa.On aurait dit une scène coupée de Fury Road. J'ai eu l'impression de reconnaître Theron et les actrices jouant les épouses.
Ah, vous parlez de la scène de l'évasion, du coup ?
Ouais, j'ai cru reconnaître la fille Kravitz aussi, mais j'ai pas fait gaffe à Furiosa. J'ai juste pensé à un deepfake réussi (dans le noir, en même temps ).
Oui, la première scène c'est Anya qui rejoint les épouses dans leur espèce de chambre forte, interprétées par d'autres actrices (plus jeunes peut-être ?) puis l'évasion de nuit où on peut quand même voir des silhouettes qui ressemblent plus à celle de Fury Road.
Le 22 mai 2024 à 14:26:13 :
Non, inutile. Le film se conclut sur Fury Road, mais pas la peine d'être frais dessus pour comprendre les enjeux de Furiosa.On aurait dit une scène coupée de Fury Road. J'ai eu l'impression de reconnaître Theron et les actrices jouant les épouses.
Ah, vous parlez de la scène de l'évasion, du coup ?
Ouais, j'ai cru reconnaître la fille Kravitz aussi, mais j'ai pas fait gaffe à Furiosa. J'ai juste pensé à un deepfake réussi (dans le noir, en même temps ).
Totalement cgi.
C'etait pas mal,
moins d'action c'est sur.
Mais la scene d'action du convoi sans musique juste un petit tempo, parfaite.
OK, donc on serait sur :
Possible... Les prochains qui iront, confirmez pour nous, s'il vous plaît.
Le 22 mai 2024 à 15:25:13 :
OK, donc on serait sur :
- première scène dans la chambre forte, avec Anya en Furiosa, et les pondeuses en deepfake/CGI
Nan, pas de deepfake/CGI selon moi.
- seconde scène à la sortie de la chambre forte, qui serait une scène coupée de Fury Road ?
Oui, peut-être. Ou alors c'est là qu'il y a du CGI/deepfake ?
Possible... Les prochains qui iront, confirmez pour nous, s'il vous plaît.
Franchement, osef un peu
Ma petit critique :
Alors que les images tonitruantes de Mad Max : Fury Road hantent encore les esprits, voir George Miller revenir à son Wasteland, neuf ans plus tard, tient presque de l’épiphanie cinéphile, le genre de petit miracle que l’on n’attendait plus de l’industrie hollywoodienne. On pouvait cependant se demander ce qu’allait bien pouvoir raconter ce nouveau Furiosa. Le précédent opus était parvenu à un tel degré de raffinement, à un tel équilibre dans son épure, que tout supplément semblait superflu, impensable, sacrilège. Force est de constater que l’ajout massif apporté par Furiosa à la mythologie de Mad Max 4 s’avère complètement justifié, tout en traçant un sillage thématique et esthétique complémentaire.
Dès le départ, les différences entre les deux démarches sautent aux yeux. Fury Road s’ouvrait sur les chapeaux de roues, avec une scène de traque effrénée et inventive qui cristallisait toute la matrice esthétique du métrage. Rien à voir avec le tempo sur lequel débute cette préquelle : alors que la mère de Furiosa se lance sur la piste des brigands qui ont enlevé sa fille, la musique se fait discrète, les ellipses temporelles fragmentent l’action et la poursuite s’étire sur plus d’une journée. Comme si Miller, sachant pertinemment ce qu’on attendait de lui après Fury Road, se plaisait à en offrir l’antithèse, le contre-pied, à repousser l’inéluctable explosion de violence et de gasoil tant convoitée par le public.
Même lorsque le film se laisse aller à de grandes séquences d’action dans sa deuxième heure, celles-ci travaillent des formes nouvelles dans la saga. Peu intéressé par refaire le même film, le cinéaste australien se départit de la matérialité de Fury Road pour adopter une mise en image plus numérique, presque cartoonesque par instants, qui donne au spectacle une dimension aérienne et verticale. Si certains effets techniques moins finalisés pourront faire regretter l’aspect organique de l’opus précédent, on retrouve bel et bien la virtuosité du cinéaste, jamais à court d’idées pour transcender un affrontement, décupler les impacts ou tirer grand parti de son décor.
Outre l’action, Furiosa s’intéresse surtout au chemin de croix de l’héroïne, conté sur vingt ans et découpé en cinq actes à l’image des drames de Racine. Loin de l'urgence de Fury Road, Furiosa développe sa tragédie sur le long cours, l’occasion d'enrichir l'univers et d’offrir un nouveau traitement sur le mythe - l’un des thèmes fétiches de Miller.
