LEGO Le Hobbit

Et ben voilà!
Pour Garv c'est ok
Pas la peine pour Ladia,t'embête pas
J'ai toujours hésité à tester un livre dont vous êtes le héros,je vais essayer un de ces jours

Bon, je pense que je commencerai à démarrer un peu la conquête.

Ouai XL il faut qu'on bouge et Alexis j'aimerais bien une place un peu plus importante dans la Confrérie pour Haldir.

C'est lui qui décide

Alors pour Noctoir je vais te révéler ce que cela implique !

En fait, tous ceux qui font un partenariat doivent s'échanger leurs pouvoirs. Et pour les mages de la secte, il n'y a qu'une seule façon de s'échanger les pouvoirs c'est en accomplissant une union charnelle

Sachant que Snekor a entraîné Aero et Haldir je demanderai à Alexis de concocter (avec mon aide) un moyen de les placer haut.

Oki,tant que c'est pas avec Oella

Ok merci Scaraugh

Noctoir Voir le profil de Noctoir
Posté le 22 février 2014 à 20:41:41 Avertir un administrateur
Oki,tant que c'est pas avec Oella

Je vois

Et donc du coup, tu pourras voir le visage de Betea ainsi que son v...'fin tu pourras voir son visage

Oui vivement qu'il y est le massage avec son v.......visage.

• Passage

Massage ça allait très bien aussi.

Va pour une mission

Super chapitre comme d'habitude

Comme je l'ai déjà précisé sur le MP, c'est toujours moi, Alexisquin, mais mon pseudo a été banni pour avoir commis l'extrême affront que de répondre poliment à un topic sur le forum Réclamations

En attendant de voir si les admins vont me débannir ou non, j'envisage le pire des cas et j'ai d'ores et déjà ce nouveau compte avec ce pseudo ma foi assez collector. Désormais, je continue à écrire le chapitre 8 : comme d'habitude, sortie prévue fin de semaine !

Un imposteur
Il a kidnappé Alexis

Petit up pour signaler mon débannissement, j'ai pu me créer un pseudo collector mais sinon rien n'a changé !

La suite ce week-end ?

Tout à fait

Chapitre 8 : Le renouveau des associations.

Si, à l'heure actuelle, Brad poursuit ses missions, ce n'est pas pour Tordin, c'est pour Unukor. Il n'a aucune envie d'obéir à ce maître qu'il perçoit comme tyrannique à cause de tout ce qu'il a fait et de tout ce qu'il risque de faire. Eliminer quelques ennemis ne l'intéresse guère et si il est parti au nord, ce n'est pas seulement pour apporter la justice, c'est surtout pour retrouver les traces d'Elyse et d'obtenir la vérité. Il a traversé ces contrées moyennement peuplées accompagné de Korus qui a aussi des intérêts dans cette histoire et dont les talents au combat ne sont plus à prouver.

Korus : Par là !

Même si il a dépassé la trentaine, Korus reste jeune et vigoureux et si sa manière de combattre peut paraître assez rudimentaire, il n'en reste pas un bon guerrier ainsi qu'un meneur d'hommes. Comme il est un maître potentiel, Tordin cherche à l'éloigner le plus possible de la capitale. Le lieutenant a donc accepté d'accompagner Brad pour régler quelques conflits au nord car il a les mêmes raisons d'y aller que lui. La fin de leurs étapes s'achèvent souvent par des affrontements.

Brad : Couvre mes arrières, Korus !

Korus : Ce ne devrait pas être le contraire ?

Brad : Il y a des ennemis derrière !

Brad et Korus sont parvenus dans des plaines étendues à l'ouest d'un village. Dès leur arrivée, ils ont été accueilli par des ennemis aux intentions belliqueuses, qui essaie à présent de les encercler.

Korus : Peuh ! Ils ne savent pas qui nous sommes.

Korus tient déjà son large bouclier de couleur bleu et brillant de son bras gauche en pliant son bras, ce qui constitue une protection solide. Il dégaine alors son épée accrochée à son fourreau de sa main droite et se retourne pour affronter ses adversaires.

Korus : J'espère que tu n'auras aucun souci. Ils peuvent t'attaquer au corps à corps comme à distance.

Brad : C'est pour eux que je m'inquiète.

Les ennemis ne répondent que par des rugissements inaudibles. Brad se sert alors de ses deux mains pour charger la magie dans l'air environnant qui se concentre autour de lui. Elle devient bleu à son contact et ses capacités s'en retrouvent accrues : sa vitesse augmente et il lévite. Il fait alors un incroyable bond et éjecte l'archer qui se trouve à une trentaine de mètres devant lui par une charge magique.

