Faussement compliqué.
Où alors que ça fait genre "mon film brille par son scénar'", alors que c'est que du bullshit 
Sujet :
Interstellar, de Christopher Nolan
Salut, vous ne me connaissez pas mais je suis passivement ce topic depuis l'annonce du film. Film que je viens d'aller voir et dont j'ai fait une critique que je vais copié collé ici.
C'est un peu bizarre comme méthode mais j'ai tellement adoré que je me devais de partager, voilà. Je suis désolé si ça peut paraître trop émotif ou passionnel mais je suis cplt soufflé...
Bon je vais me lancer... par quoi, je ne sais pas, j'ai cherché l'ost du film sur youtube pour me remettre direct dans l'ambiance mais je n'ai pas trouvé, juste qques extraits. Tant pis.
Garanti NO SPOIL à part ce qui est entre balises spoiler
Voilà, le voyage commence, mais par où...
On va commencer par les conditions alors. J'ai été le premier à rentrer dans la salle, je me suis mis en plein milieu forcément et je le regrette pas. J'ai la chance, ou état-ce normal d'avoir été dans une bonne salle, et surtout au point de vue audio. En fait je sais pas si c'était fait exprès ou non, mais le son était giga fort à tel point que la salle vibrait, je ressentais tout à travers mon corps, les moteurs, la musique,... 'fin c'est clair qu'il FAUT aller le voir au cinéma. Et on arrive à ma première critique éventuelle (et la seule peut -être), c'est que je ne pense pas qu'à la tv il aura autant d'impact et de puissance. Bon évidemment, on peut dire ça pour plein de films, donc en soit c'est même pas une critique.
Bon mtn on arrive au film, et... putain j'ai parlé de la partie la plus facile là, je sais plus quoi dire mtn, je pourrais foutre des adjectifs à la pelle, puissant, ambitieux, émotionnel, profond, beau, magnifique, époustouflant, 'fin je pourrais encore continuer longtemps. C'est une film global. C'est tout, l'univers. En rentrant, je regardais les gens autour de moi, la nature, le monde, et c'était triste, fade, petit.
C'est dur, parce que ce film je l'attendais depuis un certain temps maintenant. Et je suis complètement déchiré intérieurement entre la joie de voir toute cette attente récompensée, la joie de voir une merveille comme celle-ci, la tristesse de notre monde, la tristesse de ne pas avoir fait astronaute (franchement, je regrette), la tristesse que cette chose que j'attendais tellement est derrière moi.
Ce film m'a bouleversé complètement, durant toute la séance j'étais collé à mon fauteuil, je tremblais de froid, je sais pas s'il faisait froid, si j'étais malade ou si j'avais la chair de poule, je m'en foutais. C'était dingue.
Et on pourrait penser que c'est bizarre que comme par hasard le film que j'attends le plus, depuis des années est tout pile une tuerie, mais je sais pas quoi répondre, le plus étrange est que je pourrais y répondre mais je spoilerais le film...
Maintenant dites-vous que je dis tout ça après avoir été boire qques verres, donc après que l'adrénaline soit retombée... à la fin de la séance je tremblais littéralement, j'ai juste envoyé un message à Ryder à chaud pour qu'il mette "truc de fou" sur le forum.
Et j'ai pas encore parlé des détails du film. J'y arriverai plus difficilement parce que je pourrais le faire scène par scène mais de toute façon, c'est plus dans sa globalité qu'il faut le traiter, sa grandeur, son universalité.
Bon prenons les acteurs : McConaughey est sans plus aucun doute le meilleur acteur de cette génération c'est tout. Il nous refait un sans faute, et pourtant le film est tellement grandiose que finalement, c'est pas du tout la première chose qu'on va en tirer. C'est un peu comme si t'as ton bulletin et t'as 100%, en soit tu t'en fous que t'aies eu 100% en math, c'est la totalité qui compte. McConaughey est à la hauteur du film, tout comme... Mackenzie Foy, sa fille, impressionnante. Maintenant, le reste du casting est aussi parfait mais plus conventionnel.
La musique : Oui, elle est fort présente, oui elle va fort mais bordel, qu'est-ce qu'elle est bonne... c'est ces vibrations qui passaient à travers mon corps et qui me foutaient la chair de poule, me scotchaient au fond du fauteuil, réunissaient l'orgasme visuel et mes connections nerveuses ensemble,...
Les images : comparable à la musique, fabuleux (putain j'aurai plus d'adjectif dispo c'est pas possible). En fait c'est vraiment cette fusion audio visuelle qui est tellement immersive et parfaite que je ne m'imagine pas pas le voir au cinéma, j'avais véritablement l'impression d'être dans un parc d'attraction, mon corps vibrait, mon fauteuil vibrait, 'fin c'était plus qu'un film c'était des sensations pures. C'est tellement dur de parler de ça sans spoiler. J'aimerais citer des passages en particulier, mais ça spoilerait un peu...
