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LEGO Marvel Super Heroes

Sujet : [Fic/RPG/HS] Les royaumes de Déra
antoinedel10
Niveau 8
03 décembre 2013 à 21:02:17

Un chapitre épique
Athalnir rejoins la bataille (enfin en fonction de Rek ;-))

Radical900
Niveau 10
03 décembre 2013 à 23:00:37

Ouais de la grosse baston comme je l'aime :bave:

Et pour mes persos, ça ne me dérange pas.

Pseudo supprimé
Niveau 10
04 décembre 2013 à 14:37:18

Biographie fictive numéro 6 :

Soerid (274-306), berserker de l'association d'Haeli depuis de l'an 2E 293 et lieutenant de l'an 305 jusqu'à sa mort à la bataille des trois royaumes en l'an 306.

Né en l'an 274 dans une grande ville d'Haeli, Soerid est un frère cadet d'une famille particulièrement cruelle. Ses parents l'ont eu par erreur, alors qu'ils étaient déjà âgés pour l'époque. Ils ne l'ont jamais aimé et son enfance a été particulièrement malheureuse.

Alors qu'il n'a que 3 ans, sa sœur quitte la famille et il n'a pas le temps de la connaître. Son grand frère, quant à lui, ne l'aime pas et n'a aucune considération pour lui. Mal aimé, Soerid est battu pendant sa jeunesse et est traité comme un bâtard, puisqu'on ne lui accorde même pas l'honneur de porter un nom de famille.

De l'an 280 à l'an 286, il reçoit une éducation austère qui ne lui servira à rien. Malheureux, il essaie tant bien que mal de se faire des amis, mais il n'a aucun modèle et est asocial pendant toute son adolescence. Dans la fin des années 280, il s'entraîne au combat et tue son premier homme en 287.

En l'an 289, il désire devenir un chevalier car pour lui, c'est le seul modèle de personne viable qu'il peut suivre. Cependant, son père refuse et il s'en suivra une violente dispute. L'année d'après, son père meurt dans un accident de route et sa mère se suicide car elle ne veut plus que sa seule compagnie soit Soerid. Ce dernier ne pleure absolument pas leurs morts successives et est même plutôt content. Il apprend ensuite que son frère a quitté Déra pour des raisons diverses.

Une nouvelle vie commence pour lui au début des années 290. Il se sent enfin comme un homme libre. Cependant, tout ce qu'il a vécu a forgé son caractère : lorsqu'il atteint la majorité, il devient un homme brutal, orgueilleux et irrespectueux. En l'an 292, il essaie de nouveau de rejoindre la chevalerie, mais on le considère comme trop brutal et son entrée est refusée. Par la suite, il se renseigne sur ce qu'il pourrait faire de sa brutalité et de sa force accrue : il découvre l'association d'Haeli.

L'année d'après, en 293, il se décide finalement de la rejoindre. Il fait connaissance avec le maître de l'époque, Osmond Svesson et ses deux lieutenants, son neveu Thorgeir et son compagnon de guerre Galao Transko. Il devient berserker et choisit comme arme un marteau de guerre.

Bien que ses relations avec les autres ne s'améliorent pas, dès le début, il accomplit ses missions avec prouesse. Lorsque Osmond et Thorgeir meurent, il n'est pas vraiment affecté et est même plutôt content que Galao devienne maître. Déjà à l'époque, il demande pour faire partie des lieutenants, mais Galao refuse car il est trop jeune et pas expérimenté. A la place, il choisit Leonas et Shanarie, déjà deux tueurs professionnels et infaillibles à l'époque.

Les années suivantes lui redonnent le goût à la vie. Très vite, Soerid comprend qu'il vise plus haut que la place d'un berserker et il fait tout pour attirer les faveurs du maître pour obtenir le titre de lieutenant. Deux ans plus tard, en 296, Sylvia rejoint l'association et au départ, il ne fait pas vraiment attention à elle. Cependant, dès le moment où elle devient lieutenant au début des années 300 alors qu'elle est là depuis moins longtemps et que pour lui elle n'est pas prête, il commencera à la détester et à la jalouser.

Petit à petit, les tensions montent dans l'association d'Haeli. L’événement le plus marquant sera l'évasion des prisonniers organisé par Erkeo Transko, cousin du maître, qui trahit la guilde et qui sera poursuivi par Leonas et Shanarie. Soerid s'aperçoit que la réputation qu'il n'avait pas vraiment baisse. Lorsque Ragnarok Asthor rejoint l'association en l'an 305 et que pour lui le monde tend à s'approcher d'une nouvelle époque, il tente de redorer son blason.

Galao lui confie donc des missions de plus en plus importantes. Pour commencer, celle de tuer le dangereux mercenaire Fram Kirto, ce qui échoue puisque celui-ci s'est exilé à Graef et sera finalement tué par Pilan Cale, second de l'association de Graef. Lors de cette mission, il est d'ailleurs sauvé par Aero Nastaroth qui venait d'arriver dans l'association mais il ne le remerciera jamais. Désespéré, il demande une autre mission qui pourrait faire de lui un lieutenant. Galao lui confie donc la mission de recruter Snekor le sinistre, un dangereux tueur. Avec difficulté, il réussit et devient lieutenant, il en est fier, mais c'est aussi quelque chose qu'il attendait avec trop d'impatience pour le faire sérieusement.

A peine décoré de son titre, Soerid doit se rendre à la frontière accompagné de Sylvia, Snekor, Aero et Itard. Il y rencontre cinq membres de l'association d'Unukor qu'il considère tout de suite comme des ennemis, surtout le berserker Regnak, et il affronte des chevaliers suite à un piège tendu par les gardes de la frontière. C'est après cette mission qu'il comprend qu'être lieutenant, c'est avoir des responsabilités et son poste de lieutenant fait qu'il doit plus souvent fréquenter Sylvia qu'il déteste toujours autant.

Par la suite, la situation dégénère, mais il restera toujours du côté de son maître. Lors de la mort des six archers de l'association à Unukor et de l'exécution de Pascal, il ne fera rien qui déplaise à Galao. Quelques temps après, Leonas et Shanarie reviennent de leur mission, un peu mutilé mais n'ayant laissé aucun survivant. Soerid les croyait morts, mais est plutôt satisfait de leur victoire.

Les semaines d'après, son titre lui monte, de tel sorte à ce qu'il ne fasse plus grand chose. Le titre de lieutenant ne suffit pas et il veut être second. Apprendre la "mort" de Leonas qui était le plus susceptible de succéder Galao lui satisfait et l'humiliation que subit Shanarie ne l'affecte pas, puisqu'il partage la même idéologie machiste que son maître.

Peu après, Golador Bledinis, lieutenant de l'association d'Unukor, est envoyé pour négocier. Les paroles échouent et Soerid veut l'affronter, mais contre toute attente, c'est Sylvia qui le fera et parviendra à le battre. Le lieutenant est enfermé et sert d'otage. Il lui rend visite, accompagné de Itard, pour le démoraliser. La même journée, Shanarie parti à la recherche de Snekor qui a déserté l'association. Soerid espère le voir mourir.

Il apprend la mort de Cireg Jeatrem et il est comme d'habitude content que l'autre camp soit affaibli. Au même moment, Ugur rejoint la guilde et le fait qu'il soit muet permet à Soerid de l'apprécier plus que les autres. Accompagné par lui, il annonce à Golador la mort de Cireg. Et alors qu'il dirige lui-même l'association en l'absence du maître et des lieutenants, il prend la décision d'enfermer Rytha avec Golador.

La déclaration de guerre envoyée par Helmut vis à vis d'Haeli est perçue comme un défi pour Soerid, l'occasion de diriger des troupes et de devenir second. C'est ce qu'il fera et à ce moment-là, il se sent plus puissant que jamais.

Il fête la nouvelle année de la façon traditionnelle, bien que sa réputation soit restée la même et qu'il ne supporte pas la vue de certains. Les deux mois d'après, il se prépare à la guerre et ne pense toujours qu'à lui, car seule sa vie compte d'après ce qu'il pense.

La troupe qu'il dirige lors de la bataille se place entre la base et les remparts. Lorsque ceux-ci sont détruits, il abandonne les siens et se dirige vers la salle principale. Il prend Regnak au piège et l'affronte en combat singulier.

Soerid meurt en l'an 306 à la fin de ce duel. Son dernier espoir résidait dans l'aide de Sylvia qui était venue au départ pour le sauver, mais son caractère, son orgueil, ses idéaux, ses actions, toutes les erreurs qu'il a faites se sont répercutées sur lui et il meurt comme il a toujours vécu : mal-aimé. Regnak lui transperce la nuque et il est l'une des nombreuses victimes de la bataille des trois royaumes. En tant que lieutenant, sa mort affecte tout de même l'armée d'Haeli.

Pseudo supprimé
Niveau 10
04 décembre 2013 à 17:05:31

Biographie fictive numéro 7 :

Golador Bledinis (260-306) membre de l'association d'Unukor depuis l'an 2E 282 et lieutenant de l'an 305 jusqu'à sa mort en l'an 306.

Né en l'an 260, Golador est bercé très tôt dans le monde de la chevalerie et dans la vie du royaume d'Unukor. Son enfance a été particulièrement heureuse : il a vécu avec ses deux frères et ses trois sœurs, ses parents vivaient à Adroder et avaient un emploi gratifiant.

