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LEGO Le Hobbit

Sujet : [Fic/RPG/HS] Les royaumes de Déra
Scaraugh
Niveau 10
22 janvier 2014 à 13:20:08

Owi.

Pseudo supprimé
Niveau 10
22 janvier 2014 à 13:24:41

C'est moi ou tu es en train d'insulter mes personnages ? :hap:

[Sweet]4
Niveau 15
22 janvier 2014 à 13:26:28

Haha :rire:

Mais je pense que celui qui a tué notre maître doit être vengé, donc t'a qu'a envoyer quelques assassins le traquer :oui:

Scaraugh
Niveau 10
22 janvier 2014 à 13:26:38

OUAIS J'INSULTE TES PERSOS !!! :rire: :hap: PARCE QU'ILS SONT CONS ! :hap:

Scaraugh
Niveau 10
22 janvier 2014 à 13:27:43

Sweet, et moi je pense surtout que tes Assassins vont se faire démolir et que cette action ne servira à rien puisque le mec-fumée crèvera pas comme ça de toute façon.

[Sweet]4
Niveau 15
22 janvier 2014 à 13:28:59

Oui mais c'est juste pour montrer qu'il va pas tué notre maître comme ça puis rien avoir, on a qu'a envoyé des assassins inconnus :ok:

Pseudo supprimé
Niveau 10
22 janvier 2014 à 13:34:46

Bon écoutez je vais faire un MP pour que vous puissiez continuer le débat car il tourne en rond :noel:

Radical900
Niveau 10
23 janvier 2014 à 13:14:04

Chapitre, chapitre, partout des chapitre :bave:

Personnellement, ça ne me dérange pas que mes persos n'apparaissent pas dans le prochain chapitre, tant que c'est pour placer l'histoire et d'autres persos. :oui:

Et continue ton bon travaille :ok:

Pseudo supprimé
Niveau 10
24 janvier 2014 à 20:11:46

Chapitre 3 : Des unions pour la paix.

Fut un temps où Dorcan Ume n'était qu'un simple émissaire et homme de lettres au service des seigneurs d'Unukor, c'était avant la guerre des trois royaumes. Alors que l'actuel maître doit s'entretenir avec les seigneurs, il repense à son dernier dialogue avec son ami Fornandos Duroc, il y a un peu plus de trois ans. Il connaissait ce vieux chevalier depuis son enfance et même s'ils avaient pris des chemins différents, ils ne s'étaient pas éloignés l'un des autres. Dans l'une des salles en pierre du château, une salle commune, Fornandos faisait ses adieux à Dorcan.

Dorcan : Tu es sûr de vouloir partir, Fornandos ? Certains chevaliers refusent de le faire !

Fornandos : Ils ont tort.

Dorcan : Est-ce que tu vas faire la guerre pour une bonne cause ?

Fornandos : Pour rétablir la justice. Pour tuer le tyran Galao Transko. Pour accomplir mon rôle de chevalier. Parce que Helmut Priwin et parce que je dois le suivre.

Dorcan : Tes causes sont nobles, mais pourquoi nos seigneurs sont contre cette idée ?

Fornandos : Parce qu'ils ne veulent pas que la situation évolue. Helmut dirige mieux le royaume qu'eux, c'est donc lui que je vais suivre.

Dorcan : Ne pars pas seul ! Laisse-moi t'accompagner !

Fornandos : Pas cette fois, Dorcan.

Dorcan : Ce sera dangereux là-bas ! Tu risques ta vie !

Fornandos : J'ai fait des serments. J'ai juré d'aller jusqu'à sacrifier ma vie pour servir Unukor. Je ne serai pas seul, justice sera faite.

Dorcan : Je vois, tu n'as jamais eu peur de la mort. Ces derniers temps, tu as beaucoup risqué ta vie. Mais cette fois-ci, c'est différent...tu vas être absent pendant de nombreux mois et je vais m'inquiéter pour toi, ainsi que pour mes amis qui partent se battre.

Fornandos : Il y a des hommes nés pour se battre et d'autres non. Dorcan, ton rôle est ici. Sers les seigneurs et accomplis mon rôle par la même occasion.

Fornandos prend Dorcan dans ses bras de façon amicale.

Dorcan : Est-ce que nous nous reverrons ?

Fornandos : D'une façon ou d'une autre.

Ce jour-là, Fornandos est parti pour ne jamais revenir, comme la plupart de ses amis. Il a été aspiré dans une vague noire, d'après les témoignages et son corps n'a jamais été retrouvé. Pendant longtemps, Dorcan s'en est voulu de ne pas l'avoir accompagné. Et le comble fut que quelques temps après, Dorcan a dû remplacer l'homme que Fornandos était parti soutenir. En accomplissant son rôle, le vieil homme ne pouvait pas venir dans le château sans penser à son vieil ami. Mais c'était fini, il n'était plus là, il était parti vers un autre monde et ne reviendrait plus jamais. Depuis ce jour, il n'a plus jamais été heureux. Ce qui faisait Dorcan, c'était son entourage, ses amis et désormais, le vieil homme estime avoir raté sa vie. Il n'a jamais pris aucune épouse et n'a eu aucune descendance. Son seul souhait à présent, c'est d'abandonner sa dernière tâche pour terminer ses jours dans la paix. C'est pour cette unique raison qu'il a organisé un entretien avec les seigneurs. Ses trois lieutenants, à savoir Tordin, Jicella et Korus l'accompagnent. Avec poigne, Dorcan s'adresse aux seigneurs, entouré par la cour, des chevaliers et des nobles.

Le seigneur : Nous ne comprenons pas vraiment votre proposition, maître Dorcan.

Dorcan : Je désire prendre ma retraite, ce n'est pas difficile à comprendre, mes seigneurs !

La dame : Votre retraite, vous n'y pensez pas ! Cireg Jeatrem, paix à son âme, l'est resté jusqu'à l'âge de 64 ans et il le serait resté encore plus longtemps si il le voulait. Pourquoi ne faites-vous pas comme les autres maîtres, c'est à dire reléguer vos fonctions à votre mort ?

Dorcan : Je ne suis qu'un maître de remplacement. C'est vous-mêmes qui m'avez nommé.

Le seigneur : Parce que vous aviez les talents requis pour accomplir cette tâche.

Dorcan : Je connaissais à peine l'association d'Unukor lorsque je suis devenu maître et maintenant, je la connais encore moins. J'ai compris que je n'avais pas ma place.

Le seigneur : Vous pensez donc que vos lieutenants sont prêts à vous succéder ? Regardez-les !

Jicella : Qu'insinuez-vous ? Que nous sommes des incompétents ? Je pense avoir beaucoup plus agi pendant ces deux dernières années que vous ces dix dernières !

Tordin : Surveille ta langue, Jicella, tu parles à ceux qui nous dirigent.

Le seigneur : Nous ne disons pas que vous êtes incompétents, nous disons juste que vous êtes trop jeunes.

Korus : Trop jeune ? Helmut Priwin est devenu maître à l'âge de 24 ans. Pilan Cale l'est devenu à 29 ans et Shanarie Pnow à 31 ans. A l'âge de 33 ans, j'estime ne pas être trop jeune.

Tordin : Ne porte pas l'attention sur toi. Personne ne t'a dit que tu allais lui succéder.

Korus : J'ai autant de chances de succéder à Dorcan que toi, Tordin.

La dame : Ce n'est pas simplement une question d'âge, maître Dorcan. Il faut avoir tous les talents requis.

Dorcan : Quoi que vous puissiez penser, je sais qu'ils sont apte à devenir maître. Je suis pratiquement sûr de mon choix.

Jicella : Ah oui ? Qui avez-vous choisi ?

Dorcan : Patience ! Il me faut préparer la transition. Je vous le révélerai au bon moment.

Le seigneur : Dorcan ! Nous vous avions demandé de rester quelques années ! De quel droit osez-vous partir comme ça ?

Dorcan : Vous m'avez presque forcé à prendre cette place, vous ne m'obligerez pas à y rester. Je mérite quelques années de tranquillité.

Le seigneur : Vous ne pouvez pas vous retirer de la vie active maintenant !

Dorcan : Et pourquoi pas ? Je suis le maître, je fais ce que je désire en ce qui concerne l'association d'Unukor !

Le seigneur : Vos actes auront des conséquences néfastes !

Dorcan : Je ne serai pas là pour les voir. D'ici quelques semaines, je m'isolerai loin de la ville, loin de ce monde et le nouveau maître se présentera ici, que vous le vouliez ou non ! Venez, mes lieutenants, nous nous en allons !

Abusant de l'autorité de ses seigneurs, Dorcan quitte la salle, suivi de ses lieutenants. Alors qu'il parcoure les couloirs en direction de la sortie, Tordin le saisit à l'épaule pour l'arrêter.

Tordin : N'êtes-vous pas allé trop loin, maître ?

Dorcan : Vous avez tous les trois envie de devenir maître, non ?

Korus : Pas forcément, mais si telle est ce que je dois faire, je le ferai.

Jicella : Bien sûr ! Ca m'offrirait plus de possibilités et je serai moins gênée par ces règles stupides !

Tordin : Je dis juste que vous auriez pu mieux leur parler. Ceci dit, je suis d'accord pour que vous preniez votre retraite. Vous commencez à commettre des erreurs.

Dorcan : De quels erreurs tu parles ?

Tordin : Recruter Elyse Qurth parmi nous, par exemple. Une erreur. Une gigantesque erreur.

Korus : En quoi était-ce une erreur ?

Tordin : Toi aussi, Korus, tu es aveuglé par son apparence ? Tu me déçois...vous semblez oublier ce que son grand-père a fait il y a trois ans. Maître, il a tué votre ami Fornandos ainsi que votre prédécesseur !

Dorcan : Oui, il a commis les plus grands crimes, mais il est mort, il ne représente plus une menace.

Tordin : Il représentera toujours une menace tant que son sang persistera. Elyse est sa petite-fille et même si elle ne le paraît pas, elle est aussi dangereuse que lui.

Korus : N'as-tu pas entendu comment elle est venue, Tordin ? Toi aussi tu viens du vieux continent, non ? Elle ne connaissait rien de son grand-père, ils ne sont liés que par le sang !

Tordin : C'est le plus important. Le sang, les liens familiaux, ça l'emporte sur tout.

Dorcan : Assez, Tordin ! Elyse est une brillante mage et peu importe d'où elle vient et quelle est sa famille, tant qu'elle sert la justice, nous n'avons rien à lui reprocher !

Jicella : Pendant combien de temps ? Parce que Tordin n'a pas forcément tort, c'est une mage puissante. Tout homme et femme puissant tend à faire le mal.

Korus : Ce n'est pas forcément vrai, Jicella.

Tordin : Si c'était moi le maître, je l'empêcherai d'être membre de cette association.

