Se connecter

LEGO Le Hobbit

Sujet : [Fic/RPG/HS] Les royaumes de Déra
Pseudo supprimé
Niveau 10
01 mars 2014 à 21:28:18

Amroth : Il y a eu l'exécution de Jerrick.

Julia : Le peuple avait le droit d'y assister. Mais moi, je n'étais qu'au fond de la foule. Helmut voulait l'épargner, mais pas le peuple, mais il a demandé l'avis du peuple. Lorsque la sentence a été annoncée, mes cris, mes pleurs, personne ne l'entendait. J'étais la seule. La seule à pleurer cet homme, la seule à l'aimer, la seule à le connaître vraiment. J'ai été malheureuse, si malheureuse...je voulais mourir et je me serais sans doute suicidée si je n'étais pas enceinte. Alors que la guerre se préparait, guerre qui n'aurait jamais eu lieu si Jerrick était devenu maître, mon bébé se développait et je m'étais dit que je devais vivre pour lui.

Oella : C'est admirable.

Julia : La guerre s'est finalement vite terminée. Lorsque j'ai appris la mort de Helmut et de ses autres lieutenants, j'ai une nouvelle fois réagi différemment du peuple. Tous ceux qui étaient responsables de la mort de Jerrick étaient morts.
Amroth : Hum...Helmut et ses camarades tombés au combat était des héros. Jerrick a fait un parricide et a manqué de tuer son ami.

Julia : Je sais, mais à l'époque, je ne comprenais pas...à la fin de la guerre, je suis allée de nouveau pleurer sur la tombe de Jerrick et j'ai craché sur les tombes de Cireg et Helmut...je suis tombée nez à nez avec le frère d'Helmut, Brad qu'il s'appelait, qui venait rendre visite à son frère. Il m'a d'abord critiqué, puis il a eu pitié de moi alors que mon bébé allait naître et il m'a mené à un lieu adéquat et il a été présent avec moi au moment de la naissance de mon fils. Il ne m'a jamais demandé qui j'étais et je ne l'ai jamais revu. Mon fils est en parfaite santé et j'ai abandonné mon ancien travail pour m'occuper de lui, mais à Unukor, après la mort de Dorcan, j'étais en danger, je...

Comme elle a ressassé tout son passé, Julia se met à pleurer. C'est son fils lui-même qui se lève de sa chaise et qui vient la près d'elle : Julia prend son fils dans ses bras.

Oella : Havor, nous ne pouvons pas les abandonner à leur sort ni les jeter dehors.

Havor : Leur place est-elle vraiment ici ? Ce sont des Unukoriens, après tout...

Pilan : Voyons, Havor, ils se sont réfugiés ici pour une bonne raison. Ils sont le bienvenu parmi nous.

Julia : Alors vous voulez bien qu'on reste !

Pilan : Vous pourrez rester aussi longtemps qu'il vous plaira. Nous nous occuperons de vous.

Julia : Merci beaucoup !

Havor : Pouvons-nous accueillir des personnes qui ne sont pas des membres de l'association de Graef ?

Pilan : Rien ne leur interdit de l'être, ici, nous acceptons tout le monde. Julia, veux-tu que ton fils devienne maître de l'association d'Unukor ?

Amroth : Les successions ne vont pas de père en fils. Le maître choisit son successeur.

Pilan : Et je suis sûr que Jerrick, le maître légitime, l'aurait choisi. La lignée des Jeatrem n'est pas éteinte et elle se trouve parmi nous. N'est-ce pas une bonne manière d'arrêter le joug de Tordin ?

Havor : Un enfant de trois ans ne peut pas arrêter un homme de ce genre.

Pilan : Non, il ne peut pas maintenant. Mais le temps passe vite et l'enfant grandira, il deviendra un homme puissant et influent et son nom retentira dans tout Déra. Posséder cet enfant nous procura un net avantage.

Amroth : C'est un être humain avant tout. Il n'est pas un objet dont on doit se servir pour affaiblir nos éventuels ennemis.

Julia : Qu'importe comment vous le considérez, tant que vous me laissez le voir grandir et m'occuper de lui !

Pilan : Il n'y a pas de souci pour ça, Julia. Bienvenue à l'association de Graef.

La décision du maître est donc claire et ainsi, la réunion est levée : pour le moment, Julia et son fils rejoignent l'association de Graef. Cette nouvelle semble réjouir Pilan, Maria et Oella, mais pas Havor qui, même si il ne doute pas des dires de Julia, n'a pas été convaincu par ses intentions et considère qu'elle est responsable de crimes. Amroth, quand à lui, reste mitigé et attend de voir comment la situation va évoluer.
Thedina serait bien allée passer du bon temps avec sa maîtresse Shanarie, mais le lieutenant a des devoirs qu'elle ne peut ignorer, en dehors du fait d'être garde du corps de cette même personne. La jeune femme a la chance d'avoir une certaine réputation qui lui vaut le respect de la plupart de gens qui l'entourent et c'est pour ça que lorsqu'on a besoin d'elle, elle paraît aussitôt. Si quelques hauts placés lui ont demandé des services récemment et qu'heureusement, les nobles considèrent que l'association d'Haeli les protègent bel et bien, c'est cette fois-ci un membre de l'association d'Haeli qui demande de l'aide, même si il ne la demande pas directement. Dès que Nageth le jeune patrouilleur est revenu de missions, le calme a été perturbé. Très vite, le guerrier Lucien a appelé Thedina pour qu'elle vienne régler le problème.

Thedina : Que se passe-t-il, Lucien ?

Lucien : Le chagrin va finir par tuer Nageth, lieutenant !

Thedina : Le chagrin ?

Lucien : Sa compagne Udille est morte lors de leur dernière mission. Il a transporté son cadavre jusqu'ici et il est en train de se mutiler.

Thedina se souvient : Nageth et Udille étaient partis faire une enquête à l'ouest, mission ordinaire pour des patrouilleurs. Elle se demande comment l'histoire a pu finir de façon violente. Lorsqu'elle arrive à la salle principale, elle aperçoit effectivement le jeune Nageth en train de se mutiler : sa dague est plantée sur son épaule et il se griffe le visage, malgré les efforts de Jeina et de Varnir pour l'arrêter. Le corps d'Udille repose à ses côtés et même dans la mort, elle exprime la fierté. Du même âge que son compagnon, la jeune fille était une patrouilleuse très active mais plutôt discrète, puisqu'elle faisait surtout des missions avec son partenaire. Désormais couchée sur le sol, elle se repose éternellement : son armure de cuir est intacte et son casque repose à côté d'elle.

Thedina : Arrête-toi, Nageth !

Thedina ne connaissait pas Nageth de cette manière. Il était autrefois un jeune homme de 19 ans souriant et ambitieux. Le lieutenant se souvient, lorsqu'il était arrivé avec sa compagne il y a environ un an : ils étaient prêts à servir la justice et se sont très vite montrés efficaces. La jeune femme comprend cependant le désespoir de Nageth : le jeune patrouilleur connaissait Udille depuis de nombreuses années avant de rejoindre l'association d'Haeli. Néanmoins, elle ne veut pas le laisser se perdre, lui aussi.

Thedina : Qu'est-ce que vous attendez ? Aidez-le, vite !

En effet, si Jeina et Varnir paraissent être les seuls à l'aider, beaucoup sont immobilisés, regardent la scène en ayant peur de ce qu'est devenu Nageth et en ne faisant rien. Lorsqu'elle arrive sur lui, Thedina parvient à le maîtriser et à l'arrêter et elle étouffe légèrement le jeune patrouilleur pour l'endormir.

Thedina : Voilà, il est calmé désormais...

Procellan : Lorsqu'il se réveillera, ce sera sans doute pire.

Thedina : Il va se reposer et s'en remettre. J'en suis certaine. Vous autres, occupez-vous de transporter le corps d'Udille. Elle doit...reposer en paix. Prévenez la maîtresse de la situation. Varnir, Jeina, aidez-moi à le transporter jusqu'à sa chambre.

Jeina : Tout de suite, maîtresse !

Jeina et Varnir portent Nageth jusqu'à sa chambre qui est assez loin de la salle principale puisqu'il est un membre assez récent de l'association. Thedina les guide et avant de quitter cette pièce, elle regarde une dernière fois le corps d'Udille : elle regrette ce qui lui est arrivée. Mais pour l'instant, elle se soucie plus du sort de Nageth qui peut encore être sauvé. Ils parviennent assez rapidement à sa chambre modeste et le jeune patrouilleur est posé délicatement sur son lit de plumes. Cela fait, Thedina referme la porte pour voir son état.

Thedina : J'espère que son état se stabilise.

Jeina : Il ne faut pas trop espérer. Il faut craindre le pire.

Thedina : Le pauvre, quand même...ils ne se séparaient jamais, ils étaient tellement amis...c'est lui qui va souffrir le plus.

Varnir : Udille avait de la famille ?

Jeina : Je ne crois pas, je lui parlais de temps en temps et son entourage était assez petit. Peut-être est-ce exclusivement nous qui allons la pleurer.

Thedina : Pourquoi faut-il que des malheurs de la sorte arrivent à eux ? Ils ne l'ont pas mérité, ils étaient partis pour une simple enquête...

Jeina : Vous aviez les détails de la mission, lieutenant ?

Thedina : Non, ce sont les responsables qui les confient, je n'étais pas plus au courant de ça. Tu sais qui leur a donné la mission, Varnir ?

Varnir : C'est Ragnarok qui l'a donné, j'étais avec lui quand il l'a fait. Il connait en détail la mission, je pense.

Thedina : Je vais aller le voir. Vous, surveillez-le pendant un petit moment et assurez-vous qu'il se repose calmement.

Varnir : Pas de problème.

Jeina : Nous le ferons.

Pseudo supprimé
Niveau 10
01 mars 2014 à 21:30:22

Thedina laisse Varnir et Jeina s'occuper du pauvre Nageth et elle quitte la chambre pour aller dans le couloir. La jeune femme n'exécute pas pourtant beaucoup de pas puisqu'elle croise assez rapidement le vieux Ragnarok sur son chemin.

Ragnarok : Ah, lieutenant, je voulais justement vous voir !

Thedina : A propos de la mission de Nageth et d'Udille ?

Ragnarok : Ce qui leur est arrivé est absolument horrible. Ils ne méritaient pas ça...

Thedina : Qu'étaient-ils partis faire ?

Ragnarok : Des habitants locaux des villages de l'est avaient remarqué des phénomènes étranges dans les bois environnants. Ils ont été envoyés pour enquêter sur ces phénomènes. Ce qui pouvait leur arriver, c'était imprévisible. Je suis désolé.

Thedina : Ce n'est pas ta faute, Ragnarok, tu n'as fait que ton travail. Ils ont accepté la mission en toute connaissance de cause.

Ragnarok : Udille est morte et Nageth est traumatisé. Ils n'auraient pas dû l'accepter. J'aurais dû penser aux conséquences, je...

Thedina : Comment Udille est morte ?

Ragnarok : Aucune idée. Nous étions tellement préoccupés par Nageth que nous n'avons pas encore examiné son corps.

Thedina : J'espère qu'ils l'examineront bien. Je veux tirer cette histoire au clair. En principe, Nageth devrait pouvoir nous expliquer la mission, lorsqu'il se réveillera.

Ragnarok : Ce qu'il fera lorsqu'il se réveillera, c'est totalement imprévisible. Il vaut mieux que nous soyons là lorsque ça arrivera. Peut-être qu'il ne s'en remettra jamais...

Thedina : Nous devrons être de tout cœur avec lui.

