oui, mais dolorès refuse d'ouvrir son esprit jusqu'à ce moment là ... ç'eut été si simple ... évidemment c'est un peu une astuce de fin de série mais tout ou beaucoup de zigzags de Dolorès me paraissent courir dans le même sens, non plus seulement d'astuces mais de significations, poétiques (suivant la nature du personnage et pas seulement sa "logique") ; je veux dire le déroulement hyper speed et spectaculaire (bagarres, allées et venues, etc) couvre une stratégie de la marionnettiste Dolorès (qui n'instrumentalise pas seulement dans les faits, mais les esprits eux-mêmes, et là on retrouve une supériorité de l'androïde, Ford "pour leur apprendre à connaitre leurs ennemis" et évidemment l'esprit de chacun, y compris Maeve. Ma plus grande question est ; que vient foutre Halorés dans ce cas ? dans quelle mesure en clair était-elle "prévue" ? Parce que le regard que dolorès jette à halorés lors de sa capture (pas compris comment et pas revu), est du genre "je savais, Judas, que tu me trahirais et je vais au goltgotha en toute connaissance de cause..."
Oui, je comprends bien les difficultés. Mais il faut voir que la mort de la famille d'Halorés est un prétexte (au même sens que Logan dit à William "en fait tu prétendais aimer Dolorès, mais elle n'était qu'un prétexte" sous-entendu pour révéler ta nature réelle) ; on ne peut pas suivre le déroulé du récit en suivant seulement la logique (ok parfois ça déconne plutôt énormément) mais ce que chacun représente. Et il y a quand même un ambiguïté à propos de Dolorès ; elle libère les humains de Reho, d'accord, mais Reho voulait retarder la décadence ... et en les libérant elle accélère la décadence (ou la mise en place de la suprématie des androïdes ; qui prendra telle ou telle forme, on verra et ce que ça implique). c'est quand même curieux que les humains étaient conduits par Serac Reho puis par Caleb et aucun n'est raisonnablement bien dans ses bottes... C'est comme si la série disait ; ok les humains sont nazes / mais en fait quand même il y a une chance que non / et puis en fait si, parce que de toute façon ils sont foutus ... Le sens est tout à fait double (ce que je disais en tant que la base de l’histoire se contredisait ; les humains sont tout pourris et il faut sauver les androïdes ; et qui me paraissait abandonné en S3). Et dans l'ensemble Dolorès poursuit son plan ; elle précipite tout et elle accomplit le "destin" ; si on sort du principe que ce sont seulement des volontés ou des "accidents" ou des coup de bol, alors tout est astuces bidons de scénario ; ce qui était aussi le cas en 1 et 2, mais Ford orchestrait et tenait lieu de destin ... et ensuite S2 et 3 ce fut Dolorès, qui incarne le destin. De là qu’obscurément on sait, on perçoit que Dolorès est "partout" (c'est déjà le cas en S2, elle récupère toutes les infos, du parc, d'Arnold, de Ford, de Bernard, de la bibliothèque, etc ; elle Sait tout. (de même qu'au commencement était le verbe, c'est à dire le christ, qui connaît toutes les âmes ... c'est la base du récit)
alors c'est plus ou moins bancale "dans la forme de la S3", on est d'accord, mais l'ambition traverse quand même un peu dans tous les sens, et ce par les incertitudes qu'elle expose..... Mais le sens général est que Dolorès commande tout parce qu'elle connaît l'esprit des autres ... c'est la psyché de chacun qui trame tout le sous-texte de la S3, et c'est l'esprit de chacun qui entre en contact avec et par Dolorès (les bagarres, les faits et gestes sont des signes, pas des bagarres ; c'était déjà largement le cas dans S1 et 2, mais ça s’expliquait par le far west ... le folklorique en somme). Les dialogues avec Caleb sont les plus manifestes. Il déprime grave le type ; elle intervient toujours pile poil, au bon moment. La manipulation des personnalités c'est quand même balaise dans S3 ... comme idée, après la réal ... bon on va pas se le cacher, c''est assez fouillis... à première vue.
) mais là ... ça ne m'intéresse pas l'opposition pour l'opposition. Soit dit en passant je n'ai rien vu ici, sauf une ou deux fois, de constructif ... à votre place je me poserais des questions, quand même.
parce que je pige rien