Dorcan : Tant que je serai maître, elle restera, que tu le veuilles ou non, Tordin.

Tordin : Vous êtes très têtu, c'est le moins qu'on puisse dire. Partez vite avant de continuer à ternir la réputation de l'association.

Dorcan : Il suffit ! Puisque c'est comme ça, rentrez-vous même à l'association, je vous retrouve là-bas, si je suis de meilleure humeur !

Le vieil homme, qui pense que tout le monde est contre lui, accélère le pas et abandonne ses lieutenants dans le couloir jusqu'à les perdre de vue. Jicella se met à rire.

Jicella : Humilié par un vieux ! Tu n'as pas honte, Tordin ?

La gifle que lui inflige Tordin dès que ce dernier a entendu ces moqueries la font tombe à terre, bien qu'elle continue à rire.

Tordin : N'en rajoute pas. Je ne te permets pas de te moquer de moi ! Estime-toi déjà heureuse que je sois là pour couvrir certains de tes actes illégaux !

Korus : Le maître est de mauvais poil, aujourd'hui, tu ne devais pas l'énerver.

Tordin : Je ne faisais que donner mon avis.

Korus : Laisse une chance à Elyse, elle le mérite. Dorcan m'a raconté ce qui l'avait poussé à venir ici. Si elle nous voulait du mal, pourquoi aurait-elle abandonné ses parents et voyagé pendant des mois pour venir jusqu'ici ?

Tordin : Vous ne voulez pas me croire. Mais un jour, elle nous poignardera le dos. Ce jour-là, ce ne sera pas faute de vous avoir prévenu.

Ces trois lieutenants dont la philosophie et la manière de pensée demeure très différente sortent tranquillement du château sans s'adresser un mot de plus.

Pseudo supprimé
Niveau 10
24 janvier 2014 à 20:13:43

Shanarie et Thedina, dans leur relation secrète, ont passé une nuit torride. Une nuit qui leur a procuré tellement de plaisirs, mais cette même nuit, à l'instant présent, n'est pas terminée. Et avant que les membres de l'association qui ne sont pas en mission, les responsables pour la plupart, se lèvent, quelqu'un s'infiltre parmi eux. Un assassin envoyé par le maître de la confrérie désormais décédé, qui ignore le sort de son maître et l'attaque de Thane, mais qui est venu accomplir sa mission. Il a voyagé dans la plus grande des discrétions, a pris le strict nécessaire pour tuer sa cible. Dans la nuit qui est sur le point de se terminer, il n'est qu'une ombre dans l'obscurité. Il sait que l'aube sera bientôt présente et il doit donc agir vite : tuer sa cible et partir ni vu ni connu. Sa mission se déroule en plusieurs étapes : il s'infiltre d'abord dans la base, chose qui vu son entraînement, ne lui pose aucune difficulté : il s'accroche aux pierres, évite les quelques gardes. Ensuite, équipé de quelques crochets, il ouvre la porte d'entrée discrètement. Puis, il repère la chambre où Shanarie est couchée et après avoir marché jusque dans cette pièce en accomplissant des pas qui ne font aucun bruit, il crochète la serrure et rentre tout doucement dans la chambre plongée dans l'obscurité. Cependant, il y a quelque chose d'imprévu : Shanarie Pnow, sa cible, la maîtresse de l'association d'Haeli et seule otage à s'être libérée des assassins il y a trois ans, ne dort pas seul, une femme est avec elle. Etant contre la loi, ce n'est pas tant le fait qu'elle fasse ce genre de pratique qui gêne dans un premier temps l'assassin, c'est le fait qu'elle ne soit pas seule comme prévu. L'assassin met ce détail de côté : il lui suffira de fermer la bouche de sa cible et de l'égorger, sa compagne ne découvrira son cadavre que le lendemain matin. L'homme s'approche donc du lit, décroche sa dague de sa ceinture et...

Garulf : Ne les touche pas !

Garulf, du couloir, lance une chandelle qu'il tenait en mains pour s'éclairer dans la nuit. L'assassin est touché par le feu au niveau du bras gauche et ses vêtements commencent à prendre feu. Il parvient cependant à éteindre la flamme étant petite en la consumant avec seule pression de sa main. A peine a-t-il eu le temps d'éteindre la flamme que Garulf se jette sur lui, épée en main, mais il bloque le coup en tenant sa dague d'une seule main. Le cliquetis des armes réveille Shanarie et Thedina qui dormaient paisiblement.

Thedina : Que se passe-t-il ?

L'assassin : Un gêneur. Ma mission est perturbée. Mais même si je dois emporter plus de vies que prévu, je l'accomplirai.

Garulf : Cachez-vous, partez ! Il essaie de vous tuer, maîtresse !

Shanarie : C'est un assassin...

Affolée, Thedina tombe du lit à terre, nue. Garulf est repoussé par un coup de pied jusqu'au mur de pierre et malgré la force qu'il applique sur son épée, l'assassin semble avoir une meilleure connaissance des armes que lui et prend le dessus. Shanarie est paniquée et ne sait pas quoi faire mais Thedina, elle, se décide à agir : elle rampe d'abord jusqu'à une armoire en bois et très vite, elle s'habille avec une robe de chambre de sa maîtresse qui est à sa taille.

Garulf : Fuyez ! Je m'occupe de lui !

L'assassin : Tu ne fais que me retarder, vieil homme.

Shanarie : Vous ne pouvez pas l'affronter seul ! C'est un assassin de la confrérie qui m'avait enlevée quand j'étais encore lieutenant. Il est venu terminer sa mission !

Pour l'immobiliser, l'assassin plonge sa lame dans l'épaule de Garulf qui ne peut s'empêcher de pousser un cri et Shanarie, de peur de perdre son lieutenant, le fait aussi par la même occasion. L'assassin lève alors sa lame pour la plonger dans le cou, mais Thedina désormais un minimum vêtue saisit l'assassin et commence à l'étrangler avec son bras.

Thedina : Personne ne s'en prend à ma maîtresse, compris ?

Comme réponse, l'assassin lui assène un coup de tête, ce qui fait lâcher au pression au lieutenant et vaciller le lieutenant. L'homme a donc tout le temps de ramasser sa dague et d'achever Thedina au sol, Garulf étant lui aussi au sol et plus blessé qu'elle. A ce moment-là, Shanarie se dit qu'elle ne doit pas abandonner les siens à la mort et qu'elle aussi doit les protéger. Avant qu'il n'ait pu tuer qui que ce soit, l'assassin meurt : le vétéran a ramassé son épée et l'a lancé sur son dos : ses vertèbres ont été transpercées et sa mission ayant échoué, il tombe à plat ventre, le sang de la blessure qui l'a tué se répand sur le sol et constitue une preuve irréfutable du crime.

Garulf : C'est fini, vous n'avez plus rien à craindre, il est mort.

Shanarie : Mais...et ta blessure, Garulf ?

Le vétéran se relève doucement et il pose sa main sur son épaule gauche. Lorsqu'il la retire, elle est rouge.

Garulf : Bah, ça ne sera qu'une cicatrice de plus. L'essentiel, c'est que vous n'ayez rien.

Garulf se rapproche du cadavre, pose son pied dessus et attrape le manche de son épée à deux mains pour récupérer son arme. Ensuite, il la rengaine.

Thedina : Je ne suis pas d'accord. Nous devons te soigner. Je vais t'emmener, Garulf.

Garulf : Pour cela, il faudrait que tu mettes une tenue...une tenue de lieutenant.

Thedina : Tu nous a vus ?

Garulf : Je suppose que tu n'étais pas dans le lit de maîtresse Shanarie juste parce que tu préférais dormir ici que dans ta chambre...

Shanarie : Lieutenant ! Je peux tout expliquer...

Garulf : Inutile, j'étais déjà au courant.

Shanarie : Comment ?

Garulf : Si je puis me permettre, il y a des secrets que l'on ne peut cacher, maîtresse.

Thedina : Mais pourquoi n'as-tu rien dit ?

Garulf : Pour que cela reste un secret, évidemment.

Thedina : Pourquoi ? Nous avons une relation contre-nature. Nous trahissons les lois...

Garulf : Les lois, c'est nous qui les faisons, puisque c'est nous qui exerçons la justice.

Shanarie : Cela ne te choque donc pas ?

Garulf : L'homosexualité est peut-être tabou dans nos sociétés, mais j'en ai rencontré beaucoup qui ne l'assumaient pas. Mais au fond, pourquoi l'interdire ? Cela ne gêne personne, après tout.

Shanarie : Merci de ta compréhension. Je suis content de t'avoir choisi comme lieutenant.

Garulf : Je suis tolérant, mais ce secret ne doit pas tomber dans les oreilles de n'importe qui. Profitez de votre vie, mais faites-le discrètement.

Thedina : Garulf, tu as été blessé et il y a un mort dans...notre chambre.

Garulf : Ca aussi, ça doit rester secret. Je vais aller examiner ma blessure à Haeli, pendant ce temps, je vous conseille de vous débarrasser du corps discrètement pendant que les autres dorment encore, si le bruit ne les a pas réveillés.

Shanarie : Comment pourraient-ils me faire confiance, si je leur cache des choses ?

Garulf : Il y a des choses que les gens du peuple ne doivent pas savoir. Ils ne s'en portent que mieux. Réfléchissez : si vous montrez à tout les vôtres que l'on a tenté de vous assassiner, cela montrera que vous êtes vulnérable. Beaucoup des nôtres ont la même opinion que Rosendil et ils n'attendent que la meilleure occasion pour vous poignarder. Vous n'êtes pas en sécurité, maîtresse.

Shanarie : Mais cet assassin n'était pas de l'association d'Haeli ! Il faisait partie d'une confrérie que j'ai déjà affronté par le passé...

Thedina : Si tu as été capturé autrefois, tu connais l'emplacement de leur base ? Pourquoi ne décides-tu pas d'attaquer l'endroit.

Shanarie : Leonas était malin. Il me bandait les yeux en dehors de la base, quand j'étais son prisonnier. Elle est cachées sous les montagnes du sud, c'est tout ce que je sais...

Garulf : Maîtresse, vous devez savoir que tout maître a des partisans et des opposants. Maintenez la cohésion, continuez de servir la justice et n'oubliez pas de vous protéger, car je crains de ne pas être toujours là pour ça.

Thedina : Je peux la protéger !

Garulf : Alors, peut-être que ce que vous faites de vos nuits vous permet de maintenir cette confiance. Au fond, c'est une bonne chose. Cette blessure me fait quand même un mal de chien, je vous laisse, le temps presse !