Les chemins de Ragnarok et de Thedina se séparent là. Cette dernière envisageait d'abord de retourner auprès de Nageth, dont l'état l'inquiète de plus en plus, mais elle s'est ensuite dit qu'on avait besoin d'elle ailleurs et comme elle est habituée à rester constamment en mouvement, elle s'exécute.
Si les malheurs se sont succédés à l'association d'Unukor avec les morts respectives de Dorcan, Yûki et Loghain, l'arrivée de deux nouveaux lieutenants risquent de changer la donne. C'est lorsque Garon discute avec Diane qu'ils les remarquent.

Diane : Tu as vu, Garon, les deux nouveaux lieutenants ?

Garon : Le maître ne les a pas encore nommés et je les connais déjà. Ce sont des bons choix, même si ils me paraissent un peu jeunes.

Diane : Les lieutenants sont souvent choisis jeunes. Les personnes plus vieilles sont d'ordinaire choisis comme responsable.

Garon : Tu as tout à fait raison. Toujours est-il qu'avoir un lieutenant archer, ça me plaît.

Diane : L'archer Ingmar, c'est ça ? Je ne les connais pas trop.

Garon : C'est un brave homme. Il est sans doute un peu méfiant envers les étrangers et n'aime pas trop la ville, mais il est originaire des contrées sauvages, donc c'est un peu normal. C'est un très bon archer, je pense même qu'il me surpasse.

Diane : C'était l'archer le mieux placé pour devenir lieutenant, tu crois ?

Garon : Des archers que je connais, Yûki était le meilleur, mais tu as bien vu ce qui lui est arrivé. Lantan est ancien aussi, mais être lieutenant ne l'intéresse pas. Elrond, Simon et Milena sont bons, mais pas les meilleurs. Ingmar est donc un lieutenant de choix.

Diane : Et Felisa ? Il n'y avait pas de patrouilleurs meilleur qu'elles ?

Garon : Même avant de rentrer dans l'association, elle patrouillait, puisqu'elle était garde à Adroder, mais surveiller la capitale, selon moi, c'est un métier sans avenir. Elle a eu raison de venir ici. Après, je suis sûr que Tordin aurait pris Loghain comme patrouilleur, mais étant donné les circonstances...

Diane : Je comprends. En tout cas, j'espère qu'ils se débrouilleront biens.

Garon : Etre un bon membre, c'est une chose, être un bon lieutenant, c'en est une autre, seul l'avenir nous le dira.

En ce moment, Ingmar et Felisa montent les escaliers et suivent Jicella vers le bureau du maître. Habitué à la civilisation, Ingmar n'a quitté les contrées sauvages du sud d'Unukor que lorsqu'il a atteint la majorité et il est aujourd'hui âgé de 27 ans. Ingmar Erwin, de son nom complet, est désormais un archer réputé et respecté de ceux dont il ne se méfie pas. Sa tête est recouverte par une capuche, mais on peut distinguer ses yeux marrons ainsi que ses peintures de divers formes au visage. Il porte une tenue en cuir qui le protège suffisamment, mais il lui a fallu un certain temps aussi pour qu'il s'habille de cette manière. Sa principale arme est un arc en bois sur lequel il arme habituellement des flèches de fer et il possède également une dague de fer. Felisa Razir, quant à elle, est une jeune femme de 27 ans assez opposée à son nouveau compatriote, puisqu'elle est une citoyenne d'Adroder depuis sa tendre enfance et qu'elle a été garde de cette même ville de l'âge de 19 ans jusqu'à l'aube de la guerre à la fin de l'an 305. Elle porte des vêtements raffinés en dessous desquels se trouve une cotte de maille. Redoutable combattante, elle possède une lance en acier ainsi qu'une épée courte du même matériau rangé sur son dos. Ses cheveux châtains parviennent à ses épaules, elle a les yeux verts et elle est de taille moyenne.

Jicella : Nous y voici.

Jicella ouvre la porte et ils aperçoivent leur maître Tordin, pensif, en train de regarder l'extérieur.

Tordin : Vous voici.

Tordin se retourne mais ne s'assied pas, il s'occupe plutôt de voir à quoi ressemblent les nouveaux lieutenants.

Jicella : Voilà qui j'ai choisi comme nouveaux lieutenants, maître.

Tordin : Ils m'ont l'air d'être bons. Comment vous vous appelez ?

Ingmar : On m'appelle Ingmar Erwin.

Felisa : Moi, je suis Felisa Razir.

Jicella : Je les ai choisis jeunes, mais ils ne sont pas dépourvus de talents pour autant : Ingmar est le meilleur archer de l'association et Felisa la meilleure patrouilleuse.

Tordin : Ils répondent aux critères demandés, c'est parfait ! Vous aurez encore l'occasion de vous servir de vos armes, mais pour l'heure, vous devez d'abord vous faire respecter.

Ingmar : Certains me regardent encore de manière étrange.

Tordin : C'est normal, tu n'as pas grandi dans le même milieu qu'eux. Moi aussi, lorsque je suis arrivé, on me regardait bizarrement. Et toi, Felisa ?

Felisa : Je n'ai aucun problème. Je suis ici depuis des années et je défends Unukor depuis que je suis ici.

Tordin : Vous semblez avoir des bonne ambitions, mais n'oubliez pas que vous devez m'être serviables et loyales.

Felisa : Nous l'avons toujours été.

Tordin : Je l'espère pour vous car ce n'est pas le cas de tout le monde. Je n'ai pas forcément la meilleure des réputations, j'espère que vous pourrez y remédier.

Felisa : Ce n'est pas notre but principal, mais si tels sont vos désirs.

Tordin : Ce n'est pas un désir, c'est un ordre. Comment pourrais-je protéger le royaume si la moitié des miens ne me font pas confiance ?

Ingmar : Vous approprier le pouvoir juste après la mort de Dorcan n'était peut-être pas la meilleur des idées.

Tordin : Je suis celui qu'il avait désigné comme successeur. Vous pensez vraiment que je suis le meurtrier, comme les rumeurs le disent ?

Felisa : Non, bien sûr que non ! Vous n'avez pas la moindre connaissance en magie.

Tordin : Tout juste. Je suis puissant, mais pas dans ce domaine. Enfin, le principal, c'est donc que vous me soyez fidèles, que vous ne faillissiez pas à votre tâche et que vous fassiez ce que je vous demande. A priori, vous pourrez mieux vous faire apprécier que moi. Le principal, c'est qu'à la fin, l'association d'Unukor ait retrouvé sa gloire d'antan.

Ingmar : Et que le crime soit en diminution.

Tordin : Bien. Jicella va vous donner vos premières consignes. Vous pouvez vous retirer.

A présent, deux nouvelles personnes vont jouer dans l'avenir de l'association d'Unukor. Jicella les mène donc dehors pour leur donner les consignes et Tordin reste dans son bureau pour reprendre son travail.

Pseudo supprimé
Niveau 10
01 mars 2014 à 21:30:48

Comme Garv est un membre actif de la secte qu'il a rejoint récemment, il estime mériter un peu de repos. L'occasion rêvée pour lui se présente, puisque après avoir un peu réfléchi à la question, Garv a décidé de faire un partenariat avec Betea, s'étant beaucoup attaché à elle. Pour cette nuit donc, Oella l'a envoyé dans sa chambre pour qu'il passe une autre épreuve qui le rendra meilleur et plus puissant. Il croise la route de quelques mages qui ne font pas attention à lui et finit par rentrer dans la chambre qui est assez luxueuse et assez édulcorée par rapport aux couleurs ternes du lieu tapis dans une grotte.

Garv : Me voilà. Oella m'a demandé de venir te voir.

Betea : Oella est son nom publique et il ne doit être employé que publiquement. Dis simplement "maîtresse".

Garv : Tu as raison, c'est mieux.

Garv fait quelques pas et a une meilleure vue d'ensemble de la pièce qui est plus grande que la sienne. Si tout a été probablement volé, cela demeure tout de même beau : un beau lit, des beaux meubles, des somptueuses tapisseries, le mage commence à deviner de quel milieu Betea est issue.

Betea : L'endroit te plaît ? J'aime être à l'aise.

Garv : Tu as volé tous ces objets ?

Betea : Volé ? Pas du tout ! Les personnes que j'ai tués ne sont jamais venus réclamer leurs biens. Ce sont des cadeaux. De toute façon, je suppose que c'est cet endroit-là qui t'intéresse ?

Betea désigne du doigt le lit sur le coin de la pièce.

Garv : C'est ce qu'implique un partenariat ?

Betea : Tu ne vas pas me dire que ça te dérange, si ?

Garv : Pas du tout, mais il s'agit d'une tradition étrange.

Betea : Ce n'est pas une tradition. Si nous voulons être partenaires, nous devons posséder les mêmes sorts et pour posséder les mêmes sorts, nous devons nous échanger nos pouvoirs lors d'une union charnelle. Nous en sortirons deux fois plus puissants. Viens, prends place.

Betea s'assied sur son lit et Garv la rejoint immédiatement en s'asseyant à ses côtés. Il remarque que le lit est plus confortable que le sien.

Betea : Je connais déjà ton visage, Garv. Je te laisse voir le mien.

Betea saisit sa capuche et elle la retire doucement pour montrer son visage.

Garv : Ton visage m'est totalement inconnu.

Le mage remarque cependant qu'elle est assez jeune : elle lui donne, physiquement, entre 18 et 25 ans. Malgré son existence dans l'ombre, elle prend soin de son apparence : ses yeux verts sont doux et ses cheveux blonds bouclés, à découvert, sont coiffés à la perfection.

Betea : Tu as raison. On peut être un visage et on peut être un nom. Le visage nous est attribué par nos gènes à la naissance, notre nom nous est donné par nos proches.

Garv : Tu es une femme de noble naissance, je me trompe ?

Betea : En effet, bien deviné. Mon véritable nom est Béatrice Valien. Je suis la nièce des seigneurs de Graef et la cousine de l'héritière.

Garv : C'est étonnant ! Comment as-tu pu passer de ce statut-là à celui-ci ?

Betea : J'ai toujours été reléguée au rang secondaire. Je suis la fille d'un cadet, et mon cadet de père n'a pas estimé qu'avoir des enfants avait de l'importance, je suis donc fille unique, alors que nos seigneurs ont eu cinq enfants. C'est eux qui ont été formé pour hériter, moi, j'ai été souvent oubliée. J'ai appris la magie oubliée avec le mage de la cour, qui est un infiltré de la secte et quand les gens ont commencé à se méfier de moi, j'ai disparu.

Garv : Comment ça ?

Betea : Il y a deux ans, j'ai simulé ma mort en me noyant dans les mers de l'est avec mon prétendu fiancé. Evidemment, à part le mage de la cour, qui savait que j'avais appris un sort permettant de respirer sous l'eau ? Un des sorts que tu apprendras si tu t'unis avec moi. Maintenant, tout le monde me croit morte. C'est mieux comme ça.

Garv : Ils ne te manquent pas ?

Betea : Absolument pas.

Garv : Même pas ton père ?

Betea : Mon père ? Pour m'intégrer à la secte et prouver ma loyauté, à l'époque, Oella m'avait justement demandé de tuer mon père. J'ai prouvé que je n'avais plus aucun attachement au monde extérieur et que je pouvais tuer quelqu'un au pouvoir.

Garv : Un père assassiné par sa propre fille...

Betea : Il me croyait morte. Lorsqu'il a vu mon visage et lorsqu'il a vu que j'allais le tuer, son visage affichait une expression étrange que je n'ai pas pu distinguer, sûrement un mélange de joie et de peur. Au moins, il n'est pas mort dans l'ignorance, je déteste quand les gens meurent dans l'ignorance.