Brad : Me voilà plus proche des ennemis.

L'élu de la magie dégaine la courte épée qu'il possède et déjà, il la plante sur son adversaire à sa droite. Il croit ensuite se faire submerger, mais ses réflexes deviennent rapides et il lance plusieurs sorts en même temps : une autre charge magique balaie un ennemi sur place et un autre brûle d'une boule de feu. En se battant comme à son habitude depuis qu'il maîtrise la magie en utilisant cette dernière en complémentarité avec ses compétences de guerrier, il parvient à tous les vaincre ou à les tuer en peu de temps.

Brad : A présent, des gens ont des intentions hostiles un peu partout.

Korus n'affronte peut-être que quelques adversaires, mais ils s'avèrent être coriaces. En s'avançant lentement, une masse d'armes s'abat sur son bouclier, mais cette attaque le fait juste reculer car il en profite pour riposter et après avoir asséné quelques coups, il finit par trancher la gorge de son adversaire d'une main. Il accomplit ensuite quelques pas vers la gauche et fait basculer son adversaire qui bondit sur lui et tente de trouver une faiblesse de sa défense. Le lieutenant charge de nouveau et du haut vers le bas, abat son adversaire le crâne. Ses deux derniers adversaires l'attaquent en même temps, alors, Korus fait de nouveau un bon en arrière et se met en position défensive : son bouclier pare mieux les attaques que son épée, forcément. Il résiste jusqu'à l'arrivée de Brad qui repousse l'ennemi de gauche d'une charge magique, ce qui laisse le champ libre au guerrier pour percer la défense de son adversaire et l'empaler.

Brad : Plus d'ennemis ?

Korus : Il y en a toujours. Ils sont partout. Merci de m'avoir aidé, au fait.

Brad : De rien. C'est vrai qu'ils sont partout et c'est inquiétant. Tous ces groupuscules qui se développent...ils mettent Unukor à feu et à sang et massacrent des innocents...

Korus : Le village à l'est est néanmoins sauvé. Et puis, ça pourrait être pire. Ces hommes et femmes masqués qui nous ont attaqués l'autre jour et dont certains ont réussi à s'enfuir, tu m'as dit que tu les avais déjà rencontrés, c'est ça ?

Brad : Une confrérie d'assassins. Au fait, il m'avait enlevé lorsque j'avais essayé de retrouver l'archer Elrond, moi ainsi que tous mes amis. C'était finalement le lieutenant Elena qui nous avait sauvé.

Korus : Ah, Elena...j'aurais voulu la connaître, le destin est parfois cruel avec certains d'entre nous. Toujours est-il que par rapport à d'autres, ces assassins ne paraissent pas dangereux. Il ne faut pas oublier que ce ne sont pas eux qui ont tué notre meilleur archer et notre meilleur patrouilleur.

Brad : Tout le monde nous veut du mal et nous rendre la tâche plus difficile. Mais ne traînons pas lieutenant, je veux retrouver Elyse et ces villageois qui nous ont renseigné pourront peut-être nous aider.

Korus : Le village est par là. Suis-moi.

Korus mène Brad vers l'est où ils descendent un peu en altitude par rapport aux plaines, puisque leur trajet comporte une descente. Le village, qui est familier à Korus, demeure un bourg paisible dont la culture reste proche de celle du nord d'Unukor et qui comporte tout ce qu'un village ordinaire comporte : fermes, auberges, forges, boutiques, maisons et les habitants de ces bâtiments, chaleureux ou non. Les villageois n'ignoraient pas le danger qui les guettaient, mais ils furent déjà sauvés par deux autres personnes. Lorsque Brad est remercié avec Korus, il profite pour demander à chaque villageois qu'il rencontre :

Brad : Avez-vous vu dans les environs une jeune femme ? Elle fait à peu près ma taille, elle a de longs cheveux blonds lisses, une tunique blanche, les yeux bleus, elle a un très joli visage, son corps brille comme une lumière, elle a un accent étranger et ce doit être l'une des plus belles femmes que vous ayez rencontré.