Le vieil homme quitte la pièce en espérant ne pas faire trop couler le sang lors de son passage. Rapidement, Thedina abandonne sa robe de chambre pour remettre son armure et reprendre son arme. Shanarie, quant à elle, remet sa tenue de maître. Ensuite, toutes les deux soulève le corps en espérant ne pas être vues. La maîtresse médite sur les paroles de son lieutenant. Plus que jamais, elle espère le retour des siens et une évolution de la situation.
Brad et Elyse ont décidé de devenir partenaires. Tous deux mages, ils se sont rapidement attachés entre et ils n'ont beau se connaître que depuis quelques semaines, ils ont une confiance absolue l'un à l'autre. Brad considère donc que Elyse est devenue sa nouvelle compagnie, sa nouvelle meilleure amie, quoi que puisse dire ses autres amis en ce qui concerne ses origines. Cette fois-ci cependant, ils ne sont pas partis qu'à deux, leur mission étant plus difficile, ils sont accompagnés de Ladia, Elrond et Regnak. Leur objectif est simple : dans un bois entre deux villages, ils doivent libérer des otages enlevés par des brigands et arrêter ces brigands. Perché sur une branche d'un arbre, Brad est seul et en aperçoit six. Leur groupe aussi est divisé et ils surveillent une jeune fille ligotée à l'arbre.

Brad : Je dois la sauver. Maintenant.

Brad tient le fourreau de son épée. Il prend une inspiration puis bondit de son arbre et tombe sur le sol couvert par les feuilles mortes du bois. Les brigands remarquent directement sa présence et à peine surpris, ils dégainent leurs armes.

Brad : Rendez-vous et libérez-la !

Pseudo supprimé
Niveau 10
24 janvier 2014 à 20:16:41

Poussant un cri, les brigands n'obéissent pas. L'élu de la magie dégaine donc son épée, croise la lame avec le premier criminel qui l'attaque puis le transperce. Il tient son épée à une main et peut donc utiliser des sorts de sa main gauche. En transperçant son deuxième ennemi de son épée, il brûle le brigand le plus lointain grâce à des flammes qui s'échappent de sa main. Il lance ensuite son épée qui vient percer le crâne d'un autre ennemi et son arme revient dans ses mains avec simple concentration de sa main. Il augmente ensuite sa vitesse et son arme vient trancher le corps de ses derniers adversaires, les tuant sur le coup. Son arme sert ensuite dans un domaine pacifique, puisqu'il s'en sert pour couper les liens de la jeune fille.

La jeune fille : Merci beaucoup ! J'ai cru que j'allais mourir !

Brad : Nous ne sommes pas encore tirés d'affaire ! Suivez-moi, je vais vous mener en sécurité.

La jeune fille rassurée suit Brad de très près pour être menée en sécurité loin de ce bois maudit et de ces brigands. Elyse, quant à elle, s'est séparée temporairement de son ami pour sauver d'autres otages. Elle porte une robe blanche plus courte que d'habitude qui lui permet de se déplacer rapidement. Sans arme, la jeune femme a entièrement confiance en sa magie.

Un brigand : Qu'est-ce qu'elle veut ?

Un autre brigand : Elle est de l'association d'Unukor ! Arrêtez-la !

Un premier brigand fonce vers elle. Pour riposter, Elyse concentre la lumière sur ses deux mains qu'elle rassemble et ouvre : un rayon lumineux se forme, le brigand est transpercé par cette lumière : un trou béant s'est formé sur son torse et il tombe raide mort.

Un brigand : Qu'est-ce que c'était que ça ?

Un autre brigand : C'est de la magie ! Mais ça vient d'où, bordel ?

A présent, les bandits dégaine épées et haches et se déplacent en groupe. Seule, la jeune mage parvient tout de même à se défendre, et même à vaincre ses adversaires. Elle augmente sa vitesse et rentre en contact avec plusieurs brigands, ils tombent tous à terre, morts ou blessés. Quelques bandits l'attendent encore devant elle.

Elyse : Ecartez-vous et vous aurez la vie sauve. Je ne veux prendre aucune vie.

Un brigand : C'est trop tard, tu as déjà tué trop des nôtres !

Elyse : Vous n'avez pas à kidnapper des citoyens innocents.

Un brigand : C'est pour faire la pression ! On pensait s'en sortir mais...la justice est intervenue.

Elyse : Libérez-les ou vous subirez le même sort que vos compagnons !

Un brigand : Jamais !

Elyse laisse s'échapper une petite lumière de ses mains. Elle flotte jusqu'au milieu des derniers bandits partis l'attaquer. L'explosion créée est violente et aucun brigand ne semble s'en réchapper. Cette attaque ciblée n'a tué aucun otage. La blonde en aperçoit trois otages ligotés sur un arbre différent chacun.

Elyse : Je dois les secourir et les mener en sécurité.

Elyse s'applique à cette tâche et elle n'éprouve aucune difficulté à délivrer les otages et à les mener vers une liberté.

Elyse : Je dois rejoindre Brad, à présent.

La jeune mage marche en direction du point de ralliement, protégeant les citoyens anciennement prisonniers de tous les dangers qui les entourent.
Sans utiliser de magie, le combat de Regnak, Elrond et Ladia se révèlent plus difficile, d'autant plus qu'ils affrontent plus de bandits que les autres. Néanmoins, ils se débrouillent bien au combat. Elrond, resté derrière, est toujours aussi bon dans la maîtrise de l'arc : ses flèches viennent s'abattre sur la tête ou sur le coeur des brigands.

Regnak : Avec moi, Ladia !

Avec son épée de bronze, Regnak décapite un brigand. Le berserker ne laisse aucun répit à ses ennemis et décide de n'avoir aucune pitié pour eux. Il lève son arme puis l'abat sur un ennemi armé d'une hache. Ce dernier la fait tournoyer et frôle l'armure du combattant et lui-même, en bondissant en arrière, en profite pour remettre sa garde : il empale ensuite le brigand et ne retire son épée ensanglantée que lorsqu'il soit mort.

Ladia : Je suis là, Rek ! Je suis avec toi !

La guerrière fait des moulinets avec son épée et tranche les trois brigands qui l'entouraient. Elle s'avance ensuite rapidement, accomplit quelques pas vers la gauche puis croise sa lame avec deux autres ennemis. Affrontant les deux à la fois, elle se déplace de tous les côtés, tend son arme pour effectuer des attaques. Elle pénètre ensuite dans la garde de ses ennemis et leur tranche le cou.

Ladia : Les otages sont là-bas !

Ladia et Regnak se frayent un chemin en terrassant les brigands sur leur passage. Ceux-ci ne veulent pas se rendre et même si leurs frères d'armes tombent, ils persistent à survivre. Ladia et Regnak éliminent les criminels restés derrière et ceux devant sont abattus par les flèches d'Elrond restés en arrière, qui commence à manquer de flèches mais qui craint peu ses ennemis, puisque aucun brigand n'est équipé d'arme à distance.

Elrond : Ils sont tous morts, c'est terminé !

Ladia : Rejoins-nous Elrond, libérons les otages.

L'archer les rejoint assez rapidement tandis que la guerrière et le berserker utilisent leur épée afin de couper facilement les liens des otages apeurés.

Ladia : Vous êtes libres, vous n'avez rien à craindre.

Un otage : Merci beaucoup ! Ces bandits me faisaient peur...

Regnak : A présent, ramenons les otages au point de ralliement, rejoignons Brad et Elyse et éliminons les derniers bandits !

Regnak, Ladia et Elrond ramène la dizaine d'otages au point où les gardes du village leur ont demandé de se rassembler. Ceux-ci ne daignent pas les aider, laissant la mission de tuer les brigands aux membres de l'association d'Unukor et à présent ils conservent le rôle que de faire quitter les otages du bois et les protéger. Le chef des brigands, qui avait éparpillé les siens a échoué dans sa mission et désire se montrer. C'est d'abord Brad et Elyse qui se retrouvent, au milieu du bois.

Brad : Me revoilà, Elyse ! Il reste des brigands ?

Elyse : Tant que tous les otages sont sauvés, c'est l'essentiel.

Brad : Je les ai tous libérés. Toi aussi ?

Elyse : Oui, je suis contente d'avoir réussi cette partie de la mission au moins !

Brad se rapproche de son amie et lui prend les deux mains.

Brad : Tu peux être fière de toi Elyse, je suis sincère. Tu ne mérites pas ce qui t'arrive.

Elyse : Je voulais me rattraper. Je suis content de réussir ça, au moins.

Brad : Tu n'avais commis aucune erreur. Mais tu as quand même choisi de faire le bien. Tu es une femme formidable, Elyse.

Elyse : Merci, Brad ! Je ne sais pas comment te remercier. Les mots ne suffisent pas...

Brad : Je suis content de t'avoir rencontré. Après la guerre, je me sentais seul, brisé...tu es la compagnie dont j'ai besoin.

Brad et Elyse se rapprochent de plus en plus, leur visage épanoui sont sur le point de se rencontrer, mais une flèche fuse l'air non loin d'eux.

Elrond : Brad, Elyse, faites attention ! Les bandits sont là !

La flèche en question s'est abattue sur un des derniers bandits restants. Epée au poing, Ladia et Regnak se rapprochent. Elrond décoche d'autres flèches tandis que les brigands hésitent sur la démarche à faire pour attaquer. Soudain, celui qui semble être leur chef, torse nu, musclé et armé de deux haches s'approchent.

Le chef : Vous ! J'ai échoué par votre faute !

Regnak : Tu n'avais pas à mettre en péril des vies innocentes.

Le chef : Vous les avez tous sauvés, ces otages qui ne valaient rien. En revanche, les miens, vous les avez tous tués !

Elyse : Pas tous. Les plus résistants ont survécu !

Le chef : Vous ne comprenez pas la vie que nous menons ! Personne ne le comprend !

Ladia : Vous avez perdu ! Rendez-vous avant qu'il ne soit trop tard !

Brad : Ces gars-là ne veulent jamais se rendre...

Le chef : Je vais me consoler en vous faisant la peau !

Ladia et Regnak sont sur le point d'attaquer, tandis qu'Elrond reste en retrait mais c'est finalement Brad et Elyse qui s'avancent. Côte à côte, la main du jeune homme prend la main de la jeune femme. Leurs mains croisées se lèvent et ils accomplissent un sort ensembles : un rayon lumineux d'aspect bleuâtre tue instantanément le chef des bandits. Fière de cette victoire, Elyse sourit

Elyse : Nous étions vraiment faits pour nous rencontrer !

Les autres brigands, soit ils fuient, soit ils se rendent. Ladia, Elrond et Regnak rengainent leur arme alors que le combat est fini et ils rejoignent leurs autres amis.

Ladia : Tu as vraiment ta place parmi nous, Elyse !

Elyse : Merci, ça me flatte...

Elrond : Notre mission s'est achevée avec succès ! Les otages sont libérés et les brigands sont en déroute. Je suis content d'avoir fait de nouveau une mission avec toi, Brad !