Garv : Moi, je n'avais pas de famille à tuer. Et même si je n'avais pas vu ton visage auparavant, il est très joli.

Betea : Merci, mais n'oublie pas qu'ici, le visage importe peu. Ce qui compte, c'est l'esprit...et le corps.

Sur ces mots, Betea embrasse Garv. Ce baiser est déjà un plaisir intense pour Garv qui ressent la magie puissante de sa partenaire. Rapidement, ils se déshabillent et passent à l'acte. S'il est déjà arrivé ce genre d'actes à Garv auparavant, c'étaient des expériences tout autre : là, leurs corps sont rapidement unis et la magie prend forme autour d'eux. Des lumières bleues jaillissent de leurs corps et rentrent dans le corps de l'autre. Garv se sent dès lors beaucoup mieux, plus puissants et des pouvoirs rentrent en lui. Pas seulement des pouvoirs, des connaissances suprêmes. Autant dire qu'ils savourent ce moment pendant plusieurs heures.

Pseudo supprimé
Niveau 10
01 mars 2014 à 21:31:21

Lors de son retour à l'association d'Unukor, Regnak a compris ce qu'impliquait une mission en groupe. L'expédition menée par Loghain et Yûki a justement tué ces deux derniers, avait blessé Athalnir ainsi que lui-même et sans l'intervention de Thane Naraka, ils seraient sans doute tous morts. De temps en temps, le berserker aime faire des missions tout seul, car ce n'est que sa propre vie qui est menacée dans ce cas-là. En général, l'identité du maître l'importe peu mais il ne peut que se méfier de Tordin. Il a néanmoins accepté une mission qui venait de lui : éliminer Tosil Pogur, un mercenaire aux mauvaises fins, d'après le maître, qui se terre dans un des villages les plus importants de la partie sud d'Unukor : Valcourbe. La mission de Regnak est donc simple : éliminer le mercenaire seul, que ce soit lors d'un duel ou suite à un assassinat, selon Tordin, la méthode importe peu, il doit mourir, et quoi de mieux que l'un des meilleurs berserkers de l'association pour se faire ? Le voyage jusqu'à ce village à l'ouest du fleuve et au sud de la capitale lui a pris deux journées en allant rapidement et c'est pendant le milieu de la troisième journée qu'il y parvient. Il ne fait guère attention à l'architecture austère ni à l'accent des habitants. L'homme ne se cachant pas et n'ayant même pas sa tête mise à prix, Regnak peut demander à chaque habitant le lieu où il se trouve actuellement, sachant que d'après son maître encore une fois, Tosil s'est installé dans son village. C'est finalement le forgeron qui signale la position de cet homme à l'auberge du village. Lorsqu'il y parvient, Regnak ne fait pas dans la demi-mesure :

Regnak : Lequel d'entre vous est Tosil Pogur ?

Son arrivée à l'intérieur bouleverse le calme qui régnait à l'intérieur de l'auberge. A cette heure de la journée, beaucoup mangent mais ce n'est rien à côté de tous les buveurs, notamment les copains réunis autour d'une table ronde en fredonnant des chansons de gloire et de fortune. L'alcool coulait à flots et une ambiance mystérieuse entre la joie et la tension. Le berserker se tenant en droit, l'épée dans son fourreau est regardé d'un œil méfiant par la plupart des hommes qui le dévisagent.

Un homme : C'est un type de l'association d'Unukor ? Qu'est-ce qu'il peut t'vouloir, Tosil ?

Un autre homme : C'est le guerrier de bronze ! Il peut pas lui vouloir du bien, c'est sûr !

Regnak craint de devoir affronter d'autres hommes que Tosil, mais enfin, au coin de la pièce, un homme se lève. Le mercenaire était déjà las de ce bruit et bien que connu de tout le village, il a préféré boire seul.

Tosil : Tu me cherchais ?

Tosil avance lentement et se met devant Regnak, observé par tous. Il enlève ensuite son chapeau et son visage est à découvert : cet homme est vieux mais conserve toujours une certaine forme, et sa vue est parfaite, malgré ses cicatrices au visage. Il a une longue barbe grise et il porte une cotte de mailles où l'insigne, probablement de son village, est brodé. Son arme de prédilection est une épée à moitié rouillée.

Regnak : Quelqu'un veut votre mort.

Tosil : Quelqu'un ? N'essaie pas de me faire croire que je ne connais pas Tordin.

Regnak : Quoi qu'il en soit, vous avez trahi Unukor !

Tosil : Regarde les gens autour de toi, est-ce qu'ils veulent ma mort ? Je ne suis pas un criminel.

Regnak : Ce n'est pas en menant une vie paisible que vos crimes du passé vont être oubliés !

Tosil : Mes crimes ne peuvent rendre que le monde meilleur. Si seulement j'avais réussi à tuer Tordin lorsqu'il est arrivé à Déra, on n'en serait pas là. Mais non, il m'a mis à bas et il a tué tous mes hommes ! Depuis, c'est lui qui multiplie les crimes et l'assassinat de Dorcan en est un de plus !

Regnak : Je me moque de vos histoires personnelles ! Je suis venu pour vous tuer et je ne vais pas m'arrêter là !

Tosil : Alors, même le guerrier de bronze est un parfait pantin de Tordin ? Quel dommage. Les rumeurs sur toi m'avaient dits que tu valais mieux que ça.

Vexé par les remarques de l'homme qu'il doit tuer, Regnak frappe le sol d'un coup de botte qui résonne dans la pièce et dégaine son épée de bronze.

Tosil : Oh, tu veux m’agresser dans une auberge ? Tu ne manques pas de toupet.

Regnak : Rien ne peut vous protéger ! Je viens servir la justice !

Tosil dégaine son épée à son tour.

Tosil : Tu viens servir la mort.

Regnak : Laissez-vous mourir, ce sera plus simple ! Si vous me tuez, vous aurez trahi tout Unukor et vous serez véritablement recherchés !

Tosil : J'ai peut-être assez vécu, mais si tu remportes ce duel, Tordin sortira vainqueur de cette histoire. Non, il est hors de question que je me laisse faire. Si je dois devenir un rebelle, tant pis.

L'aubergiste : Ils vont se battre pour de bon !

Regnak : J'espère que tes hommes ne m'en voudront pas, si je te tue.

Tosil : Ce ne sont pas mes hommes. Et puis, moi aussi, je ne veux pas de violences supplémentaires.

Regnak : Nous sommes d'accord sur un point.

Regnak et Tosil se rapprochent et le duel commence. Malgré la présence des gens aux alentours, ils se battent pour de bon et ne retiennent pas leurs coups, en l'occurrence, les villageois restent figés et regardent le combat comme s'il s'agissait d'un spectacle. Très vite, Tosil comprend que pour l'emporter, il faudrait qu'il fasse vaciller son adversaire, mais le berserker le repousse et lui assène plusieurs coups que le mercenaire bloque sans souci. Ensuite, Regnak baisse sa main et frappe. Tosil bondit en arrière et fait tournoyer son épée pour empêcher son adversaire d'approcher. Il le retient pendant un petit moment, mais ensuite, de nouveau, les épées se croisent et le cliquetis des armes résonnent dans la pièce. La voix des villageois résonne elle aussi de plus en plus.

Des villageois : Rek ! Rek ! Rek !

D'autres villageois : Tosil ! Tosil ! Tosil !

Certains villageois encouragent donc Regnak, d'autres Tosil. Le combat se poursuit avec de plus en plus d'intensité et au fur et à mesure, le berserker prend le temps de regarder l'épée de Tosil : elle est finalement très rouillée. Il en déduit que cela doit faire plusieurs décennies qu'il la porte et qu'elle est fragile. Remarquant son stratagème, le prétendu mercenaire assène un énorme coup que Regnak bloque avec la même force, mais c'est finalement lui qui est repoussé. Un peu étourdi, il pense avoir perdu le combat lorsqu'il voit Tosil s'approcher et que son épée tombe en plusieurs morceaux. Vaincu, Tosil lâche le pommeau et se met à rire :

Tosil : Ah ! Ah ! Ah ! Quelle ironie du sort ! Je le savais que j'aurais dû changer d'épée, puisque le forgeron m'a dit qu'elle était irréparable ! C'était un signe du destin, on dirait !

Sur ces mots, Regnak se rapproche de lui et l'empale.

Tosil : J'espère que ta prochaine cible sera mieux choisie...

Regnak retire son épée ensanglantée et la range dans son fourreau. Si des villageois n'étaient pas du côté de Tosil, personne n'est cependant content de sa mort. Heureusement, le berserker n'est pas attaqué et il peut partir tranquillement. Avant de quitter l'auberge, il dit :

Regnak : Faites ce que vous voulez du corps. Je ne le connaissais pas et c'est à vous de choisir comment il doit quitter notre monde.

Regnak ne s'attarde pas dans ce village où il craint chaque seconde d'être attaqué par les admirateurs de Tosil qui jouissait d'une bien plus grande réputation positive qu'il ne le pensait. Lors de son retour à la capitale, il médite, réfléchit et en vient presque à regretter son geste, car l'homme en réalité n'était pas du tout le même que sur le papier. Il vient simplement de régler un vieux règlement de compte.

Pseudo supprimé
Niveau 10
01 mars 2014 à 21:31:54

Scrupuleusement, Ithon a parcouru les terres d'Haeli vers le nord, sans suivre de chemins tracés ni de panneaux pour parvenir au lieu voulu où les chevaliers déchus se trouveraient. Plus d'une semaine de voyage n'a pas épuisé son groupe plus motivé que jamais mais désormais, ils craignent le pire quand à ce qu'est devenu le lieu. Près de leur objectif, au fur et à mesure qu'ils avançaient, le danger devenait de plus en plus grand. Les membres de l'expédition ont même commencé à douter qu'ils y arriveraient avec leur faible nombre. L'endroit de la carte où une croix a été fixée par des chevaliers correspond à un petit bois au sud d'un grand village, village qui a été probablement envahi. Il n'y a eu aucune présence hostile jusqu'au moment où ils ont aperçu à l'orée une femme morte contre un arbre, percée de plusieurs flèches : une au crâne, une entre les deux seins et une au genou, qui n'est pas comparable aux deux premières.

Loka : Oh ! La pauvre...

Ithon : Restons sur nos gardes si nous ne voulons pas finir comme elle !

Ithon s'approche du cadavre, accompagné de ses plus proches compagnons et ferme ses yeux terrorisés, même après la mort. Le lieutenant n'a cependant pas le temps de se retourner qu'une dague vient se mettre devant sa gorge, comme si c'était une menace et en regardant à sa gauche il voit Itard, Loka, Sylvain, Claunor et d'autres compagnons dégainer leurs armes. Ensuite, en tournant sa tête vers la droite, il s'aperçoit que ses agresseurs doivent être des gardes des villages environnant. C'est l'homme qui le tient comme otage qui prend la parole :

L'homme : Espèce d'enfoiré, t'as tué Dravia ! J'vais t'égorger tellement fort que tu vas comprendre !

C'est ensuite un autre homme, probablement leur chef, qui prend la parole :

L'homme : Brason, lâche-le !

Brason : Mais chef, c'est un des chevaliers déchus, ça se voit, non ?

Le chef : C'est un membre de l'association d'Haeli, espèce de triple buse ! Tu veux éliminer nos renforts et nous faire tous tuer ou quoi ? Lâche-le ou sinon c'est toi que je vais égorger !

Soumis à l'autorité de son supérieur, Brason reprend sa dague et la range avec son autre dans sa ceinture. Libre, Ithon remarque que le garde qui l'a agressé ne porte pas de grosse arme, contrairement aux ordres émis à ses gens qui protègent villes et villages, en principe. Mais c'est au chef qu'il porte plus attention, l'homme devant les autres gardes qui sont une vingtaine environ.

