-Et bien tu n’es pas facile à vaincre mon petit. Ta mort m’enlèvera une sacré épine du pied, dit Caligula en levant son bras pour tuer l’assassin.
A ce moment là, l’oncle de Léandros surgit derrière le Templier et lui attrapa les bras. Mon maître réagit au quart de tour. Il prit une épée que les gardes avaient laissée et embrocha l’empereur et son oncle. Les deux hommes tombèrent au sol, l’un sur l’autre. Léandros poussa sans ménagement le corps de Caligula pour voir son oncle.
-Je suis désolé, murmuras ce dernier avant de rendre l’âme.
-Tu as donné ta vie pour moi. Toutes tes fautes sont pardonnées, répondit mon maître avant de s’en aller.
Sur ce on me renvoya aux côtés de mes collègues. On arriva très vite sur le toit de l’entrepôt indiqué par Serpiente. Depuis son toit on pouvait voir les quais… et aussi la cinquantaine de soldats qui montaient la garde.
-On va s’amuser, ironisa Flavio.
-Bon chacun sait ce qu’il a à faire. Quand tout est fini on se retrouve au bar. Et Flavio même si tu arrives avant nous tu n’ouvres pas une bouteille, dis-je en lui lançant un regard noir.
-Pour qui tu me prends ? demanda-t-il en se retenant de hurler. J’attendrais votre enterrement.
Sur ce on se sépara rapidement. Flavio et Paquita sautèrent sur le toit du bâtiment d’à côté tandis que Belisario et moi plongions dans l’eau.
On nagea sous l’eau jusqu’à ce qu’on ait atteint le bateau. Mon compagnon plaça la bombe sur la coque puis on contourna le navire pour observer la progression des deux autres assassins. Ils avançaient à bonne vitesse et avaient presque nettoyé les toits. On attendit encore cinq minutes avant que je monte discrètement sur le bateau pour éliminer l’équipage. Le capitaine passa par-dessus bord et les deux seconds finirent assommés dans la calle. Je fis signe à Belisario que tout était prêt. Il monta à bord du bateau et se mit à courir à travers les quais. Une sorte de corne de brume servit de signal d’alarme et tous les soldats coururent après mon allié. Un rapide coup d’œil sur les toits me permit de voir que les deux autres avaient fait du bon boulot.
Andrew ne me fit pas trop attendre. A peine l’alarme avait-elle sonnée qu’un homme en tenue de noble courut vers le bateau.
-Capitaine levez l’encre c’est un ordre ! hurla-t-il avec un fort accent Anglais.
-Je crains que ce soit impossible señor, dis-je une fois qu’il fut monté à bord.
-Non pas toi ! Ho mon dieu il avait raison. Je vais devoir salir mes vêtements donc.
Malgré le fait que je n’avais pas tout compris je pris quand même mon couteau et m’élançais sur ma cible. Ce dernier sortit une épée, barra ma première attaque et se mit en garde. Il tenta de me décapité jusqu’à ce que je lui mette un coup de genoux dans le ventre et que je lui plante mon poignard dans le dos.
-Tu as parlé de quelqu’un qui avait raison. Qui t’as prévenue ? demandais-je en secouant Andrew
-Tu es trop confiant Sénéchal. Tu mourras sous nos coups, lâcha Andrew avant de nous quitter.
Sans plus de cérémonie, je sautai à l’eau et nageais une centaine de mètre avant de sortir le pistolet et de tirer vers la bombe. L’explosion fut très impressionnante, la bombe avait enflammé la cargaison de poudre qui avait explosé ce qui avait enflammé les tonneaux de poudre déjà sur les quais.
A ce moment là, on me renvoya devant les sept fantômes. Léandros s’avança et me fit un grand sourire.
-Une opération rondement menée. Un grand bravo à toi, dit mon maître avec fierté.
-Vous voyez, même une bonne bouteille ne m’empêche pas de tuer un Anglais.
-Tu es prêt pour ta dernière leçon. Regarde et écoute.
On m’envoya cette fois dans une salle sombre qui ressemblait à un égout ou du moins qui en avait l’odeur. Elle était carrée et ne comporté qu’une seul porte en bois très abimé par l’humidité. Au milieu de tout ça se trouvait un homme sur une table de torture. Au tour de lui, 5 personnes le fixaient. Le pauvre homme ne portait qu’un pantalon très détérioré et son torse était couvert de sang. Il leva fébrilement la tête et je reconnus alors Léandros.
-Dis-nous où est la bague, murmura l’un de ses bourreau.
-Elle est loin de là, répondit simplement mon maître en souriant.
-Je vais t’égorger si tu continues. Tu vas mourir dans de longues souffrances, siffla un des Templier entre ses dents.
-Tant mieux comme ça le fragment sera encore plus loin quand tu sortiras d’ici sale chien.
Pour toute réponse, Léandros ressue un violent coup de poing en pleine tête. Il cracha quelques gouttes de sang mais garda le sourire.
-La situation vous échappe Grand Maître n’est ce pas ? demanda-t-il avec un immense plaisir.
-Il ne nous sert plus à rien, dit l’homme à un de ses subordonnés. Tué le.
Il quitta la pièce en murmurants une bordée d’injure. Celui à qui il s’était adressé s’approcha de Léandros, lui saisit les cheveux et lui ramena la tête en arrière.
-Requiescat Im Pache, dit-il avant de poignarder le maître.
Après cette violente scène on me renvoya devant les fantômes. Léandros avait lui aussi disparu du devant de la scène et se trouvé aux côtés de Darius et Iltani.
-Choisi ton prochain maître, lança-t-il sans me lâcher du regard.
-Vous, répondis-je parfaitement au hasard.
-Tu es maintenant l’élève d’Amunet, l’assassin Egyptienne.
.Donc t'en sais pas plus sur ta famille. Un conseil, écris sous word ou office plutot que directement, tu relira mieux 
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