Hs: Ken a pas grand chose enfermé en lui.
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Plusieurs jours plus tard, Ken se trouvait à nouveau au bureau de l’Hokage. Shizune avait été mandatée de rester à l’extérieur. Cependant, les choses semblaient prendre une tournure plutôt dramatique et l’inquiétude de Shizune était de plus en plus présente. A tel point que Tonton failli mourir étouffé par l’étreinte de sa maîtresse. Derrière la porte, l’atmosphère était tendue.
- Qu’est-ce que que tu racontes ?! Beugla Tsunade en frappant avec ses deux paumes sur la table et en se levant de son fauteuil.
- Je suis désolé Hokage-sama, mais vous ne pouvez nier que c’est une idée qui a pour motif le bien commun.
- Ca n’a en aucun cas cet attribut ! Tu ne peux pas penser que des vies ont une valeur moins importante que celle d’un millier d’autres ! Ce serait honteux de ta part ! A Konoha nous n’inculquons et n’enseignons pas ces valeurs-là ! Après tant d’années, je ne peux pas croire que tu en sois venu à te résoudre à de telles idéologies ! Que s’est-il passé depuis ta disparition ? Que t-ont-ils fait ?!
- Ils m’ont simplement ouvert les yeux, répondit-il en faisant dos à son supérieur.
- Ken !! Nous avions un accord toi et moi !
Il enfonça la poignée de la porte.
- C’est accord n’est alors peut-être plus.
- Tss !...
Ken sortit du bureau et passa devant Shizune. Celle-ci senti qu’il dégageait une autre aura. Elle s’empressa de rentrer dans le bureau.
- Tsunade-sam…
Elle aperçut l’Hokage, les mains crispés et le regard furieux.
- Shizune. Fais venir cette liste de shinobis au plus vite.
- H-hai !!
Hs: C'est pas vraiment en lui, et il a rien demandé, c'est le perso de Mar qui a fait ca, et lui a donné
Hs: APPEL MOI, JE VAIS LE CALMER LE KEN !
APPEL MON GENIN !
Hs: Chut.
Hs: Mais mec !!!! Il balance de la lave ! Il est trop stylay !
Hs:
Une bonne demi-heure plus tard, la totalité des personnes convoquées se trouvait face à Tsunade. En tout, une demi-douzaine de shinobis incluant, pour la plupart, des personnes connaissant assez bien Ken. Tsunade, les mains entrelacées, les coudes posés sur la table et l’air grave engagea alors son discours.
- Je vous ai convoqué de manière abrupte pour des circonstances qui en avaient la nécessité. Les heures qui suivront vont nous être précieuses et je vais essayer d’être aussi claire et précise que possible.
L’atmosphère semblait tendue et chaque ninja était bien attentif.
- Un de nos précieux shinobi ayant vécu certains chamboulements dans sa vie a aujourd’hui mis feu à l’encens trop fragile qu’était sa raison. Je lui avais accordé ma confiance, mais les événements récents, complexes et qui risquent d’avoir bientôt une ampleur plus qu’alarmante on fait que j’ai dû prendre des mesures de surveillance à son sujet. Malheureusement, en ce début de soirée mes inquiétudes se sont avérées justifiées. Suishin Ken, shinobi dont vous avez partagé pour chacun d’entre vous une partie de votre passé, a fait son apparition dans mon bureau quelques instants plus tôt. Ce dernier, suite aux événements auxquels il était lié au pays du vent, du feu et de l’eau s’est vu écarté du chemin que je considère comme « droit ». Son passé et ses origines l’ont rattrapé et désormais il vient de faire un pas de trop dans les ténèbres. Nous avions conclu un accord qu’il vient de rompre en sortant de mon bureau. Cet accord reposait sur une confiance mutuelle mais aussi sur une menace réciproque. L’équilibre de cet accord ayant été rompu de force par l’une des deux parties, une déclaration officielle de non-subordination à mon autorité et à ma protection en ont découlé. Ken s’est rallié à une cause mettant en péril l’avenir de notre village. Il a effectué de longues recherches en ninjutsu médical et en kinjutsu afin de trouver un moyen de collecter de l’énergie à partir d’êtres vivants. Le fait est que l’utilisation de ces recherches me semble être destiné à certains habitants de ce village par ce qu’il a laissé supposer.
Elle se leva et appuya sa main droite sur le bureau et la gauche sur sa hanche.
- C’est pourquoi je vous ordonne de vous mettre à la recherche de Suishin Ken sur le champ ! Faites tout ce qui est en votre pouvoir afin de le ramener à la raison. Dans le cas échéant, maîtrisez-le et apporter le-moi sous haute-protection. Si jamais votre vie ou celle d’autrui est mise en péril… n’hésitez pas à l’éliminer, fit-elle en se mordant la lèvre. L’objet de cette mission secrète doit être maintenu aussi silencieux aussi longtemps que possible afin de n’éveiller aucun soupçon chez lui. Mais il reste perspicace et ne tardera pas à découvrir le subterfuge.