Ithon : Baissez vos armes. Ce sont des alliés.

Sylvain : Oui, lieutenant.

Les membres de l'expédition s'exécutent puis ils rejoignent, pour les plus éloignés, les gardes qui constituent leurs nouveaux alliés.

Un garde : Lieutenant ? C'est un lieutenant de l'association ?

Le chef : Messieurs, mesdames, je vous présente Ithon Beorce, ancien chevalier et actuel lieutenant de l'association d'Haeli. Nos appels ont enfin retenti : Shanarie Pnow nous a envoyés de l'aide !

Ithon : En réalité, c'est moi qui ai pris l'initiative, avec Erica Namel, lorsque mes amis ont tué l'un des nôtres et se sont enfuis au nord. Je me demande comment nous avons pu passer à côté d'ici.

Le chef : Ca dépend quand vous êtes partis. Il y a trois semaines encore, tout allait bien : nous vivions dans une communauté prospère, en un lieu agréable et nous nous développions tranquillement. Et puis, un homme que nous croyions mort nous a attaqué avec des chevaliers déchus sortis de nulle part. Ils se sont installés au village central et ont pris la population en otage, enfin, ceux qu'ils n'ont pas tués. Nous, les gardes étions les seuls aptes à nous défendre et nous avons réussi à en tuer certains d'entre eux, mais ce n'était pas suffisant, voyez ce qui est arrivé à Dravia que nous avions envoyé en éclaireuse. En fait, nous étions résolus à reprendre le village central malgré notre faible nombre pour libérer les otages et envoyer des renforts. Mais fort heureusement, vous êtes là.

Claunor : Enfin, ce n'est pas comme si nous étions vraiment nombreux...

Le chef : Mais vous êtes des serviteurs de la justice ! Vous saurez prendre la situation en mains !

Ithon : Peu d'entre nous étaient nés lors de la fin de la rébellion, moi, je devais avoir deux ou trois ans. C'est exactement la même situation qu'il y a trente ans...

Le chef : J'ai confiance en vous, vous êtes venus reprendre le village et nous allons vous aider.

Ithon : Nous sommes ravis de pouvoir vous allier avec vous, malgré les circonstances ! Comment vous vous appelez, en fait ?

Le chef retire son heaume et se rapproche de Ithon pour lui serrer la main. Le lieutenant, avant d'exécuter ce geste, a le temps de voir le visage du chef : plutôt jeune pour l'être, il a des cheveux châtains assez longs. Il porte une armure de garde caractéristique et une épée flamboyante.

Le chef : Larcon Palus et c'est un honneur de vous rencontrer, j'ai beaucoup entendu parler de vous et de vos exploits.

Ithon : Enchanté de vous rencontrer aussi, malgré la situation actuelle. Le village est au nord, c'est ça ?

Larcon : Nous allons le reprendre directement ?

Ithon : Vous avez assez attendu, votre population ne mérite pas d'être prendre en otage de cette façon ! Nous allons les attaqur par surprise et les décimer jusqu'au dernier car ils ont commis le pire crime qui soit.

Ithon dégaine son épée.

Ithon : Trahir leurs serments.

Larcon : Vous avez entendu ? Suivez-moi ! Suivez-nous ! Aujourd'hui sera le jour de la liberté !

L'alliance faite, Ithon et Larcon mènent les gardes et les membres de l'expédition vers le village pris, ils ont deux objectifs : éliminer les chevaliers déchus et sauver la population prise en otage. La course vers la fin du bois se trouve être assez rapide et dès que le village est aperçu, ils attaquent.

Ithon : Archers ! Eliminez les ennemis !

Des archers, parmi Claunor se trouve, prennent une flèche et la mettent à la corde de leur arc. Les flèches décochées tuent les premiers archers sur les toits et ainsi, l'alerte est déclenchée. Les chevaliers déchus ont à peine le temps de s'armer qu'une avalanche de combattants venus reprendre le village s'attaquent à eux.

Larcon : Sus à l'ennemi !

Larcon est fier de pouvoir combattre avec un homme tel qu'Ithon et ils font tomber la tête de leurs ennemis ensembles. Sylvain et Loka combattent eux aussi ensembles mais ils s'éloignent rapidement du champ de combat principal pour voir où est enfermé la population en otage. Après quelques observations et des archers malveillants éliminés, ils s'aperçoivent qu'ils sont un peu enfermés dans toutes les maisons, surveillés par leurs ennemis qui semblent les avoir à peine nourris durant leur calvaire.

Loka : Nous devons accomplir une bonne action et les sauver !

Sylvain : C'étaient mes intentions.

Le berserker dirige sa course vers une petite maison où une famille est prise en otage. Loka le rejoint après avoir aperçu des gardes combattre derrière eux mais aussi se diriger vers d'autres maisons où sont enfermés des gens qu'ils connaissent, peut-être même des membres de leur famille qu'ils désirent sauver. De la fenêtre, Sylvain aperçoit un chevalier qui bondit sur lui, lance à la main.

Loka : Attention !

Sylvain trébuche en arrière et manque de se faire transpercer mais Loka arrive et dégage son ennemi de sa lame. Le berserker l'achève en l'empalant par le dos.

Sylvain : C'était moins une, merci !

Loka : J'espère qu'on peut en dire autant de la famille...

Loka se rapproche de la fenêtre brisée et aperçoit la famille apeurée avec tous ses membres ligotées sur divers meubles.

Loka : Surveille dehors, je vais les sauver.

Sylvain : Surveille aussi l'intérieur...

Loka rentre dans la maison par la porte qui n'est pas verrouillée et avec son épée, libère les membres de la famille les uns après les autres et les mène vers la sortie de la pièce. Après les avoir remerciés, les deux membres les mènent vers un point de ralliement où ils seront en sécurité, à l'extérieur du village.
Du côté du groupe principal, les chevaliers déchus ne sont plus vulnérable face à l'effet de surprise, mais ils ne reprennent pas l'avantage pour autant. Itard fait partie de ceux qui dégagent la voie et il élimine ses ennemis les uns après les autres avec ses griffes dont ils ne se séparent pas. En revanche, Brason a perdu une de ses dagues et un carreau d'arbalète s'est fiché sur son épaule. Souffrant, il est appuyé contre un mur. Inquiet vis à vis de lui, Larcon abandonne le combat et vient voir son état.

Larcon : Replie-toi, Brason !

Brason : Hors de question !

Larcon : Tu n'es plus en état de te battre, tu dois te replier !

Brason : On n'est pas suffisamment nombreux pour que l'un de nous se permette d'abandonner les autres !

Larcon : Replie-toi ! C'est un ordre de ton chef !

Brason se relève et il donne un coup de poing à son chef pour signaler sa désapprobation.

Brason : Et moi je dois me sacrifier pour les miens. C'est mon devoir de garde.

Brason dégaine sa dague restante et directement, il se jette sur l'ennemi. Après avoir planté sa dague sur un chevalier, un carreau vient se planter dans son dos et ses mouvements sont constamment ralentis. Il essaie alors d'attaquer un autre chevalier mais celui-ci est plus robuste : il le fait trébucher avant de le décapiter de son espadon. Ce même chevalier jette ensuite sa tête dans la foule.

Larcon : Non ! Brason !

Pseudo supprimé
Niveau 10
01 mars 2014 à 21:32:41

Larcon aurait volontiers accompli la même action que son ami défunt si Ithon n'était pas venu l'arrêter.

Ithon : Je crois que je sais où se tapit leur chef.

Larcon : Il n'est pas sur le champ de bataille ?

Ithon : Il reste à l'intérieur d'une maison tranquillement. C'est lui que nous devons arrêter, au plus vite !

Pendant que la bataille se poursuit, Ithon mène Larcon dans une maison plus au milieu du village. La porte n'étant pas verrouillée, ils entrent, épée à la main et vont dans la pièce principale éclairée par la lumière extérieure et chauffée par un feu de cheminée qui crépite au fond de la pièce. Un homme en armure, ayant un âge assez avancé, de longs cheveux gris et une grosse hache tend ses mains pour les réchauffer. Derrière lui se trouve un cadavre.

Larcon : Espèce de monstre ! Vous avez tué le dirigeant de notre village !

L'homme ne daigne même pas se retourner.

Ithon : Le pire crime qu'il commet, c'est de laisser ses hommes se faire exterminer et de rester au chaud à l'intérieur !

L'homme : C'est leur problème si ils veulent se sacrifier pour des raisons quelconques. Personnellement, j'ai mené assez de combats durant ma jeunesse.

Larcon : C'est lui, Ithon ! Je n'en reviens pas, mais il est toujours vivant !

Ithon : Je suis censé le reconnaître ?

Larcon : C'est le meneur de la rébellion des années 270 ! Grekos Mazor !

Reconnaissant son nom, Grekos se retourne et se rapproche des deux combattants.

Grekos : Ah, Larcon, tu n'aimes pas le suspens, n'est-ce pas ?

Ithon : C'est vraiment vous ? Mais...vous êtes censés être mort il y a presque trente ans !

Grekos : Peuh ! Il fallait plus qu'une armée de chevaliers pour me tuer !

Larcon : La rumeur le disait mort. Avec lui, la rébellion était censé périr.

Grekos : La rébellion est une idéologie et une idéologie ne meurt jamais. Ce n'est pas parce que je n'ai plus commis de violences depuis l'an 281 que j'ai cessé d'agir pendant ce temps-là. J'ai agi dans l'ombre et aujourd'hui, ces chevaliers déchus partagent mon idéologie ! Je m'étais demandé si la nouvelle génération de rebelles pouvait assiéger des lieux importants comme moi je l'ai fait à l'époque. En fait, l'unique problème, c'est qu'à l'époque, nous étions plus nombreux.

Enervé, Ithon se rapproche de son ennemi.

Grekos : Tu veux me tuer, Ithon Beorce ? L'association d'Haeli va me poursuivre jusqu'à la mort. Quoique, ceux qui m'ont poursuivi ont fini par mourir. Osmond Svesson, Thorgeir Svesson et plus récemment Galao Transko. Ton tour va venir.

Ithon : Je suis plus puissant que vous.

Grekos : Je ne crois pas, non.

Ithon : Je ne sais pas grand-chose sur votre passé, mais vous avez tué un nombre incalculable d'innocents, brisé des vies, détruit des familles et des villages entiers et à présent, vous recommencez ? Et maintenant, vous crachez à la mémoire des personnes qui se sont sacrifiés pour sauver Haeli de votre joug en pensant un jour que leur mort permettrait de vous tuer.

Larcon : Tuons-le, Ithon, et apportons sa tête aux seigneurs, ils nous récompenseront !

Ithon : Ce n'est pas ça qui m'intéresse. Je veux mettre fin à sa misérable vie pour la justice.

Grekos : La justice ? Arrête, ça me fait rire...c'est cette justice minable que j'étais parti combattre ! Un royaume corrompu jusqu'à la moelle, dirigé par des incapables ! Mais mon plan est tombé à l'eau et des centaines de personnes en ont payé le prix ! Tu parles des pertes de ton côté, mais qu'en est-il du mien ? Je dois être le seul meneur de la rébellion à avoir survécu et les chevaliers déchus, même si certains d'entre eux sont importants dans la hiérarchie, n'ont rien à envier à mes anciens amis. Personne n'est victorieux dans cette histoire !

Ithon : Vos amis ont mérité de mourir et vos amis actuels mourront aussi ! Ma compagne Erica Namel est partie libérer l'un des autres lieux que vous avez assiégé !