Comme tous les enfants de son âge, de l'an 266 à 272, Golador reçoit sa formation habituelle. Il est ensuite pris en charge par son père qui décide de l'aider à forger son avenir et il considère tous les membres de sa famille comme des modèles. Son plus vieux frère quitte le continent en l'an 275, c'est celui qu'il admirait et il sera triste de ne plus jamais le revoir. Vers la fin des années 270, son père essaie de le former à divers métiers manuels, mais il se rend vite à l'évidence : Golador n'est pas fait pour être charpentier ou forgeron. Il n'est pas fait non plus pour être un homme de lettres. Vers l'an 280, ses parents essaient de le faire devenir chevalier mais celui-ci refuse pour une raison quelconque. Finalement, il apprend l'existence de l'association d'Unukor et décide de la rejoindre en l'an 282.

A cette époque, c'est Bercidan Gesor le maître de l'association, Cireg Jeatrem n'étant qu'un lieutenant. Fasciné par les armes, Golador choisit le poste de guerrier et à l'âge de 22 ans, sa carrière de justicier commence.

Au départ, malgré la qualité de réussite de ses missions, il a du mal à s'intégrer. En l'an 285, son père et sa mère meurent d'un accident de naufrage et il finit par perdre de vue ses deux frères et ses trois sœurs restés à Déra. Pendant les années qui suivent, il se plongent dans la solitude. Après la mort de Bercidan Gesor et l'avènement de Cireg Jeatrem en tant que maître, il parvient tout de même à se consoler et à se faire de nouveaux amis.

Les années passent et lors de la décennie 290 il mûrit, accomplit avec bravoure ses missions mais surtout commence à convoiter le titre de lieutenant. Il est néanmoins patient et conscient que ce n'est pas un titre à prendre à la légère.

Il devient cependant jaloux de Jerrick qui obtient ce titre uniquement parce qu'il est le fils du maître. Vers la fin des années 290, une nouvelle génération de membres se forment et se rapprochant de la quarantaine, Golador sent qu'il se fait vieux et qu'il n'est plus de la même génération.

De plus, il ne se marie pas. Bien qu'il aime la vie, il se dit qu'il n'est pas fait pour aimer et qu'il a suffisamment de frères et de sœurs pour lui laisser un héritage et pour que le nom de la famille soit conservé. Il connaîtra l'existence de ses neveux et nièces mais ne les côtoiera jamais, ou alors très peu.

Au début des années 300, Golador profite de ce nouveau siècle pour demander le titre de lieutenant. Cireg refuse et il choisit Helmut et Elena qui sont de bien meilleurs candidats selon lui. Au fond de lui, Golador est frustré, mais il fait mine de rien et continue ses missions pour gagner le titre. Ses quelques minces disputes finissent par une réconciliation car il veut prouver qu'il est un homme bon avant tout.

Haeli, le royaume voisin au sud, ne l'a jamais porté à cœur. Depuis l'avènement de Galao Transko, il se doutait que la paix allait être perturbé. Après l'attaque et la destruction du château de Briamont en l'an 305, il obtient le titre de lieutenant, d'abord en remplacement de Helmut qui doit récupérer l'attaque, puis définitivement.

Calme, sage et mature, Golador perd toute envie de se hisser plus haut et conserve son titre avec modestie. Cependant, il l'admet lui-même, il ne peut pas aimer tout le monde : le sort d'Helmut ne l'intéresse guère et la mort de Percedon ne l'affecte pas.

Après que Helmut soit de nouveau opérationnel, Cireg l'envoie à sa première grande mission : négocier une paix auprès de l'association d'Haeli. Il voyage à pied des jours entiers jusqu'à la base, mais les négociations échouent, elles se terminent par un duel entre lui et le lieutenant Sylvia. A 45 ans, la vieillesse le rattrape et il échoue. Sa jambe gauche est coupée par l'épée de Sylvia au niveau du genou et il est retenu prisonnier dans les sous-sol de leur base.

Privé de sa jambe, mentalement dépité, il est en proie au doute. Les visites du lieutenant Soerid ne viennent pas le rassurer. Enfermé pendant de longs mois, il médite sur sa vie, regrette ses actions passées et se remémore son passé glorieux à Unukor.

Il apprend la mort de Cireg Jeatrem, assassiné par son fils, de la bouche de Soerid. Le même jour, alors qu'il est de plus en plus désespéré, la voleuse Rytha tentera de le libérer, elle échouera et se retrouvera prisonnière avec lui. Dès lors, la solitude le gagnera moins et il se sentira responsable du sort de la jeune femme.

La guerre déclarée et l'arrivée des troupes d'Unukor vers l'endroit où il est enfermé lui donne un mince espoir de survie. Toujours incarcéré le jour de la nouvelle année, il pense que c'est inutile de continuer à vivre sans sa jambe. Rytha, que la prison fera évoluer, pensera le contraire.

Ils sont tous deux dans la même cellule lorsque la bataille éclate. Ils entendent tout, mais la simple perception de leurs oreilles ne leur permettent pas de savoir qui gagne. Finalement, ils sont libérés par Aureg et Lantan qui ont été mis au courant de leur position. L'espoir renaît.

Cet instant de joie est de courte durée car avant même qu'ils n'aient le temps de s'enfuir, le lieutenant Ugur les attaque. Aureg est blessé et Golador se sacrifie pour que les trois autres puissent s'enfuir.

Golador meurt en l'an 306, le crâne fendu par Ugur. Son corps sera montré comme trophée par cette même personne et sera le signe de l'échec de l'objectif de l'association d'Unukor. Golador est cependant mort comme il l'a toujours voulu : en protégeant ceux à qui il tient. Il fait partie des nombreuses victimes de la bataille des trois royaumes.

Pseudo supprimé
Niveau 10
05 décembre 2013 à 13:28:05

:up:

Manablanc
Niveau 10
05 décembre 2013 à 17:42:25

Attend si j'ai bien compris c'est l'histoire des persos mort ? :noel:

Pseudo supprimé
Niveau 10
05 décembre 2013 à 17:56:17

Oui, c'est pour renforcer le background de la Fic :oui:

Manablanc
Niveau 10
05 décembre 2013 à 17:57:02

Ok pas mal :-)

Pseudo supprimé
Niveau 10
06 décembre 2013 à 13:54:04

Lisez les derniers :oui:

Je suis en train d'écrire le chapitre 23 et pour les trois derniers chapitres je vous promets du drama et de l'epicness :ok: :bave:

OnchOnchPro
Niveau 10
06 décembre 2013 à 15:29:17

J'ai réussi a battre Soerid :cool:

Et aussi je choisis de rejoindre les troupes d'helmut.

Sinon EXCELLENT Chapitre et vivement le prochain !

Kerotroll
Niveau 61
07 décembre 2013 à 18:14:16

OMG OMG OMG OMG OMG OMG OMG :bave:
Ragna obéit :-( :noel:

Pseudo supprimé
Niveau 10
07 décembre 2013 à 21:04:55

Arthur l'éternel dernier :noel:

Pseudo supprimé
Niveau 10
08 décembre 2013 à 18:50:20

Chapitre 23 prévu pour demain ou après-demain en fonction de mon avancée dans mes examens :oui:

Arthur poste :svp:

Pseudo supprimé
Niveau 10
09 décembre 2013 à 19:06:17

:spoiler: Barrière spoiler :spoiler:

Au risque de me répéter il se passe des trucs genre important dans ce chapitre, il serait donc impromptu de descendre pour se faire spoiler avant d'avoir lu :rire2:

Pseudo supprimé
Niveau 10
09 décembre 2013 à 19:06:48

Chapitre 23 : Les deux sœurs rivales.

An 292. Elena et Sylvia sont des jeunes filles qui rentrent en plein dans la puberté. Elevées par une femme qui les a recueillis suite à la guerre civile d'Haeli, elles vivent à Unukor, près de la frontière. Leur formation est terminée, éduquée de la même manière, elles sont pourtant très différentes. Ce jour-là, une violente dispute éclatent entre elles. Elles finissent par en arriver et elles se bagarrent jusqu'à finir en sang. Se battant dans la rue, elles sont arrêtées par les forces de l'ordre et ramenées à leur maison, une chaumière où leur mère adoptive vit à l'écart du village. Celle-ci, une ancienne guerrière âgée d'une quarantaine d'années, est en train de cuisiner. Sur un feu, il y a une marmite et elle tourne la cuillère en bois afin de préparer son repas. Soudain, on frappe à sa porte.

Un garde : Madame ! Je suis Traer Rantos, garde chargé de la sécurité du village.

La mère : Pourquoi vous êtes venu ici, messire ?

Un garde : Je viens vous ramener vos filles, Elena et Sylvia.

La mère : Pourquoi ? Qu'ont-elles faits ?

Le garde : Je vous le dirai si vous m'ouvrez la porte.

La femme abandonne ce qu'elle fait et elle se dirige jusqu'à la porte d'entrée. Devant la porte se tient le garde qui tient Elena et Sylvia, toutes deux couvertes de pansements.

La mère : Bon sang ! Que s'est-il passé ?

Un garde : Trouble de l'ordre publique. Z'avez de la chance qu'elle n'ait que 12 ans, sinon elles auraient pu finir un jour en prison.

La mère : Mais enfin, monsieur, Elena et Sylvia sont des jeunes filles sages et responsables !

Le garde : Responsables ? Avec tout le respect que je vous dois, Lalia, j'ai dû les arrêter alors qu'elles se battaient entre elles.

Lalia : Elena ! Sylvia ! Vous vous êtes bagarrées ?

Elena : Oui, maman.

Lalia : Mais pourquoi ? Regardez dans quel état vous êtes !

Sylvia : Parce que...

