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Assassin's Creed III

Sujet : [JEU] L'ère des Assassins
Alcahe
Niveau 10
09 décembre 2012 à 20:00:30

Il est normal, Alec. Euh, enfin, niveau orientation sexuelle.sinon, au niveau de la tête... :pf:

Non, il ne se passe pas ça. :non:

Jet_lag
Niveau 10
09 décembre 2012 à 20:08:54

alec est bien schyzophrène. Il a bien tué ses potes en croyant qu'il était sur une chaise. N'aurait il pas confondu jeanne la femme de petite vertu et micheline la chèvre? :pf:

répondez à la question

Alcahe
Niveau 10
09 décembre 2012 à 20:11:58

Jet_lag :d) Non, Alec n'a fécondée que Jane, et à ce moment-là il n'était pas atteint de schizophrénie. :oui:

Il a aussi fécondée une autre fille, mais je vous spoile pas, si ? :question:

Lenski
Niveau 10
09 décembre 2012 à 20:12:43

Si \ :noel: /

Alcahe
Niveau 10
09 décembre 2012 à 20:13:45

Bah il a fécondé Flore, mais sinon... :(

Jet_lag
Niveau 10
09 décembre 2012 à 20:15:59

N'éssayez pas de changer de discussion!!! :fou:

Alcahe
Niveau 10
09 décembre 2012 à 20:16:32

Ok, inspecteur. :pf:

Jet_lag
Niveau 10
09 décembre 2012 à 20:17:53

Je repose la question: le suspect aurait-il pu ne plus être en possession de ses moyens devant l'animal?

Alcahe
Niveau 10
09 décembre 2012 à 20:19:08

Si, si, il ne perdrais pas son contrôle. Il resterais normal. :ok:

Jet_lag
Niveau 10
09 décembre 2012 à 20:21:44

quelqu'un pourrait il attester de cela? :pf:

Alcahe
Niveau 10
09 décembre 2012 à 20:22:24

Oui, Clark, Hoyt, Flore, Mathurin, David, ect... :-)))

Jet_lag
Niveau 10
09 décembre 2012 à 20:36:26
  • note de le calepin*

"à cette annonce, le supect m'a fait un clin d'oeil libidineux"

Alcahe
Niveau 10
09 décembre 2012 à 20:38:38
  • Dégaine son arme.*

Vous voulez m'emprisonner ? Plutôt crever ! Allez, détective, tirez, si vous en avez le courage ! Tuez-moi ! Allez ! :fou:

Jet_lag
Niveau 10
09 décembre 2012 à 20:39:27
  • tire*

Merde le con, je l'ai raté :peur:

Alcahe
Niveau 10
09 décembre 2012 à 20:40:55
  • Attrape Jet et le plaque contre le mur.*

"Tout va bien, inspecteur. Tiens, ce pistolet peut vous tuer ? On va faire un essai... Comme à Viana, vous voulez ? :fou:

Jet_lag
Niveau 10
09 décembre 2012 à 20:48:28

Inspecteur flamme, j'ai un problème :peur:

Alcahe
Niveau 10
09 décembre 2012 à 20:50:52
  • Tire en l'air.*

Je vous épargne détective. Mais vous ne m'emprisonnez pas, d'accord ? :)

Jet_lag
Niveau 10
09 décembre 2012 à 20:55:17

Je passe l'éponge sur l'affaire de la chèvre, on accusera lenski :peur:

Alcahe
Niveau 10
09 décembre 2012 à 21:01:50

Euh, et que se passe-t-il dans mon récit, vu que l'affaire est résolue ? :noel:

Bilbo1997__
Niveau 10
09 décembre 2012 à 21:07:06

Traîtrise (partie 4) :