Grekos : Erica Namel ? Ce nom me dit quelque chose...ah oui, Heker Namel.

Ithon : C'est le nom du père d'Erica !

Grekos : Ils ont donc un lien de famille ? Intéressant. Il se trouve que je l'ai moi-même tué, ce vénérable archer. Il se pensai invincible, oh ça, il était capable des meilleurs prouesses et il a même failli me tuer : la flèche qu'il m'a envoyé avant de mourir a frôlé mon cœur. Lorsque je l'ai décapité juste après, alors qu'il venait voir si j'étais mort, il a cru vraiment que j'allais périr de mes blessures. L'imbécile...

Ithon : Vous avez tué le père d'Erica ? Vous avez commis les pires crimes qui soit ! La mort est quelque chose de bien doux comparé à ce que vous méritez !

Grekos : Mon moment préféré, le combat. Voyons voir ce que vous valez.

Ithon : Avec moi, Larcon !

De part et d'autre, Ithon et Larcon attaquent l'ancien meneur de la rébellion. Se ruant vers lui, ils assènent des coups d'épées puissants et rapides.

Grekos : Je ne voulais pas me battre aujourd'hui, vous ne me laissez pas le choix.

Grekos fait tournoyer sa hache pour les éloigner. Il tente ensuite de l'abattre sur eux, mais ils évitent les coups. Larcon surgit ensuite de la droite et abat son épée sur sa jambe.

Larcon : Je vous croyais plus fort que ça, vieil homme.

Grekos : J'étais fort à une époque, ah vous m'avez surpris !

Grekos repousse Larcon d'un coup de genou et tente d'attaquer mais sa faiblesse de l'âge surgi de nouveau. Ironisant, il dit :

Grekos : Zut ! Je croyais qu'il n'y avait pas d'âge pour faire une rébellion !

Ithon : Comment osez-vous ?

Se rapprochant de son ennemi, Ithon dégage la hache de son adversaire et plante son épée profondément à l'endroit exact de son cœur.

Ithon : Cette fois-ci, on ne l'a pas raté.

Grekos : Et quand je vous ai dit que vous mourriez, je n'ai pas dit que c'était moi qui vous tuerais...

Reprenant son épée, Ithon aperçoit un archer à sa droite qui décoche une flèche tellement vite qu'il n'a pas le temps de l'éviter.

Larcon : Ithon ! Attention !

Larcon se précipite pour le sauver : il plonge devant lui et la flèche s'abat en plein cœur, il tombe ensuite un peu plus loin sur le dos. Voulant se venger de l'archer, Ithon regarde au dehors : l'agresseur est transpercé par des griffes, Itard est venu les rejoindre.

Itard : Ca va bien ?

Ithon : Nous avons éliminé le chef. C'était...un reliquat du passé. Comment ça s'est passé pour vous ?

Itard : Nous avons pris l'avantage ! Quasiment tous les villageois ont été évacués et les chevaliers survivants sont en train de se rendre.

Larcon : Bravo, nous avons réussi...

Ithon se précipite vers le corps de son récent allié. Le chef des gardes halète mais sourit.

Larcon : Nous avons réussi, n'est-ce pas ?

Ithon tourne son visage vers le corps de Grekos.

Ithon : Il est mort. Définitivement.

Larcon : Me voilà rassuré. Le village est sauvé. J'ai réussi, j'ai accompli mon devoir. Mais, avant que je parte pour de bon, Ithon...

Ithon : Je t'écoute...

Larcon : Le peuple ne doit pas savoir que Grekos était toujours vivant. Il faut les laisser...rassurés...et ne pas donner de l'importance supplémentaire à cet homme. Nous l'avons tué une deuxième fois et que ce corps soit un cadavre anonyme me suffit...c'est pas ce que je cherchais, la gloire et l'argent, ce que je voulais, c'était protéger les miens.

Ithon : Et dans la mesure du possible, tu as réussi.

Larcon : Merci d'être venu. Merci pour tout...

Larcon ne dit ensuite plus rien, l'archer déjà mort a eu raison de lui. Ithon se charge de transporter les corps : celui de Grekos est dévoré par les loups du bois, comme il le mérite et Larcon a un digne honneur, celui de l'homme qui s'est sacrifié pour les siens. Pendant les heures qui suivent, les villages sont repeuplés, la paix est rétablie, les villageois retrouvent leurs amis, leurs familles et enterrent leurs morts, les chevaliers déchus arrêtés sont jugés. Les membres de l'expédition n'ont pas fini leur mission et ils ne restent qu'une nuit au village principal afin de s'assurer que tout aille bien. Quelques-unes de leurs pensées vont même au groupe d'Erica, ils espèrent que eux s'en sont sortis mieux. Enfin, à l'est d'Haeli, près de la mer et de la frontière se dresse un lieu également assiégé et le lieutenant sait qu'avec leur nombre actuel, ils ne pourront simplement pas réussir.
Au milieu d'une des plaines de l'ouest d'Haeli, une des plaines a changé : une sorte de fort s'élève au ciel selon la vue et il s'étend sur une grande surface. Il est surtout composé de deux tours peu éloignées l'une de l'autre. Cette place domine les autres et il semblerait que le groupuscule des chevaliers déchus se soit installé là. En revanche, nul ne sait si les populations environnantes s'y trouvent, en otage ou simplement décédés. Au loin, Erica observe le fort, prêt à l'attaque et près d'elle, ses compagnons ont les mêmes motivations qu'elle. Si ils font une attaque, c'est au milieu de la journée, lors d'un jour rayonnant. Soudain, ils aperçoivent une silhouette au loin.

Toru : Dralos est de retour !

En effet, la silhouette correspond à l'espion Dralos, qui est allé espionner et visiter le fort discrètement pour en savoir plus sur l'ennemi.

Daruca : Jald, tu peux descendre !

Pseudo supprimé
Niveau 10
01 mars 2014 à 21:33:36

A côté d'un arbre, la patrouilleuse Daruca appelle son singe qui grimpait dans un de ses lieux favoris. Le chimpanzé revient sur son épaule, comme à l'accoutumée.

Erica : Tu n'as pas eu de soucis, Dralos ?

Dralos : Pas du tout, ils ne m'on pas repéré, même leur chef.

Erica : Tu as obtenu beaucoup d'informations d'eux, j'espère ?

Dralos : Je ne sais pas comment ils s'en sont pris, mais ce fort est quand même impressionnant. Si c'est eux qui l'ont bâti...

Erica : Ca m'étonnerait. A tous les coups, c'est un fort de guet abandonné. Mais je t'en prie, poursuis.

Dralos : Les chevaliers déchus se sont installés et j'aurais bien dit qu'ils prenaient la population environnante en otage, comme nous le croyions, mais c'est faux : si j'ai bien compris, soit on est sympathisant avec eux, soit on meurt.

Daruca : Ils ne leur laissent pas vraiment le choix. C'est cruel de leur part.

Prene : Leur chef doit se cacher en haut d'une des deux tours.

Dralos : Sûrement.

Prene : Comment ça, sûrement ? Tu n'es pas allé vérifier ?

Dralos : Ils m'auraient repérés ! Cet endroit est bien surveillé.

Erica : Dans ce cas, j'atteindrai le sommet des tours autrement.

Dralos : Comment ça, autrement ?

Erica : Je sais m'adapter à toutes les situations. Si c'est tout ce que tu sais, Dralos, nous pouvons dès à présent reprendre le fort.

Toru : Nous vous suivrons où que vous alliez, lieutenant.

Dralos : Je ne sais pas. Ils sont vraiment nombreux, vous savez !

Erica : Mais ils ne sont pas tous ici de leur plein gré. Ils nous verront comme des libérateurs, sauf ceux qui sont déjà endoctrinés depuis trop longtemps.

Prene : J'espère que vous dites vrai.

Erica : Alors, suivez-moi ! Et n'oubliez pas, nous devons éviter de tuer les otages le plus possible.

Si l'arrivée de Dralos était plutôt discrète, les membres de l'expédition assument le fait de commettre une attaque publique. Déjà, lorsqu'ils s'approchent du fort en traversant les plaines, des archers et des lanciers les repèrent et commencent à les attaquer.

Erica : Archers, avec moi !

Erica s'arrête quelques instants pour abattre un premier ennemi. Lorsque les archers qui l'ont suivi ont tous décoché leur flèche, ils reprennent leur course pour ne pas être la cible des flèches ennemies. Par la suite, ils s'approchent de la porte d'entrée et constituent de plus en plus des cibles. Approchant du corps à corps, Daruca sort brièvement son arc pour éliminer quelques ennemis aux alentours puis elle poignarde un chevalier au cou avec sa dague. Evitant les flèches, Toru et Prene se jettent sur l'ennemi et ils font tomber les premières têtes.

Daruca : Nous devons entrer à l'intérieur ! Ces archers nous gênent !

Erica : Archers ! Etes-vous prêts à grimper jusque là ?

Un archer : Je ne m'en crois pas capable, lieutenant !

Erica : Très bien. Ceux qui s'en sentent capable, vous me suivez !

Ses armes rangées, Erica grimpe le fort en accrochant ses mains à la paroi. Deux archers tentent de l'abattre en tirant des flèches vers le bas, mais au final, c'est eux-mêmes qui tombent, abattus par des flèches des alliés d'Erica. L'archère parvient jusqu'au sommet et tombe nez à nez avec un lancier : elle se saisit alors de son arme et s'en sert pour le faire tomber jusqu'au sol, chute qui lui est mortelle. Près de ses ennemis qui l'attaquent, Erica dégaine son épée et en exécutant des mouvements gracieux, fait tomber ses ennemis les uns après les autres en les transperçant ou en les décapitant. Elle manque d'être tué par un lancier par le dos mais ce dernier est poignardé par Dralos qui a grimpé à son tour.

Dralos : Nous vous rejoignons, lieutenant !

Quelques archers grimpent et pour le moment, Erica et Dralos se chargent de les couvrir. Pendant qu'ils éliminent les ennemis du dessus, les chevaliers déchus devant la porte sont tombés et les autres membres de l'expédition rentrent à l'intérieur. Le lieu est assez austère au final, peu de choses ont été rénovés mais les chevaliers déchus se sont déjà rassemblés. Alors, utilisant la tactique que lui a conseillé Erica, Prene crie :

Prene : Nous sommes vos libérateurs ! Nous allons vous libérer du joug des chevaliers déchus !

Pour commencer, ce sont des vrais chevaliers qui l'attaquent. Il est ensuite rejoint dans son mouvement par les autres membres qui n'hésitent cependant pas à tuer les chevaliers qui les attaquent directement. Ensuite, une sorte de mutinerie se fait, puisque les chevaliers forcés de l'être répondent à cette invitation à la liberté et comme ils connaissent les vrais chevaliers, les attaquent. Cette tactique fonctionne cependant à moitié, puisqu'ils ne sont pas aussi forts au combat que les vrais. Autour des membres, des personnes membres et certains parmi eux décèdent aussi à cause des nombreux coups. Comme Daruca s'aperçoit que le chaos est en train de s'installer, elle utilise les fléchettes paralysantes pour mettre hors d'état de nuire les chevaliers téméraires qui ruinent leur plan.

Un guerrier : Que fais-tu, Daruca ? Ce sont nos alliés !

Daruca : Pas entièrement. En les paralysant, je les sauve d'une mort certaine. Certains d'entre eux n'ont jamais combattu de leur vie.

