Chapitre 3: Premier combat contre les Templiers
Paris, 1785
Cela faisait plusieurs semaines que j'étais un Assassin et j'avais déjà accomplis quelques missions au service de l'ordre. Isabelle vivait toujours chez mon oncle, et ma relation avec elle était devenue plus sérieuse.
Un soir, je me baladais tranquillement dans les rues de Paris, fasciné par la beauté de la ville sous le soleil couchant. Les lampadaires commençaient à s'éclairer, et la Seine était calme et paisible Je m'engageai dans une étroite ruelle, et j'eus alors un mauvais pressentiment. Je me sentais suivi, une sorte d'intuition... pour m'en assurer, je grimpai au sommet du toit d'un bâtiment et me retournai ensuite: J'avais raison.
Un groupe de quatre hommes armés d'épées et de fusils s'avançaient dans ma direction.
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Je me mis à courir et à sauter de toit en toit pour leur échapper, jusqu'à ce que malencontreusement, je me retrouve nez à nez avec eux. J'étais bloqué, un autre groupe du même nombre m'avait encerclé, je ne pouvais plus faire demi-tour. "Ce sera un combat à 8 contre 1, me dis-je, mais heureusement pour moi j'ai reçu un entraînement intensif ces derniers temps"
-Allons messieurs, un combat à l'épée ne serait-il pas plus loyal qu'avec des fusils? Leur dis-je sur un ton narquois.
-Tu as de la chance, assassin, fit-l’ un d'entre eux, car nous te voulons vivant. Notre chef veut te parler.
- Quel chance! Leur répondis-je avec ironie.
Un des hommes m'attaqua en dégainant son épée et chargea. Je ne pris même pas la peine de sortir mon arme, j'esquivai son coup d'un bond, lui asséna un coup de poing en pleine face ce qui le sonna. Deux autres attaquèrent, je sortis alors mes lames secrètes que mon oncle venais de me remettre et je contrai leurs coups d'épée, tranchai le cou de l'un de mes adversaires et transperçai le ventre d'un autre. Je ne laissai pas au restant des hommes le temps de m'attaquer et je lançai trois couteaux dans leur direction, 2 d'entre eux vinrent transpercer le crâne de deux hommes qui moururent sur le coup, et le dernier vint se loger dans le bras d'un autre, qui lâcha son arme en se tenant le bras avec douleur. Il n'en restait plus que trois encore valides et un de blessé. L'un des hommes s'élança vers moi avec sa grosse hache, puis d'un geste je lui bloquai le poignet, le désarmai et le tuai avec sa propre arme. Les deux autres soldats capables de combattre se mirent à m'attaquer, et je dus alors contrer leurs attaques, tant bien que mal. Dès que j'en eut l'occasion, je transperçai la tête, puis l'abdomen des 2 hommes avec ma lame. Il ne restait maintenant plus que le soldat blessé au bras qui tenait son fusil pointé sur moi, et qui me tira dessus en me voyant m'approcher de lui. La balle me toucha à la poitrine, mais heureusement mon armure réussi à l'amortir avant qu'elle ne m'atteigne. J'étais en revanche étourdi sur le moment, mais je réussis finalement à lui lancer un couteau dans sa cuisse. Il posa alors un genou à terre et se tenait la jambe en gémissant de douleur. Je repris mes esprits et je m'avançai vers lui.
http://www.youtube.com/watch?v=KWGIcJN7gHI
-Dit-moi qui t'a envoyer, ou alors je me charge de mettre fin à tes jours, lui fis-je sur un ton menaçant.
-Si je te le dis, tu me promets de ne pas me tuer ? Répondis l'homme, encore sous le choc.
-Parle et je verrais ensuite.
-Je travaille pour George Bordier, il te veut vivant pour que tu lui révèles où se trouvent mes parents.
-Hélas, je n'en sais pas moi-même, avouais-je sur un ton pensif.
-Mais pourtant, tu te bats à la manière des assassins, et tu as les mêmes équipements qu'eux!
-C'est exact, mais comment connais-tu les assassins, et qu'est-ce que ça avoir avec mes parents ?
-Nous essayons de tuer tous les assassins. Nous sommes des templiers et mon maître essaye de retrouver tes parents car ils nous ont volé quelque chose de très important à nos yeux.
-Et quelle est cette chose si importante ?
-Tu en sais déjà beaucoup trop. Je préfère mourir que de te le dire.
-Dans ce cas, ton souhait sera exaucé.
Sur ces mots, je lui enfonçai ma lame profondément dans la gorge.
-Puisses-tu trouver la paix dans l'autre monde. Requiescat in pace.
Je lui fermai alors les yeux, laissant son regard s'éteindre avec lui. Je me mis à fouiller les cadavres qui jonchaient le sol, et je trouvai un mot sur lequel était écrit :
«Retrouvez moi avec la cible à la prison de la Bastille dans la nuit pour toucher le reste de la paye, et surtout ramenez la moi vivante car elle nous sera d'une importance capitale!
George Bordier »
Je partis sur ce voir mon oncle: il fallait qu'il m'éclaircisse à présent sur certains points à propos de mes parents.
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