Brad : Nous devrions rentrer à présent.

Regnak : Ce serait une bonne idée. Pour les jours qui viennent, maître Dorcan désire nous voir.

Elrond : Ah oui ? Pourquoi ?

Brad : Il m'a parlé, l'autre jour. Il pense que son rôle est terminé. Il veut laisser sa place à un lieutenant.

Elrond : Je ne pense pas qu'ils soient prêts...

Brad : C'est sa décision. Il n'est qu'un maître temporaire, après tout. Pendant tout ce temps, il aura quand même bien accompli sa tâche.

Elyse : C'est dommage. J'aurais voulu plus le connaître...

Sur cette note un peu négative, le groupe formé pour faire cesser le joug des brigands au sud de la capitale repartent en direction de leur base, pour assister aux derniers instants de Dorcan en tant que maître.

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Niveau 10
24 janvier 2014 à 20:18:39

Ces derniers temps, le lieutenant Amroth est débordé par son travail. Il désire avant tout veiller sur sa femme, mais son devoir de lieutenant ainsi que sa nouvelle tâche confiée par Pilan lui impose de s'éloigner un peu d'elle. Dans cette nouvelle tâche, il doit se charger de surveiller et de juger son entourage. Il seconde donc un peu Havor dans sa tâche. Le lieutenant ne peut se permettre de se comporter mal vis à vis des nouveaux mages qui ont encore à apprendre. Quant à ses amis, il n'a rien à leur reprocher, les mages enchaînent les missions, Bronn a déjà été jugé par Havor, Aaron est devenu un membre régulier fiable, puisque Amroth a déjà coopéré avec lui par le passé et qu'il a accompli sa dernière traque sans faille. Dans une plus petite salle de la base où les mages apprennent la magie de façon moins publique, le lieutenant décide de juger la jeune mage Ysille, qui mérite de l'être, même si elle est la fille d'un lieutenant. Parmi les nouveaux mages, elle constitue la seule exception car présente depuis seulement un peu plus d'un mois, elle s'est déjà spécialisée dans un domaine.

Amroth : Les rumeurs disent que tu maîtrises beaucoup de sortilèges de feu, Ysille.

Ysille : Elles disent vrai, lieutenant, je peux vous montrer ?

Amroth : Vas-y.

La jeune fille s'applique et montre un premier sortilège à son lieutenant. Elle lève sa main droite et une boule de feu se forme et flotte autour de sa main avant de se consumer après que le lieutenant ait eu le temps de la voir.

Amroth : Tu sais lancer cette boule de feu sur le mur, pour que je puisse voir ?

Ysille : Aucun souci !

Ysille utilise le même sort : la boule de feu parfaitement sphérique apparaît de nouveau très rapidement : elle plie ensuite son bras droit et puis la boule de feu s'échappe de sa main, parcoure une trajectoire jusqu'au mur et se consume à cet endroit-là.

Angelica : C'est très impressionnant !

Angelica accompagne son mari lors de cette séance où il doit juger les talents d'Ysille. Amroth est content de pouvoir accomplir son travail tout en étant accompagné de son épouse qui reprend petit à petit les missions. Il n'y a pas qu'elle qui accompagne Amroth, Girlac est aussi venu voir sa sœur.

Girlac : Impressionnant, mais dangereux.

Ysille : Tu n'es pas capable de lancer un seul sort et tu te permets de me juger ?

Girlac : La magie est dangereuse et elle ne m'intéresse pas. Personne ne m'obligera à la maîtriser.

Angelica : Girlac, c'est son choix d'apprendre la magie, alors qu'est-ce qui te dérange ?

Girlac : Qu'elle suive trop les pas de notre mère.

Ysille : Je l'ai fait par choix, parce que j'étais fascinée par la magie et fière du parcours que Maman a accompli ! Elle ne m'a rien forcé !

Girlac : Si, indirectement.

Ysille : Le feu n'est pas simplement destructeur. Il peut servir à des fins bénéfiques. Il peut consumer des plaies, par exemple.

Girlac : Je ne suis pas convaincu.

Amroth : Assez ! Peut-être que vous réunir n'était pas la meilleure des solutions...

Girlac : Il faut bien que je m'occupe, tant que Havor me laisse enfermer ici.

Amroth : Ne prends pas ça comme une punition. Il ne désire que ton bien-être.

Girlac : Foutaises ! Il espère juste que les missions soient bien accomplies, pour que l'association de Graef garde sa réputation. C'est pas moi qui vais changer les choses...

Angelica : Vous ne pouvez pas comprendre. Havor comme toi, vous vous êtes manifestés après la guerre.

Girlac : Je veux juste pouvoir voyager un peu partout, avoir mon rôle. Vous pouvez le comprendre ?

Amroth : Je ne veux pas parler de ça maintenant. Je suis venu juger ta sœur, Girlac, pas toi.

Girlac : Vous pouvez le dire si je vous dérange, lieutenant ? Etes-vous capable d'autres choses que de faire la morale ?

Amroth : Tu as ton avis et je l'accepte. Mais pourquoi tu ne t'entends pas avec ta sœur ? Depuis qu'elle est arrivée ici, tu ne lui parles presque jamais et quand tu le fais, c'est pour se disputer. Je suis enfant unique, mais si j'avais des frères et des sœurs, je veillerais sur eux. C'est ça aussi, ton rôle.

Girlac : C'est sûrement de la famille. Dans les familles comme les nôtres, les pères s'occupent surtout de leurs fils et les mères de leurs filles, on en connaît les conséquences. Ysille admire sa mère, alors que moi j'admirais mon père.

Ysille : Tu admirais ton père ? Qu'est-ce qu'il y a à admirer chez lui ?

Girlac : Tu ne peux pas comprendre. Je l'ai mieux connu que toi.

Ysille : Notre mère n'a jamais dit du bien de lui !

Girlac : Elle ne l'a jamais voulu, c'est plutôt ça.

Ysille : Ne dis pas du mal d'elle !

Girlac : Alors, ne dis pas du mal de notre père alors que tu ne le connaissais pas !

Amroth : Girlac, si vous voulez vous réconcilier, vous le ferez une autre fois. Quitte la salle, je veux voir les pouvoirs de ta sœur.

Girlac : Comme mon bon lieutenant le voudra. Moi, j'ai hâte de voir ce qu'elle fera de ces pouvoirs.

Girlac quitte la salle comme on l'ordonne, toujours fâché et en considérant qu'il n'a pas remporté cette dispute.

Angelica : Tu as été dur avec lui.

Amroth : Il faut qu'il comprenne qu'il doit mûrir. En attendant, c'est Ysille que je veux voir.

Ysille : Je ne déteste pas Girlac. Seulement, nous sommes trop différent, est-ce normal ?

Amroth : Nous en parlerons plus tard. Montre-moi ce que tu sais faire avec le feu.

Ainsi, la jeune fille continue de montrer des sorts à son lieutenant. Elle montre qu'elle n'est pas seulement capable de lancer des flammes mais qu'elle peut aussi les manier. Ysille est également capable de lancer plusieurs boules de feu à la fois. Joyeuse et enthousiaste, Amroth estime qu'elle a sa place dans l'association, comparé à d'autres. Il estime que depuis quelques jours, Garv est de plus en plus distant. Ce dernier attend son départ promis par son maître avec impatience et il fait mine de rien. Le mage se balade dans un couloir et il croise Havor qui s'occupe toujours de la guilde. Le lieutenant l'arrête dans son passage.

Garv : Désolé lieutenant, j'aimerais passer.

Havor : Oh, tu m'appelles encore lieutenant ? Garv, tu caches quelque chose et j'ai bien l'intention de découvrir quoi.

Garv : Je n'ai rien à cacher.

Havor : Dans ce cas, explique-moi pourquoi tu ne parles avec personne, pourquoi tu es en train d'atteindre les limites de la magie et enfin, pourquoi tu choisis les missions les plus dangereuses qui aboutissent à des fins violentes.

Garv : C'est mon choix.

Havor : Es-tu vraiment un des nôtres ?

Garv : Je suis là depuis plus longtemps que vous, lieutenant. J'ai combattu le tyran Ibytrem aux côtés du lieutenant Amroth.

Havor : Ah oui, tu avais désobéi à Pilan pour tuer l'ancien maître de ton association ?

Garv : Cet ancien maître qui avait tué plusieurs des nôtres ? Oui, je l'ai fait et je ne le regrette pas.

Havor : Tu as essayé de le faire. Vous n'avez pas réussi, entraîné la mort des vôtres et c'est un adolescent qui a dû le tuer à votre place.

Garv : Vous n'étiez pas là, vous ne comprenez pas. Il était tellement puissant, je pensais pouvoir le surpasser, mais...

Havor : Tu es devenu différent, Garv. J'exige des explications.

Garv : Je n'ai aucun compte à vous rendre.

Havor : Si, parce que c'est mon rôle !

Garv : Je me moque de ce que les autres pensent de moi, si c'est ce que vous voulez savoir. Est-ce un crime que de faire ce que je désire ?

Havor : Oui, car nous avons bâti le monde en y établissant des règles.

Garv : Nous n'avons pas bâti le monde. Nous y sommes nés et nous en avons profité.

Suite à cette phrase, Havor ne dit plus rien et laisse passer Garv. Ce dernier comprend alors que le lieutenant se doute de ses intentions et serait le seul à s'opposer à son départ. Mais très bientôt, cette vie sera derrière lui, encore une fois.
Lorsqu'il est arrivé à la capitale, Garulf a été emmené par les gardes vers un établissement où il reçoit des soins. Les médecins lui ont retiré son armure et stoppé son hémorragie. Dans ce bâtiment situé au milieu de la ville, une femme recoud la peau du vieil homme coupée par la dague. Soulagé, sa douleur est en train de partir.

La femme : A présent que vos blessures sont presque soignées, lieutenant Garulf, pouvez-vous me dire ce qui vous est arrivé ?

Garulf : C'était un accident, rien de plus.

La femme : Un accident qui implique d'être agressé par quelqu'un qui portait une dague ?

Garulf : Vous avez reconnu l'arme ?

La femme : Ce n'est pas la première fois que je m'occupe de ce type de blessures. Vous ne l'avez pas dit aux gardes qui vous ont emmené ici ?

Garulf : Je devais tenir ça secret.

La femme : Qu'est-ce qu'un lieutenant de l'association d'Haeli peut cacher ?

Garulf : Beaucoup de choses.

La femme : Je n'en doute pas, mais ça ne m'intéresse pas.

Garulf : Tant mieux alors, je ne voulais pas vous raconter.

La femme : Vous m'assurez donc que ce secret permet d'assurer la sécurité de notre royaume ?

Garulf : En quelque sorte.

La femme : Alors je ne peux que vous souhaiter de vous remettre d'aplomb ! Evitez aussi l'action et le combat pendant quelques jours, c'est un conseil.