1769, France…

Les paroles des Pietrchko et des Lenski glacèrent l’assemblée. Deux refus, alors que la réunion commençait à peine ? C’était un coup dur pour le moral du mentor Français et d’Edouard Malroy qui auraient présagés plus d’enthousiasme de la part de leurs collègues.
Le chef des M’Karampayaba leva la main.
Il était vieux, sans doute plus de la soixantaine, et ses cheveux noirs parsemés de gris étaient noués en longues tresses qui retombaient sur ses épaules et sa poitrine.
Il avait enlevé son masque africain, révélant deux yeux blancs. Dieko M’Karampayaba était aveugle de naissance, mais cela ne l’avait pas empêché de développer ses autres sens à l’extrême et de devenir le plus célèbre Assassin de sa longue famille.
Malgré son aspect fragile, les multiples cicatrices sur son torse et ses épaules témoignaient de toutes les batailles qu’il avait vécues.
Une rumeur disait qu’il avait jadis vaincu un lion en combat singulier, dans sa jeunesse.
-Je voudrais répondre à deux personnes, dit-il dans son dialecte, traduit par un de ses frères sachant parler Anglais. D’abord, à messires Nathan Beaujardin et Mohammed Abdul-Seim : Je pense que je suis plus à même de décider moi-même si les ressources de mon peuple et de mon clan sont suffisantes pour participer à ce sommet. Ensuite, je voudrais répondre au mentor Français : Oui, je vous fournirais de l’argent, ainsi que des hommes. Autant que vous en souhaiterez.
-Et où allez-vous chercher votre argent ? répliqua un Abdul-Seim.
-Nos terres sont immensément riches, en minerais. Nous le préservons pour des cas d’urgence mais il y en a tellement qu’en vendant tout ce que nous possédons, nous réunirions d’avantage d’argent que n’en contient tout votre palais, ainsi que ceux des autres lignées du Moyen-Orient. Bien sûr, nous n’irons pas jusque là mais…
-Je vous remercie, Dieko, fit le mentor Français avec un grand sourire.
Il y eut un silence.
Igor Lenski et les Pietrchko avaient refusés. Les M’Karampayaba avaient acceptés.
Les autres lignées se lançaient des regards méfiants, sans prendre de décision.
C’est Nathan Beaujardin qui brisa le silence en éclatant soudain de rire.
John McHubber, un cigare dans la bouche, retira son chapeau en s’épongeant le front et tourna la tête vers le Français.
-Qu’est-ce qui vous fait rire ? demanda-t-il.
-Hum… Je me disais que si des traîtres se sont bien infiltrés dans les plus puissantes familles d’Assassin et dans les Confréries les plus influentes, il est bien possible que l’un d’entre eux soit assis actuellement à cette table. N’est-ce pas une idée amusante ?
Visiblement, cela n’amusait que Nathan Beaujardin, et peut-être les Pietrchko, car ils n’avaient cessés de sourire depuis leur prise de parole.
Les Assassins de toute la pièce se lancèrent des regards encore plus méfiants, calculateur.
Le mentor Espagnol se racla la gorge.
-Que sous-entendez-vous exactement ?
-Il ne sous-entend rien, répondit Ismard Elkow à la place de Nathan Beaujardin. Pourquoi, vous vous sentez visé ?
-Il suffit, lâcha la représentante des Rakish d’un Anglais approximatif. Qu’est-ce que c’est que ces insinuations douteuses et ces menaces voilées ? Reprenons le cours du débat, s’il-vous-plait.
-Vous avez l’air bien pressée de changer de sujet, intervint mollement Benjamin Selpio en semblant se réveiller. Qu’est-ce qui vous gênes dans la discussion actuelle ?
Le fils aîné des Rakish, le colosse Indien, se leva d’un bond, la main crispée sur la poignée de son cimeterre et des veines ressortant du cou.
-Toi retirer ce que tu as dire, gronda-t-il en un Anglais encore plus hésitant que celui de sa mère. Et toi faire très attention à ce qui sortir de ta bouche !
-C’est une menace ? s’enquit Benjamin Selpio, les yeux à demi fermés, alors qu’une dague acérée venait d’apparaître entre ses doigts, comme par magie.
-Veuillez ranger ce couteau, Benjamin, ordonna Mohammed Abdul-Seim. Pas de ça ici.
-Et de quel droit me donnez-vous des ordres, très cher ?
-Moi t’avoir dit de retirer ce que toi as dit ! hurla l’héritier des Rakish en faisant un pas vers Benjamin Selpio.
-S’il-vous-plait, cria le porte-parole des Okkopulos en se levant et en écartant les bras, du calme mes amis ! Du calme !
Mais personne ne faisait attention à lui, dans le chaos ambiant. Certains Assassins avaient tirés leurs épées, d’autres s’insultaient, certains se bousculaient violemment, et Herman Düstelorf alla même jusqu’à empoigner un des gardes du corps des Pietrchko par le col.
Au milieu de tout cela, seules trois familles se distinguaient par leur calme.
Les Beaujardin, dont le porte-parole Nathan Beaujardin était plus occupé à rire en se tenant les côtes qu’à prêter attention au débat violent qui se jouait sous ses yeux.
Les Shung-Lang, impressionnant par leur sérénité, qui n’avaient pas dit mot depuis le début du sommet et qui se contentaient d’observer la scène avec une indifférence royale.