Conscient qu'il évoque à plusieurs reprises les mêmes éléments, Brad comprend que les villageois ne savent pas qu'il vient de décrire Elyse Qurth, sûrement parce qu'ils vivent trop éloignés de la capitale et que leur réputation de fugitif ne s'est pas propagé jusque là, contrairement aux autres villages qu'ils ont visité. Néanmoins, la description que les villageois font correspond bien à la Elyse qui connaît et cela permet à Brad et à Korus de mieux connaître le physique du libérateur de son amie. La réponse que Brad a le plus retenu est :

Un villageois : Oui, cette jeune fille est passée par ici, elle correspondait exactement à votre description ! Elle était accompagnée d'un jeune homme de votre âge, il ne nous a pas dit son nom, mais je l'ai vu avec une grosse épée bizarre et il portait une tenue noire et orange et il pouvait se transformer en fumée. Ils sont partis vers le nord, de ce que je sais !

Après avoir remercié les villageois pour leur hospitalité, Brad et Korus ont rapidement quitté le village et se sont dirigés vers le nord. Seulement, le nord, pour n'importe quel voyageur sachant se repérer sur une carte, c'est vague. Ainsi, Brad et Korus s'arrêtent après avoir marché une heure de plus, en chemin.

Korus : Brad, il vaut mieux faire demi-tour maintenant.

Brad : Mais je veux la retrouver !

Korus : Je te comprends, moi aussi je veux la retrouver, peut-être pas pour les mêmes raisons que toi, mais je le veux. Cependant, nous devons être patients. Nous avons trop peu d'informations pour continuer, ils peuvent être n'importe où au nord.

Brad : Tu as sans doute raison, et puis, nous étions censés faire qu'une mission. Peut-être est-ce trop tôt...

Korus : Tôt ou tard, la vérité finira par éclater au grand jour. Je vais y contribuer. Mais en attendant, Elyse doit rester loin de nous.

Brad : Loin de nous, mais près de qui ? Ce Thane Naraka, elle le suit, quelle en est la raison ?

Korus : C'est son libérateur, lui seul peut le mener vers un endroit meilleur. Crois-moi.

Brad : N'empêche que ça me fait peur.

Korus : C'est de ce que va devenir l'association dont tu devrais avoir peur. Je sens qu'un renouveau approche et ce n'est probablement pas un bon renouveau.

Brad : Il paraît que notre maître a confié la tâche à Jicella de recruter deux nouveaux lieutenants. J'espère qu'ils seront bons.

Korus : J'espère qu'ils me laisseront les juger, voir si ils sont dignes d'être à ce poste et ne sont pas simplement des pantins de Tordin...

Brad : Il y a de grandes chances que ce soit le cas et Tordin n'est pas du genre à vouloir ton avis, sinon, il ne t'aurait pas éloigné.

Korus : Si il m'a gardé lieutenant, c'est qu'il le veut, mon avis. Brad, la vérité, c'est que Elyse n'est pas la seule à avoir besoin de toi. Tu dois aussi les protéger, les protéger du joug des nouveaux dirigeants.

Brad : Même de toi ?

Korus : Si jamais les choses continuent à s'empirer, je devrai commettre quelques actions illégales, je le crains.

Korus interpelle Brad.

Korus : Ne regarde pas l'horizon d'un air triste. Tu sais que la meilleure solution est de la retrouver lorsque tu auras le temps.

Brad : Rentrons.

Brad ne peut pas considérer ce voyage comme inutile, mais il aurait voulu aller encore plus loin que ce que sa mission exigeait. Son espoir renaît petit à petit et toujours pensif, il suit Korus vers le chemin de retour vers la base, où ses amis ont aussi besoin de lui, surtout en ce moment.

Vis à vis de son statut, Julia peut s'estimer heureuse d'avoir droit à un logis en un lieu aussi prestigieux que l'association de Graef. Désirant avant tout la sécurité de son fils, elle se méfie tout de même de ce lieu qu'elle ne connaît guère ainsi que des personnes qui le peuplent, qui sont des sinistres inconnus pour elle. L'ancienne prostituée se déplace peu et en ce jour, elle attend avec angoisse la réunion des plus hauts placés qui décideront de son sort. Dès lors, les lieutenants, pour ce jour particulier, ont été convié à venir dans une salle privée pour la réunion. Pour ce faire, Amroth passe pour la salle principale où il distingue avec précision les intentions de son entourage : certains se demandent quel sera le sort de la mère et du fils, d'autres l'ont complètement oublié en l'espace de quelques jours, une conséquence assez logique du fait que Julia se montre peu. Après avoir parlé quelques amis, Amroth revoit sa femme qui va s'absenter un peu.

Amroth : Tu vas partir maintenant ?

Angelica : Oui, voir notre fils. Nous devons être présents pour lui.

