resolution Voir le profil de resolution
Posté le 6 novembre 2014 à 23:12:38 Avertir un administrateur
Film de la semaine ça serait déjà pas mal.
le ridicule et le snobisme dépressif pervers de resolution résumé en un post
Le film de la semaine c'est Bouboule.
Lt-Schaffer,
peut-tu faire mieux que lui ? meme en theorie ? non.
la creme de la creme, DANS TOUT LES DOMAINES a été réuni pour faire ce film (sauf peut-etre le montage, vu les 2-3 incoherence/racourcis) mais voilà quoi:
y a des langues de serpent qui feraient mieux de s'incliner.
booneshepard
Oui j'ai compris maintenant en faite il y avait un detail qui m'avait echappé, c'est que le fameux message "RESTE" est apparu en morse au début du film par les livres tombé, avant donc la scène de la poussière. j'avais pas fais le rapprochement que c'était ce message.
Voilà l'affaire est close
INCLINE-TOI DEVANT LE DIEU NOLAN ET SUBIT SON COURROUX, TOI SCHAFFER LA VILE LANGUE DE SERPENT
Bon bon, je suis allé le voir en début de soirée et le constat est simple: Encore raté pour notre ami Nolan!
En fait je trouve que ce film est plus une régression qu'autre chose pour lui, tout au long des TRÈS LONGUES 2h50 j'ai eu l'impression que notre ami Christopher avait comme l'intention de "s'excuser" de ses précédents films, comme pour nous faire oublier Inception et sa trilogie Batman, qui sont tous des blockbusters d'action, rappelons-le, il a essayé de nous concocter une mise en scène posée, refusant le spectaculaire, cherchant l'émotion et la profondeur avec des scènes de dialogues interminables...
Sauf que non, ça ne fonctionne pas, c'est juste plat, très souvent chiant (pas tout le temps, encore heureux...) et sans ampleur, et je crois que je peux affirmer que je préfère le Nolan qui nous pondait un film qui pète plus haut que son cul comme Inception ou TDKR, mais qui au moins apportait une certaine dose d'entertainement qui aidait à avaler la pilule, la j'ai juste l'impression d'avoir assisté au délire du croisement improbable entre un Trekkie confirmé et une groupie de Kubrick essayant de reproduire 2001, parce que bon, dans la forme c'est ça: une tentative de copie de 2001 avec du technobabillage pour enrober le tout, et ça se remarque sans soucis par la structure même du film, qui consiste en un enchaînement de scènes se voulant très réalistes, autant scientifiquement qu’émotionnellement, avant d'arriver à ce final à s'arracher les cheveux, ou l'on remarque immédiatement que tout est tellement forcé, faux et délirant qu'on en arrive à se demande pourquoi cet étalage de rationalité scientifique et mécanique pendant 2h30 pour se taper 20 minutes de mindfuck absolu à la fin du film.
J'avoue ne pas trop comprendre ou Nolan à voulu en venir, et je pense y réfléchir et reposter une vraie critique en temps voulu, parce que finalement je ne peux pas dire que ce soit un mauvais film, loin de la, je pense d'ailleurs y déceler plus de qualités que de défauts à chaud, il y a matière à débat, notamment sur la musique, pour le coup j'ai été étonné par notre ami Hans "CTRL+C; CTRL+V" Zimmer, et je crois qu'au final j'ai plus aimé la musique que le film en lui-même, ce qui est assez rare pour être souligné.
Bon, en bref, un film bien imparfait, mais qui mérite tout de même le coup d'oeil.
Memento, Insomnia, Le Prestige, la trilogie Dark Knight, Inception… Autant de films marquants qui ont contribué à asseoir le statut actuel d’un Christopher Nolan qui jouit aujourd’hui d’une notoriété et d’une admiration internationale qui lui confèrent une place toute spéciale dans l’univers cinématographique moderne. Assuré de connaître le succès au box-office, Nolan a la confiance des producteurs, n’hésite pas à investir avec sa compagne et son frère des sommes faramineuses dans ses projets et peut se permettre de tourner n’importe quel genre de longs métrages ; frappé d’un label « rentabilité garantie », le cinéma de Nolan est désormais libre d’aborder tout et n’importe quoi.
