Anecdote 2-Prise de contrôle
[Désynchronisation]
Lisa ouvre les yeux sur le vieux scientifique qui l’observe. Il la regarde comme un prédateur examine sa proie. Elle s’écarte puis se redresse, pour reprendre l’équilibre.
« Combien de temps suis-je resté ?
_Une demie -heure, mon assistant pense que vous êtes épuisé et que vous avez besoins de repos. N’y prenez pas gout, Ce ne sera pas tous les jours le cas.
_Pourquoi m’avoir laissé monter sur l’animus si c’est pour que j’en sorte si vite ?
_Je me suis juste assuré que vous étiez apte à utiliser l’animus.
_Je fais quoi maintenant ?
_Votre chambre est derrière cette porte, il y a des vêtements propre et une douche. Votre réveil est réglé pour 7h 00 demain matin, au revoir. »
Le scientifique quitte la pièce par une porte automatique qui se verrouille derrière lui. Lisa entre dans « sa chambre » avec méfiance, elle examine les lieux. Tous lui paraient propre et sans danger. Elle découvre son lit et son armoire, Les seuls meubles qui occupent la pièce. Après avoir pris une douche elle se glisse sous sa couette mais ne s’endort pas. La nuit est mouvementé pour Lisa, elle n’arrive pas à dormir, et profite du fait d’être seul pour pleurer.
A l’aube son réveil son, elle se lève et prend des vêtements dans l’armoire. Un suite à capuche noire et un pantalon marron. Elle coiffe ses cheveux d’une queue de cheval et sort. Un jeune homme l’attend avec une assiette de céréales. Il lui tend timidement puis se penche sur un ordinateur.
« Où est l’homme d’hier ?
_Monsieur de Villier ne viendra pas aujourd’hui, c’est moi qui m’occuperais des partis de l’animus.
_Ok, on y va ?
_Je vous recommande d’attendre un peu avant de…
_Je me sent très bien, je veux y retourner. Plus vite on aura réglé ça plus vite je partirais. »
L’assistant la dévisage, puis lance la mémoire.
[Synchronisation]
Le gout de la terre dans ma bouche est affreux. La femme très agressive m’en fait baver depuis trois jours. Nous somme actuellement a l’heure du combat, et je dois avouer que ce n’ai pas ma matière préféré. Elle me domine avec son épée magnifique, je n’ai qu’une petite dague ridicule. Je me redresse et retourne à l’assaut. Elle m’envoie un coup effroyablement fort que j’esquive de justesse. Un petit jeu de jambe lui fait malgré tout prendre l’avantage, et me revoilà face contre terre.
« Je vais finir par croire que tu aimes la terre. Ricane-elle.
_Je dois avouer que le sol de Brest a très bon gout. »
Je fais volte-face et envoi un coup dans son épée. Elle me repousse et frappe sur ma dague, ce qui me désarme. J’esquive avec grande peine de grand coup d’épée. Elle me frappe une dernière fois sans retenir son coup, je la contre du mieux que je peux avec ma lame secrète. Sa force est phénoménale, nos deux têtes ne sont plus qu’à quelques centimètres. Nos deux lames grincent énormément. Je dois être la meilleur, il ne faut pas que je perde. J’élance de tout mon corps un coup de tête dans son nez. Elle recule de douleur, le nez entre ses mains. Il faut que j’en profite, c’est ma seul chance. Je prends mon élan pour un assassina aérien. Mais elle m’a déjà maîtrisé et mis sa lame sous ma gorge.
« Tu vas me payer ça !
_C’est le but de l’entrainement non ? Dis-je.
_Oui… Mais ne refait jamais cela ! Bon on va manger.
Au menu, bouilli de poisson aux carottes. Je croie qu’ils appellent cela un Ragout, ça se rapproche plus du vomi. Je passe le repas avec d’autres jeunes apprentis, ils me parlent de leurs formateurs. Je les envie, tous leur formateurs sont agréables et leurs apprennes plusieurs techniques. Un d’eux part même faire une promenade de santé après mangé. Je commence à me demander pourquoi je suis tombé sur la seul assassine désagréable de ce repère. Suis-je donc maudite à ce point ? Le jeune maître assassin qui m’a sauvé des gardes il y a quelques jours vient de s’assoir à une table en face. Je ne peux à nouveau plus le quitter des yeux, comme à tous les repas depuis plusieurs jours. D’autres maîtres plaisante avec lui, son sourire me donne des frissons. Mais une voix détestable me tire de mes rêves.
« Finis vite ta soupe, on part en mission ! »
Je m’exécute, et laisse mes amis à leurs discussions. Je jette un dernier regard sur la table en face de moi puis emboite le pas à mon pire cauchemar. Elle m’ordonne de prendre mon arc et mon carquois et nous partons.