Un garde : Attendez ! Je suis pas concerné par vos disputes, mesdemoiselles, juste, à l'avenir, contrôlez vos filles et évitez qu'elles se bagarrent de nouveau sur la voie publique. Je sais bien que vous avez été guerrière et que vous voulez leur apprendre comment se battre, mais pas de cette manière, s'il vous plaît.

Lalia : J'ai renoncé à la guerre il y a bien longtemps.

Le garde : Normal, il n'y en a plus et il n'y en aura plus jamais ! Bon, j'vous laisse, je dois retourner à mon poste.

Elena et Sylvia rentrent dans la chaumière. Le garde salue Lalia et s'en va en renfermant lui-même la porte. Lalia, qui passe de l'inquiétude à la colère, s'énerve sur ses filles adoptives.

Lalia : Pourquoi vous vous êtes battues ? Je vous ai déjà dit que la violence ne résout rien ! Je ne peux plus vous faire confiance ?

Sylvia : C'est de la faute d'Elena, maman.

Elena : C'est toi qui m'as provoquée, je te signale !

Lalia : Une à la fois !

Sylvia : Elena a dit qu'Haeli n'était pas notre vraie patrie ! Dis-lui maman, dis-lui que nous sommes nées là-bas et que nous n'avons pas à vivre d'Unukor.

Elena : Maman avait décidé de s'installer ici et elle avait raison ! Sylvia, nous avons grandi ici, c'est ici notre royaume, c'est ici notre maison !

Lalia : Vous vous disputez à cause de vos origines ?

Elena : Elle veut pas comprendre, j'en peux rien, maman ! Si elle aime tant que ça Haeli, envoie-la vivre là-bas !

Sylvia : Tu as raison, maman partira avec moi et tu resteras toute seule ici.

Lalia : Assez !

Lalia donne une gifle à Elena puis à Sylvia. Alors qu'elles sont sur le point de pleurer, Lalia les console.

Lalia : Je vous en prie, arrêtez de vous bagarrer...que vous soyez d'Unukor ou d'Haeli, vous êtes des citoyennes de Déra. Sylvia, il faut que tu saches que je ne déteste pas Haeli, c'est juste qu'après la guerre, je voulais un lieu de paix, loin de tout ceux que j'ai connus, je voulais me faire une nouvelle vie, fonder une famille.

Sylvia : Mais Haeli est en paix, maman ! Pourquoi ne pas y retourner ?

Lalia : Parce qu'au fond nous y sommes, tout près. Elena, sache que tu viens effectivement d'Haeli et que si ta sœur préfère ce royaume, c'est son droit.

Elena : Je...je suis désolée, maman...

Lalia : Vous savez, lorsque je vous ai trouvées dans ce village en ruine...vous n'étiez que des nourrissons, vous pleuriez, vous étiez perdues...je ne pouvais pas vous abandonner. Ce jour-là, j'ai compris la vraie valeur de la vie. Je me suis engagée dans cette guerre sans raison et j'ai emportée bien trop de vies innocentes...je ne voulais plus priver les gens de leur vie, je voulais la donner. C'est pour ça que je vous ai recueillies, vous êtes mes filles adorées...

Lalia prend ses filles adoptives dans ses bras.

Lalia : Je vous ai élevées de la même façon et pourtant, vous êtes si différentes...mais vous êtes mes filles adorées malgré tout. Vos différences forgent votre vraie caractère. Bientôt, vous serez des vraies femmes et quand ça arrivera, vous trouverez vos querelles stupides. Elena, Sylvia, promettez-moi de ne plus jamais vous battre...

En même temps, les deux jeunes filles répondent à leur mère :

Elena et Sylvia : C'est promis, maman.

Ont-elles tenus cette promesse qui a été faite 14 ans auparavant ? Elles se sont supportées jusqu'à la mort de leur mère, un peu plus de trois ans plus tard et puis leur chemin se sont séparées. Cette promesse est à présent rompue. Elles sont certes devenues des vraies femmes, mais elles s'apprêtent à s'affronter. Elena tient sa masse d'armes en mains et elle fait face à Sylvia qui tient son épée.

Elena : Je suis désolée, Sylvia.

Sylvia : Et moi donc. Ce moment allait finir par arriver. Le plus tard aurait été le mieux.

Elena : Je suis la plus forte.

Sylvia : C'est faux et tu vas mourir.

Elena : On va le découvrir tout de suite ! As-tu progressé pendant ces années où je ne t'ai que peu vue ?

Sylvia : Bien plus que toi !

C'est à ce moment exact que la confrontation début, que leurs armes se croisent pour la première fois. Une rivalité vieille de plusieurs décennies refait surface. Avec toute l'intensité et tout leur corps, elles se font face. Plus que les autres duels, c'est un combat de mouvement. Elena et Sylvia sont des jeunes femmes rapides et agiles et elles usent de tous leurs talents dans ce face à face. Après avoir reculé un peu, Elena assène un coup que Sylvia bloque, l'épée tenue horizontalement. Elle frappe ensuite du manche son ennemie. La blonde bondit au dessus d'elle, mouvement assez rapide, mais le lieutenant a le temps de se retourner et de parer cet autre coup. Elles attaquent ensuite toutes les deux et leurs armes s'entrechoquent puis frappent le mur. Elena assène ensuite un coup de poing au visage de sa sœur adoptive et celle-ci riposte en effectuant le même coup puis en tendant son épée pour la transpercer, action qui échoue.

Sylvia : Je ne vais plus te laisser aucun instant de répit !

Elena est forcée à reculer face aux nombres d'attaques qu'elle reçoit. En position défensive, elle bloque tous les coups puis retourne en intérieur où le combat se poursuit.

Sylvia : Tu tentes de fuir ?

Elena : Absolument pas !

Elena attaque de nouveau. Le premier échange fait trembler les deux femmes. Elles reprennent l'assaut tout de suite après. Sans bouger, les lieutenants continuent de s'affronter uniquement avec leurs armes et après une dizaine d'échanges, s'arrêtent subitement.

Elena : Tu es déjà fatiguée ?

Sylvia : Moi non, toi oui.

Elena : Oh que non !

La blonde attaque par la gauche et sa masse croise de nouveau l'épée de Sylvia. Cette dernière attaque par sa gauche mais con coup est paré. Puis, Elena fait reculer Sylvia et elle se remet à attaquer. Elles assènent toutes deux des coups en même temps, elles sont presque synchronisées dans leur mouvement et malgré la différence notable de leurs armes, se battent de la même façon, même si elles ne veulent pas l'admettre. Au fond, elles ne sont pas si différentes mais aucune des deux n'osent l'avouer.

Sylvia : Ce combat durera plus longtemps que prévu. Tu n'es pas si faible, finalement.

Elena : Tu n'as pas encore tout vu !

Leur duel se poursuit avec intensité. Des phases d'avance, de recul, d'attaque et de défense se succèdent. Leur mouvement reste très grand et leur haine l'une pour l'autre ne cesse de grandir. En combattant, elles grimpent petit à petit les étages. La bataille des trois royaumes coupent les liens, l'amour comme l'amitié et avec regret, elles se sont vues forcées de s'affronter. Elles sont à égalité.

Pseudo supprimé
Niveau 10
09 décembre 2013 à 19:08:03

Et tandis qu'elles continuent à s'affronter, la bataille se poursuit. Entre les remparts détruits et la base, la confrontation entre les plus gros fronts a toujours lieu. La mort de Golador Bledinis a mentalement affaibli les troupes d'Unukor et le retour d'Ugur dans le champ de bataille les affaiblit. Aureg, blessé et porté par Rytha, se retire du champ de bataille en compagnie de Lantan. Ils ont contourné le front de derrière et se dirigent vers le campement où ils seront en sécurité. En ce qui concerne les combats autour de la base, la mort d'Elbonur Penehas a dispersé les mages de la secte : certains d'entre eux ont fui, d'autres sont morts et les derniers tentent de rejoindre Ibytrem. Ce dernier est confronté à plusieurs mages de l'association de Graef et en affrontent plusieurs en même temps. Helmut Priwin, accompagné de ses plus fidèles compagnons, part accomplir son objectif. Athalnir et Regnak se sont retrouvés et ont pour but de rejoindre cette même troupe. Galao Transko, au sommet du bâtiment, attend tranquillement que quelque chose se passe et regarde la bataille comme si c'était un spectacle. Les assassins s'affrontent entre eux et Leonas s'infiltre dans la base, bien qu'il soit ralenti par Shanarie qu'il tient comme otage. Après plusieurs reprises, la situation se retourne, de tel sorte que l'on ne puisse pas déterminer le vainqueur de cette bataille. Ce qui est sûr, c'est que Ugur est plus déterminé que jamais. Après avoir lancé le corps de Golador sur le champ de bataille tel un déchet, il est retourné au front et il mène de nouveau les troupes. Armé de sa hache de guerre, rien ne lui résiste, tous ses adversaires tombent les uns après les autres.

Rosendil : C'est formidable, lieutenant Ugur ! Nous reprenons l'avantage !

Rosendil reste à ses côtés, car la dangerosité de son supérieur ne signifie qu'il s'en prend à ses propres alliés. C'est aussi une assurance pour lui de survivre. Itard se bat de son propre côté, il est privé de toutes ses haches de jet puisque elles sont toutes plantées sur des crânes de ce que l'on appelle des cadavres. Néanmoins, il ne perd en aucun cas l'usage de ses griffes et il tue adversaire sur adversaire. Devant une telle riposte, les troupes d'Unukor désespèrent.

Dilinne : Nous sommes en train de perdre !

Fornandos : Non Dilinne, c'est seulement ici...

Dilinne : Helmut n'aurait jamais dû séparer notre troupe en deux !