Il faut dire que Nolan est plus ou moins parvenu à réconcilier le grand public et les cinéphiles les plus avertis avec un cinéma mêlant les règles du blockbuster et les avantages du cinéma d’auteur ; oui, ça paraît curieux, mais The Dark Knight ( pour ne prendre que lui ) est un film d’auteur. Cependant, malgré le succès et la reconnaissance, il s’avère qu’aujourd’hui, Nolan ne fait pas l’unanimité absolue. En effet, un large pan des spectateurs les moins avertis trouvent les films de Nolan trop complexes, trop alambiqués, trop fouillés, nécessitant une concentration et une réflexion qu’ils n’ont pas l’habitude de s’imposer en allant au cinéma. D’un autre côté, chez les cinéphiles les plus experts, on lui reproche de trop se regarder filmer, d’être trop ambitieux par rapport à ses réels moyens intellectuels, de toujours vouloir faire du grandiose, du révolutionnaire, du monumental, comme si chacun de ses films devait absolument marquer un tournant dans l’histoire du cinéma. En bref, ces spectateurs très pointilleux attribuent à Nolan une certaine prétention qui, selon eux, se ressentiraient dans ses œuvres. C’est un avis que je ne partage pas, personnellement.
Qu’en est-il de son nouveau film, le très attendu INTERSTELLAR ?
Interstellar aborde tous les thèmes chers à Nolan, et qu’il a déjà plus ou moins traités dans ses précédents films : l’espace et le temps, principalement, mais cette fois il s’agit d’aller plus loin en s’attachant notamment à la gravité et à la notion de relativité instaurée par Albert Einstein. Pendant presque trois heures, les termes scientifiques défilent, les théories et hypothèses liées aux trous noirs, trous de ver et autre phénomènes spatiaux-gravitationnels sont vulgarisés au possible, même s’il paraît certain que pour les spectateurs les plus fâchés avec la science et l’astronomie, certains passages risquent d’être difficiles d’accès.
Le film pose très vite le décor, la Terre est dans un sale état, la vie y devient de plus en plus difficile, et si rien n’est fait, c’est la fin de l’humanité qui se profile. Alors, faut-il sauver la Terre ? Non, il est question ici de la quitter. La planète est vouée à mourir, l’humanité n’a plus que l’exil pour survivre. En cela, le postulat de départ adopté par Nolan répond parfaitement aux inquiétudes et aux interrogations actuelles : le réchauffement climatique, l’effet de serre, la fonte des glaciers, le bouleversement climatique… Il est donc question de fin du monde, mais rien à voir ici avec des extraterrestres ou un quelconque envahisseur, loin de là. Non, la Terre se meurt des conséquences de sa surexploitation par l’Homme. Et cette situation paraît plus que crédible.
Matthew McConaughey enfile le costume du héros partant à la conquête de l’espace, désigné pour aller explorer l’univers à la recherche d’une terre d’accueil. Et il faut avouer que l’exploration est ici un véritable régal. Tout est fait pour magnifier ce long voyage à travers les galaxies, et pour celui qui est fasciné par l’univers, le vide spatial, l’inconnu, l’astronomie dans sa plus large acceptation, c’est un éblouissement garanti. Les planètes visitées sont grandioses, les images de l’espace sont particulièrement soignées et impressionnantes et parmi tous les films qui traitent de l’espace, rares sont ceux qui peuvent se targuer d’une telle beauté visuelle. C’est un spectacle pour les yeux qui justifient à lui seul la place de cinéma.
Au-delà de l’exploration, au-delà du spectacle visuel, au-delà de l’aspect grand public, le film pose des questions d’ordre métaphysique, philosophique et sociologique qui invitent à une réflexion plus profonde sur l’humanité, son destin, son but, ses rapports. Et, à travers les questions les plus tortueuses, Nolan choisit de glisser une ode à la force de l’amour que les plus sceptiques trouveront un peu facile et moralisante. On peut néanmoins se demander si l’amour, sentiment que je tiens pourtant en très haute estime, a sa place dans le film vu la dimension de l’enjeu auquel sont confrontés les deux personnages principaux.