Garulf : Merci beaucoup, vous êtes une brave femme.

Une fois que sa peau est presque de nouveau comme avant, il salue la femme, lui donne quelques pièces d'or pour ses services, remet son armure et remet son épée sur sa ceinture et sort du bâtiment. Pendant que le vétéran réfléchit à l'endroit où il pourrait se procurer une nouvelle armure, il entend des cris parmi la population.

Garulf : Qu'est-ce que c'est ?

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Niveau 10
24 janvier 2014 à 20:21:31

Dans la rue où il est, il y a eu un meurtre. Un des gardes qui l'a emmené, égorgé, son tueur, déjà parti. Impuissant, les autres gardes essaient de le sauver mais c'est trop tard : il se vide de son sang. Les citoyens qui ont assisté à cette horrible scène pousse de cris d'horreur, panique ou jette simplement un coup d'oeil, pour les moins sensibles d'entre eux.

Un garde : Circulez ! Il n'y a rien à voir !

Un autre garde : Le meurtrier est peut-être caché parmi les citoyens.

Garulf s'avance et enquête autour de lui : aucun citoyen ne porte d'armes. Il regarde derrière lui et lève sa tête : il y a quelqu'un sur le toit. Un homme qu'il n'a jamais vu.

Garulf : Gardes ! Le tueur est là ! Sur le toit !

Le temps de se retourner et de le montrer de son doigt, le tueur qui était sur le toit, il avait complètement disparu.

Un garde : Lieutenant ! Nous sommes sérieux ! Grant était comme un frère pour moi...il a été tué et je ne sais pas qui en est le responsable !

Garulf : Mais il était là ! Il était là...

Le tueur s'est envolé, il semble être parti pour ne plus jamais revenir. Garulf est intrigué par ce qu'il vient de voir. Il a rarement vu un garde se faire assassiner en pleine rue et son meurtrier se volatiliser très rapidement. Estimant que son rôle est terminé, le vétéran se dirige vers une armurerie et il s'éloigne en même temps du meurtre. Pour certains, c'est une tragédie, mais le tueur est parfaitement fier de sa victoire.

Thane : Une autre de mes cibles a perdu la vie aujourd'hui.

Thane, après avoir assassiné le maître de la confrérie des assassins d'Haeli, a voyagé pendant plusieurs jours pour atteindre la capitale et a tué sa seconde cible de statut bien moins important : un simple garde. Pourtant, il considère que cela a contribué à la réussite de sa mission, ce pourquoi il est venu jusqu'à Déra. Et aussitôt venu, il est reparti.
Rentré dans la base, Dorcan a dû reprendre son travail de maître. Dans son bureau, en cette milieu de journée, il accueille un patrouilleur pour que ce dernier parle de sa mission.

Dorcan : Répète-moi, Loghain. Que s'est-il passé ?

Le patrouilleur Loghain Nagran est un patrouilleur arrivé dans l'association d'Unukor après la guerre. Homme de confiance, il s'est très vite intégré à la guilde et compte parmi les meilleurs de son domaine. Ainsi, Dorcan lui confie de nombreuses patrouilles. Agé de 25 ans environ, il porte une armure de cuir bouilli et porte une épée de fer à sa ceinture, un équipement classique de patrouilleur, en somme.

Loghain : Je suis allé à l'endroit où vous m'aviez demandé d'aller, maître.

Dorcan : Ce n'était pas l'endroit où je t'avais demandé d'aller, c'était l'endroit où Tordin t'a demandé d'aller.

Loghain : Vous avez approuvé cette mission.

Dorcan : Oui, parce qu'il fallait bien quelqu'un pour enquêter sur les phénomènes étranges qui se déroulaient à Fort-Maledune, aux côtes du sud d'Unukor.

Loghain : C'est ce que j'ai fait, parce que j'étais le plus qualifié pour accomplir cette tâche.

Dorcan : Alors, dis-moi ce que tu as trouvé !

Loghain : Des ennuis. Beaucoup d'ennuis.

Dorcan : Mais sois précis quand tu parles !

Loghain : C'est difficile à décrire. Ce fort est censé être utilisé pour surveiller la mer. Or, ceux qui l'ont assiégé ne s'en servent pas pour surveiller la mer.

Dorcan : Ils s'en servent pour quoi ?

Loghain : J'ai essayé de le découvrir et ça m'a presque coûté la vie. Vous voulez savoir qui tient le fort ? Des hommes étranges, ils sont accoutrés comme des chevaliers, mais ce ne sont pas des chevaliers. Ils ne veulent pas le bien de Déra.

Dorcan : Des intentions particulières ?

Loghain : Si seulement je savais...il faut que j'y retourne.

Dorcan : Je me demande même pourquoi tu es revenu, avec le peu d'informations que tu as rapportés !

Loghain : Il faut comprendre, maître, j'aurais pu mourir ! Si j'y retourne, je ne peux pas le faire seul. Je dois mener une expédition. Recruter des membres divers, de chaque type si possible, pour en savoir plus et si possible, les repousser.

Dorcan : Autorisation accordé.

Loghain : Vous acceptez comme ça ? Vous ne disiez pas que nous devions rester ici parce que vous alliez choisir votre successeur ?

Dorcan : Je n'ai pas besoin de toi pour le faire. En tant que patrouilleur, tu es inutile ici. Je t'autorise donc à choisir qui tu veux et de repartir. Tu as intérêt à mener à bien ta mission.

Loghain : Bien, maître.

Malgré l'autorisation que son maître l'a accordé, Loghain est de mauvaise humeur, car une fois de plus, Dorcan l'a traité comme un moins que rien alors qu'il contribue activement à la justice de ce royaume. Selon lui, même, Dorcan le traite ainsi parce qu'il y contribue trop, parce qu'il est trop souvent absent. En descendant des escaliers, le patrouilleur croise son ami, le lieutenant Tordin.

Loghain : Dorcan m'a encore traité comme une merde.

Tordin : Il ne t'a pas autorisé à mener ton expédition ? C'est important pour nous, il devrait le savoir !

Loghain : Si, il m'a autorisé, mais il n'a pas cessé de m'insulter. Il ne m'aime pas et ça m'énerve. Tu aurais dû m'accompagner, peut-être aurait-il été de meilleure humeur.

Tordin : Je ne pense pas. Quand il est allé voir les seigneurs pour leur annoncer son départ imminent, j'ai commis l'audace de donner mon avis. Il n'aime pas avoir tort, ce pauvre vieux fragile. Il m'a humilié en public, moi, son meilleur lieutenant. Décidément, il est temps qu'il prenne sa retraite. C'est un mauvais maître et il a assez nui à la réputation de l'association.

Loghain : Tu as tout à fait raison. Mais tant que tu es là, dis-moi : qui devrait m'accompagner ?

Tordin : Qu'importe. C'est toi qui choisis. J'ai mon rôle à jouer et tu as ton rôle.

Loghain : Je l'ai remarqué. Aujourd'hui, le temps presse.

Tordin : Tu veux qu'on agisse rapidement ?

Loghain : N'oublie pas pourquoi nous sommes là.

Tordin : Je ne l'ai jamais oublié. Nous ne nous sommes pas vus souvent depuis que nous sommes arrivés, Loghain, mais nous avons le même objectif. Nous l'accomplirons différemment.

Loghain : Bien, si tu n'as pas oublié ce que tu dois faire, moi non plus. Mieux vaut que nous restions séparés. D'ici quelques jours, je repartirai.

Tordin : Choisis bien ceux qui t'accompagneront pour l'expédition. Mais n'oublie pas de ne pas choisir ceux qui doivent rester ici.

Loghain : Je ne me suis jamais trompé. Ce n'est pas aujourd'hui ça va m'arriver.

Après leur mission au sud de la capitale, Brad, Elyse, Elrond, Ladia et Regnak sont revenus de leur mission. La salle principale est remplie de membres de la justice, la mobilisation de Dorcan n'étant désormais plus étranger à personne. Certains ont accompli des missions de la plus haute importante. Assis sur une des tables en train de boire, Athalnir, Wulfrich, Garon et Diane parlent de leur dernière mission à quelques-uns de leurs amis, notamment Aureg et Rytha, assis côte à côte, Lantan, qui complète le trio, Milena, Simon et d'autres.

Athalnir : Rek, tu es rentré de mission !

Toujours debout, le berserker répond à son ami patrouilleur.

Regnak : Ce n'était pas que ma mission. Cette fois-ci, nous étions cinq.

Elyse : C'était un plaisir de coopérer avec vous !

Ladia : C'était un plaisir de découvrir tes pouvoirs, Elyse !

Wulfrich : Ah, vous, vous avez eu de la chance ! Ma première mission ne s'est pas passée pour le mieux.

Brad : Ah bon ? Explique.

Wulfrich : Je ne sais pas comment décrire. Est-ce habituel, pour vous, des cadavres qui sortent de l'eau d'un lac ?

Lantan : Question stupide. Evidemment que ce n'est pas habituel.

Rytha : Asseyez-vous donc ! Quand j'entends ce genre d'anecdotes, je me dis que maintenant, j'ai beaucoup de chances !

Brad, Elyse, Elrond et Ladia s'assoient sur les chaises vides en face de la grande table. Regnak, quant à lui, ne bouge pas.

Rytha : Tu ne t'assieds pas ?

Regnak : Je préfère rester debout.

Ladia : Où en étions-nous ? Ah oui, des cadavres qui sortent de l'eau. J'avoue avoir du mal à comprendre...

Athalnir : Nous étions partis au lac Richemont enquêter sur ces phénomènes étranges. La seule personne qui vivait là était un pêcheur isolé du monde. Il ne nous a révélé finalement que peu de choses. Nous avons contourné le lac après l'avoir rencontré et des cadavres sont sortis de l'eau. Comme ça.

Wulfrich : Le pêcheur, quant à lui, il a tout bonnement disparu. Il a quitté son chalet et nous ne l'avons jamais revu.

Brad : Vous n'avez pas prévenu le maître ?

Athalnir : D'autres choses le préoccupent en ce moment. C'est de pire en pire.

Brad : Comment ça, c'est de pire en pire ?

Aureg : Il l'a dit lui-même, Brad, il n'était pas fait pour être maître.

Brad : Il s'est débrouillé jusque là, non ?

Lantan : Pendant ton absence, il a eu une entrevue avec les seigneurs qui s'est mal terminée et il s'est disputé avec ses lieutenants. Ces derniers temps, il est de mauvaise humeur. Peut-être devrait-il s'éloigner du monde...

Rytha : Je pense qu'il devient simplement âgé. Il s'en remettra.

Garon : Agé ? Si tu étais venu plus tôt, tu saurais que Cireg Jeatrem était resté maître jusqu'à sa mort et il avait passé la soixantaine.