Fornandos : Cela lui a permis d'entrer dans la base. Si il tue Galao, ce sera terminé.

Dilinne : Ce ne sera pas aussi simple. Qu'allons-nous devenir, nous ?

Sedor : Pas des futurs cadavres, j'espère.

Fornandos : J'ai décidé de mener cette troupe et si nous restons ici, c'est pour une raison : nous devons retenir nos adversaires, en tuer le plus possible et maintenir la position !

Sedor : Nous ne battrons pas en retraite alors ?

Forandos : Absolument pas. Chevaliers, ne perdez pas espoir et avancez ! Concentrez vos forces sur le lieutenant Ugur, tout de suite !

Un chevalier : A vos ordres !

Le vieil homme a compris : la seule manière d'avoir une chance de reprendre l'avantage, c'est de tuer Ugur au plus vite. Les chevaliers tentent de faire une percée tandis que les troupes derrière tentent d'avancer.
Amroth et tous ses compagnons se rendent à l'évidence : Ibytrem Qurth est le plus puissant de tous les mages de Graef. Sa connaissance magique semble illimitée, il possède une vigueur innée pour son avantage et rien ne semble l'arrêter. Il occupe une position centrale dans la pièce où il affronte ses disciples, ceux-ci l'entourent et utilise tous les sorts possibles pour le tuer.

Ibytrem : Voilà un bon moment que je n'ai pas tué l'un d'entre vous.

Amroth : Et ça n'arrivera plus jamais, tu m'entends ?

Dans une tentative inutile, Amroth charge son poing de magie et essaie de frapper Ibytrem avec, bien entendu cela échoue lamentablement.

Ibytrem : Tu es désespéré à ce point, Amroth ? Je suis déçu. Vous êtes tous à bout de souffle et un claquement de doigt suffirait à vous achever. Je voulais voir combien vous avez progressé. Ce n'est pas mal, mais loin d'être suffisant !

Amroth : Compagnons, relevez-vous et combattez ! Ne perdez pas espoir, sinon il nous vaincra !

Ibytrem : Ah, je vois, j'ai compris comment vous vaincre dans la plus grande des douleurs possibles. Eliminer vos meneurs me paraît être le meilleur plan.

Le vieux mage utilise un sort pour booster sa vitesse puis il éjecte Amroth d'un coup de poing vers le mur. Puis, il se téléporte en face de lui afin de l'achever.

Carcia : Non ! Je ne vais pas te laisser le tuer, lui aussi !

Garv : Tu vas pas réussir à faire quoi que ce soit, vieil homme !

Les mages sont cependant trop loin pour intervenir à temps. Ibytrem saisit Amroth, qui est blessé, par le crâne.

Ibytrem : En l'honneur du mage que tu as été, je vais t'arracher la tête comme j'ai arraché celle de Cabain !

Ibytrem s'est fait prendre par surprise, sans qu'il ait pu faire quoi que ce soit, une flèche s'est retrouvée plantée dans son cœur. Il tombe sur le dos et Amroth se retourne, sa femme Angelica, tenant son arme en mains, ainsi que Gorvelin sont arrivés dans cette pièce par la porte.

Angelica : Ca, c'était pour Cabain !

A première vue, le vieil homme semble mort.

Aaron : Nous avons...réussi ?

Amroth : J'espère que oui...

Carcia : Alors tout est fini, nous pouvons rentrer chez nous ?

Ibytrem : Je crains que non.

A la plus grande surprise, Ibytrem est vivant. D'un seul coup, la flèche se dissipe et une sorte de lumière blanche apparaît : le trou béant où il saignait disparaît complètement. Tranquillement, il se relève.

Gorvelin : Que...quoi ?

Ibytrem se met à rire.

Ibytrem : C'est tout ce que vous avez trouvé ? Pensiez-vous sérieusement que je pouvais périr d'une simple flèche dans le cœur ?

Amroth : Vous êtes un monstre !

Ibytrem : Non, je suis juste le plus puissant.

Amroth recule pour ne pas se faire prendre par une attaque surprise. Angelica et Gorvelin se rapproche du milieu de la pièce pour continuer et en même temps, Carcia et Garv préparent leurs sorts.

Amroth : Angelica, tu as réussi ?

Angelica : Nous avons réussi. Elbonur est mort et sans Gorvelin, je n'y serais jamais arrivé.

Ibytrem : Elbonur est mort, dis-tu ? C'était un puissant mage, peut-être trop sûr de lui, c'est sans doute cela qui a causé sa perte.

Gorvelin : Exactement ! Tu n'as plus aucun allié !

Angelica : Les mages qui vous suivaient sont soit morts, soit ils se sont enfuis. Il n'en reste plus beaucoup ici. Vous n'avez plus aucun allié !

Ibytrem : Et tu penses que mes alliés me sont encore utiles, à présent ? Ils devaient m'aider à parvenir jusqu'ici, c'est chose faite.

Carcia : Ce n'étaient que des pions pour vous ? Votre cruauté n'a-t-elle donc aucune limite ?

Ibytrem : Qui va les pleurer ? Ils ont tué tant de personnes innocentes, ils ne méritent aucune miséricorde.

Amroth : Eux et vous, vous êtes pareils !

Ibytrem : Certes, mais je ne suis pas encore vous. Ceci n'est qu'un détail, mais je ne souhaite pas que l'on me pleure à ma mort. De toute façon, quand ce moment arrivera, il n'y aura plus personne.

Garv : Arrêtez de parler et battez-vous !

Garv, lassé de toutes ses paroles, libère de l'énergie de ses deux mains. Juste après avoir lancé ce sort, il se précipite sur Ibytrem.

Garv : Aidez-moi ! Attaquons-le tous ensembles !

Même si Amroth a failli mourir, il revient à l'assaut. Carcia les soutient de loin et Angelica, même si elles sont inefficaces, continue de tirer des flèches. Gorvelin prend son courage à deux mains et affronte son nouvel ennemi. Ibytrem préfère entamer quelqu'un qui est déjà entamé et lance un sort contre Amroth : une orbe noire se créé et part à toute allure vers le mage. Il se défend de sa main droite, mais il ressent directement une grande douleur : sa manche, jusqu'au coude, se désagrège. Il tombe à terre et tient son bras nu jusqu'au coude.

Garv : C'est moi ton adversaire !

Garv bondit et exécute un coup de pied en l'air : il touche son adversaire du côté droit. Il serra ensuite le poing de sa main qui tient la dague et lui tranche le visage.

Ibytrem : Maudit sois-tu !

Le vieil homme essaie de riposter d'un coup de poing et ce geste est bloqué parce qu'il est poignardé sur le dos par 'Aaron qui s'est faufilé jusqu'à son ennemi.

Ibytrem : Vous ne comprenez pas ? Toutes vos attaques sont inutiles !

Ibytrem assène un coup de coude à chacun de ses deux adversaires et ils sont éjectés jusqu'à l'autre bout de la salle.

Ibytrem : Vous êtes venus, tous en même temps sur moi et ça n'a pas suffit. Je suis à l'apogée de ma puissance et rien ne peut m'arrêter ! Pourquoi insistez-vous ?

Un mage : Parce que nous devons protéger tout ce que vous menacez !

Ibytrem : Jusqu'à maintenant, vous l'avez fait très mal.

Amroth : Il essaie...de nous démoraliser...ne perdez pas courage !

Garv : Je me relèverai jusqu'à la mort, tu m'entends ?

Ibytrem : Tous réunis ici, vous tuer tous en même temps serait la meilleure des solutions. Je n'ai que faire de vous.

Un mage : Ah oui ? Essaie donc, pour voir !

Un mage de l'association de Graef charge un sort dans chaque main dans le but de tuer le régent. Ibytrem réagit simplement en tendant tous ses doigts et en fendant l'air.

Ibytrem : Adieu.

Le mage n'a pas le temps de savoir ce qui lui arrive qu'il est déjà mort. L'air tranchant, un sortilège mortel qu'a lancé le vieil homme, l'a coupé au niveau du bassin : son corps s'est séparé en deux. Cette mutilation et ce meurtre choque tous les alliés du défunt.

Une mage : Noooooon !!!

Ibytrem : Voilà un autre exemple de sort qui n'a pas de limites ! Je vais vous découper en morceaux d'un simple geste de la main !

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Niveau 10
09 décembre 2013 à 19:09:03

Ce sort simple à utiliser risque d'être la fin de tous les combattants ici présent. A une dizaine de reprises, le vieux mage utilise ce même sort, envoyé à tous ses ennemis éparpillés dans la salle. Par miracle, Aaron parvient à le dévier de sa dague car il l'a anticipé. Dans l'air, Garv l'a senti également et l'a paré de sa dague. Amroth, quand à lui, s'est dressé devant Angelica pour la protéger : il a eu le temps de générer un bouclier au dernier moment, ce même bouclier s'est brisé instantanément mais a pris tout le choc.

Angelica : Amroth !

Amroth : Je vais bien ! Je l'ai encore échappé belle...

Les autres sorts ont tous été évités et ont fendu les murs dans tous les sens.

Angelica : Cette fois-ci, je vais viser la tête !

Angelica décoche une flèche, de nouveau vers Ibytrem. Ce dernier lance encore une fois le même sort : la flèche est coupée et son trajet est interrompu, l'archère évite de justesse ce qui lui a été envoyé : le mur est fendu et le bâtiment semble trembler.

Aaron : On dirait que le bâtiment va s'effondrer ! Vous voulez tous nous faire mourir ou quoi ?

Ibytrem : Oh que oui ! Je peux recommencer autant de fois que je veux !

Carcia : Avez-vous pensé à toutes ces vies innocentes que vous allez emporter ?