Notons la très bonne composition d’Hans Zimmer, qui tranche enfin avec les dernières BO qu’il nous offrait ces derniers temps et qui donnaient de plus en plus l’impression que ce bon vieux Hans s’était mis en « pilote automatique » en se reposant sur ses lauriers de façon de plus en plus grossière. Ainsi, Zimmer, qui a composé pour le film avec presque rien et avant que le tournage ne soit fait, sort enfin des sentiers qu’il a battu avec acharnement depuis maintenant quelques années, et nous sert quelques morceaux qui n’auraient pas pu mieux sublimer ces thèmes que sont l’exploration, la découverte, le vide, le néant, l’astronomie, l’infini, l’impuissance de l’Homme face à la majesté de l’univers.
Cependant, dans les moments de grande tension, quand les personnages sont confrontés à des situations dantesques, la musique devient véritablement assourdissante, au point d’en souffrir si vous avez la malchance d’être trop proches des enceintes. A vouloir faire trop grandiose, trop gargantuesque ( notez le clin d’œil au film ), Zimmer et Nolan ont gâché certains moments du film qui, malgré leur réussite visuelle certaine, ne vous laisseront comme souvenir rien de plus qu’une migraine bien tenace. Et j’ai lu et entendu ce défaut un peu partout, ce n’était pas donc pas lié à la salle. Préparez donc des bouchons d’oreilles pour les deux-trois grosses scènes de tension !
Autre bémol qu’il faut relever et que certains pointent du doigt : la fin du film. Sans ces 30 dernières minutes, Interstellar n’aurait été rien d’autre qu’un ( grand ) film sur la conquête spatiale, sur ce rêve de l’Homme qui s’imagine vivre ailleurs, loin de la Terre, sur des planètes inconnues. Mais ces 30 dernières minutes viennent faire basculer le film dans une autre dimension. Adepte du concept, Nolan n’a pas pu s’empêcher de boucler son œuvre avec ce genre de fins qui changent totalement la vision du film et qui obligent presque à le revoir à nouveau avec un œil différent. Pirouette scénaristique facile, twist gratuit ? N’allons pas jusque-là. Cette fin qui fait et fera beaucoup parler aura ses défenseurs et ses détracteurs. Elle ne gâche pas le film, mais elle constitue un risque certain de décevoir celui qui ne voulait rien voir d’autre qu’un grand spectacle sur l’espace. Reste qu’elle est plutôt bien expliquée, et qu’elle est un dénouement finalement assez satisfaisant, quoique déroutant à première vue.
Sinon, mention spéciale à l’interprétation irréprochable d’un Matthew McConaughey décidément irrésistible et inspiré depuis qu’il a repris sa carrière en mains en 2009-2010, choisissant ses derniers rôles avec intelligence et n’hésitant pas à prendre des risques. Pari gagné pour l’acteur qui ne cesse d’éblouir au cinéma comme à la télévision ( je pense ici à sa partition mémorable dans True Detective )… Pour le reste, c’est bon sans être inoubliable. Michael Caine incarne de nouveau la figure paternelle du vieux sage, Anne Hathaway fait juste ce qu’on lui demande, Jessica Chastain est plutôt inspirée, Casey Affleck n’apparaît sans doute pas assez. Il y a d’ailleurs une petite surprise au casting, une guest-star qui aura son importance.
Interstellar est sans aucun doute le film le plus ambitieux de Christopher Nolan. Le cinéaste tente de répondre à des interrogations dont personne sur Terre n’a encore les réponses. C’est un projet colossal qu’a voulu mettre en place le britannique, n’hésitant pas à aller encore plus loin que les simples hypothèses émises par les scientifiques quant aux trous noirs et à tout ce qu’ils impliquent. Il ose jouer du temps, de l’espace, de la gravité, des dimensions physiques, et agrémente le tout d’images et de paysages majestueux, sublimes, titanesques. Aidé par un Matthew McConaughey habité par son personnage, Nolan fait avancer son intrigue sans oublier de parsemer çà et là toutes sortes d’émotions, et même un peu d’humour, indispensable pour se relâcher devant ce déluge de tension et de crispation. On peut néanmoins reprocher au film quelques facilités scénaristiques et des raccourcis frappants, des libertés avec la science, une musique parfois ( trop ) tonitruante et une fin vouée à créer la polémique et le débat. Interstellar n’en demeure pas moins un simple grand film sur l’espace si l’on choisit de ne pas trop peser les apports réels ou non du dénouement final, et rend un bel hommage à des chefs d’œuvre du genre comme 2001 : L’odyssée de l’espace de Kubrick ou L’étoffe des héros de Philip Kaufman, pour ne citer qu’eux. Malgré toutes ses qualités, Interstellar n’est donc pas exempt de tout reproche, et ne vient pas se placer tout en haut de la déjà très riche filmographie de Christopher Nolan. Mais il s’installe assez aisément auprès des cinq meilleurs films de l’année 2014.