Rytha : Comment je pouvais savoir ? Et puis, 54 ans, c'est déjà vieux pour moi !

Athalnir : Ce n'est qu'un maître de remplacement. Tôt ou tard, il doit partir, c'est logique.

Diane : Garon, devons-nous parler de notre mission ?

Elyse : Votre mission aussi s'est mal passée ?

Garon : Il faut l'admettre. Nous devions éliminer une meute de loups dans le bois à l'est, et en même temps qu'eux, nous avons rencontré deux clans de ce que nous appelons sauvage s'affronter.

Elrond : Des sauvages, si proches de la capitale ? C'est très étrange.

Diane : Ah, vous n'en savez pas plus que nous...

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Niveau 10
24 janvier 2014 à 20:23:56

Elyse : Eh bien, si un nouveau maître est choisi, j'espère qu'il portera une certaine attention à vos problèmes...

Cette table étant assez peuplée, et de membres très actifs de la guilde, Loghain décide de leur rendre. Il n'est pas seul : il est accompagné de l'archer Yûki, qui a décidé de partir avec lui.

Athalnir : Loghain, tu es revenu de Fort-Maledune ?

Loghain : Je dois y retourner. C'est une décision du maître ainsi que ma décision. Mais je dois y aller accompagné. Je dois mener une expédition.

Rytha : Tu voudrais qu'on t'accompagne ? Parce que moi, les forts de ce genre, surtout des aussi lointains, ça me fait peur !

Aureg : Ne t'inquiète pas Rytha, personne ne va t'obliger !

Yûki : Une certaine présence est requise. Je suis convaincu que nous devons aller là-bas. Une force semble s'être emparée du fort. Si nous partions, ne serait-ce qu'à une dizaine, nous pourrions tirer cela au clair.

Simon : Donc nous pourrions accomplir cette mission importante même si notre maître nous a demandé de rester ici ?

Loghain : C'est une exception. Peut-être parce qu'il ne veut plus me voir, mais bon...il me faut un groupe polyvalent. J'ai besoin de vous.

Pour cette mission de première importance, Loghain a besoin d'aide. Un aide pouvant venir de patrouilleurs, guerriers et archers. Il sait ce qui se tapit dans ce fort et il compte bien intervenir. Le déroulement de sa mission, cependant, dépendra de qui l'accompagne.
Une autre journée se termine pour le responsable Ragnarok et son apprenti Varnir. Alors que ce dernier range ses affaires, le vieil homme croise Itard. Son ancien ami ayant retrouvé la parole, il désire aller lui parler et c'est ce qu'il fait.

Ragnarok : Tout va bien, Itard ?

Itard : Je commence à m'y faire, à cette vie un peu plus statique. Je comprends que cela te plaise.

Ragnarok : J'ai choisi d'être responsable parce que j'étais vieux lorsque je suis venu et que je voulais quand même avoir mon utilité...

Itard : Tu en as une grande. Pour ma part, j'espère juste retrouver mes talents d'humains. Fut un moment où j'étais une brute sanguinaire.

Ragnarok : Ce qui m'inquiétait surtout, c'est que tu ne parlais presque jamais.

Itard : C'est fini, ça. C'est fini.

En cette fin de journée, c'est de nouveau le lieutenant Garulf, qui semble en pleine forme, qui vient les informer d'une nouvelle.

Garulf : Les lieutenants Ithon et Erica sont de retour ! Bared a été vengé !

Les membres quittent vite la salle et traversent les couloirs pour les revoir. Cet événement récent que constituait le meurtre de Bared est ancré dans leur mémoire et tous réclamaient justice. La justice, ce sont les deux lieutenants qui s'en sont occupés et au vu de leur absence prolongée, on craignait pour leur vie. Ragnarok appelle Varnir pour qu'il arrête de ranger temporairement et ils suivent le groupe. Dans la salle principale, le vétéran rejoint Ithon et Erica. L'ancien chevalier est ému de recevoir autant d'honneurs, quant à Erica, elle accepte sa victoire avec plus de modestie. Ils sont tous les deux entiers et en pleine forme, ils ont réussi leur mission sans faute, même si l'archère a une blessure sur la joue.

Garulf : Shanarie et Thedina arrivent, j'ai envoyé quelqu'un les avertir de votre retour. Je pense qu'elles ont hâte de vous revoir. Elles s'inquiétaient pour vous, pour tout le monde en fait.

Ithon : Notre absence prolongée n'a pas été vain.

Le jeune homme envoyé les chercher descend des escaliers. C'est ensuite Thedina qui accomplit cette action et, voyant ses camarades de retour, elle s'excite.

Thedina : Erica ! Tu es de retour !

Le lieutenant court se précipiter dans les bras de son amie. Elle s'aperçoit ensuite qu'elle n'est pas la seule à observer leur retour et elle lâche prise doucement.

Thedina : Contente de te revoir aussi, Ithon !

La maîtresse descend plus lentement les escaliers, mais elle est toute aussi enthousiaste de revoir les siens.

Ithon : Maîtresse Shanarie. Notre mission est accomplie.

Shanarie : Vous avez rendu justice ?

Ithon : Nous avons tué ces déserteurs et ces meurtriers. Bosos et Mordon sont morts.

Ces mots sont suivis par un tonnerre d'applaudissement dont les lieutenants sont fiers, car c'est la preuve qu'ils ont rendu la justice sans faille. Car il n'y a rien de pire que d'être assassiné par les siens dans sa propre base.

Shanarie : J'ai bien fait de vous choisir. Vous me rendez fière !

Ithon : Il n'y a pas plus grande fierté pour nous que de vous servir. Mais notre geste ne peut pas compenser ce qui est arrivé : nous avons perdu trois des nôtres.

Sylvain : Bosos et Mordon n'étaient plus des nôtres.

Ithon : C'est pour cela que je dis que nous les avions perdu en même temps que Bared.

Garulf : Content de vous revoir aussi. Nous allons avoir besoin de vous, ici.

Erica : Malheureusement, j'en ai parlé avec Ithon, je crois que nous allons devoir repartir rapidement.

Garulf : Comment ?

Thedina caresse la joue d'Erica, à l'endroit où elle a sa blessure.

Thedina : Que t'est-il arrivée ?

Erica : Nous avons affronté des ennemis puissants. Maîtresse, permettez-nous de vous raconter les détails dans un lieu plus...propice.

Shanarie : Accordé.

Garulf : Camarades, repos !

La maîtresse mène ses quatre lieutenants par les couloirs dans une petite pièce prévue pour ce genre d’événements, pourvue simplement d'une petite armoire et de quelques chaises. Pendant ce temps, les membres de l'association se reprennent leurs activités habituelles, les amis de Bared sont contents qu'il soit vengé, mais la mine que tiraient Ithon et Erica leur fait aussi imaginer le pire : leur mission est allée plus loin que de la simple justice. Debout au milieu de cette pièce, les lieutenants revenus de mission sont écoutés attentivement.

Shanarie : Vous pouvez tout me dire : que s'est-il passé ?

Ithon : Mordon et Bosos étaient partis jusqu'à Dagoni. Nous avons mis longtemps à les chercher et notre marche que nous avons accomplie après les avoir repérés a été assez longue.

Erica : Ils n'étaient pas seuls, quand nous les avions retrouvés.

Thedina : Qui les accompagnaient ?

Ithon : Des chevaliers déchus, principalement. C'est eux que j'ai affrontés lorsque j'ai retrouvé Bosos.

Erica : Il y avait aussi des archers sur les toits à côté de la ruelle où ils se trouvaient. C'est moi qui les ai affrontés. A ce compte, je peux m'estimer heureuse de m'en être sortie avec juste une simple balafre.

Ithon : Pendant qu'Erica tuait les archers, j'affrontais les chevaliers. Avec beaucoup de rancœur, j'ai tué Bosos. C'était mon ami, mais je devais accomplir mon devoir. Mordon, quant à lui, se tapissait dans l'ombre. Je l'ai affronté en duel.

Erica : Je ne suis arrivée qu'après, quand Mordon était mort.

Ithon : Cette mission ne nous a pas apporté beaucoup de réponses, maîtresse, maintenant, nous nous posons plus de questions. Avant de mourir, Mordon m'a confié des choses inquiétantes...il a parlé d'un danger imminent qui risque de s'abattre sur Déra.

Shanarie : Nous devons redoubler de vigilance. Après, ce n'était que des suppositions d'un traître.

Ithon : Il était persuadé que nous avoir trahi était la meilleure des solutions. Il faisait partie d'un groupuscule dangereux. Et avec ou sans lui, ils continueront de se battre contre la justice.

Erica : C'est pour cette raison que nous voulons repartir. Mais si nous devons tous les affronter, nous n'y arriverons jamais à nous deux. Je demande de mener une expédition contre eux. Nous devons recruter les meilleures membres pour nous accompagner.

Shanarie : C'est important pour vous et c'est important pour nous. Il faut les prévenir.

Thedina : Vous allez repartir ?

Erica : D'ici quelques jours, le temps de se préparer. C'est pour la bonne cause.

Shanarie : Nous devons préparer une réunion pour la tombée de la nuit. Allez-y, préparez-la, je vous rejoins.

Ithon et Erica saluent leur maîtresse, se dirigent vers la porte, l'archère l'ouvre et ils sortent.

Shanarie : Vous aussi.

Thedina : Ah, ce n'était pas pour...d'accord.

La jeune femme part mais Garulf persiste à rester.

Garulf : Maîtresse, avant de partir, je dois vous communiquer quelque chose qui me paraît important.

Shanarie : Je t'écoute. Fais vite.

Garulf : Quand on a guéri mes blessures, lorsque je suis sorti de l'établissement, un garde dans la rue a été assassiné. Mais c'était très étrange : personne n'a pu identifier le meurtrier, il a été égorgé sans que personne ne puisse rien faire pour lui, devant tout le monde.

Shanarie : Malheureusement, ça arrive souvent...

Garulf : J'ai vu le meurtrier. Sur le toi. Ou plutôt, je l'ai entrevu. Il s'est volatilisé à une vitesse inimaginable. J'ai à peine eu le temps de me retourner qu'il avait disparu. Je crois que j'ai été le seul à l'avoir vu.

Shanarie : C'est une information que tu devrais communiquer aux gardes d'Haeli, non ?

Garulf : Je devais vous le confier. Ce meurtrier, il doit être loin, maintenant...mais je veux mener mon enquête. Je ne veux pas que cela empêtre sur mes tâches actuelles, alors je vous demande l'autorisation de mener cette enquête.

Shanarie : Pourquoi te l'interdirais-je ? Ce geste là aussi, tu le feras pour nous tous.

Garulf : Merci, maîtresse ! C'est important pour moi.