Ensuite, la patrouilleuse transperce le crâne d'un vrai chevalier déchu qui pensait l'avoir avec sa dague en passant par l'oeil et en remontant ensuite jusqu'à la cervelle. Poussant un cri, Toru se précipite à ses côtés et comme le berserker comprend la stratégie de Daruca, il vient surtout en aide aux anciens otages venus se libérer mais qui sont trop impuissants seuls. Cependant, force est de reconnaître qu'avec eux, la situation s'améliore et qu'ils sont en train eux-mêmes de reprendre leur liberté. Mais ce combat implique le sacrifice de beaucoup.
Les archers et les lanciers du sommet du mur qu'ont atteint Erica et ses compagnons sont tous morts. Marchant près des cadavres, Erica, l'arc en main, regarde les deux tours non loin.

Erica : C'est là que je dois aller.

Dralos : Ce n'est pas par ici qu'il fallait venir, lieutenant.

Erica : Je sais par où je compte grimper.

Dralos : Vous voulez grimper la tour par l'extérieur ? C'est dangereux !

Erica : Je sais parfaitement à quoi m'attendre.

Dralos : Non, vous n'imaginez pas à quel point...

Erica : Dralos, je suis plus expérimentée que toi. Je sais que de nombreux ennemis m'attendent au sommet et je sais que je vais les vaincre.

Erica range son arc pour l'ascension. Elle court pour prendre de l'élan puis bondit jusqu'au mur de la première tour. S'accrochant à la paroi, elle commence à grimper. Pour une montée plus dynamique, Erica saute d'une tour à une autre, sa hauteur augmentant à chaque fois et les tours étant à une distance suffisante pour qu'elle puisse se le permettre. L’apercevant, des archers commencent à tirer des flèches et comme elle passe d'une tour à une autre, elle parvient à esquiver facilement ce qu'on l'envoie. Arrivant au sommet des tours, elle exécute une roulade arrière en l'air ainsi qu'un vrille et atterrit dans la tour de droite où nombre d'ennemis l'attendent.

Un lancier : Tu as fait la pire erreur de ta vie !

Erica saisit le lancier et le jette de la tour. Sa tête s'écrase contre le mur d'en face et lorsqu'il atterrit tout en bas sur le dos, son armure se brise et il ne reste plus grand-chose de lui. Elle dégaine ensuite son épée et tourne sur elle-même, une attaque qui a comme conséquence la mort de trois de ses ennemis. Un archer de la tour dans laquelle elle se trouve décoche ensuite une flèche et en s'abaissant, elle l'éviter. Cette même flèche perce le crâne et tue un archer qui se trouvait dans la tour d'avance. Erica s'approche ensuite plus du milieu du sommet de cette tour et ses ennemis l'entourent. Elle exécute le même mouvement puis achève les derniers.

Erica : Il y en a quand même beaucoup chargé de surveiller les lieux du haut de ces tours...

L'archère n'a pas le temps de fouiller les cadavres, puisque beau nombre d'archers en face la visent. Rapidement, elle range son épée et reprend son arc. De par la façade du trou de la tour, un archer essaie de bondir de l'autre côté pour l'attaque au corps à corps mais une flèche arrête son saut et il chute à son tour. Un autre, n'ayant pas compris la leçon, fait de même, mais juste au moment où il y parvient, Erica lui donne un coup de pied et il s'écrase avec ses deux alliés plus bas.

Erica : Je ne peux pas tous les éliminer d'ici. Mais si je saute, je viens de leur montre comment faire pour se débarrasser de moi...

Enfin, elle obtient de l'aide. Les combattants de la tour en face d'elle semblent être préoccupés par un autre ennemi, alors, Erica saisit cette opportunité pour sauter de l'autre côté : après avoir pris de l'élan, elle s'exécute. La pièce qu'elle atteint est un peu plus grand que celle de l'autre tour et elle vient ensuite aider son allié qui n'est nul autre que Dralos.

Erica : J'arrive, Dralos !

L'espion n'est pas l'homme le plus compétent dans le domaine du combat et il se trouve être en difficulté. Erica l'aide d'abord en transperçant l'assaillant de son compagnon de son épée puis elle fait tomber la tête des autres. Ensembles, ils éliminent tous les ennemis. Il reste cependant une archère dont l'air est familier à Erica. Faisant mine de rien, elle range son arc et lui parle.

Erica : Voilà, tu es libre, désormais.

Pseudo supprimé
Niveau 10
01 mars 2014 à 21:34:33

Dralos : Qu'est-ce qui vous dit qu'elle était prisonnière ?

Erica : Ca se voit à sa figure. C'est une archère fragile qui est ici contre son gré.

Dralos : Si vous le dites.

Dralos rengaine sa dague et se rapproche d'elle.

L'archère : J'ai l'air si terrifiée que ça ? Et puis, Erica, tu ne me reconnais pas ?

Erica : Tu me dis quelque chose, mais si c'est le cas, ça doit faire des années que nous ne sommes plus vus.

Interpellée, Erica regarde l'archère plus attentivement. Mais en voyant sa chevelure d'or, sa tenue typique d'archère et son âge physique qui est à peu près le sien, le lieutenant pense surtout à Gidon Likur, son ami décédé.

Erica : Je dois te confondre avec quelqu'un d'autre.

L'archère : Je suis Luzonne Likur. Ou la soeur de Gidon, si tu me reconnais mieux ainsi, Erica.

Erica : Luzonne ! C'est toi ? Tu...tu as bien changé, depuis le temps ! Ils t'ont pris en otage ?

Luzonne : En otage ? Si ils l'ont fait, c'était il y a longtemps et je l'ai oublié. Non, tu ne comprends décidément pas, Erica. C'est moi leur chef.

Erica : Quoi ? Non, pas de mauvaise blague, s'il te plaît. Je sais que tu es un peu traumatisée, mais après tout, tu es enfermée ici depuis longtemps. Viens avec moi, je vais te ramener auprès de la famille.

Luzonne : Quelle famille ? Mon frère est mort par ta faute.

Dralos : Lieutenant, vous voyez bien qu'elle n'est pas de notre côté...

Erica : Mais non, c'est mon amie, elle ne va rien nous faire !

Luzonne : Amie ? Tu crois que je suis ton amie ? Peut-être il y a quelques années, avant que tu ne tues mon frère.

Erica : Tu m'en veux encore, c'est ça ? Gidon n'aurait pas voulu que nous nous disputions ainsi. Il s'est sacrifié pour me sauver, tu m'entends ?

Luzonne : Oui, il a favorisé la famille Namel à la place de la famille Likur. L'amour fraternel est censé aller avant l'amour de cœur...c'est pour éliminer les gens comme toi que je les ai rejoints !

Erica : Arrête, Luzonne ! Tu me fais peur, là !

Luzonne : Tu me fais peur ? Tu vas voir, je vais venger mon frère en te tuant. Exactement comme ça.

Luzonne plante une première lame sur le dos de Dralos. L'espion n'ayant plus les forces pour se défendre, elle plante ensuite une seconde lame sur son coeur. Le sang dégouline et Erica commence à pousser des cris de terreur.

Erica : Dralos ! Noooon !!

Dralos : Lieutenant...j'vous avais dit que...fallait...

Pour le faire taire, Luzonne l'égorge. Dralos tombe à plat ventre et meurt dans une flaque de sang opaque.

Erica : Pourquoi ? Pourquoi tu as fait ça ?

Luzonne : Tu es si choquée que ça ? Je croyais que tu avais l'habitude de voir tes amis mourir.

Erica sort de nouveau son arc et n'hésitant plus, elle encoche une flèche. Son ancienne amie fait de même et elles se visent mutuellement.

Erica : Ils t'ont manipulé ! Bon sang, que t'ont-ils dit pour que tu trahisses ta famille ainsi ?

Luzonne : Regarde-toi avant de donner des leçons ! Moi au moins, je ne cache pas que...

Erica : Tu ne me comprends pas ! Tu ne me comprendras jamais !

Luzonne : Très bien, nous allons voir laquelle de nos deux familles est la plus puissante.

Erica : Nous ne devons pas nous détruire entre nous !

Luzonne : Si tu ne veux pas me tuer, ce sera d'autant plus simple !

Erica évite de justesse la flèche que Luzonne vient de lui envoyer. Celle qu'elle envoie est beaucoup moins précise, dès lors, Luzonne n'a aucun souci pour l'éviter. Erica dégaine ensuite son épée.

Erica : Je ne vais pas avoir le choix. Je suis désolée pour tout ce qui a pu arriver. Je suis désolée pour ce qui est arrivé à Gidon....

Luzonne : C'est trop tard, tu comprends ? Les chevaliers déchus vont libérer le monde ! Je me suis à la tête de l'un des groupes principaux qu'ils ont formé, telle est ma volonté !

Erica : Pourquoi est-ce ta volonté ?

Luzonne : Nos familles sont différentes, Erica, sache-le !

Le duel se poursuit au corps à corps, Luzonne ramasse une épée sur le cadavre de l'un de ses alliés, laissant les lames faire couler le sang du cadavre de Dralos et les armes s'entrechoquent. Des coups sont portés rapidement mais chaque archère exécute des mouvements rapides pour éviter les attaques de leur adversaire. Le combat est d'une intensité sans égale et le duel se prolonge pendant de nombreuses minutes.

Erica : Mes alliés vont arriver. Je les entends. Tu as perdu, Luzonne.

Luzonne : J'ai aussi des alliés. Ils ne sont juste pas tous ici.

Les archères reprennent leur combat. Luzonne bondit au-dessus d'Erica pour l'achever par le dos mais le lieutenant s'abaisse pour éviter d'être poignardée puis elle fait trébucher Luzonne. Son ennemie essaie de sauter mais elle la retient de son pied. Voyant son visage, Erica est déconcentrée alors son adversaire saisit de sa jambe et la fait tomber quelques mètres plus loin. Erica a quand même le temps de ramasser son épée et de reprendre l'assaut.

Luzonne : Je n'abandonnerai jamais !

Erica et Luzonne attaquent en même temps : elles sautent et leur lame se croisent en l'air, elles bondissent ensuite en arrière et font de même. Erica finit par prendre l'avantage et près de la façade, abat son épée sur l'épaule de Luzonne : son ancienne amie tombe à terre, sur le dos et l'archère n'a plus que mettre son épée juste devant sa gorge.

Erica : Tu as perdu, Luzonne. Rends-toi.

Luzonne : Me rendre ? Est-ce le sort que tu réserves à tous tes ennemis ?

Erica : Non, toi tu es mon amie. Arrête avant qu'il ne soit trop tard et je te pardonnerai.

Luzonne : Tu veux me pardonner ? Regarde comment j'ai charcuté ton ami ! Tu es trop gentille, Erica !

Erica : Je ne l'ai pas été assez ses dernières années...Je t'en supplie, arrête Luzonne, tu es mon amie, nos familles sont amies, nous ne pouvons pas nous entre-tuer.

Luzonne : Tu as raison.

Erica range son épée et tend sa main pour relever son amie. C'est ensuite que les autres membres de l'association partis pour l'expédition arrivent avec Daruca et Toru à leur tête.

Daruca : Lieutenant ! Ca va ?

D'abord, ils font attention à Erica, mais ensuite, ils voient le cadavre de Dralos.

Prene : Dralos est mort ! Qui l'a tué ?

Luzonne : C'est moi. Venez venger votre ami.

Luzonne tend ses bras pour montrer qu'elle est vulnérable mais pour la protéger, Erica se met devant elle.

Erica : Non, arrêtez, ne lui faites pas de mal ! C'est mon amie !

Toru : Lieutenant, si je puis me permettre, votre amie vient d'avouer avoir tué Dralos.

Erica : Elle a un peu perdu la raison, mais tout va aller, tout va bien ! C'est Luzonne Likur, elle est l'héritière de la famille Likur, la sœur de Gidon, vous comprenez ?