Elle fronça les sourcils.
- Faites très attention, Ken est désormais considéré comme un ennemi potentiel et extrêmement dangereux. Si vous considérez ne pas être capable d’effectuer mes précédents ordres, je vous laisse le choix de vous retirer. Alors… Ai-je votre entière collaboration ?
[ Manoir ]
Le Senju avait écouté sans bronché le discourt de sa lointaine parente. Il savait plus ou moins ce que vivait Ken, ayant vécu une situation similaire plus d'une dizaine d'années auparavant, alors qu'il était a peine chunin. Il avait eu ce genre de discutions avec la personne qui lui parlait en ce moment même. Il se souvenait de ce qu'il aurait était capable de faire a l'époque, sans sa famille.
Sur de lui, il faisait:
- Pour ma part, vous pouvez compter sur moi. Je ferais tous ce qui est en mon pouvoir pour le stopper.
Lol je viens de voir mes fautes, au moment ou je veux corriger, j'ai un F5, et je peux plus update
Hs: Niahah.
Hs: Tu doutes de moi ?
Hs: Aucunement.
Hs: L'autre gus il mange au resto ou quoi ?
Je sais pas moi
hs : Il a un problème avec son ordinateur surtout
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[Manoir]
Tout comme ses collègues, Kyo avait écouté le discours de l'Hokage concernant - encore une fois - son ami. Une rage froide commença à s'emparer de lui, mêlé à du doute. Comment cela était-il possible ? Comment Ken avait-il pu quitter Konoha comme ça... ? Comment pouvait-il être déclaré comme ennemi ? Pourquoi Tsunade l'a-t-elle laissée dans cette situation ?
Imperceptiblement, les poings de Kyo se serrèrent et ses phalanges se mirent à blanchir. Indirectement, oui, il en voulait à Tsunade. Mais aussi contre lui-même. Attendant tout de même la fin du discours, il se mit à lorgner la porte avant de demander à Tsunade d'un ton sans émotion :
- Évidemment. Je le ramènerai à tout prix.
Le Juunin poussa un soupir inaudible :
- Ken... Dans quelles ténèbres as-tu pénétré ?, pensa-t-il.
Hs: Il a pas quitté Konoha. Il est DANS Konoha.
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Kiba serra les dents, mais son dévouement envers Konoha allait au dessus de ses liens d'amitié.
- Hai... grogna-t-il.
- Bien. DISPERSION !
[ Konoha ]
Calmement, il sortait du bureau en marchant, le visage bas. Il ralentissait afin de se trouvait prés de Kyo et de lui poser une main apaisante sur l'épaule, rôle qu'il ne prenait que rarement:
- Eh, reste calme, on va le retrouver, mon ami.
HS: Fail
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[Manoir]
Il se retourna, alors qu'il s'apprêtait à quitter le manoir, en sentant une main se poser sur son épaule. C'était Shira. Lui aussi, devait sûrement être peiné de la situation, parce que le simple fait de le voir comme ça rendit Kyo plus conscient de la situation.
- J'espère. Je l'ai laissé mourir une fois, je ne veux pas d'une deuxième fois... Ne perdons pas de temps, Shira. Allons-y.
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[Konoha]
De toit en toit, Kyo sautait en observant chaque recoin possible, chaque zone où Ken serait susceptible de se dissimuler. Avait-il pour projet de nuire au village ? Peut-être. Nous n'étions jamais sûrs de rien. Dès l'ordre de l'Hokage passé et sa discussion rapide avec Shira finie, il était sorti dans les rues de Konoha à toute vitesse. Une angoisse naissait en lui. Et si il n'arrivait pas à ramener son ami dans le droit chemin ? Parce que c'était tout aussi son disciple que son ami. Et il ne pouvait pas se permettre de rater une telle mission.
D'une part, parce qu'il détestait tout simplement l'échec (bien que nécessaire à son évolution, comme il l'avait lu dans un livre du célèbre et défunt Jiraya), et qu'il trouvait intolérable de déshonorer son village en ratant une mission, surtout si elle était aussi capitale. D'autre part, parce qu'en tant qu'ami, et en tant que ninja de Konoha, il ne pouvait pas mettre en péril le village. Il devait protéger le pays du feu et le village caché. Et même si des milliers de vies valaient autant que celle de Ken, il était prêt à mettre de côté ses sentiments pour protéger les habitants de Konoha. Tout du moins, c'est ce qu'il pensait.
Tout en se confondant dans des pensées bien sombres, le Juunin se mit à passer en revue tout d'abord des coins reculés, comme les quartiers moins peuplés, puis les parcs, devenus plus grands (et plus nombreux, ce qui ralentissait considérablement les recherches !) à partir de la reconstruction de Konoha, après la cinquième grande guerre ninja.