C'était la dernière phrase que le vétéran dit à sa maîtresse avant de sortir.
Aaron est l'un des espions les plus actifs de l'association et il enchaîne les missions sans échouer, bien que comme tout le monde, il rencontre souvent des difficultés. Alors que le Soleil se couche sur l'horizon, il parcourt les couloirs, pris de fatigue. En train de flâner sur son chemin, le berserker Bronn l'interpelle.

Bronn : Aaron, je peux te parler une minute ?

Aaron s'arrête à côté de lui.

Aaron : Qu'est-ce que tu pourrais bien me dire ?

Pseudo supprimé
Niveau 10
24 janvier 2014 à 20:25:09

Bronn : Tu es un modèle pour beaucoup ici, tu le sais ?

Aaron : Ah bon ? Il n'y a pas beaucoup d'espions ici et je ne pense pas qu'un berserker puisse me prendre comme modèle.

Bronn : Ce n'est pas tant pour ton travail, mais plus pour ta réputation que je mérite tes conseils.

Aaron : Tu veux que je te donne des conseils ?

Bronn : Je ne pensais pas m'abaisser ainsi, mais il faut que je le reconnaisse : tu accomplis tes missions avec bravoure et tu les accomplis à la lettre. On ne peut pas dire que c'est mon cas. Havor ne cesse de me critiquer.

Aaron : Et les autres lieutenants ?

Bronn : Maria ne parle qu'aux personnes qu'elle connaît, Oella est trop occupée à enseigner la magie et Amroth a d'autres choses à faire, je sais bien que récemment, il doit juger certains membres de l'association.

Aaron : Il ne m'a pas encore jugé. Mais il me connaît bien.

Bronn : Il ne m'a pas jugé non plus, mais on ne peut pas dire que je le connais bien. Il n'y a que Havor pour le faire, et il ne dit jamais du bien de moi. Il pense à m'exclure.

Aaron : Tu ne le mérites pas.

Bronn : Qu'est-ce qu'il me manque, d'après toi ? La réputation ?

Aaron : Je ne dirais pas ça. Je dois avouer que je jouis d'une certaine réputation ici. Moi aussi, j'ai été nouveau et j'ai souvent dû m'abaisser aux autres. C'était avant la guerre, ça. Il faut dire que j'ai été l'un des seuls non-mages à survivre...

Bronn : Peut-être me manque-t-il du talent...

Aaron : Il y aura toujours des personnes pour te rabaisser. Pour ma part, Pilan ne m'aime guère. Je pense que tu peux encore remonter dans l'estime des lieutenants. Essaie de te rattraper, réussis des missions, demande de l'aide aux autres.

Bronn : Tu penses que je peux y arriver ?

Aaron : Il suffit de croire en toi.

L'espion continue son chemin souriant après avoir donné quelques conseils, laissant le berserker méditer sur ce qu'il vient d'entendre.
Les assassins sont vulnérables. C'était leur premier ressenti suite à l'infiltration de Thane Naraka dans leur base qu'ils croyaient impénétrables et du meurtre de leur maître que l'on croyait invincible. En pleine nuit, ce mystérieux personnage a tué plusieurs des leurs et a assassiné celui qui les dirigeait depuis de nombreuses années, avant de s'enfuir. A présent, ils se posent la question : comment peuvent-ils se prétendre être des maîtres assassins s'ils ne sont pas capables de protéger les leurs et leur propre logis ? Thane s'est enfui bien loin et même si beaucoup ont l'envie de le rattraper pour se venger, ils ont été arrêté, car cela constituerait une poursuite sans fin : quelques jours après sa fuite, il est loin, et ses pouvoirs semblent le rendre invincible. Faute d'avoir pu se venger, les assassins ont réparé les dégâts, conservé l'état caché de leur base et à présent, ils s'occupent de rendre un hommage aux quelques morts de cette attaque, quelques assassins dont Kaven mais surtout pour leur maître, dans une salle souterraine tapie dans l'ombre, humide et éclairée par quelques torches de long en large, dans une salle qui ressemble à un sanctuaire souterrain. Certaines personnes chargées de le faire s'occuperont de déposer le corps dans un endroit approprié, mais en attendant, les morts sont déposés couchés, les mains croisées et les yeux fermés sur une stèle en pierre, visibles aux yeux de tous.

Snekor : Ils ont commencé notre mission. A nous de la finir.

Les assassins sont capables de respecter les morts chez les leurs et ils font une minute de silence, tous autant qu'ils sont. Ces dernières années, c'était la confrérie d'Haeli la plus remplie et dès qu'ils ont été mis au courant de la mort de leur maître, les assassins partis sont revenus et ils regrettent de ne pas avoir été là pour protéger leur maître. Ceux qui sont restés, eux, se sont sentis impuissant. Quoi qu'il en soit, c'est un coup puissant qui a été porté à leur encontre et leurs perspectives sont réduites. Demeurent-ils la confrérie la plus puissante ? Ils doutent. Après cet hommage, ils sortent un à un de la salle.

Haldir : Qu'allons-nous faire, maintenant ?

Nost : Ce qui me semble le plus logique. Lorsqu'un maître meurt, il doit être remplacé.

Haldir : Nous devrions poursuivre son meurtrier. Je suis sûr que nous pouvons le rattraper. Je vais mener une expédition et...

Tira : C'est inutile. Il est loin, maintenant. Et il était plus puissant que nous.

Snekor : Pas forcément. Il nous a simplement surpris.

Aero : Cette surprise a causé la perte de notre maître. Il nous a porté un coup dur. Nous ne cession d'augmenter notre influence, de nous emparer d'Haeli.

Snekor : Ce n'est pas terminé. Pourquoi nous arrêterions-nous en si bon chemin ? Nous sommes disciplinés, puissants et nous n'échouons presque jamais.

Haldir : Pourtant, là, nous avons échoué.

Un assassin : Parfois, nous devons subir l'échec pour avancer. Peut-être que l'ancien maître a fait son temps.

Snekor : Il était pourtant le meilleur de tous. Intelligent, stratège, puissant...il n'y avait pas de meilleure personne que lui pour nous diriger. Unukor était sous son joug et Graef était jaloux de lui.

Aero : Il n'est pas question de rivalité. Nous devons coopérer. S'ils peuvent nous aider...

Une assassin : Nous n'avons pas besoin de leur aide. Nous pouvons nous reconstruire seuls.

Nost : Elle a raison. Notre objectif n'est pas atteint, mais notre maître nous avait mené sur la bonne voie.

Aero : Alors, il faut élire un nouveau maître.

Tira : Snekor, tu devrais te proposer.

Snekor : Je ne sais pas. D'autres sont plus anciens que moi.

Tira : L'ancienneté ne fait pas tout. Le maître avait bien fait de te choisir et coopérer avec toi pendant ces trois dernières années m'a fait comprendre que tu étais né pour être assassin.

Snekor : Je te remercie de ces compliments, mais peut-être que d'autres sont plus méritants que moi. Quoique, ce poste me tente bien.

Un assassin : Il faut quelqu'un ayant le charisme et le talent nécessaire pour nous reprendre.

Une assassin : Nous devons élire un nouveau maître. Et rapidement.

Si tôt que les assassins aient enterré leur maître, un autre doit venir. Plusieurs vont se proposer et s'ils s'unissent, la confrérie va se reconstruire. Petit à petit.

Pseudo supprimé
Niveau 10
24 janvier 2014 à 20:25:43

Une réunion rapide mais importante. C'est ce qu'organise la maîtresse Shanarie avec ses quatre lieutenants désormais réunis, dans la salle dédiée pour. Ils se trouvent sur l'estrade, tandis que les membres informés de cette réunion en cette soirée sont alignés et prêt à écouter. Les responsables se situent au devant, avec Ragnarok et Varnir en tête, les autres membres se situent derrière. Daruca se situe au centre, attentive, Jald sur son épaule. Les berserkers Itard, Sylvain et Toru sont derrière. Les autres entourent le centre et écoutent.

Shanarie : Vous êtes tous là ? Je vais essayer d'être brève. Comme vous le savez, il y a quelques semaines, après l'assassinat de Bared que nous aimions tous, j'avais envoyé les lieutenants Ithon et Erica ici présents rendre la justice. Ils sont revenus aujourd'hui, victorieux, comme vous avez pu le voir.

Thedina : Ce n'est pas terminé. Ils ont quelque chose à vous dire. A vous tous.

Ithon s'avance pour être sûr de s'adresser à tout le monde.

Ithon : J'ai appris que beaucoup s'inquiétaient pour nous. Vous attendiez notre retour avec impatience et vous espériez que Bared soit vengé. C'est chose faite, mais les choses ne sont jamais simples. Bosos et Mordon sont morts, mais pour les tuer, Erica et moi avons été obligé de tuer des autres personnes. Leurs nouveaux alliés.

Prene : Des nouveaux alliés ? Vous me permettez de demander qui c'étaient ?

Ithon : Vous saviez que Bared, Bosos, Mordon et moi nous venions du même endroit : de la chevalerie. Jusqu'à la guerre, nous étions chevaliers. Bared a été tué parce qu'il ne soutenait pas ce groupuscule qu'ils ont rejoint : des chevaliers déchus et des criminels armés organisés. Nous en avons tué une vingtaine, à nous deux, mais je crains qu'ils ne s'arrêteront pas là.

Erica : Nous demandons votre aide et croyez-moi, on ne le demanderait pas si nous pouvions nous débrouiller seuls. Ithon et moi, nous allons repartir d'ici quelques jours. Mais cette fois-ci, il n'y aura pas que nous deux : nous voulons le plus d'alliés possibles : des combattants, des patrouilleurs, le plus de personnes possibles. Nous voulons enquêter sur ces criminels et si possible, les affronter pour faire la justice, tel est notre devoir.

Shanarie : Si vous voulez les suivre, décidez-vous vite. Si vous le faites, préparez-vous au pire. Ils partent dans une semaine, le temps de se préparer. Si vous partez, l'expédition sera longue. Bonne chance.

Beaucoup de membres veulent poser des questions, pour obtenir des informations supplémentaires, mais Shanarie n'adresse plus à personne. Quant aux lieutenants, ils ne préféreront sans doute s'adresser à leurs potentiels suiveurs qu'en privé, dans de meilleures circonstances. Les membres doivent se décider vite, s'ils veulent les accompagner ou non, pour l'une des expéditions les plus ambitieuses de l'association d'Haeli.
Garv, quant à lui, a pris sa décision. Dans sa chambre, il a préparé le peu d'affaires qu'il possédait et le mage a tout rangé soigneusement dans un sac à dos en cuir. Il observe ensuite dehors : il y règne un calme étrange. Il est minuit et dans le ciel sans nuage apparaît clairement la lueur de la Pleine Lune. Eclairée par le Soleil, ses cratères sont parfaitement visibles de là où Garv se trouve. Il ne doute plus : c'est maintenant qu'il doit partir. Chaussées par des bottes peu bruyantes, il traverse les couloirs sans faire le moindre bruit, ouvre les portes doucement, en espérant que leur crissement ne se fasse pas entendre. En sortant par la porte principale, il croise celui qui risque de rester son maître, Pilan.