Daruca : Quoi qu'il en soit, elle mérite d'être punie pour ses crimes. Nous avons libéré le fort, les chevaliers déchus ont été éliminés et les otages forcés de les rejoindre libérés.

Luzonne : Alors c'est fini, il ne me reste plus rien. Ma famille, mes amis, tous morts.

Erica se retourne et lui sourit.

Erica : Je suis encore là.

Luzonne : Ah oui, tu es encore là. Dans ce cas, comme pour mon frère, j'espère que tu auras ma mort sur la conscience.

Erica : Qu'est-ce que tu fais ? Nooon !!

Mais l'archère ne parvient pas à la sauver. Luzonne se jette en arrière et son corps se précipite à bas. La chute ne peut que la tuer et le suicide qu'elle vient de commettre fait pleurer Erica. Daruca vient alors la rassurer.

Daruca : Je suis désolée, lieutenant. Mais c'est terminé. Nous avons remporté la victoire. Bientôt, tout ceci prendra fin.

Il faut beaucoup de temps à Erica pour se remettre de la perte de son amie. Par la suite, elle est quand même rassurée de voir que beaucoup des personnes devenus chevaliers ont pu être sauvés. Avant de repartir vers l'est, Luzonne est ses congénères, mais aussi les leurs tombés lors de cette bataille, dont Dralos, sont enterrés près du fort à présent abandonnés. Les villageois anciennement prisonniers formés au combat se chargent d'escorter les leurs jusqu'au village où il vivait non loin de là. Quant aux membres de l'expédition, ils se reposent quelques jours avant de partir à l'est.
Le voyage de retour des assassins de la confrérie d'Haeli fut long et laborieux, mais pas vain. En tant que maître, Snekor en a profité pour étudier plusieurs lieux, établir des premiers plans et connaître ses nouveaux collaborateurs. Dès qu'ils ont commencé à escalader les montagnes des Sitrick, il a senti l'endroit familier, comme si il était chez soi. Après qu'il soit revenu à la base de nouveau tapie dans l'ombre pleinement, puisque la partie détruite par Thane a été "réparée" dans la mesure du possible. Le nouveau maître a été bien accueilli par les siens et directement, il a organisé une réunion où il a réuni ceux qui l'ont accompagné avec les autres assassins performants parmi lesquels se trouvent Nost, Tira et Haldir. En entrant dans la salle de réunion, Snekor a remarqué qu'une tête a été empalé sur une pique, elle-même accrochée au mur. La salle de réunion reste un lieu assez simple, avec des tables pour dresser des plans, des chaises et peu de meubles. Une fois que tout le monde est là, Snekor commence à parler.

Snekor : Comme vous le savez, je suis le nouveau maître de la confrérie. La réunion avec les maîtres des différents royaumes à Dagoni s'est terminée ainsi. J'ai pour tâche d'accomplir la volonté de notre maître défunt et pour cela, j'ai besoin de vous.

Un assassin : Nous vous écoutons, maître.

Pseudo supprimé
Niveau 10
01 mars 2014 à 21:35:11

Snekor : Tout d'abord, voici les assassins qui m'ont accompagné et à qui vous devrez obéir si jamais je ne suis pas là : il y a Hiden, Aero, Thele, Diker, Jercin et Luder. Je vous demanderai de faire confiance aussi à Nost et Tira ainsi qu'à Haldir, qui m'ont accompagné ces dernières années. Ensembles, nous pourrons remporter la victoire.

Hiden : Le nouvel ordre sera bientôt fondé.

Snekor : Tout juste et pour cela, j'ai besoin de vous. Dès à présent, nous devons renforcer la coopération avec les autres royaumes, telles sont les volontés de la maîtresse de Dagoni. C'est ensembles que nous devons nous emparer de Déra, c'est pour cela que nous ne devons plus nous battre entre nous, est-ce clair ?

Les assassins lui répondent de manière positive.

Snekor : Pour s'emparer d'Haeli, il ne suffit pas d'assassiner. Il faut aussi bien remplacer les gens assassinés. Il y a trois ans et demi, c'est moi qui ai mis un terme au règne de la précédente famille de seigneurs en assassinant l'homme seigneur et son héritier. Depuis, la famille Enil s'est mise en place et rien n'a changé. Il faut donc choisir qui doivent les remplacer. La dernière fois, nous n'avons pas pu le faire à cause de la guerre, maintenant nous avons le champ libre.

Haldir : L'association d'Haeli est toujours là.

Snekor : Je ne l'ai pas oublié. Cette association nous a gêné beaucoup et cela va continuer. On pensait qu'elle serait devenu vulnérable avec la mort de Galao Transko, mais on s'est trompé. Shanarie Pnow la dirige avec plus de prudence mais aussi de manière plus judicieuse.

Jercin : Qu'attendons-nous pour l'assassiner ?

Snekor : Le maître précédent a déjà essayé, figure-toi. Mais l'envoyé n'est pas revenu. Visiblement, elle sait se défendre. Elle va être difficile à avoir, puisque même Leonas Troks n'y est pas parvenu. Quoique, il avait eu l'occasion de la tuer mais ses sentiments se sont retournés contre lui...qu'importe, elle connaît beaucoup de choses à propos de nous, puisqu'elle a été notre otage. Elle doit être éliminée rapidement. Bien, passons à autre chose. J'ai une question à présent : à quel corps appartient la tête empalée à l'entrée ?

Nost : Lui ? C'était l'écuyer de Drulan Enil, héritier de la famille.

Tira : Il nous a révélés la position de Drulan en promesse de sa libération. Il nous a tout dit et puis nous avons libéré son corps de sa misérable tête.

Snekor : Lors de notre retour, j'ai entendu les rumeurs disant qu'il venait d'avoir un fils. Si il meurt, les successions possibles seront nombreuses, mais ce serait un bon début. Autre chose ?

Haldir : J'ai éliminé ceux qui se rapprochaient trop de nous. Il y en a aussi un que j'ai pris en otage qui voudrait nous rejoindre.

Snekor : Je m'intéresserai à son cas dès que j'aurai le temps. Bien, je pense que tout a été dit.

Aero : Alors, le plan est en marche ?

Snekor : Parfaitement. Nos rangs s'agrandissent. Nous avons de nombreux ennemis mais je vous promets que nous parviendrons à notre objectif. La réunion est levée, vous savez où me trouver.

Lorsque les assassins reviennent à leur poste et quittent la pièce, Snekor se remet à penser à Shanarie. Si elle a vraiment tué Leonas, elle connaît son secret et pourrait le tuer. Le maître se sent donc vulnérable et il se dit que plus que n'importe qui, elle doit être éliminé. Il repense aussi à ce qu'a dit la maîtresse de Dagoni et il se rend compte que elle aussi connaît son secret...
Passer la frontière entre Unukor et Dagoni n'a posé aucune difficulté à Thane et Elyse. En effet, si ils prennent leur forme normale pour voyager, ils gardent leur magie pour ce genre d’événements. En effet, lors de leur passage, les gardes de la frontière ont à peine cillé en voyant de la fumée et de la lumière. Dès qu'ils se sont suffisamment éloignés de la frontière et des routes, ils reprennent leur forme normale.

Elyse : C'est la première fois que je traverse une frontière de façon clandestine.

Thane : Espérons que ce sera la dernière.

Elyse : Nous sommes à Dagoni ?

Thane : Non, nous sommes sur le territoire de Dagoni. C'est une ville totalement indépendante des trois royaumes, qui prend peu de places par rapport à eux, mais il ne faut pas se leurrer : c'est la plus grande de tout Déra à ce qu'il paraît, fondée par Thaob Pores lui-même.

Elyse : Tu en sais beaucoup, quand même !

Thane : Il vaut mieux se renseigner un minimum sur l'endroit où on veut aller.

Elyse : Tu as raison. Donc, c'est ici que l'on va prouver mon innocence ?

Thane : Nous devons trouver un érudit qui pourra prouver que tu ne peux maîtriser la magie qui a tué Dorcan. Aussi simple que ça. De mon côté, j'ai aussi une cible que je dois assassiner dans cette ville.

Elyse : Oui, tu dois le faire. Si tu ne m'avais pas dit la vérité sur ta mission, j'aurais pensé que tu étais un meurtrier sanguinaire.

Thane : Je ne pouvais pas te cacher la vérité. Pour l'instant, j'ai besoin de toi et tu me fais confiance, donc c'est mieux. Ne traînons pas et partons.

Elyse : Dans combien de temps arriverons-nous à Dagoni ?

Thane : Dans peu de temps. Avant le coucher du soleil, j'espère.

Ils marchent pendant un certain temps en suivant indirectement les routes, vers l'entrée au sud-ouest de Dagoni. Au fur et à mesure, le Soleil descend dans le ciel et le crépuscule reste un spectacle splendide, surtout pour Elyse. Mais ils sont interrompus dans leur marche par des hommes étranges.

Un des hommes : Thane Naraka. Elyse Qurth. Vous n'irez pas plus loin.

Prêts à se battre contre les hommes en face d'eux, Thane et Elyse cherchent tout de même à en savoir plus sur eux.

Thane : Qui êtes-vous ? Comment connaissez-vous notre nom ?

Un homme : Tout le monde le connaît, à présent. Unukor vous cherche, Unukor veut votre tête.

Thane : Vous n'êtes ni des gardes de Dagoni, ni des chasseurs de primes. Qui êtes-vous ?

L'homme : Il est perspicace et curieux, ce Thane. Ecoute, mon gars, nous allons vous tuer parce que vous êtes aller trop loin. Notre mission doit être accomplie et elle ne doit pas être empêchée.

Thane : Oh que si, elle le sera.

L'homme : Nous vous empêcherons de remporter cette victoire !

Les hommes s'arment et attaquent Thane et Elyse. Grand chance pour eux, ce sont des simples combattants étranges, ils sont vêtus d'armures légères et d'armes pas trop puissantes, et aucun ne semble maîtriser la magie. Thane s'approche en premier de ses ennemis : il fait apparaître son zabantô et exécute des mouvements dans l'air : beaucoup des ennemis sont coupés en deux. Elyse, quant à elle, reste à distance des ennemis et charge un rayon lumineux : la lumière se propage et elle transperce deux hommes l'un derrière l'autre qui ont un trou béant à la place du torse. Thane, rapproché des ennemis, utilise sa fumée pour éviter les coups, venir derrière les ennemis et les égorger. Rapidement, ils sont éliminés. Après ce combat, Thane est fier de sa victoire, tandis qu'Elyse regrette d'avoir dû tuer des hommes.

Elyse : Tout le monde ne veut pas que tu réussisses, Thane.

Thane : C'aurait été trop facile si je n'avais pas été repéré. Ils m'ont cherché, ils m'ont trouvé.

Elyse : Qui c'étaient ?

Thane : Je n'en ai aucune idée. C'est étrange...ne restons pas ici. Dagoni n'est pas loin, nous devons l'atteindre au plus vite, laissons ces cadavres là.

Ils repartent rapidement et la nuit va bientôt tomber lorsqu'ils commencent à grimper une petite colline. Des arbres s'étendent jusqu'à une grande distance, mais à l'horizon, la grande cité indépendante semble enfin être visible.

Elyse : Dagoni est là-bas ?

Thane regarde la ville avec émerveillement et Elyse se place à droite, émerveillée elle aussi.

Thane : Oui, c'est cette ville. Nous y voilà enfin.

Ils restent figés à regarder Dagoni lorsque quelqu'un surgit de la gauche : Garulf dégaine son épée et la place juste devant le cou de Thane.

Garulf : On n'échappe pas à la justice.

