( Musique : http://www.youtube.com/watch?v=OOvcmavsjko )
1895, France - Paris.
Introduction : La peur est une arme à double tranchant.
Il fait nuit sur Paris, il y pleut aussi, malgré cela, on peut voir les étoiles au loin, la ville est comme d'habitude, presque comme d'habitude. Cela fait deux jours que Lena est arrivé à Paris, elle a quinze ans maintenant, sa vie n'a été principalement que fuite, angoisse et emprisonnement, en effet, elle ne peut rien faire, de peur de se faire attraper par elle ne sait qui en plus de ça. Le bruit d'une course résonnent de cette ruelle non éclairée, même un peu lugubre, on y entend aussi les sanglots d'une jeune fille, les injures des hommes à ces trousses et bien sûr la pluie s'abattant partout autour d'eux. La course s'intensifie quand la jeune fille aux cheveux blonds, trempée, saute au travers une fenêtre dans un geste de désespoir, se prenant plusieurs bouts de verres dans les bras et les jambes, un peu partout sur le corps, elle se releva péniblement et recommença à courir, un peu moins vite, en boitant aussi, passant toutes les portes pour ressortir de l'autre côté, ses assaillants toujours à ses trousses, criant des " Tu ne nous échaperas pas cette fois, enfoirée ! " ou d'autres injures. Enfin, nous voyons son visage à la lumière, c'était Lena, elle était enfin arrivée dans les rues qui étaient fréquentées à cette heure de la nuit, demandant à l'aide, implorant les passants, mais quand elle les vit reculer en regardant derrière elle, elle comprit qu'ils étaient là, le temps s'arrêta presque, le souffle coupé, regardant un point fixe, dans un geste désespéré, elle recommença à courir.
Elle courait à perdre haleine, elle les sentait juste derrière elle, prêts à l'attraper, à l'exécuter... Elle poussa des petits cris aussitôt étouffés par sa respiration saccadée. Elle tourne ensuite à droite pour se retrouver dans l'obscurité totale, courant toujours, finissant par se retrouver dans une impasse, bloquée contre un mur dont elle venait d'avoir connaissance en se le prenant magistralement en pleine face. Se retrouvant assise sur le sol trempé, en plein dans une flaque, emprisonnée entre le mur et ceux qui la poursuivent, tout ce qu'elle peut faire, c'est prier, prier pour que ce dieux qui n'a jamais fait attention à elle auparavent la remarque enfin et la sorte de tout ça. Bientôt, elle senti une main gigantesque lui aggriper les cheveux et les tirer en arrière pour la remonter, poussant un cri en continuant de sanglotter.
- Alors ma petite, c'est terminé de fuir maintenant et puis de toute façon, tu savais bien qu'un jour, nous te rattraperions. Alors dis moi, c'est comment de sentir que c'est la fin ? Que ta vie est terminée ? Que personne n'est là pour toi comme personne ne l'a jamais été ? Hein, dis moi ?!
Lena, ayant trop mal pour répondre, et puis de toute façon, ses sanglots étouffe chacunes de ses paroles, toutes les idées se brouillaient de sa tête, était-ce vraiment la fin, comment est-ce après la mort ? Est ce que j'irais au paradis ou enfer ? Retrouverais-je mes parents dans l'au-de-là ? Toutes ces questions la chamboulèrent à tel point qu'elle suppliait pour que ça se termine vite. Il avait raison, personne n'avait jamais vraiment été là pour elle, personne n'avait sur l'aider à s'en sortir et personne n'a jamais tenté, à vrai dire, sa vie est totalement vide, elle n'a pas encore vécu.
L'homme, commençant à perdre légèrement patience, lui frappa la tête contre le mur de brique violemment en marmonnant des injures et en répétant " Réponds moi sâle câtin ! Dis moi ce que ça fait ! " Et puis, vint le dernier coup qui la plaça dans un état de semi-conscience, elle se sentit tomber en arrière, les bras ballants, les lèvres entre-ouvertes, du sang dégoulinant de ses plaies et de son front. Elle finit par toucher le sol dans un "BAM" qui déclancha la suite des évènements.
- Que fais tu là vieil homme ? Tu n'as pas ta place ici, retournes à tes petites affaires. Dit-il en français maintenant, Lena ne comprenant rien même dans son état inconscient.
Puis, des cris, un fracas horrible, le bruit des corps tombant sur le sol et enfin des bras la soulevant, posant sa tête sur l'épaule de son sauveur, ne sentant plus la pluie sur son visage, et ensuite, elle perdit connaissance.
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La blonde fut réveillée par la douce odeur du petit déjeuner, elle était couverte de pansement, elle avait un bandage autour du front, avec un mal extraordinaire qui habite son corps. Des femmes arrivant autour d'elle, lui demandant comment elle va en français, ne comprenant rien, la jeune fille garda juste le silence, elle avait peur, juste peur. Soudain, cette même présence qu'elle a ressenti, son sauveur, apparut, et enfin, elle entendit quelqu'un parler sa langue.
- Tu te sens bien ? Dit l'homme d'une quarantaine d'année, sûr de lui .
- Non, ça fait horriblement mal ... Dit la jeune fille d'une voix tremblotante.
- Ne t'en fait pas, je suis là pour t'aider maintenant.
La jeune fille recommença à pleurer, assurément soulagée de pouvoir compter sur quelqu'un maintenant, quelqu'un qui pourra la conseiller, la guider et surtout la soutenir.
- Je vais te former, les personnes qui te poursuivent sont perfides, je vais t'apprendre à les combattre, tu es dés maintenant mon apprentie, jeune Lena.
si si je suis là, je passe tous les jours, plusieurs fois, mais j'attendais juste que quelqu'un dise mon nom 
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