Pilan : Pile à l'heure. Je n'en attendais pas moins de toi.

Garv : Je peux partir d'ici ?

Pilan : Tu peux partir, oui. Mais tu ne reviendras plus jamais ici, ou du moins, pas en tant qu'allié. Est-ce ton choix ?

Garv : C'est mon choix. Je pense que personne ne me manquera.

Pilan : Bien. Pour avoir coopéré avec la secte, l'intégrer, ce n'est pas si simple. Tu dois passer une série d'épreuves. Ils ont un objectif : faire régner la vraie magie à Graef. Est-ce aussi ce que tu veux ?

Garv : Oui, c'est ce que je veux.

Pilan : Seras-tu prêt à passer ces épreuves ? La magie oubliée n'est pas à la portée de tout le monde.

Garv : Je suis prêt. Prêt à reprendre mon avenir en mains.

Pilan : Bats-toi avec eux, lie-toi d'amitié avec eux. Tu deviendras l'un des leurs : un mage libre et autonome. Et tu seras vraiment l'un des leurs lorsque tu apprendras l'identité de leur maître.

Garv : Tout ceci me convient. Par où dois-je aller ?

Pilan : C'est ça la première épreuve.

Garv : Comment ?

Pilan pose sa main sur le front de Garv. Tout à coup, sa vue se trouble, et son regard devient aussi noir que la nuit. Il est devenu complètement aveugle.

Garv : Qu'est-ce qui m'est arrivé ? Je suis aveugle !

Pilan : Ne crie pas, ce n'est que temporaire. Il suffit qu'un mage de même niveau que moi soulève le sort. Il y en a beaucoup, là-bas.

Garv : Comment vais-je trouver la base de la secte si je suis aveugle ?

Pilan : Il te suffit de connaître le chemin.

De nouveau, Pilan pose sa main sur le front de Garv. Mais cette fois-ci, la magie n'accède pas à ses yeux mais à son cerveau.

Pilan : Voilà, maintenant tu sais où se trouve leur base. Elle est bien cachée, mais grâce à ce sort, tu vas la trouver.

Garv : Même si je suis aveugle ?

Pilan : Aie confiance en tes autres sens. Pars, suis ton instinct et ne fais jamais demi-tour.

Garv : Dans ce cas, adieu, maître. Merci de m'avoir accueilli parmi vous.

Pilan : Espérons qu'ils t'accueilleront bien. Quoique, tu n'auras pas trop de difficultés, ils sauront que c'est moi qui t'aie envoyé.

Garv accomplit machinalement ce qu'a dit l'homme qui était son maître. Par pure instinct, il suit le chemin qui est le bon. Il disparaît dans la nuit noire et commence sa longue marche vers son nouvel avenir, sa nouvelle vie.

Fin du chapitre 3

_Arthurvador
Niveau 27
24 janvier 2014 à 20:27:05

post entre pavés lol.

Pseudo supprimé
Niveau 10
24 janvier 2014 à 20:30:06

:cd: Récapitulatif du RPG :cd:

Liste des participants : Alexisquin_back, _Arthurvador, Kerotroll, antoinedel10, radical900, Jejedu25000 (OnchOnchPro), Noctoir, Scaraugh (Xiliae), Nidaime75Suiton et manablanc, [Sweet]4, MatWakerPast

Carte de Déra : https://image.noelshack.com/fichiers/2013/36/1378654704-carte-de-dera.jpg

:d) Association d'Unukor

Maître de l'association : Dorcan Ume

Lieutenants : Tordin Igran, Jicella Drarin et Korus Pretam

Guerriers : Brad Priwin, Aureg, Diane Ildamil, Ladia Gass +autres

Patrouilleurs : Athalnir Tarick, Loghain Nagran +autres

Archers : Elrond Camcacil, Lantan, Yûki Tenpoin, Garon Arkway, Milena, Simon+Autres

Espions : Dothina Sauthis, Rytha Voluntiis, Wulfrich Laudemon +Autres

Berserkers : Regnak "Rek"+Autres

Responsables : Rebecca+Autres

Mages : Elyse Qurth

Nouveaux : ?

Membres défunts d'Unukor : Bercidan Gesor, Le père d'Helmut et de Brad, la mère de Jerrick, Percedon Ermedes, Thordod, Cireg Jeatrem, Jerrick Jeatrem, Dragar Mitus, Victor, Golador Bledinis, Elena, Helmut Priwin, Podrick

:d) Association d'Haeli

Maître : Shanarie Pnow

Lieutenants : Thedina Zadus, Garulf Melm, Ithon Beorce et Erica Namel

Guerriers : Lucien, Hadid, Prene+Autres

Patrouilleurs : Loka, Daruca+Autres

Espions : Procellan Anir+Autres

Archers : Claunor, Jeina+Autres

Berserkers : Itard Roos, Sylvain Oradrir, Toru Kamizu +Autres

Responsables : Ragnarok Asthor, Varnir+Autres

Mages : Aucun

Nouveaux : Aucun

Membres défunts d'Haeli : Osmond Svesson, Thorgeir Svesson, le père d'Itard,Kirgho, Tristan, Lotor, Hugh, Jack, Pascal Corid, Erkeo Transko, Rebin Runtard, Titus, Zaran, Soerid, Sylvia, Galao Transko, Ugur, Bared

:d) Association de Graef

Maître : Pilan Cale

Lieutenants : Maria Glewyth, Amroth Melwasùl, Oella Turban, Havor Vaman

Mages : Ysille Turban, Carcia, Sollen, Mellissa, Gorvelin, Clarisse Mathot, Garv+Autres

Responsables : Dronur Recas+Autres

Patrouilleurs : ?

Espions : Aaron Lodert+Autres

Guerriers, Archers, Berserkers : Angelica Melwasùl (archère), Bronn Mormont (berserker), Girlac Turban (Guerrier), +Autres

Nouveaux : ?

Membres défunts de Graef : Odos, Cabain Woet, Hermod Gunnof, Ibytrem Qurth

Personnages hors association (principaux comme secondaire) :

Thane Naraka
Snekor le sinistre
Aero Nastaroth
Haldir
Nost
Tira
Sedor Beomer
Dilinne Beomer
Rosendil
La maîtresse de la confrérie des assassins de Graef.

+D'autres prévus

Prologue : Publié le 18/08/2013

Volume 1 : Terminé.

Chapitre 1 : Les associations de défense des royaumes. Paru le 21/08/2013.
Chapitre 2 : Premières missions. Paru le 23/08/2013.
Chapitre 3 : Traques et captures. Paru le 29/08/2013
Chapitre 4 : Des hommes puissants et mystérieux. Paru le 1/09/2013.
Chapitre 5 : Rencontre violente et missions dangereuses.Paru le 3/09/2013.
Chapitre 6 : La voleuse, les imprévus et les affaires étranges. Paru le 5/09/2013.
Chapitre 7 : Des actes impardonnables. Paru le 08/09/2013.
Chapitre 8 : La magie oubliée.Paru le 11/09/2013.
Chapitre 9 : La confrérie des assassins. Paru le 15/09/2013.
Chapitre 10 : La capitale indépendante. Paru le 21/09/2013.
Chapitre 11 : La quête du savoir. Paru le 26/09/2013.
Chapitre 12 : Ennemis et amis. Paru le 29/09/2013.
Chapitre 13 : Des blessures non refermables. Paru le 07/10/2013.
Chapitre 14 : Le pouvoir absolu. Paru le 16/10/2013.
Chapitre 15 : Tensions et catastrophes. Paru le 23/10/2013
Chapitre 16 : Rien ne sera plus comme avant. Paru le 29/10/2013
Chapitre 17 : Père et maître. Paru le 02/11/2013.
Chapitre 18 : Déclaration de guerre. Paru le 09/11/2013.
Chapitre 19 : La nouvelle année. Paru le 16/11/2013.
Chapitre 20 : Le passage de la frontière. Paru le 22/11/2013.
Chapitre 21 : Bataille sur plusieurs fronts. Paru le 27/11/2013.
Chapitre 22 : Impuissances et trahisons. Paru le 02/12/2013.
Chapitre 23 : Les deux sœurs rivales. Paru le 09/12/2013.
Chapitre 24 : Le devoir d'un frère. Paru le 16/12/2013.
Chapitre 25 : La fin de Déra. Paru le 21/12/2013.

Tout le volume 1 se trouve sur ce topic : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-30346-1369004-35-0-1-0-fic-rpg-hs-les-royaumes-de-dera.htm

Volume 2 : En cours d'écriture (25 chapitres prévus)

Chapitre 1 : Un monde changé. Paru le 08/01/2014.
Chapitre 2 : La justice à tout prix. Paru le 17/01/2014
Chapitre 3 : Des unions pour la paix. Paru le 24/01/2014
Chapitre 4 : La retraite d'un maître. A paraître début février 2014.

Pseudo supprimé
Niveau 10
24 janvier 2014 à 20:35:34

:globe: Les choix de fin de chapitre :globe:

Membres de l'association d'Unukor :d) Qui parmi vous va partir pour l'expédition à Fort-Maledune mené par Loghain et Yûki sachant qu'il y a un nombre limite et que vous ne pouvez pas tous partir ? Pour les autres (ceux qui partent aussi en fait), qui, pensez-vous, serait le meilleur successeur de Dorcan ? Korus, Jicella ou Tordin ? Cela n'influencera pas le choix de Dorcan mais pourra avoir quelques conséquences.

Membres de l'association d'Haeli :d) Qui parmi vous va partir à la grande expédition menée par les lieutenants Ithon et Erica (les autres lieutenants restent) ? Vous avez le choix, mais ça durera quelques chapitres !

Membres de l'association de Graef :d) Vous êtes libres de faire ce qu'il vous plaira en tant que membres dans le prochain chapitre.

Noctoir :d) Garv a un destin tracé pour le moment. Son avenir dans la secte commence dès le chapitre 4.

Les assassins d'Haeli :d) On continue notre conversation pour savoir ce que vous deviendrez par la suite.

N.B : Comme j'ai la flemme de reposter les avatars à chaque fois, vous savez où trouver les magnifiques portraits des news persos :o))

Noctoir
Niveau 9
24 janvier 2014 à 21:06:35

On sent que ça commence dans pas trop trop longtemps :-)
Bon,pour Garv,bah,voilà quoi,rien :hap:
Itard y va :-)
Ladia est pour Korus,Tordin je sais pas mais Jicella torture et ces contres ses principes. :)

Sujet : [Fic/RPG/HS] Les royaumes de Déra
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