Début 
Tout d'abord la scène où ils poursuivent le drone dans les champs. Déjà là j'étais scotché. Et pourtant ce n'était que le commencement... Quand il quitte la terre, quand il passe le trou de verre, quand il évite les vagues géantes, quand elle vient le chercher sur la planète de glace, quand ils essayent d'accrocher les deux parties qui pivotent hyper rapidement (putain j'en ai des frissons, j'ai pas du bouger un doigt pendant des minutes), quand il rentre dans le trou noir avec les débris, j'avais l'impression de me les prendre aussi, quand il comprend l'univers pentadimensionnel et ce qu'il doit faire pour sauver la terre, la fin,...)
Fin
Les émotions : Là je pourrais parler des émotions intrinsèques au film. J'ai pas vraiment pleurer parce que ce n'est clairement pas le but de ce genre de film mais ya bien deux scènes ou j'avais la vue brouillée. A nouveau McConaughey est d'une justesse incroyable, sa fille de même. Raah, c'est tellement dur de s'exprimer sur ce sujet sans spoiler...
Début
La scène où il voit les vidéos de sa famille qui grandissent, qui ont des gosses, où il se rend compte du temps qui a passé, de signification de sa mission, de l'impact de cette distorsion de la dimension temporelle. Ou celle au début où il doit quitter sa fille, bordel c'est puissant...
Fin
Puis les émotions extrinsèque, j'en ai parlé déjà précédemment, ce sentiment de tout et de rien. Si je devais visualisé cela, je m'imaginerais une matière plein en forme d'être humain représentant le film, qui est venue remplacer mon corps, un tout universel qui rend fade tout le reste, la simple vie, notre grossière existence en 3 dimensions. Et c'est ça qui me rend fou, qui me donne envie d'aller le revoir directement, je suis en manque, en manque de cette matière pleine, de cette vie tellement plus passionnante, de cette putain de dimension interstellaire...
Je sais pas si ce film me touche autant parce que je n'ai jamais eu tellement goût à la vie, si c'est une fausse adrénaline provoquée par la récompense à une attente insoutenable, si c'est ça en réalité, le goût brut de l'existence et que je suis excité parce que j'ai pu enfin l'effleurer de tous mes sens, mais putain, ce dont je suis sûr, c'est que je n'ai jamais été autant touché par ce que je ressens moi même, oui vous avez bien lu, je suis extérieurement médusé devant mes propres sentiments... L'espace, le temps, la vie, l'amour, la lumière, la rage, tout y est, dans toutes les dimensions, à travers tous les sens.
Plus je parle, plus cette adrénaline remonte, j'ai envie d'y retourner, ne plus jamais revenir bordel. J'ai envie de balancer ce film sur tous les grands écrans de la planète, qu'ils se rendent compte de la futilité de leurs vies, la futilité de leurs conneries, leurs guerres, leurs colères, que chacun se transcende et regarde plus haut, plus large, plus loin, la grandeur de l'univers.
En écrivant tout ça je me rends compte que ce n'est certainement pas normal ce que je ressens, mais peut-être me mets-je enfin à votre niveau, à votre goût des choses, que durant un moment j'ai pu apercevoir cette sensation, cet instinct de survie, cette vitalité de l'esprit.
Merci Nolan, aujourd'hui j'aurai pu dire que j'ai enfin vécu.
Je sais plus quoi faire maintenant, à part attendre d'aller le revoir, mais je m'en fous, il est gravé dans mon cerveau, et ça me suffit pour toute une vie, quelle qu'en soit le nombre de dimensions, il n'y a pas que l'amour qui traverse l'espace et le temps, ça aussi c'est interstellaire.
Désolé du double post, mais il est possible que j'ai oublié de retirer une ou deux "private joke", c'est un copié collé d'un autre forum 
C'est Hans zimmer qui as fait la bo ? 
Moi j'ai vraiment trouvé les personnages de robots très cool, design sobre et efficace 
J'avais du mal avec les robots au début mais je me suis habitué au fil du film 
J'ai pas encore vu le film mais le fait que Zimmer ait composé à l'aveugle ne me dit rien qui vaille
Ca a de la gueule c'est certain. J'irai voir le film demain et je verrai si la musique prête bien à ce qu'on a sous les yeux 
resolution Voir le profil de resolution
Posté le 6 novembre 2014 à 12:56:38 Avertir un administrateur
Dans les incohérences il y a également
SPOILER
le fait tout connement que le type tombe dans le trou noir et que le temps ne ralentisse pas pour lui alors qu'il s'en approche, par rapport à Brand, alors que juste avant ils venaient de dire : on a gagné 53 ans...
Pas d'incohérence ici, car il accède à une cinquième dimension au sein du trou noir qui est en dehors de la conception du temps classique (rappelle toi de la scène où Brand justement parle de ces êtres pouvant vivre, peut-être, dans des dimensions supérieures où ils pourraient aller et venir à leur guise dans le temps, temps devenu une dimension physique pour eux).
Il y a également le fait que tout ce beau monde peut être à côté d'un trou noir et ne JAMAIS se prendre des radiations cosmiques qui les tuent... Sachant que... un voyage sur Mars serait un allé simple... à cause des radiations... Alors être à côté d'un trou noir...
le voyage sur Mars ne serait pas un aller simple à cause des radiations.
http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/astronautique-voyage-vers-mars-radiations-seraient-tolerables-selon-curiosity-46723/
Concernant le trou noir, peux-tu me quantifier la dose de radiation dont tu parles?
Sujet :
Interstellar, de Christopher Nolan