Ibytrem : Ces larves qui se battent ne sont pas innocents. S'ils ne meurent pas à cause de moi, ce sera autrement. Si tout le monde meure, il n'y aura plus de bataille et tout sera réglé.

Amroth : Rien ne sera réglé, au contraire !

Ibytrem : Discuter avec vous ne sert à rien. J'aurais pu détruire cette base il y a longtemps, mais j'ai encore une chose à faire, rencontrer l'élu de la magie ! Alors je préfère tous vous tuer les uns après les autres en attendant de le rencontrer !

Angelica : Et si il ne vient jamais jusqu'ici ?

Ibytrem : Oh, il viendra, j'en suis certain. A présent, je vous suggère de vous soucier de votre propre sort.

Ibytrem ferme ses mains et dans chacune d'entre elles, des orbes noires se forment. Un nouveau sort mortel. Plus le temps passe, plus il paraît invincible et inarrêtable et les répercussions de sa présence en ces lieux seront nombreuses.

La confrérie des assassins d'Unukor n'est plus. Fut une époque où elle était occupée par des vaillants assassins qui accomplissaient parfaitement leur travail afin de remplir l'objectif final. Ces deux dernières années, elle a subi échec sur échec et petit à petit, elle s'est disloquée. Leur dernier espoir consistait à intervenir dans cette bataille pour retrouver leur gloire passée. Mais le dernier ordre donnée par leur maître a provoqué leur perte. Les assassins d'Haeli sont beaucoup plus forts et les assassins d'Unukor se sont fait massacrés les uns après les autres. Il ne reste plus que deux membres : le maître, qui affronte le maître adverse et Leorine Shasen, son épouse, qui affronte Snekor. Cette femme déterminée affronte son adversaire avec ténacité et vivacité. Si le duel est à égalité, il faut reconnaître qu'elle commence à perdre sa détermination et sa motivation. Elle est blessée à la main, au visage et au torse et même si elle a réussi à effleurer Snekor à trois reprises, elle voit sa défaite arriver.

Leorine : Je regrette...j'aurais voulu...

Snekor : Tu abandonnes maintenant ? Quel dommage.

Leorine : Même si j'arrive à te battre, je ne peux pas espérer sortir vivante d'ici. Nous n'étions ni assez nombreux, ni assez motivés. Autrefois, le maître fut le plus grand des assassins. Nos défaites l'ont rendu incompétents et à cause de ses erreurs, nous allons tous payer.

Snekor : Lorsque je combats, je n'aime pas discuter. Quand on le commence, on le finit.

Leorine : Je n'en peux plus...

Snekor : Qu'importe les circonstances. Si tu t'engages dans un duel, bats-toi de toutes tes forces jusqu'au bout.

Leorine : Mon adversaire qui me donne des conseils, on aura tout vu !

Snekor : Soit on en finit maintenant et je consens à t'achever sans douleur, soit on se bat jusqu'au bout. Que choisis-tu ?

Leorine : Je vais me battre jusqu'au bout !

La femme reprend motivation et lève ses dagues. Elle les fait tournoyer puis bondit sur son adversaire. Snekor plie ses bras et exécute une attaque où ses bras se croisent en croix. Les dagues se croisent et Leorine recule. Le duel se poursuit avec intensité et les deux combattants reprennent leurs impressionnantes vitesse et agilité. Tantôt ils assènent des coups de dagues, tantôt ils utilisent leurs poings et leurs pieds pour appuyer leurs attaques.

Leorine : Yaaaah !!

De sa main droite, Leorine assène un coup. Ce même coup est bloqué par la dague de Snekor qu'il tient dans sa main droite. Les mêmes gestes sont répétés, cette fois-ci de la main gauche. Leurs jambes restent pliés et leur position stable jusqu'à ce qu'ils donnent chacun un coup de pied et reculent sous le choc. Leur affrontement se poursuit directement et ils continuent à user de leurs talents d'assassin sans s'épuiser. Leorine décide ensuite de se battre stratégiquement : elle économise ses forces et favorise l'esquive plutôt que l'attaque et la défense. Ce petit jeu prend fin lorsque Snekor bondit sur elle, lui assène un coup de poing puis lui tranche le visage du côté gauche. Le sang coule telle une plaie et la marque est très visible.

Leorine : Je n'ai pas dit mon dernier mot !

La femme attaque à gauche, puis à droite, ensuite elle attaque avec ses deux dagues en même temps. Snekor se doute que ses enchaînements sont exécutés sous le coup de la colère et il se contente de se défendre simplement en attendant qu'elle s'épuise. Lorsque justement, elle s'arrête pour reprendre son souffle, l'assassin saisit sa dague et tente de lui planter à l'emplacement du cerveau, mais Leorine dévie le coup et essaie à son tour de poignarder Snekor au niveau du cou, mais elle ne fait que l'effleurer, encore et encore.

Snekor : Au départ, tu étais une adversaire intéressante. A présent, j'ai l'impression que tu me fais perdre mon temps.

Leorine : J'étais la femme la plus compétente de la confrérie. J'ai tué, j'ai aimé, j'ai vécu. Tout ça semble se terminer ici et maintenant...

Leorine sert ses poings et ne lâche pas ses dagues. Elle exécute à nouveau un enchaînement de mouvement et de coups. Snekor pare toutes les attaques puis il lance l'assaut à sont tour : Leorine croule sous l'intensité et le nombre d'attaques mais parvient à survivre et à rester debout, du moins pour le moment. Ce duel est en train de perdre fin.
Pendant ce temps, les assassins d'Haeli en ont complètement terminé avec les assassins d'Unukor. Les cadavres gisent sur la pierre, laquelle est décorée par leur sang. Les corps mutilés remplissent tout l'espace disponible. Nost et Tira, qui font partie des meilleurs assassins de la confrérie, sont les principaux responsables de ce carnage. Sur ce lieu, seul le maître des assassins d'Unukor résiste encore. Le maître d'Haeli a décidé de s'occuper de lui personnellement. Les assassins forment une ligne et regardent le duel sans intervenir ni dire un mot. Le maître d'Unukor a beau être seul et en position de faible, il ne désespère pas, contrairement à sa femme.

Le maître d'Unukor : Tu es tellement arrogant ! Tu as toujours cru que tu étais le plus puissant et tu m'affrontes seul, pendant que tes disciples regardent !

Le maître d'Haeli : Les miens sont toujours vivants.

Le maître d'Unukor : Vous les avez tués !

Le maître d'Haeli : Tu es le seul responsable de leur mort. Tu les a précipités à leur perte. Si tu t'étais occupé de ton royaume et que tu n'étais pas venu ici, ils seraient toujours vivants.

Le maître d'Unukor : En occupant de mon royaume, j'ai perdu la plupart des miens, notre confrérie a été détruite, nous devions redorer notre blason, retrouver notre gloire d'antan !

Le maître d'Haeli : Pas de cette manière.

Le maître d'Unukor : Il n'y avait pas d'autre solution.

Le maître d'Haeli : Tu aurais pu abandonner, dissoudre la confrérie ou la confier à quelqu'un de plus responsable que toi.

Le maître d'Unukor : Je suis le mieux placé pour diriger cette confrérie !

Le maître d'Haeli : A présent, il ne reste plus rien. Tu as été un incapable et un lâche. Et tu mourras en lâche.

Sous le coup de la colère, le maître d'Unukor attaque. Son coup est immédiatement paré.

Le maître d'Haeli : Tu espères me tuer avec des attaques aussi primaires ?

Le maître d'Unukor : Tu es leur meneur. Je ne peux pas tous les tuer, mais si je te tue, j'aurais montré que je suis le plus fort et ils me suivront !

Le maître d'Haeli : Nous prends-tu pour une nation barbare ? Nous formons une confrérie soudée et organisée. Ce n'est pas la loi du plus fort qui compte. Il ne tient qu'à moi de leur ordonner de te poignarder tous en même temps.

Le maître d'Unukor : Fais silence !

Le maître d'Unukor a beau asséner un grand nombre de coups, aucun ne touche son adversaire. Pire encore, son ennemi lui fait l'affront de ne pas bouger.

Le maître d'Haeli : Tu mérites une mort longue et douloureuse. Je te suggère de déposer les armes, tu n'as plus aucune chance.

Le maître d'Unukor lève sa dague, mais à ce moment-là, il entend une femme crier.

Le maître d'Unukor : Leorine ! Elle est toujours vivante !

Il manque de se faire tuer, mais il reprend du poil de la bête et fait tomber le maître d'Haeli après l'avoir frappé d'un coup de poing. Il s'approche du gouffre et voit effectivement sa femme.

Le maître d'Unukor : Je l'ai entraînée ici et elle risque de mourir. Je ne veux pas ! Leorine, j'arrive !

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Niveau 10
09 décembre 2013 à 19:10:27

Le maître d'Unukor saute vers la plateforme où ils se trouvent pendant que le maître d'Haeli, sous son capuchon, se dit qu'il a honte qu'un dirigeant aussi incapable et émotif puisse exister. Lorsque le chef parvient à la plateforme, il voit sa femme Leorine entaillée aux cuisses, aux épaules et éraflées au niveau du ventre. Cependant, elle est parvenue à blesser Snekor qui lui accorde un instant de répit le temps de se reprendre.

Le maître d'Unukor : Leorine ! Tu es toujours vivante !

Snekor : Plus pour longtemps.

Leorine : Nous allons tous les deux mourir d'ici peu.

Le maître d'Unukor : Non ! Je vais te sauver !

Leorine : Me sauver ? Pour faire quoi après ? Et qu'est-il advenu des autres ?