Et enfin, les Malroy, dont le seul représentant était Edouard Malroy, et qui avait la tête appuyée contre son poing fermé et lançait un regard dépité sur les soit disant illustres familles d’Assassins qui se disputaient maintenant comme des enfants.
« Je savais que ça allait mal tourner, pensa-t-il. Une réunion aussi importante et réunissant autant de caractères forts ne se passe jamais comme il le faudrait. »
Le mentor Français, au milieu du brouhaha, se tourna vers Nathan Beaujardin.
-Vous êtes fier de ce que vous avez fait ? demanda-t-il d’un ton plus attristé que fâché.
-Très fier, répondit Nathan Beaujardin en essuyant une larme qui avait coulé sur sa joue. Regardez-les, c’est vraiment à mourir de rire. Ils sont si faciles à comprendre, à berner, à monter les uns contre les autres. C’en est presque déprimant, je vous assure. Une petite phrase, un sous-entendu à peine voilé, et les voila qui se jettent sur leurs voisins avec la férocité d’un animal. Des enfants, voila ce qu’ils sont.
-Sur ce point, je ne peux que vous rejoindre, dit calmement Sendo Shung-Lang, le porte-parole des Shung-Lang et arrière petit-neveu du doyen Edo.
Le jeune asiatique avait posé son katana sur ses genoux et en caressait le fourreau en regardant les Assassins se disputer. Il se penchait régulièrement vers le patriarche de son clan pour lui glisser un mot à l’oreille. Le doyen ne répondait que par des signes, trop vieux pour s’exprimer correctement. Il semblait être las de toute cette agitation.
-Je me demande encore si c’était une bonne idée d’organiser ce sommet, fit Edouard en direction du mentor Français.
Celui-ci frappa la table avec son poing mais rien n’y fit, les Assassins étaient devenus sourds, aveuglés par la colère et le désordre.
-Il n’y a plus qu’à attendre que cela passe, lâcha Nathan Beaujardin en croisant les bras derrière sa tête, en faisant légèrement basculer sa chaise et en posant ses deux pieds sur le rebord de la table. A attendre qu’il y ait un mort. Vous allez voir, ça va les refroidir.
-Espérons que ça n’ira pas aussi loin, répondit distraitement Edouard.
Le fameux évènement prédit par Nathan se déroula bel et bien, mais pas de la part de ceux auxquels on aurait pu s’y attendre.
Les Starshal étaient restés discret, depuis le début de la réunion.
C’était une lignée d’Assassins Britanniques s’étant installés aux Etats-Unis pour y monter un fructueux commerce, qui avait formidablement réussit et qui leur rapportait gros. Ils étaient des amis de longue date avec les McHubber et avaient eux aussi quelques membres dans le gouvernement américain.
Leur représentant était Jack Starshal. Mais ce ne fut pas de lui que vint le problème.
Au milieu du désordre et du bruit, Natasha Starshal, la récente épouse de Jack Starshal, se leva.
Personne ne la remarqua, personne ne fit attention à elle, personne ne vit l’éclat de la lame qui dépassait légèrement de sa manche. Personne, excepté Sendo Shung-Lang.
Il haussa un sourcil en la voyant s’approcher et se leva de sa chaise.
Edouard, une fraction de seconde plus tard, comprit lui aussi qu’il se passait quelque chose. Le mentor Français et Nathan Beaujardin réagirent un peu après Edouard, et se redressèrent à leur tour. Sendo ouvrit la bouche, mais son cri d’alerte se fondit dans le vacarme.
Le mentor Italien n’eut pas le temps de se défendre.
En train d’échanger des insultes avec Igor Lenski, il ne prêta pas attention à la femme qui avait jaillit derrière lui. Son oreille, usée par son grand âge, ne perçut pas le son feutré d’un poignard qu’on tire d’une manche et qu’on brandit.
Igor Lenski écarquilla les yeux et voulut écarter le mentor Italien.
Trop tard.
Le vieil homme gémit et tomba à genoux, le couteau enfoncé jusqu’à la garde entre les omoplates.
Natasha commença à rire. Elle fut violemment plaquée au sol par trois Assassins et elle sentit la lame de l’épée d’Igor Lenski se poser contre sa gorge, à une vitesse impressionnante. Cinq autres lames virent la rejoindre.
Natasha tenta de se débattre mais Sendo Shung-Lang apparut et lui enfonça un genou dans les côtes, lui coupant le souffle, et lui bloqua la gorge avec le fourreau de son katana.
-Ne bouge pas, sale traîtresse !
Plusieurs Assassins entourèrent les Starshal et les coincèrent dans un coin. L’épouse de Jack Starshal fut évacuée brutalement. Le mentor Italien ferma les yeux, alors qu’une mare de sang s’étendait autours de lui et que ses gardes du corps posèrent un drap sur son cadavre.
Le vacarme se dissipa, laissant place à un silence abattu et choqué.
Nathan Beaujardin, un petit sourire aux lèvres, haussa les épaules.
-Qu’est-ce que je vous avais dit ?

Sujet : [JEU] L'ère des Assassins
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