Amroth : J'aurais voulu le voir aussi, mais je dois établir avec mes collègues le sort de Julia et de son enfant.

Angelica : Si elle n'a pas d'autres foyers, elle doit rester ici. Ce n'est peut-être pas un milieu pour elle, mais c'est un milieu pour son fils.

Amroth : Nous l'avons accueilli, nous n'allons pas la jeter dehors.

Angelica : C'est ce que tu penses.

Amroth : C'est ce que nous pensons tous.

Angelica : Vraiment ? Je n'en suis pas si sûre. Dis-moi, qui est vraiment digne de confiance, ici ?

Amroth : Je sais à qui me fier. Je suis lieutenant, je peux mieux gérer la situation qu'avant.

Angelica : Ne laisse personne mourir. Je serais même prête à dire : ne laisse personne s’entre-tuer.

Amroth : Prends soin de toi.

Amroth embrasse longuement son épouse qui se dirige ensuite vers la sortie pour aller voir leur fils. Le lieutenant prend la direction opposée puisqu'il doit aller dans une salle secrète accessible seulement aux lieutenants et au maître. Après avoir grimpé quelques escaliers, il ouvre une porte et se retrouve dans cette salle éclairée par la lumière du Soleil qui traverse la lucarne. Julia et son fils sont assis de part et d'autre d'une table rectangulaire et tous ses collègues sont présents, Pilan avec Maria à ses côtés, Oella et Havor.

Pilan : Nous n'attendions plus que toi, Amroth ! Ferme la porte derrière toi.

Amroth s'exécute et rejoint ensuite les autres lieutenants qui le regardent d'un œil méfiant.

Pilan : Nous pouvons commencer. Nous t'écoutons, Julia, nous allons pouvoir enfin te connaître un peu mieux.

Julia : Par quoi je commence ?

Pilan : Il vaut mieux que tu nous dises déjà comment tu as rencontré Jerrick Jeatrem. Nous allons savoir si tu dis la vérité ou si tu veux que ton fils s'élève à un rang meilleur que ce qu'il mérite.

Julia : Comment j'ai rencontré Jerrick ? C'est une longue histoire...pour commencer, il faut déjà que vous en sachiez un peu plus sur moi. J'ai 24 ans et j'ai commencé à exercer le métier de prostituée dès l'âge de 16 ans. Quand j'étais petite, je ne vivais pas dans de bonnes conditions et ma mère me disait que pour réussir sa vie, il faut faire ce que l'on désire. J'ai rapidement compris que ce qui me plaisait, c'était faire l'amour.

Havor : Donc, tu es en train de dire que Jerrick Jeatrem, fils du maître de l'association d'Unukor, fréquentait des maisons closes ? J'ai du mal à y croire...

Julia : J'y viens. On me disait qu'une femme était libre de son corps et qu'il n'y avait aucun problème à ce qu'une femme utilise son corps pour obtenir de l'argent. Lorsque je suis arrivée à la maison close d'Adroder, on m'a dit que je possédais tous les attributs pour exercer ce métier. Après quelques essais, je me suis rendue compte que ce travail me procurait un énorme plaisir et qu'au final, chacun des membres de l'acte était à son comble à la fin, l'homme, enfin c'était un homme la plupart du temps, avait son moment de bonheur et moi aussi je l'avais, sauf que j'avais de l'argent en plus pour me permettre de me nourrir et de me vêtir.

Havor : Se vanter d'être prostituée...tu dois bien être la seule femme au monde à te vanter de ça. Comment pouvons-nous accepter une femme de ce rang ici ?

Oella : Etre une prostituée, c'est avant tout être une femme libre. Je l'envie.

Pilan : Gardez vos commentaires pour plus tard. Poursuis donc.

Julia : J'ai rencontré Jerrick en l'an 303, je crois. Très vite, nous nous sommes attachés l'un à l'autre. Il était différent des autres hommes...il m'aimait pour mes atouts, mais aussi pour ma personnalité et c'était réciproque ! C'était un homme charmant, sensible, attachant, fort et beau. Je pensais avoir rencontrer l'homme de ma vie. Si seulement...

Julia finit par se plonger dans ses souvenirs. Elle se souvient de l'une des dernières fois où elle a fait l'acte avec l'ancien second de l'association d'Unukor. C'était à la fin de l'an 305, alors que l'hiver approchait, ils profitaient d'une douce nuit à la maison close. A ce moment, Jerrick s'est subitement arrêté car l'appel du devoir était plus fort que lui.