Le maître d'Unukor : Ils sont...tous morts.

Leorine : Alors nous avons échoué. Snekor, c'est ainsi que tu t'appelles, tue-moi !

Le maître d'Unukor : Non ! Je ne veux pas te voir mourir !

Leorine : Alors il ne fallait pas nous faire venir. Quand je t'ai épousé, je pensais que nous allions avoir un avenir brillant. Tuer ensembles, inspirer la peur, je me suis trompée...est-ce à cause de moi que tu as petit à petit perdu tous tes talents ?

Le maître d'Unukor : Non, c'est faux, tu sais bien que...

Leorine : Les émotions rendent les gens plus faibles.

Le maître d'Unukor : Je...je dois te sauver...

Le maître d'Haeli n'aime pas qu'un adversaire lui échappe. Il a sauté de là où il se trouvait et a atterri juste derrière l'autre maître qu'il saisit par le cou.

Le maître d'Haeli : L'émotion et rend les gens plus faibles. Tu as succombé à ce poison que l'on appelle l'amour et tes erreurs ont causé la perte des tiens. Ne t'inquiète pas, tu peux mourir tranquillement, nous rebâtirons une confrérie bien meilleure que celle dont tu t'es occupé.

Leorine : Adieu, mon amour...

Le maître d'Haeli poignarde l'autre maître avec sa dague au niveau du cœur. Snekor se rapproche de Leorine et la poignarde également le cœur. Ils les lâchent ensuite et le maître d'Unukor et Leorine accomplissent leurs derniers gestes : ils s'avancent lentement, marmonnent quelques derniers mots et tendent la main. Ils tombent à plat ventre et se retrouvent côte à côte.

Snekor : C'est terminé, maître.

Le maître d'Haeli : Au contraire, cela a à peine commencé. Ces gêneurs sont morts, mais le temps précieux qu'ils nous on fait gaspillés ne sera pas rattrapé. Je sens qu'il ne nous reste plus beaucoup de temps. La forteresse est grande. Pénétrons-la, vite.

Snekor et le maître d'Haeli reviennent auprès des autres assassins et poursuivent leur infiltration. Pour l'instant, ils ne savent pas qu'ils sont suivis le plus discrètement possible par l'espion Aero. Celui, maître dans l'art du faufilage, a observé toutes leurs actions et a réfléchi vis à vis de ce qu'il pourrait faire pour les arrêter, alors qu'il est seul.

Aero : Ils veulent tuer Galao ? Ce ne sont pas les premiers, mais...

Caché derrière un mur, il regarde de nouveau le groupe : pas aucun doute, Snekor est parmi eux.

Aero : Snekor...nous étions venus ensembles dans l'association. Et maintenant, tu nous attaques ? Je sais que Galao est quelqu'un de détestable, mais tu attaques notre patrie. Soit tu es devenu ce personnage dangereux, soit tu l'étais avant et tu cachais bien ton jeu. Autrefois, nous étions alliés, mais si je dois t'arrêter, je le ferai.

Les assassins fixent leur objectif : le plus haut point de la base.

Le maître : Galao Transko se trouve là. Nous devons l'arrêter.

Snekor : Attendez, maître. Je pense que quelqu'un nous suit.

Helmut se rapproche de son objectif : sa montée vers le sommet de la forteresse touche à sa fin. Son avancée est lente, car à chaque étage, il rencontre des adversaires prêts à sacrifier leur vie pour défendre leur chef. Brad le suit toujours fidèlement, ainsi que ses plus proches compagnons qui se réduisent à vue d’œil.

Helmut : Ne faiblissez pas !

Le jeune maître combat à l'extérieur et a donc une vue parfaite de la bataille qui se déroule en-dessous et autour de lui. En regardant en bas, il y a quelques minutes, aucun doute possible, il a aperçu le cadavre de Golador.

Brad : Nous sommes en train de gagner, non ?

Helmut : De gagner ? Brad, Golador est mort, tu l'as vu comme moi...

Brad : Je sais mais, je ne peux pas le pleurer...je ne l'ai pas vraiment connu, il a été prisonnier pendant si longtemps...

Elrond : Nous nous battrons en son nom !

Elrond, même s'il garde son statut d'archer, se bat essentiellement au corps à corps : ses flèches ont déjà percées le crâne de nombreux chevaliers. Garon continue d’utiliser ses dagues.

Garon : J'espère que Yûki s'en sort...

Elrond : Nous y penserons après ! Nous sommes presque parvenus à notre objectif !

Helmut : Encore faut-il tuer Galao...

Helmut lève son épée et tranche deux chevaliers en face de lui.Trois autres, armés de lances, essaient de l'empaler mais une épée vient dévier une première lance et une autre épée décapite un premier chevalier. Le jeune homme a le champ libre et il empale ses deux autres ennemis.

Brad : Athalnir, Regnak, c'est vous !

Le patrouilleur et le berserker ont rejoint la troupe et leur aide sera précieuse. Malgré leurs blessures, ils semblent en pleine forme.

Regnak : Je suis parvenu à tuer Soerid.

Brad : C'est vrai ?

Athalnir : Oui, je l'ai retrouvé et j'ai vu son cadavre. Nous sommes ensuite remontés jusqu'ici.

Helmut : Tuer un lieutenant nous apporte un net avantage.

Brad : Nous en avons perdu un aussi !

Athalnir : Ah bon ? Qui ça ?

Helmut : Golador, je suis triste pour lui, mais il ne participait à la bataille...

Regnak : Qu'il repose en paix, nous avons une nouvelle raison de nous battre : pour le venger !

Athalnir : Et Elena, où est-elle ?

Helmut : Elle est partie affronter sa sœur adoptive, souvenez-vous, c'est celle dont elle parlait qui est lieutenant dans l'association d'Haeli.

Regnak : C'est elle qui a voulu l'affronter ?

Helmut : Oui, elle a insisté. Espérons qu'elle soit plus forte qu'elle.

Garon : Quoi qu'il en soit, nous sommes bientôt au sommet, je vous suggère d'avancer !

Helmut mène les troupes pour une nouvelle percée. A l'extérieur et marchant sur la pierre, il avance tout en exécutant des mouvements de son épée sur ses ennemis. Brad exécute timidement un coup et son adversaire est un berserker qui abat sa masse sur le sol et le fait vaciller, il manque de tomber dans le vide mais son frère le rattrape de sa main droite avant de transpercer le berserker en prenant son épée de la main gauche. Garon tournoie et avance, sa dague tranche tous ses ennemis. Elrond vise d'un oeil précis, la tête et le cou le plus généralement. Athalnir et Regnak combattent ensembles, leurs mouvements sont synchronisés et aucune de leurs adversaires ne les résistent.

Brad : Vous ne sentez que ça tremble ?

Elrond : Qu'est-ce que tu racontes ?

Tout le monde s'immobilise, car tout le monde ressent une secousse.

Brad : Il se passe quelque chose, j'en suis sûr !

Helmut : Oui, tu as raison, Brad, il y a bel et bien une secousse !

Le mur à leur gauche se met soudainement à trembler, comme si il se fendait.

Helmut : Mettez-vous à l'abri ! C'est un ordre !

Tous ceux qui suivent Helmut se regroupent devant auprès de lui, mais tous n'ont pas le temps : le sol s'effondre à leur pied : une vingtaine de combattants tombent. Garon est parmi eux, mais il se trouve près du bord, il ne lâche pas sa dague et la plante sur la pierre. Il est suspendu au-dessus du vide.

Elrond : Garon ! Tiens bon !

Sans hésiter, Elrond jette son arc à côté de lui et tend son bras pour remonter Garon. Au final, l'archer remonte sans difficulté et lorsqu'il se relève, il reprend sa dague accroché à la pierre. Cependant, une demi-douzaine de combattants d'Unukor sont tombés, ils sont morts, écrasés quelques dizaines de mètres plus bas. Entre les deux plateformes, il y a une dizaine de mètres.

Garon : Merci ! Je l'ai échappé belle !

Regnak : Bon sang ! C'était quoi, ça ?

Brad : De la magie.

Regnak : De la magie ?

Brad : Seule un sortilège pourrait briser de la roche comme ça. C'est la même magie que celle qui a détruite les remparts tout à l'heure.

Regnak : Tu m'as l'air de t'y connaître, Brad.

Brad : Pas plus que les autres. Je constate simplement.

Athalnir : La constatation, c'est que nous sommes débarrassés de pas mal d'ennemis ! En plus, personne ne peut me suivre !

Helmut : Il y en a encore beaucoup d'autres. Et puis, il y a d'autres entrées.

Un membre : Oui, notre maître a raison.

Helmut rengaine son épée un temps afin de regarder tous les points du champ de bataille.

Helmut : Fornandos tient toujours la position, mais je ne vois pas Yûki...

Brad : Helmut ! Qu'est-ce que c'est, là-bas ?

Brad montre du doigt à son grand frère un lieu du champ de bataille. Ce point désigne un génocide perpétré par une femme encapuchonnée.

Helmut : Quand je vous disais que c'est allé plus loin que nous ne le voulions...il est temps de mettre un terme à tout ça.

Garon : Nous te suivons, comme toujours.

Helmut : Attendez.

Elrond : Qu'y a-t-il ?

Helmut : Je suggère de diviser nos forces.

Athalnir : Pour quelles raisons précises ?

Helmut : Haeli n'est pas notre seul ennemi. Depuis que cette bataille a commencé, des phénomènes étranges se sont produits et certains d'entre vous devraient aller mettre ça tout au clair.

Brad : Et comment ?