Dans un premier temps, la caractérisation de la jeune fille se distingue par ses soustractions : propulsée de force dans le Wasteland, Furiosa perd sa famille, son pays, sa voix, ses cheveux et même son genre. On la retrouve anonyme, dépersonnalisée, silhouette parmi d'autres au visage noirci de fioul, témoin silencieux d’un monde qui n’en finit plus de s’écrouler. Une tabula rasa nécessaire pour que puisse s’écrire la légende, narrée très concrètement dans le film par un “History man” qui rappelle la transmission orale des contes.
Plus désespéré que Fury Road, d’autant plus que l’on sait qu’il n’y a aucune Terre Verte au bout du tunnel, la fresque Furiosa sera balisée de visions étranges et fascinantes dont le cinéaste a le secret, entre parenthèses poétiques évoquant Trois mille ans à t’attendre et tableaux macabres - deux mises à mort d’une cruauté inouïe servent de points pivots à l’intrigue.
Une barbarie apportée par le personnage de Dementus, qui intéresse Miller autant que celui de Furiosa. Interprété par un Chris Hemsworth grotesque et menaçant, l’antagoniste de cette préquelle se révèle à rebours des attentes. Dementus, c’est le chaos dans le chaos, une entité incontrôlable qui condense en elle-même toute l’euphorie cruelle d’un monde déjà mort et assujetti aux plaisirs immédiats. Pourtant, Miller n’oublie pas d’y tracer une touche d’humanité, saisissant chez son tyran des rares extraits de candeur inattendue. De l’autre côté du casting, pas de surprise : il suffit d’un seul regard pour qu’Anya Taylor-Joy s’affirme comme la digne héritière de Charlize Theron.
Là où le film déçoit quelque peu, c’est dans la confrontation entre les deux figures. À son meilleur lorsqu’il s’agit de dessiner une complicité muette dans l’action - la cohésion quasi surnaturelle et cinétique entre Furiosa et le personnage de Tom Burke, par exemple - le film se montre un poil bavard lors de son climax, séquence qui n’a pas grand-chose d’autre à offrir qu’un parallèle convenu. Peut-être parce que, plongé dans un univers dont il est à la fois l’unique démiurge et le plus grand admirateur, Miller s’éparpille, jusqu’à négliger les implications émotionnelles de la quête vengeresse de Furiosa.
Qu’importe, ces égarements seront balayés par la conclusion, qui dévoile un supplice que l’on croirait sorti du Tartare et achève le film avec toute la force de frappe mythologique de son auteur. À l’heure où Peter Jackson et Terry Gilliam semblent avoir raccroché le tablier, George Miller continue d’avancer comme l’un des derniers savants fous du système hollywoodien. Moins définitif que Fury Road, son Furiosa s’impose comme un opéra noir et vivifiant, une saga guerrière qui amène turbulences et remous dans l’océan trop placide des productions à gros budget. Une proposition qu’il convient de chérir.
https://www.surimpressions.be/post/critique-de-furiosa-une-saga-mad-max
Vous êtes obligés de nous vendre vos sites/blog dont tout le monde se fout ?
Le 22 mai 2024 à 17:20:46 :
Vous êtes obligés de nous vendre vos sites/blog dont tout le monde se fout ?
Il a mis l'intégralité de sa critique dans son post. Je vois pas où est le problème.
Perso, je l'avais lue sur le site en question avant qu'il ne la poste sur le topic (il l'avait partagée sur Twitter un peu plus tôt) et, si j'avais du la partager, j'aurais aussi mis le lien du site, c'est juste normal.
Mouais ça fait pub déguisée
Ayant été modo c’est sanctionnable mais bon…
Le 22 mai 2024 à 17:34:28 :
Mouais ça fait pub déguiséeAyant été modo c’est sanctionnable mais bon…
Sauf que je pense que t'aurais pas dit la même chose si quelqu'un avait partagé un article de Comicsblog (par exemple) avec un lien renvoyant vers leur site
Il a mis l'intégralité de sa critique dans son post. Je vois pas où est le problème.
This.
On parle pas d'un type qui viendrait poster 3 lignes + "la suite sur mon blog". Là il met tout, donc même si ça te plaît, t'es pas obligé de cliquer sur le lien pour tout lire. C'est réglo.
Puis bon, c'est la première critique digne de ce nom postée sur le topic, accessoirement. Ca fait pas tâche au milieu du topic, quand même.
(et accessoirement, Collateral intervient régulièrement sur le forum, depuis des années, on parle pas d'un occasionnel qui viendrait lâcher sa petite pub tous les 36 du mois sur le forum)
Serval qui prépare le terrain en prévision du jour où on découvrira qu'il bosse pour Première
Il y a vraiment aucun souci avec ce genre de critiques. C'est même pas de la pub déguisée.
Le 22 mai 2024 à 17:34:28 :
Mouais ça fait pub déguiséeAyant été modo c’est sanctionnable mais bon…
Faut pas tout confondre entre les hyperliens vers une critique (audio, vidéo, textuelle) et la promotion d'un produit.
Ah t'as été modo, c'est dire le bordel dans vos têtes.