Note : 8/10
"Le cinéaste tente de répondre à des interrogations dont personne sur Terre n’a encore les réponses."
Tu fais comme lui, tu extrapoles. Nolan ne tente rien du tout. Il filme juste une histoire qui parle de temps, de gravité et d'amour. C'est une exagération habituelle des fans de films de science-fiction. Pas plus tard que l'an passé, les gens hurlaient au réalisme d'un Gravity esthétique et creux, alors qu'il n'en était rien. De la parure, voilà tout.
Pour ma part, Nolan démontre de son manque de cohérence (non pas logique, mais de mauvais chef d'orchestre) à de nombreux moments. Lt-Schaffer souligne par exemple que le décollage de la fusée est gâché, et sur le le moment, à l'instar de Trikmoumoute, je lui répondrais non. Cela ne rend pas si mal. Seulement, avec le recul et en regardant ce film dans sa globalité, on s'aperçoit que c'est une fausse note.
Des erreurs de montage (qui cassent du coup le ressenti), des maladresses, il y en a à la pelle dans Interstellar. D'ailleurs, toute la partie avec le docteur Mann (et les différentes descriptions faites de lui dans le film) est une énorme fausse note à elle seule.
Mais je saurais en citer beaucoup d'autres qui clochent.
C'est un avis perso, mais la musique m'a éclaté les oreilles. J'ai encore mal ce matin. Tout ça pour nous montrer une tentative d'amarrage qu'on sait courue d'avance, ça me les briserait un peu si j'en avais.
Nolan est beaucoup trop scolaire. La mise en place de sa musique, ses cadrages, son rythme, ses histoires, l'incroyable façon dont il veut montrer qu'il réussit. C'est un pur produit d'école, appliqué et sûr de lui, il est incroyablement sclérosé par lui-même. C'est dommage, mais Nolan ne fait qu'échanger une liberté pour une autre, à chaque fois, il ne sait pas la faire mûrir.
La film aurait du s'arrêter quand
Copper sort du trou noir et flotte inconscient dans l'espace. Le plan était magnifique ça aurait été super comme fin. Dommage pour ce petit loupé.
Complétement d'accord avec vdd
Sauf que la plus belle scène du film se déroule après ce passage
AAaaah les films d'auteur
Aaaah les films Mervel
Interstellar > vos bouses tchécoslovaques des années 30
Uwe Boll > Interstellar
Ysterix je sais pas pour toi mais personnellement tous les gens à qui j'ai parlé et qui avaient vu le film avaient deviné qui était le fantôme dès le début, à partir de là c'est simple d'imaginer la suite
Schwitz Voir le profil de Schwitz
Posté le 9 novembre 2014 à 10:35:51 Avertir un administrateur
Uwe Boll > Interstellar
C'est évident, il produit du concept philosophique à des années lumières de Nolan
Ysterix , on peut prédir ce passage
Le hasard n'existe pas au cinéma , quand la fille au début dit que quelqu'un lui a dit de rester . Qui ca peut etre avec le peu de personnage qu'on a ?
D'ailleurs , ca m'a fait penser à un épisode des simpson où Homer passe derrière une étagère et entre dans une nouvelle dimension
C'est bien possible étant donné que Nolan ne produit rien à part un gros pli de son pantalon au niveau de son entrejambe
J'avais également deviné avec certitude assez vite. À un moment, Murphy appuie assez fortement sur le fait que c'est une "personne" (elle est adulte, je crois). À partir de là, tout découle logiquement.
Tu confonds le trou noir et le trou de ver.