Okay 
Anecdote : Le Rêve Américain (partie 2 et fin) :
Shan, accoudé au bastingage, contemplait, au loin, les côtes Anglaises qui s’éloignaient. La capuche dans son dos, les cheveux au vent, il huma l’air marin avec un sourire. Puis, il porta son regard sur l’écume derrière le bateau.
Un beau navire d’ailleurs. Les voiles, blanches, étaient gonflées par le vent et poussaient le bateau comme une flèche, fendant les vagues salées et le vent glacé de la mer.
Il faisait beau. Des mouettes tournaient au-dessus de « La Rose Noire », le nom du navire.
Sur le pont, l’équipage s’affairait. Ils étaient tous marins de métier mais ils avaient prêtés allégeance à la Confrérie et travaillaient pour elle.
Le capitaine était lui-même un ancien assassin spécialisé dans les missions en haute mer. Les batailles navales, les assassinats nécessitant de nager, etc…
Le voyage était prévu pour durer deux semaines. Le capitaine avait prévu un temps plutôt calme.
Shan effleura le manche de sa faux à sa ceinture. Une belle arme.
Le voyage fut sans encombre. La Rose Noire voguait sur les flots à une vitesse folle. Le vent était favorable et la météo aussi.
Un beau jour, Shan mit sa main en visière au-dessus de ses yeux et vit la côte, au loin. Il devina la forme de nombreux bateaux de pêche et de bâtiments. New-York.
L’assassin rassembla ses affaires, les mit dans un baluchon qu’il transporta sur son épaule et attendit.
Le navire rentra au port et se stoppa. La plupart des marins se précipitèrent au sol pour décharger leur cargaison. Car le navire, en effet, avait pour but premier de transporter Shan mais surtout de faire affaire.
Il contenait surtout des tissus et de la poudre à canon qui allait être vendu aux soldats Américains. Les bénéfices reviendraient à la guilde.
Shan descendit à son tour par une passerelle.
Il observa le port.
Des gens s’affairaient ici et là, discutaient, se promenaient, marchandaient, montait dans des bateaux ou en descendaient. Il faisait frais mais le soleil brillait. Les vaguelettes s’écrasaient contre les rochers, plus loin.
Une délicieuse odeur marine flottait dans l’air.
Shan commença à marcher quand une main se posa sur son épaule.
-Rien n’est vrai…
-Tout est permis.
-Shan Magerlan ?
Shan se retourna. Un homme d’une trentaine d’année se tenait là. Il portait des vêtements simples de couleur verte et un chapeau. Shan devina un couteau à sa ceinture.
-Lirand La Denis si je ne m’abuse ?
-Exact. Le Grand Maître m’a fait part de votre arrivée il y a huit jours. Je suis enchanté.
-Moi de même.
-Suivez-moi, ne restons pas là.
-Pourquoi ?
-Je vous expliquerais.
Les deux assassins rejoignirent une belle maison avec vue sur la mer. Shan déposa son sac dans un fauteuil et retira sa tunique ainsi que sa faux. Lirand enleva son chapeau et s’assit lourdement sur un tabouret.
-J’espère que ça vous plait car c’est chez moi et, accessoirement, chez-vous tant que vous serez ici.
-Mon entraînement d’assassin me permettrait de vivre dans une écurie pendant plusieurs mois.
-Hum, si vous le dites.
-Expliquez-moi la situation.
-Ah, vous allez droit au but. J’aime ça. Dans ce cas je ne vais pas faire de détour non plus. Nous sommes dans la merde.
-Effectivement vous ne faites pas de détour.
-La Confrérie Américaine se doute de quelque chose. Il faut qu’on regagne leur confiance et vite. Ils me soupçonnent depuis longtemps d’être une taupe. Ils m’espionnent, c’est pour ça que je ne voulais pas parler au port.
-Il va falloir jouer serré.
-J’ai déjà un travail pour vous.
-Déjà ?
-Oui, et pas un petit travail. Mais si vous réussissez, on entrera dans les petits papiers de la Confrérie. Ne vous inquiétez pas, je vous aiderais.
Et voila pour la petite anecdote.
500 pièces d'or et 1 points
Qu'en pensez-vous ?