Fin du chapitre 8

Pseudo supprimé
Niveau 10
01 mars 2014 à 21:41:32

:cd: Récapitulatif du RPG :cd:

Liste des participants : Alexisquin_back, _Arthurvador, Kerotroll, antoinedel10, radical900, Jejedu25000 (OnchOnchPro), Noctoir, Scaraugh (Xiliae), manablanc, [Sweet]4 et MatWakerPast

Carte de Déra : https://image.noelshack.com/fichiers/2013/36/1378654704-carte-de-dera.jpg

:d) Association d'Unukor

Maître de l'association : Tordin Igran

Lieutenants : Jicella Drarin, Korus Pretam, Ingmar Erwin et Felisa Razir

Guerriers : Brad Priwin, Aureg, Diane Ildamil, Ladia Gass +autres

Patrouilleurs : Athalnir Tarick+autres

Archers : Elrond Camcacil, Lantan, Garon Arkway, Milena, Simon+Autres

Espions : Dothina Sauthis, Rytha Voluntiis, Wulfrich Laudemon +Autres

Berserkers : Regnak "Rek"+Autres

Responsables : Rebecca+Autres

Mages : Plus de mages

Nouveaux : ?

Membres défunts d'Unukor : Bercidan Gesor, Le père d'Helmut et de Brad, la mère de Jerrick, Percedon Ermedes, Thordod, Cireg Jeatrem, Jerrick Jeatrem, Dragar Mitus, Victor, Golador Bledinis, Elena, Helmut Priwin, Podrick, Dorcan Ume, Loghain Nagran, Yûki Tenpoin

:d) Association d'Haeli

Maître : Shanarie Pnow

Lieutenants : Thedina Zadus, Garulf Melm, Ithon Beorce et Erica Namel

Guerriers : Lucien, Hadid, Prene+Autres

Patrouilleurs : Loka, Daruca+Autres

Espions : Procellan Anir, Dralos+Autres

Archers : Claunor, Jeina+Autres

Berserkers : Itard Roos, Sylvain Oradrir, Toru Kamizu +Autres

Responsables : Ragnarok Asthor, Varnir+Autres

Mages : Aucun

Nouveaux : Aucun

Membres défunts d'Haeli : Osmond Svesson, Thorgeir Svesson, le père d'Itard,Kirgho, Tristan, Lotor, Hugh, Jack, Pascal Corid, Erkeo Transko, Rebin Runtard, Titus, Zaran, Soerid, Sylvia, Galao Transko, Ugur, Bared, Dralos

:d) Association de Graef

Maître : Pilan Cale

Lieutenants : Maria Glewyth, Amroth Melwasùl, Oella Turban, Havor Vaman

Mages : Ysille Turban, Carcia, Sollen, Mellissa, Gorvelin, Clarisse Mathot+Autres

Responsables : Dronur Recas+Autres

Patrouilleurs : ?

Espions : Aaron Lodert+Autres

Guerriers, Archers, Berserkers : Angelica Melwasùl (archère), Bronn Mormont (berserker), Girlac Turban (Guerrier), +Autres

Nouveaux : ?

Membres défunts de Graef : Odos, Cabain Woet, Hermod Gunnof, Ibytrem Qurth, Trazis Palvon

Personnages hors association (principaux comme secondaire) :

Thane Naraka
Snekor le sinistre
Aero Nastaroth
Garv
Haldir
Nost
Tira
Hiden
Les autres assassins
Betea-Béatrice Valien
Phyr
Dea
Julia
Sedor Beomer
Dilinne Beomer
La maîtresse de la confrérie des assassins de Graef
Le maître de la confrérie des assassins d'Unukor
La maîtresse de la confrérie des assassins de Dagoni

+D'autres prévus

Prologue : Publié le 18/08/2013

Volume 1 : Terminé.

Chapitre 1 : Les associations de défense des royaumes. Paru le 21/08/2013.
Chapitre 2 : Premières missions. Paru le 23/08/2013.
Chapitre 3 : Traques et captures. Paru le 29/08/2013
Chapitre 4 : Des hommes puissants et mystérieux. Paru le 1/09/2013.
Chapitre 5 : Rencontre violente et missions dangereuses.Paru le 3/09/2013.
Chapitre 6 : La voleuse, les imprévus et les affaires étranges. Paru le 5/09/2013.
Chapitre 7 : Des actes impardonnables. Paru le 08/09/2013.
Chapitre 8 : La magie oubliée.Paru le 11/09/2013.
Chapitre 9 : La confrérie des assassins. Paru le 15/09/2013.
Chapitre 10 : La capitale indépendante. Paru le 21/09/2013.
Chapitre 11 : La quête du savoir. Paru le 26/09/2013.
Chapitre 12 : Ennemis et amis. Paru le 29/09/2013.
Chapitre 13 : Des blessures non refermables. Paru le 07/10/2013.
Chapitre 14 : Le pouvoir absolu. Paru le 16/10/2013.
Chapitre 15 : Tensions et catastrophes. Paru le 23/10/2013
Chapitre 16 : Rien ne sera plus comme avant. Paru le 29/10/2013
Chapitre 17 : Père et maître. Paru le 02/11/2013.
Chapitre 18 : Déclaration de guerre. Paru le 09/11/2013.
Chapitre 19 : La nouvelle année. Paru le 16/11/2013.
Chapitre 20 : Le passage de la frontière. Paru le 22/11/2013.
Chapitre 21 : Bataille sur plusieurs fronts. Paru le 27/11/2013.
Chapitre 22 : Impuissances et trahisons. Paru le 02/12/2013.
Chapitre 23 : Les deux sœurs rivales. Paru le 09/12/2013.
Chapitre 24 : Le devoir d'un frère. Paru le 16/12/2013.
Chapitre 25 : La fin de Déra. Paru le 21/12/2013.

Tout le volume 1 se trouve sur ce topic : https://m.jeuxvideo.com/forums/1-30346-1369004-35-0-1-0-fic-rpg-hs-les-royaumes-de-dera.htm

Volume 2 : En cours d'écriture (25 chapitres prévus)

Chapitre 1 : Un monde changé. Paru le 08/01/2014.
Chapitre 2 : La justice à tout prix. Paru le 17/01/2014
Chapitre 3 : Des unions pour la paix. Paru le 24/01/2014
Chapitre 4 : La retraite d'un maître. Paru le 31/01/2014
Chapitre 5 : Des contrées inconnues. Paru le 07/02/2014
Chapitre 6 : Des secrets non gardés. Paru le 15/02/2014
Chapitre 7 : Criminels en fuite et véritables criminels. Paru le 22/02/2014.
Chapitre 8 : Le renouveau des associations. Paru le 01/03/2014.
Chapitre 9 : Les infiltrés. A paraître début mars 2014.

Pseudo supprimé
Niveau 10
01 mars 2014 à 21:47:56

:globe: Les choix de fin de chapitre :globe:

:d) Membres des expéditions : La mission touche à sa fin ! La dernière étape est à l'est mais pour la réussir, il va falloir vous réunir ! Voulez-vous, avant la bataille finale, retourner à la base de l'association d'Haeli pour retrouver vos amis et compagnons (Ce retour se ferait au chapitre 9, départ au chapitre 10 et bataille finale au chapitre 11) ?

:d) Membres de l'association d'Unukor : Que pensez-vous des nouveaux lieutenants ?

:d) OnchOnchPro : Que vas-tu faire à présent que tu te rends compte que Regnak vient d'accomplir un simple règlement de compte ?

:d) Membres de l'association de Graef : Puisqu'ils restent un certain moment, comment allez-vous accueillir Julia et son fils ?

:d) Noctoir : Désormais partenaire de Betea alias Béatrice Valien, Garv va faire une mission avec elle au prochain chapitre : ceci te convient ?

Pseudo supprimé
Niveau 10
01 mars 2014 à 21:50:34

Comme ils sont été no-names trop longtemps, voici la liste des Seigneurs de chaque royaume et de la branche principale de leur famille ! :ok:

:d) Donc la famille Enil, les seigneurs sont Arstan Enil (né en 251) et Emma Enil (née en 252), leur premier fils et héritier (fiancé à l'heure actuelle et sur le point d'avoir un enfant) est Drulan Enil (né en 276) et les suivants sont Maran Enil (né en 279), Liliette Enil (née en 281) et son frère jumeau Esker.

:d) On passe à Graef maintenant, c'est la famille Valien qui dirige depuis un bon bout de temps, avec comme seigneurs Dotos Valien (veuf une fois, remarié récemment) (né en 257), sa nouvelle épouse Dradelle Valien (née en 278), sa première fille et héritière, déjà mariée et mère de deux enfants, Talia Valien (née en 282), ses deux cadets Genron Valien (né en 284) et Cadlon Valien (né en 285) et leur dernière fille, Menia Valien (née en 288), mais Dotos pense à faire un autre enfant avec sa nouvelle épouse.

:d) Enfin, les seigneurs d'Unukor sont Trystan Uriron (né en 248) et Lidia Uriron (née en 247), membres de la famille qui dirigent (depuis 140 ans, si mes souvenirs sont bons). Ils sont cinq enfants, leur héritier est Thelvan Uriron (né en 271), père de trois enfants et qui sera bientôt seigneur, vu la santé faible de son père, la plus grande sœur Lubina Uriron (née en 274), mère de deux enfants et veuve d'un mari mort prématurément), le frère cadet Jorgen Uriron (né en 276), marié également, sa femme est d'ailleurs enceinte, a plus petite sœur Tomia Uriron (née en 279), fiancée et enfin le frère benjamin Osan Uriron (né en 280).

Noctoir
Niveau 9
01 mars 2014 à 22:51:49

Furst! :-)))
Pour Garv ça me convient,Ladia a pas vraiment d'avis pour l'instant et je vote pour un combat direct de l'expédition :-)))
Don't rage of my vitesse :cool:

Scaraugh
Niveau 10
02 mars 2014 à 00:21:44

Combat direct aussi.

Scaraugh
Niveau 10
02 mars 2014 à 00:23:05

Ah aussi je dis ça pour les autres, c'est moi qui ait demandé la liste des Seigneurs en privé (pour, je sais pas... les buter ?), puis Alexis a voulu la rendre publique.

Pseudo supprimé
Niveau 10
02 mars 2014 à 12:57:19

Et tu as accepté en toute connaissance de cause. Puis bon, vous avez droit de connaître les noms, les personnages ont ce droit, pourquoi il ne les connaîtrait pas ? J'en avais juste marre d'avoir des no-names au pouvoir :hap:

Pseudo supprimé
Niveau 10
02 mars 2014 à 17:53:20

+Pour résumer en fait, en pensant par la base le groupe d'Ithon ferait un triangle rectangle alors que c'est dans le chemin du groupe d'Erica puisqu'ils vont vers l'est :oui:

[Sweet]4
Niveau 15
02 mars 2014 à 18:09:03

Bon chapitre :-)
Bronn se méfie de Julia, il pense qu'elle n'est pas qui elle dit être.
Et pour les assassins, ils pourraient y avoir une mission DETAILLEE racontée dans le prochain chapitre ? Par exemple une importante mission d'assassinat avec les plus importants assassins (Haldir Aero Nost Tira..) ? :hap:

Scaraugh
Niveau 10
02 mars 2014 à 18:59:45

J'y réfléchirai...

[Sweet]4
Niveau 15
03 mars 2014 à 18:09:45

Du coup toi XL tu compte être comme l'autre Maître (qui fout rien niveau action) ou te bouger un peu pour les missions importantes ? :hap:

Sujet : [Fic/RPG/HS] Les royaumes de Déra
   Retour haut de page
Consulter la version web de cette page