Helmut : Pour commencer, Elrond, Garon, Milena, Podrick, Simon, vous voyez, le point que mon petit frère a désigné ? Je vous donne comme ordre d'aller le rejoindre pour aller voir ce qui s'y passe. Vous êtes des archers, vous pouvez vous mettre à une distance de vue raisonnable.

Simon : A vos ordres.

Helmut : Les autres, suivez-moi ! Nous continuons notre montée !

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Niveau 10
09 décembre 2013 à 19:12:34

Les cinq archers désignés avancent l'arc à la main et cherchent un chemin pour descendre et parvenir jusqu'au point. Helmut mène cette troupe réduite jusqu'à l'intérieur qui se trouve à leur gauche. Leur objectif est proche.
Non loin de là, Elena et Sylvia poursuivent leur duel. Avec sa masse, la blonde brise un mur de pierre et sa sœur s'écroule sur le sol.

Sylvia : Quelle force ! Ce n'est pas l'élégance d'une femme, ça !

Elena : Je n'ai pas besoin de tes remarques de femme jalouse.

Sylvia se relève et lèche le petit filet de sang et qui est sur sa lèvre. Elle tend ensuite son bras pour avoir une portée suffisamment grande.

Elena : Je suis capable de briser des murs, tu n'as plus aucune chance.

Sylvia : Ah oui ?

Sylvia regarde derrière elle et elle voit une table. Pour libérer de l'espace et impressionner son adversaire, elle se retourne et coupe le meuble en deux sans la moindre difficulté.

Sylvia : Je ne crois pas, non.

Elena : Assez perdu de temps !

Elena et Sylvia reprennent leur duel. Curieusement, leur rythme de combat a évolué vers un style moins noble. Elles se battent plus brutalement, mais toujours en se déplaçant beaucoup. Au cours de leur duel, les deux femmes ont changé plusieurs fois de pièces et ont grimpé d'étages en étages. La masse d'armes et l'épée s'entrechoquent et elles font des pas de côté puis arrivent dans un couloir intérieur. Elles se déplacent d'abord vers le gauche et les armes percutent le mur.

Sylvia : A cause de toi, notre base est abîmée !

Elena : A la fin, c'est plus que ta base qui sera abîmée !

Elles attaquent en même temps et de tous les côtés et elles tournent autour d'un centre créé par leur arme pour qu'aucune d'elles ne recule ni n'avance. La confrontation dans le couloir dure un certain temps, comme au début du temps, injures et coups forts sont donnés. Le couloir est parcouru de tel sorte à ce que les deux femmes longent le mur. Le mur subit, par ailleurs, de nombreux chocs et de nombreuses fissures se créent. Après avoir traversé ce couloir, les deux soeurs arrivent à un des derniers escaliers en colimaçon du bâtiment. Sylvia s'y engage en première et recule tout en parant les coups de Elena qui avance dans le sens des escaliers. De temps en temps, leur engagement dans le combat s'inverse, bien qu'elles gardent la même position.

Sylvia : Il faut reconnaître que tu es un sacré bout de femme, Elena. Ce duel n'en finit pas.

Elena : Tu t'attendais à quoi ?

Sylvia : A quelque chose du genre. Ca me plaît. Finalement, ils maîtrisent bien l'art du combat, à Unukor.

Elena : C'est notre mère qui nous a appris ce style de combat, tu te souviens ?

Sylvia : Nous l'avons peaufiné dès que nous nous sommes séparées. Même si nous possédons des armes différentes, nous nous battons de la même manière. Etrange, non ?

Elena : Où veux-tu en venir ?

Sylvia : Peut-être que nous sommes pareilles, toi et moi.

Elena : Ne me compare à toi !

Sylvia : Nous avons toujours voulu montré que nous sommes différentes, et pourtant, ce combat montre qu'au fond, nous sommes les mêmes.

Elena : Tais-toi !

Elena ne veut pas l'admettre mais elle pense que sa sœur adoptive a raison. Le duel se poursuit néanmoins avec intensité et elles se rapprochent de plus en plus de la fin de l'escalier.

Sylvia : Cet escalier est l'un de ceux qui mènent au sommet. Je vais revenir d'où je viens, finalement.

Cet escalier mène vers un long couloir somptueusement décoré. Elena et Sylvia récupèrent un peu d'espace et le croisement des armes forment des étincelles. Les coups partent de tous les côtés. Elles ne traversent cependant pas tout le couloir puisque Sylvia décide de s'enfuir vers une salle qu'elle affectionne particulièrement.

Elena : Pourquoi tu t'enfuis ?

Sylvia : Je ne m'enfuis pas.

Elena : Alors pourquoi tu es venue ici ?

Sylvia : Un jour, Galao m'a raconté que cette salle fut l'une des premières imaginées par l'architecte qui fit construire cette base. C'est une salle où se déroulaient les duels judiciaires.

En entendant ces mots, Elena pose ses mains au même emplacement sur sa masse d'armes.

Elena : Ce n'est pas un duel judiciaire.

Sylvia : Non, mais c'est ici que nous devons en finir.

Elena : Sommes-nous obligées d'en arriver là ?

Sylvia : L'une de nous deux a choisi le mauvais camp. Nous devons le déterminer.

Elena : Si seulement nous pouvions changer le passé...

Sylvia : Je regrette, mais nous n'avons pas le choix. Je tenais à te dire que tu es une redoutable guerrière et que j'ai pris plaisir à t'affronter.

Elena : De même.

Elena et Sylvia s'avancent vers le milieu de la pièce. Elles assènent toutes les deux un coup pour marquer le début de la dernière phase de leur affrontement. La blonde donne ensuite un coup de coude puis lève son arme, son ennemie cogne deux fois son épée sur la masse. Elle exécute ensuite un coup de pied en sautant que Elena évite en se baissant. Trois échanges successifs se font et le combat se poursuit. Petit à petit, leurs souvenirs reviennent : la première fois qu'elles ont touché une arme, comment elles ont appris à les manier, dans quelles circonstances il faut les utiliser, toutes ces leçons leur ont été données par Lalia la guerrière, leur mère adoptive. Aujourd'hui, c'est qu'elles ont appris pour combattre ensembles, elles s'en servent contre elle-même.

Elena : Yaaah !!

Pour la première fois, Elena ne rate pas son coup : sa masse frappe Sylvia en plein visage. Etourdie, elle riposte pourtant dès qu'elle est de nouveau pleinement consciente : son épée s'abat sur l'épaule d'Elena. Elles possèdent désormais des marques de leur combat. Et ce n'est pas fini.

Sylvia : La prochaine fois, je vais toucher un endroit mortel !

L'épée et la masse se croisent une énième fois avec une force inouïe. Les échanges qui suivent s'exécutent avec la même force et la même intensité qu'avant, mais à partir de maintenant et à plusieurs reprises :les deux femmes sont touchées et blessées. Elles finissent par saigner sur toutes les parties du corps. Après cet enchaînement de coups mortels, elles se remettent face à face.

Sylvia : Mon épée est aiguisée...et elle est bien capable de te tuer !

Elena : Ma masse d'armes va te briser tous tes os !

Ces armes qui les représentent, elle les porte non seulement comme une arme, mais aussi comme un symbole. Elles se rencontrent de nouveau et avec toute la force qu'elles possèdent encore, ces armes se croisent encore.

Il n'y a un instant de répit dans cette bataille. Le seul espoir de survie certain reste de fuir le combat. Le campement érigé par les troupes d'Unukor, à une dizaine de kilomètres de la base de l'association d'Haeli est l'endroit où se regroupent médecins de guerre et blessés. Aureg, toujours porté par Rytha, y est enfin parvenu. Lantan, qui les surveille par derrière, fait signe à ses alliés.

Lantan : Nous avons un blessé !

Un médecin les aperçoit et il leur fait signe de s'approcher.

Le médecin : Identifiez-vous.

Lantan : Je suis Lantan de l'association d'Unukor et mon ami Aureg, qui est guerrier dans cette même association, est blessé.

Le médecin : Je reconnais votre sigle et je vous ai aperçu avant que vous partiez pour la bataille. Je suis content de vous voir, et je suis content de voir qu'il n'y a eu aucune infiltration ennemie.

Lantan : Malheureusement, ce n'est pas le moment pour discuter ! Il doit recevoir des soins au plus vite !

Le médecin : Sa blessure ne me semble pas mortelle, mais en effet, il ne faut pas que la plaie s'affecte. Suivez-moi !

Le médecin les mène à une tente. A l'intérieur, le médecin leur demande de poser Aureg sur une couverture au sol, couché sur le dos, il attend de recevoir ses soins.

Le médecin : Mes collègues ne vont pas tarder à venir. Ne t'inquiète pas, tu vas t'en sortir !

Rytha : Merci de vous occuper de lui, monsieur ! Je suis rassurée d'entendre qu'il va s'en sortir ?

Le médecin : Mmh, qui es-tu, toi ? Tu n'es pas de l'association d'Unukor, j'en suis certain.

Rytha : Je suis...

Lantan : Ca n'a aucune importance. Elle est de notre côté, c'est tout ce qu'il y a à savoir.

Le médecin : Je vois. Aureg, couche-toi et respire régulièrement.

Aureg : D'accord...

Le médecin : Vous n'êtes pas les premiers blessés à revenir ici. Comment ça se passe, là-bas ?

Lantan : Mal. Nous avons essayé de sauver le lieutenant Golador Bledinis, mais il a été tué. Nous avons tout de même réussi à infiltrer la base après une destruction de remparts tout sauf naturelle.

Le médecin : Alors ça ne se passe pas si mal.