Julia : Jerrick, que fais-tu ?

Jerrick se retire du lit et il commence à s'habiller. La prostituée, choquée par cette interruption, remet la couverture par dessus son corps et observe son amant en train de se rhabiller. Celui-ci remet d'abord ses vêtements et puis son armure qu'il ne quitte jamais. Mais avant qu'il ne saisisse son épée, Julia l'interrompt :

Julia : Pourquoi tu veux partir ?

Jerrick : Je pense que le Soleil va bientôt se lever. Je sais qu'il se lève plus tard à l'approche de l'hiver, mais je ne veux pas prendre de risques...

Julia : Tu veux déjà me quitter ?

Jerrick : Je n'ai pas le choix. Le devoir m'appelle.

Julia : Te soumettre à ton père, ce n'est pas ton devoir. Mon Jerrick, tu as 27 ans, tu n'es pas obligé de l'obéir !

Jerrick : Il est mon supérieur sur tous les points. Et en ce moment, il me veut près de lui, car nous avons quelques problèmes à l'association...plusieurs des nôtres ont été tués et nos prisonniers se sont évadés.

Julia : Au diable toutes ces choses ! Je te veux près de moi...

Jerrick : Moi aussi et si je pouvais, je resterai près de toi, mais je ne peux pas. Mon père ne voudrait pas que sa belle-fille soit une prostituée. Il voudrait que j'épouse une quelconque fille noble. Il n'a pas de cœur et il n'en aura jamais. Je me demande comment ma mère a pu l'aimer...

Julia : Si tu en as marre de lui, pourquoi tu ne t'en débarrasses pas ?

Jerrick : M'en débarrasser, qu'est-ce que tu veux dire ?

Julia : Depuis que nous nous sommes rencontrés et que tu m'as parlé de ta vie, tu m'as toujours dit que tu le détestais, qu'il a provoqué la mort de ta mère et récemment, qu'il se moquait de la mort de ton oncle. Il t'a aussi obligé à rentrer dans l'association d'Unukor alors que tu ne le voulais pas et il ne te laisse pas beaucoup de libertés. Ne serait-il pas temps de laisser la place à la nouvelle génération ?

Jerrick : Tu voudrais que je le tue ?

Julia : Oui ! Tue-le et fais porter le chapeau à quelqu'un d'autre, par exemple l'autre lieutenant...

Jerrick : Helmut Priwin est mon ami ! Ce n'est pas parce que je veux voir mon père mourir que lui, je veux le voir mourir.

Julia : Il faut faire des sacrifices. Si tu élimines tous les gêneurs, tu t’approprieras tous les pouvoirs et là, personne ne pourra te juger ! Nous pourrons montrer notre relation à tout le monde, nous marier et fonder une famille !

Jerrick : Je ne veux que notre bonheur c'est vrai, mais...est-ce envisageable ?

Julia : C'est ce que nous voulons tous les deux. Tu as assez souffert. Passe à l'action. Les personnes mauvaises mourront et les bons citoyens atteindront le bonheur qu'il n'aurait jamais obtenu sous le joug de ton père.

Jerrick : Je le ferai. C'est promis.

Avant de partir, Jerrick avait embrassé Julia une dernière fois. Son dernier moment de bonheur intense dont elle se souvient à l'heure actuelle. Elle revient au monde réel par une parole d'Havor, alors qu'elle racontait à moitié consciemment cette scène :

Havor : Nous devons l'arrêter.

Maria : Pourquoi donc ?

Havor : Elle vient de confesser son crime ! Si elle dit vrai, c'est à cause d'elle que Jerrick a assassiné son père et a tenté d'assassiner Helmut !

Pilan : C'est une vieille histoire, Havor. Elle n'y a pas directement participé, on ne peut pas l'inculper.

Julia : J'ai été la première à regretter ces paroles. Quelques jours plus tard, j'ai appris ce qu'il s'est passé : Jerrick était parvenu à tuer son père, mais pas Helmut. C'est ce dernier qui a obtenu le pouvoir, je l'ai profondément haï.

Amroth : Helmut était l'ami de Jerrick. Je pense qu'il a été le premier à être triste de sa mort, surtout si c'est lui qui a dû l'exécuter.

Julia : J'avais essayé de voir Jerrick, ou du moins, voir Helmut, pour le supplier de l'épargner. On ne m'a pas laissé entrer à la base de l'association d'Unukor. Personne ne voulait de moi. Peu après, j'ai découvert que j'étais enceinte. Et puis...