A présent, il se trouvait dans un immense parc qu'il traversait à pas de loups, et les sens à l'affût, parce qu'il savait Ken relativement talentueux. Rien... pour le moment...
N'abandonnant pas pour autant, il continua de chercher son ami.
[ Konoha ]
Shira n’était pas partit directement a la recherche de Ken. Il était rentré chez lui et se trouvait dans sa chambre, dans la pénombre, debout devant une commode sur laquelle trônait un Katana blanc. A coté, une bague blanche se trouvait posée sur le bois. Cet ornement lui rappelait une foule de souvenir et une colère froide le prit alors, montant de plus en plus dans sa gorge.
Plusieurs ombres provenant du couloir illuminé derrière lui le tirait de ses pensées. Une jeune femme d’à peine vingt ans rentrée dans la pièce, endormie:
- Que fais tu ? Tu as réveillé tous le monde.
- Désolé....
Il posait sa main sur le katana, la colère disparut, ne laissant plus la place qu'a une détermination froide et macabre:
- Rendormez vous...je vais essayer de faire vite.
Il sortait du bâtiment et marchait dans les rues.
[Konoha]
Alors que les recherches ne menaient à rien, et que Kyo sortit du parc, il essaya de se rappeler des paroles de Tsunade et des informations qu'elle leur avait donnés. Il se laissa porter par le vent, marchant et réfléchissant à la fois. A qui pouvait-il s'en prendre... ? Par où commencer ? Elle avait dit qu'il faisait des recherches sur un Ninjutsu médical et un Kinjutsu extrêmement puissant.
Et où pouvions-nous apprendre quelque chose sur ces Kinjutsu à Konoha ?
... A la bibliothèque.
Quand Kyo foula la première marche des escaliers menant au bâtiment dans lequel les deux Jônins s'étaient déjà croisés - puisqu'ils s'y rendaient assez souvent -, tout parut plus clair. La connaissance de ces ninjutsu... Le fait qu'il doive fuir et s'en prendre à des personnes.... Pour se perfectionner. En montant chaque marche, le Juunin ressentit comme une appréhension monter en lui.
Mais ce qu'il vit en haut le laissa béat d'incompréhension.
En face de lui, les portes de la bibliothèque étaient entre-ouvertes. Et à côté... Une jeune fille reposait, assise, la main contre le torse. Ses cheveux d'émeraude tombaient sur son visage, le dissimulant à moitié. On aurait pu croire qu'elle dormait, si elle n'avait pas le teint cadavérique et surtout, un filet de sang qui perlait au coin de la lèvre. Kyo trottina jusqu'à arriver à son niveau avant de s'agenouiller à côté d'elle pour l'observer, le teint devenu pâle par l'effroi et le désarroi, ainsi que la volonté brûlante de ne pas connaître l'identité de celui qui avait fait ça... tout en sachant qui était le responsable.
Quand il écarta une mèche de la fille, une colère froide s'empara de Kyo. Une colère qu'il dut réprimer et qui se lisait facilement dans ses yeux. Une colère liée à une tristesse sans nom. Il laissa sa main sur la joue de la fille qu'il connaissait de nom et qu'il avait eu le temps de voir quelques fois. Pourtant, même sans une proximité de sa part, le fait de voir cette scène toucha Kyo. Il laissa une mèche tomber, avant de remarquer un détail. En écartant une autre mèche de cheveux, il tomba sur une marque bleue. Une sorte de trace azurée sur sa nuque... Activant ses pupilles, il comprit. C'est par-là qu'il semblait attaquer, et l'attaque semblait être une aspiration de l'énergie vitale. Cependant, il y avait une faille, imperceptible, que Kyo remarqua. Même si Amaru était morte, sa mort était suspecte tout de même.
- Amaru... Non... Qu'est-ce qu'il a fait... Je... Je suis désolé.
Il ne sut que cette phrase avait été prononcée par lui quand il l'entendit sortir de sa bouche. Kyo se releva, se promettant de s'occuper d'Amaru plus tard. Il y avait des priorités. Il pria quand même un scorpion d'emmener la jeune fille plus loin. Au cas où.
- Tu es sûr ? Demanda Doku, de sa voix caverneuse.
- Je n'ai pas le choix. Je ne l'ai plus, en tout cas. Vas-y.
- Dans ce cas, bonne chance.
Le scorpion s'éloigna avec Amaru. Il disparut au coin d'un mur.
Enfin seul, Kyo prit une grande inspiration emprunte de mélancolie. Sa main posée sur son sabre, il se mit à fixer la porte de la bibliothèque comme s'il savait qu'une importante partie de sa vie allait s'y jouer. Des yeux tristes.
- Ken... Pourquoi as-tu fait ça... ? Tu es allé trop loin... J'aurais préféré ne jamais en arriver là. Mais comprends-moi, je n'ai plus le choix.
Un lueur sombre passa dans son regard. Une lueur triste et pourtant déterminée. Le Juunin poussa alors les portes de la bibliothèque et s'y engouffra.