Lantan : Nous avons perdu beaucoup des nôtres.

Le médecin : Des sacrifices qui pourraient nous permettre de remporter la victoire.

Lantan : Aureg, des médecins s'occupent de toi et tu sais bien que la situation. Je dois...

Aureg : Non, ne t'en vas pas ! Je sais que tu veux aider nos amis, mais moi aussi j'ai besoin de soutien. Rytha, Lantan, restez ici, s'il vous plaît.

Rytha : Aucun problème. Je me sens en sécurité ici, loin de tout ce carnage...

Lantan : Aureg, tu es sûr ?

Aureg : Nous sommes toujours partenaires, alors restons ensembles.

Les autres médecins rentrent dans la tente.

Le médecin : Vous voilà ! C'est parfait, nous avons un blessé ici. Sa cuisse est entaillée. La plaie est profonde, il faut qu'elle cicatrice le plus vite possible !

Aureg, Lantan et Rytha éprouvent une étrange sensation de sécurité. Mais tout le monde n'est pas dans leur cas. A une dizaine de kilomètres de là, la bataille se poursuit. Procellan, qui mène les derniers espions sur l'arrière du champ de bataille, vient d'égorger un de ses ennemis.

Procellan : Pour Haeli !

Pseudo supprimé
Niveau 10
09 décembre 2013 à 19:14:21

Mais elle jette aussi son poignard. Bien qu'elle ait envie de mourir, elle n'a pas la force de se tuer. Et ce n'est pas seulement à cause de Leonas. Autour d'elle, c'est le chaos, la désolation, une bataille où beaucoup de ses amis sont morts, l'apocalypse. Pour elle, sa vie n'a plus de sens. Soudain, elle se retourne, elle aperçoit cinq archers.

Garon : Qui est-ce ?

Elrond : Je ne sais pas qui est responsable de ce génocide, mais c'est horrible !

Shanarie : Les archers d'Unukor...

Shanarie se rapproche des cinq archers envoyés par Helmut. Sans arme, elle tend ses bras et ferme les yeux.

Shanarie : Je suis Shanarie Pnow, lieutenant de l'association d'Haeli. Je suis votre ennemi. Tuez-moi.

Alors qu'elle a été éloigné de ses fonctions pendant si longtemps, elle reprend volontairement son titre : même si elle n'a pas la force de se tuer, d'autres pourraient le faire à sa place. Cependant, la décision incombe les archers : doivent-ils emporter cette vie, en même temps innocente et coupable ?

L'archer Yûki, en rassemblant les forces qui était à ses côtés, est parvenu à protéger Helmut et ses autres compagnons d'une troupe de soldats d'Haeli particulièrement belliqueuse. Il a abattu sa dernière flèche sur le plus puissant des chevaliers. Privé de toutes ses flèches dans son carquois, il les ramasse sur les cadavres de ses adversaires et s'apprête à se remettre en route.

Un soldat : Où allons-nous à présent ?

Yûki : Continuons d'avancer dans la base, on ne sait jamais, nous pourrions encore trouver des ennemis.

Un membre : Rien d'autre ? Nous ne devrions pas aider Helmut ? Nous sommes trop peu nombreux pour combattre isolés comme nous le sommes.

Yûki : Il doit être loin à présent. Je suggère plutôt que nous redescendions pour soutenir Fornandos qui doit avoir besoin de notre aide.

Une membre : Bonne idée !

Au lieu de monter comme prévu, Yûki et sa troupe descendent de là où ils sont venus pour retourner devant la base où le plus clair de la bataille a lieu. Pour eux, l'escalade est terminée.
Pour Helmut et tous ses compagnons, au contraire, c'est la montée qui approche de la fin. Les derniers soldats sont retranchés non loin de la pièce.

Loka : Tu trembles, vieil homme ?

Ragnarok : Je ne suis pas un guerrier !

Ragnarok n'est pas un homme fait pour le combat. Lorsqu'il est arrivé dans l'association et qu'il a choisi ce poste de responsable, il ne s'attendait pas à participer malgré lui à une guerre des plus meurtrières. Son épée en mains, il tremble.

Loka : Tu n'es donc pas prêt à te battre ?

Ragnarok : Je n'ai jamais été prêt.

Les bruits de pas deviennent de plus en plus forts. Les ennemis approchent.

Ragnarok : Nous allons mourir. Combien sommes-nous ? Trop peu nombreux, je le crains.

Loka : Je ne veux pas mourir. Je me battrai jusqu'au bout.

Ragnarok : Et pour qui te battras-tu ?

Loka : Je ne sais pas...en réalité, je n'ai jamais soutenu cette guerre. Je...

Un chevalier : Les voilà !

Le chevalier qui tient une lance est abattu d'une flèche en pleine tête. Helmut mène les troupes, s'il est perçu comme un héros libérateur par certains, pour Ragnarok et Loka, c'est un ennemi qui pourraient provoquer leur mort imminente. Regnak et Athalnir affrontent la première ligne et sans s'épuiser, abattent leurs ennemis de leur épée.

Loka : Maintenant !

Loka fait tournoyer son épée et croise sa lame avec Brad, qu'elle estime comme étant le plus simple à vaincre. Ragnarok, quant à lui, décide de se battre enfin, il reste cependant dans une stratégie défensive. Et tandis que les derniers chevaliers d'Haeli tombent les uns après les autres, Loka est désarmé par Helmut qui est parti sauver son frère.

Loka : Arrêtez ! Je me rends ! Je me rends !

Pendant que la patrouilleuse demande pitié, le cliquetis des armes cesse.

Athalnir : Que fait-on, maître ?

Loka : Ecoutez, j'ai été plongé dans cette guerre sans le vouloir ! Je ne voulais pas...

Brad : Helmut, ne la tue pas ! Au fond, ce ne sont pas nos ennemis ! Nous ne sommes venus que pour une seule personne !

Helmut : Qu'as-tu à dire ?

Loka : Galao est dans la pièce au bout de l'escalier. Je n'ai jamais soutenu de guerre et je ne veux pas mourir pour lui ! Nous nous rendons, allez le tuer si vous voulez, faites-le même, mais ne nous tuez pas !

Ragnarok : Loka, tu es sûre de ce que tu fais ?

Loka : Nous avons perdu. Inutile de faire couler le sang inutilement, non ?

Helmut : Tu as raison.

Le combat cesse donc entièrement et alliés comme ennemis se réunissent.

Regnak : Vous pouvez fuir si vous voulez, parce qu'il va bientôt y avoir du carnage par ici !

Helmut : Fuir ? Non, ils partent avec vous.

Athalnir : Comment ?

La base est frappée par une nouvelle secousse qui se ressent partout.

Brad : Helmut, que signifiait ce "vous" ?

Helmut : Tu le sais très bien.

Brad : Mais qu'est-ce que tu vas faire ?

Helmut : Faire ce pourquoi je suis venu ici. Je vais tuer Galao Transko, je vais effacer son nom de l'histoire et mettre fin à son règne de tyran.

Brad : Tu ne peux pas le faire tout seul !

Athalnir : C'est vrai ! Nous sommes revenus à tes côtés pour t'aider !

Helmut : Moi seul peut l'affronter. Vous, vous avez plus important à faire. Surtout toi, Brad.

Brad : Quelque chose d'important à faire ? Mais quoi ?

Helmut se rapproche de son petit frère et lui tapote la tête.

Helmut : J'ai été naïf. Naïf de penser que cette bataille opposerait seulement Haeli à Unukor. Plus nous sommes montés, plus je me suis aperçu que je me trompais. Avoir déclaré cette guerre ne signifie pas forcément que nous sommes ennemis. Je voulais que la justice l'emporte simplement, sans prendre des vies innocentes. C'est allé plus loin que ce que je croyais. A présent, c'est trop tard.

Brad : Trop tard pour quoi ?

Helmut : Le seul ennemi d'Haeli qu'il reste, c'est Galao. Au nom de tous, je vais me battre contre lui et le tuer. Mais en réalité, ici, il y a une menace bien plus grande.

Ragnarok : Ce qui est à l'origine de ces secousses ?

Helmut : Je suppose oui, une puissante magie est à l'oeuvre.

Helmut, en prenant une stature et une voix propre à son statut de maître, interpelle tout le monde.

Helmut : Vous tous ! Nous avons été ennemis mais nous ne leurrons pas, si nous avons un ennemi commun, nous pouvons redevenir les alliés que nous étions autrefois. La justice que vous exercerez, ce sera de sauver le monde d'une destruction certaine, car même si je ne sais pas ce que signifie ces secousses, je sais que cela n'augure rien de bon. Alliez-vous pour mettre à bas le mal ! Est-ce que vous le pouvez ?

Tous ceux présents, tous les combattants, qu'importe qui ils sont, reprennent courage et ils commencent à se mettre en mouvement.

Loka : Bonne chance, Helmut Priwin. Galao Transko a toujours vaincu jusqu'à présent.

Regnak : J'aurais bien voulu t'accompagner pour le combat final, mais c'est toi le maître après tout.

Brad : Helmut, est-ce que tu survivras ?

Helmut : Il ne me fait pas peur. Athalnir, Regnak, je vous confie Brad. Il aura besoin de vous et vous aurez besoin de lui.

Athalnir : C'est compris !

Brad : Mais même si il te fait pas peur, si il est plus fort que toi, que vas-tu f...

Helmut : Il a perdu d'avance, parce qu'il a perdu tout son honneur et que sans honneur, il n'est rien.

Helmut dégaine lentement son épée.

Helmut : Point de pitié pour lui, désormais.

Sujet : [Fic/RPG/HS] Les royaumes de Déra
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