Nous traversons la ville sans dire un mot. De quelle mission s’agit-il, pourquoi aller sur le port ? De temps en temps elle s’arrête à certains croisements de rue pour vérifier que personne ne nous suit. Je prends une grande bouffer d’aire et lance :
« Je peux savoir où on va ? Et quel est ma mission ?
_Premièrement ce n’est pas ta mission mais ma mission ! Tu n’es avec moi que parce que je dois te former. Tu ne sais pas te battre alors je vais exploiter tes atouts. Deuxièmement, on va sur le port, tu vas monter sur le bâtiment en face de l’arrivé des bateau.
_D’accord… Je sais me battre, tu es juste plus expérimenter…
_Et nos ennemis aussi ! Il y a un bateau qui arrive bientôt, il y a un templier a bord qui veux s’emparer de l’église. Il est accompagné de deux gardes, tu les tueras à distance. Et moi je m’occuperais du templier.
_Heu… tu es sûr que…
_Ecoute moi bien ! Il n’y a pas que ma vie en jeu, tous les habitants de Brest sont en danger, les templiers ne doivent pas s’emparé de l’église. Tu ne dois pas hésiter à les tuer !
_Je le sais bien… Mais à part du gibier je n’ai jamais tué personne…Elle se tourne et baisse la tête.
_La première fois que j’ai dû tuer, je suis resté tétanisé. Il s’est enfui et à tuer plusieurs familles. Si tu ne les tue pas, eux ils n’hésiteront pas… Aller on y va. »
Les phrases de cette femme résonnent dans ma tête, elle a peut-être des sentiments en fin de compte. Nous arrivons au port, elle me fait signe de monté sur le bâtiment. Je la voie s’assoir sur un banc près du quai. On y est, mes premières victimes. Je ne suis pas sûr de le vouloir, mais comme elle l’a dit si je ne le fait pas, ils feront pire. Ais-je le choix ? Non, mais j’ai peur. Peur de ce que cela implique. Pourrais-je me le pardonner ? Plus le temps pour toutes ces questions le bateau n’arrive. Je m’arme de mon arc et encoche une flèche. Un cerf, je dois le comparer à un cerf ! Les premières personne sorte, tous des gens du peuple, pauvres et à la mine triste. Et enfin les voilà, elle me fais un signe de la tête et se lève du banc. C’est le moment, mais pourquoi ? Est-ce nécessaire ? Elle n’est plus qu’ à quelques mètres, je n’ai plus le temps de réfléchir. Je bande mon arc et tire, ma première flèche transperce la nuque d’un garde, j’encoche une deuxième et réattaque. A peine le garde a terre que le templier à la gorge tranché. Elle s’agenouille à ses côtés et se penche. Je ne comprends pas vraiment. Je me redresse et descend la voir. Pourquoi lui parle-t-elle dans ses derniers moments ? A quoi cela peut bien lui servir ? Du sang atteint ma chaussure, je ne peux plus lâcher les corps des gardes. Je sers le plus fort possible mon arc que j’ai oublié de ranger. Elle se redresse et nous partons.
Nous passons le reste de la journée chacun de notre côté, je ne parle a personne. Au moment de nous coucher je lui demande :
« Tu te souviens d’eux ? Elle fronce les sourcils car je viens de dire tu.
_Eux ?
_Tous les gens que tu as tués ? Pourras-tu un jour les oublier. Elle s’assoie sur sa couchette et baisse la tête.
_Non, même si ce sont des personnes horribles, je ne les oubliais jamais. Car quand ils se confient à moi avant de mourir, on peut apercevoir le font de leur âme, et elle n’est pas si noir que cela. Pour ça je ne les oublierais jamais.
_Alors pourquoi ? Pourquoi faire cela ?
_Parce que si je ne le fait pas qui le fera ? Si personne ne veux punir l’injustice alors le mal règnera, et ce sera le chaos.
_Merci…
_Pourquoi ?
_Pour être dure. Bonne nuit…
_Marie, c’est marie mon prénom.
_Bonne nuit marie. »
Je n’envie plus les autres apprentis et leurs supers maîtres, parce que je sais maintenant que le meilleur formateur est avec moi. C’est pour ça que le mentor a voulu que ce soit elle qui me forme, elle est forte et m’en apprend beaucoup. Demain je lui prouverais que je peux être forte comme elle, je la surpasserais en combat. Mais pour le moment le sommeil m’emporte.
Histoire : Un historien fait des recherches sur l’histoire et semblerait avoir découvert des choses que les Templiers n’apprécient guère. Défendez l’historien contre toute tentative de représailles des Templiers.
